Une étude du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques réalisée en 2023 pointe que 89,9% des faits dénoncés de violences dans le sport concernent les violences sexuelles et que 31% des victimes sont âgées de moins de 15 ans au moment des faits. Par ailleurs les jeunes porteurs de handicap ont cinq fois plus de risque d’être victimes de violences sexuelles.
Le livre « Une bulle dans l’océan » est un livre-outil de prévention et de dépistage. La première partie du livre raconte l’histoire de la petite Ondine, 11 ans qui a des problèmes d’audition, et s’entraîne intensément à la piscine avec son oncle Mathieu, et participe à des compétitions… L’histoire ne rentre pas dans les détails des abus afin d’éviter toute description choquante pour un jeune lecteur.
Puis une seconde partie qui comporte des outils comme un auto-test à destination des enfants, ainsi qu’aux adultes et aux professionnels au contact des enfants (dans la santé, le sport, etc).
Les professionnels et les parents trouveront un cahier d’accompagnement pour répondre à ces questions : Que sont les violences sexuelles ? Comment les repérer et accueillir la parole ? Comment signaler ? etc
Le livre met l’accent aussi différents signaux qui peuvent permettre aux adultes de déceler une maltraitance, ou du harcèlement chez l’enfant :
Comportement qui change soudainement (agressivité, repli sur soi, etc)
Résultats scolaires ou sportifs qui s’effondrent ou au contraire un surinvestissement soudain à l’école, au sport, …
Comportement d’évitement vis à vis d’un entraîneur, d’autres sportifs, …
Un appel de la nature qui mène Iven de Montandon à 59 ans à se lancer dans la descente du Doubs.
C’est en franchissant le viaduc autoroutier qui enjambe le Doubs, dans le Jura, qu’un rêve un peu fou s’immisce dans l’esprit d’Iven : descendre cette rivière à la nage, depuis sa source à Mouthe jusqu’à Verdun-sur-le-Doubs, via Besançon. 450 kilomètres de nage en solitaire sans assistance en tractant un petit radeau. Dans cette aventure où rien ne se passe comme prévu, il bouscule ses limites et retrouve mille souvenirs d’enfance.
L’auteur est avant tout un esprit curieux et passionné, ingénieur de formation il a réfléchi son aventure en amont en faisant des simulations de son périple sur son ordinateur. Choix du radeau, vitesse selon le poids transporté, quantités nourriture, calories nécessaires, etc. Sauf que rien ne se passe finalement comme prévu !
C’est seulement vers l’âge de 50 ans qu’il a véritablement commencé le sport, avec le triathlon. Il enchaîne les Ironman depuis qu’il a arrêté son activité professionnelle, et s’est lancé ce défi de descente du Doubs simplement car il en avait envie.
Il raconte comment il a bouclé son périple en totale autonomie et en solitaire, tractant un petit raft avec ses vivres, sa tente pour dormir, un purificateur d’eau pour boire l’eau de la rivière, et un petit carnet dans lequel il consigne chaque soir son aventure.
Sortie du livre, 23 janvier 2025. Editions Eyrolles, 208 pages pages. Prix public : 17 euros. Voir sur Amazon.
Est-il encore nécessaire de présenter Léon Marchand ? Le nageur prodige de 22 ans licencié du club toulousain les Dauphins du TOEC, s’entraîne depuis 2021 aux Etats-Unis avec Bob Bowman, qui n’est pas moins que l’entraîneur du sportif le plus titré de l’histoire olympique, Michael Phelps !
Léon Marchand était présent la semaine dernière aux championnats de France de natation qui se sont déroulés à la piscine de l’Odyssée à Chartres. Cette compétition était d’une importance capitale pour la natation tricolore, puisque c’est exclusivement lors de celle-ci qu’il était possible de décrocher sa qualification pour les jeux de Paris. Léon Marchand engagé sur 4 épreuves a fait un sans-faute, en nageant sous les minimas olympiques, il est donc qualifié pour le 400m 4 nages, 200m papillon, 200m brasse, et 200m 4 nages, et champion de France pour ces quatre courses.
Le spécialiste du 400m 4 nages, s’était déjà hissé en finale des derniers jeux à Tokyo il y a trois ans en 4min11, à moins de deux secondes de la première place, lui permettant d’arriver 6è. L’année suivante aux championnats du monde de Budapest remporte un titre en 4m04.28, il n’est plus qu’à un cheveu du record mondial Michael Phelps en 4m03.84 établit lors des jeux de Pékin en 2008 mais détenu et amélioré à de maintes reprises par la balle de Baltimore depuis 2002 alors que Léon Marchand n’a que quelques mois ! C’est aux championnats du monde de Fukuoka en 2023 que Léon Marchand signe un 4m02.50 et détrône le tout dernier record de Phelps : l’image du podium où l’ancien nageur est venu le féliciter était magnifique et restera dans les archives.
Léon Marchand, l’étoffe d’un héros aux éditions Marabout, un livre pour mieux connaître l’univers du nageur. Acheter le livre sur Amazon.
Avec un parcours sans faute jusque-là, il ne manque à Léon Marchand que l’or olympique, forcément on lui souhaite, et on y croit ! Ce sera l’un des athlètes qui faudra incontestablement suivre aux jeux de Paris, à la fois dans ses nages de spécialité, et peut-être sur des relais.
Le livre Ligne de nage de l’autrice Américaine Julie Otsuka est à l’honneur en cette rentrée littéraire. La romancière, d’origine japonaise, a été lauréate il y a dix ans du prix Femina étranger.
Ce livre évoque un thème plutôt triste : le grand âge, et plus précisément la dégénération de la mémoire, et toutes les conséquences que cela implique. Il parle aussi de ces petites choses que l’on repousse à plus tard, et que finalement on se rappelle mais trop tard et que l’on ne fera jamais. C’est ce deuil de la vie passée, et l’empirement de la maladie qui est prédominant dans cet ouvrage.
C’est bien écrit, bien traduit, la lecture est assez rapide, et intéressante. Pour les nageurs, seul le premier chapitre « La piscine en sous-sol » parle de piscine, mais il le fait merveilleusement bien. Les petites manies des nageurs, les lignes de nage, le plaisir d’être dans l’eau tout simplement, tout sonne juste. Ce chapitre marque le contraste entre la vie terrestre et ses contraintes, ses tracas, et la vie dans l’eau libérée de tous les soucis. C’est aussi dans ce premier chapitre qui représente un tiers du livre qui marque l’apparition d’un mystère dans la piscine : la naissance d’une minuscule fissure au fond du bassin. D’où vient cette brisure, est-ce qu’elle va empirer, disparaître, se multiplier, avoir des conséquences ? Effrayante, intrigante, chacun a une réaction différente, et une manière différente de l’expliquer. Le parallèle avec la déficience est très réussi, et la lecture qui nous fait découvrir les justifications parfois absurdes et innocentes des uns et des autres pour expliquer l’apparition de cette fameuse fissure est un régal. Malgré la gravité du sujet, l’autrice a réussi à rendre la lecture agréable, légère, et à la portée de tous.
Ligne de nage, éditions Gallimard (01/09/2022), 176 pages. Prix public 19 euros. Acheter sur Amazon.
Paris à la nage n’est pas un livre comme les autres, il s’agit d’un livre qui répertorie toutes les piscines parisiennes. Colombe Schneck et sa sœur Marine ont en effet essayé les 42 piscines de la capitale (plus quelques-unes en proche couronne en bonus) et ont conçu un guide des piscines permettant au nageur de se plonger dans les spécificités de chaque quartier et de chacun des bassins parisiens.
A force d’entendre parler de ce livre, dans la presse, à la radio, j’ai fini par me le procurer pour me faire ma propre idée. Il faut dire que le concept de visiter chaque piscine pour en faire un commentaire me rappelle le projet initial de nageurs.com qui consistait, ni plus ni moins à cela, en version 2.0 sur internet. C’est donc avec beaucoup de curiosité que j’ai lu le livre, et aussi avec mon habitude de nageur parisien.
Avec les autrices je partage l’avis que le nageur parisien est forcément mobile, car entre les différents aléas d’ouverture et les contraintes personnelles, pour nager régulièrement il faut savoir jongler et connaître sur le bout des doigts les piscines aux alentour. Le livre permet d’avoir les caractéristiques principales des piscines comme la dimension des bassins, le type de vestiaire, ou le fait qu’elle dispose ou non d’un solarium. De mon point de vue il manque dans le livre le côté ambiance de chaque piscine, certaines étant plus saturées que d’autres, avec parfois de l’agressivité entre les usagers, des activités ou des clubs qui prennent des lignes d’eau en heure de pointe. Il est en effet stupéfiant en tant qu’usager de constater des comportements très différents de nageurs selon les piscines, avec parfois de la bienveillance et du respect et parfois de l’animosité et la volonté d’en découdre. C’est la raison pour laquelle certaines piscines ont un voire plusieurs vigiles à l’entrée, et plutôt des gros bras. Tout comme le fléau des vols que le livre n’évoque pas, car il y a des piscines où le risque est plus élevé que d’autre. Chaque piscine, à des différents horaires peut aussi offrir une expérience totalement différente : un matin d’automne à 7h ou en plein mois d’aout ce n’est pas la même ambiance.
Le livre consacre ainsi pour chaque piscine quelques anecdotes des autrices, et aussi le cas échéant sur l’historique de tel ou tel lieu permettant d’en savoir plus sur l’année de construction ou l’histoire singulière d’une piscine, ou du personnage portant son nom.
Rédigé comme un guide de voyage, quelques bonnes adresses pour se restaurer sont précisées à chaque fois, et il y a des jolies illustrations des bassins très réussies et dans lesquelles on reconnait bien les particularités de chaque établissement (l’architecture du bâtiment ou du quartier, la disposition du bassin, la vue vers l’extérieur, la présence de fresques ou de mobilier, etc). Il est intéressant d’y lire ce qui concerne les piscines où l’on a l’habitude d’aller, pour en apprendre plus sur le lieu, ou confronter son propre avis. Le livre fait un (petit) clin d’œil à nageurs.com à travers un commentaire de séance de Figolu75 à Bertrand Dauvin.
Lire les 311 pages du livre présente un aspect un peu rébarbatif, et les « bonnes adresses » de restaurants dans des quartiers où je ne vais quasiment jamais m’importe peu. Il aurait été plus amusant de faire un livre en format roman en adoptant un ordre chronologique plutôt que géographique, en retirant les informations pratiques et en rentrant davantage sur l’ambiance qui émane de chaque piscine, en réalisant un vrai carnet de séance où l’on parle de petites anecdotes sans importance mais qui permettent de se faire malgré tout un avis par procuration sur l’ambiance de telle ou telle piscine.
Paris à la nage, 311 pages, 18,90 euros sur Amazon.
Il y en a toujours quelques-uns dont on se demande parfois ce qu’ils viennent faire à la piscine. Arrivés là par hasard ou au contraire motivés par quelque chose de précis, en barbotant de manière étrange, voire en ne mettant même pas un orteil dans l’eau ! C’est exactement le cas de Léna, la fille de « La fille de la piscine » qui passe son été sur le solarium de sa piscine à observer les garçons et se préoccupe plus des regards que ceux-ci lui envoient, que du plaisir de nager. Avec Max sa meilleure amie elle flashent sur deux mecs en particulier qui viennent régulièrement, et qui ne sont pas non plus de grands nageurs Yannis et Lounès. Cette piscine dans laquelle on peut « remarquer des sortes de méduses transparentes qui sont en réalité des traces de bave qui n’ont pas encore été diluée dans l’eau turquoise » lorsque l’on met la tête sous l’eau. A défaut de plonger dans la piscine, le livre permet de plonger dans l’esprit de Léna, qui comporte lui aussi ses méduses. Une plongée dans l’adolescence légère et désœuvrée autour d’une piscine. Un livre avec une histoire facile à suivre, qui ne plane pas très haut, mais parfait pour lire sur le carré de pelouse du solarium de la piscine municipale.
La fille de la piscine, premier roman de Léa Tourret. Gallimard, mai 2022. 160 pages. Prix public : 16 euros. Acheter sur Amazon.
La nage est un sujet d’inspiration pour nombreux auteurs, et c’est particulièrement vrai cet été avec un nombre assez impressionnant de livres et de romans où il est question d’eau, de piscine, ou de natation ! Ce livre a retenu mon attention pour deux raisons. Tout d’abord l’idée même du journal de nage, où l’on note ses avis, son humeur ou ses pensées, après sa séance de nage, qui forcément fait écho à Nageurs.com où chacun peut tenir son journal de nage, pour y raconter son expérience du jour, faire des louanges envers des nageurs polis, fustiger l’attitude de certains, vider son sac, raconter sa vie ou même inventer des poèmes tout en dévoilant une partie de cette intimité aux autres à travers ce carnet de séances. Chantal Thomas, qui par ailleurs est membre de l’Académie française depuis l’an dernier, donc la promesse d’un livre bien écrit. Ce livre est donc un journal de l’été dernier, qui se déroule tantôt à Nice et à Paris. D’un ton plutôt léger, il entremêle des citations de nombreux livres plus ou moins liés à la nage, voire carrément des résumés, à un carnet d’observation avec un trop mince fil conducteur tout au long du récit. C’est surtout Kafka, au fil des pages qui inspire l’autrice, avec un parallèle entre le monde de Kafka qui rétrécit et l’abondance d’idées noires de l’époque covid que l’on aimerait bien oublier. A mon goût il est trop peu question de nage dans ce livre qui fait davantage de références littéraires, mais il intéressera certainement les gros lecteurs pour toutes les citations d’autres livres, et une écriture fluide et agréable à lire.
Nage Libre c’est l’histoire à la première personne d’une nageuse. A travers ce roman, on découvre tout ce qui a amené Philomena, depuis sa naissance et sa première immersion dans une piscine jusqu’à ses médailles d’or olympiques en natation. Sa vie tourne autour de la natation, des entraînements et des compétitions, on y découvre ses doutes, ses peines, et son rapport particulier avec l’eau. Car Phil, son surnom, est comme dans une bulle, elle observe attentivement, s’exprime peu. Paradoxalement la nage dont il est question prend finalement peu – ou plutôt trop peu – de place dans ce livre de plus de 400 pages, où l’on est servi d’une narration qui peine à accrocher le lecteur, concernant sa mère lunatique, son père disparu qu’elle appelle par son prénom Léonard, sa sœur Bron emportée par une maladie, ses trois autres sœurs Roxane, Dot, et June, son chien Manny, ses amours, ses amies.
Néanmoins quelques passages méritent le détour comme dans le chapitre « Fierté Nationale » où l’on a le déroulé d’un championnat national avec un record fédéral battu avec quasi facilité. Et surtout une phrase puissante que j’ai beaucoup aimé dans le livre, lorsque Phil rejoint la famille Peggy pour rejoindre le meilleur coach olympique du pays dans le club Colorado Springs, dans le chapitre « La famille Peggy », lors de son premier entraînement, elle s’exclame : « L’entraînement est tellement intense que mon ancien moi s’évapore et cède la place à une nouvelle version ».
Ecrit par Nicola Keegan d’origine irlandaise, et vivant à Paris, son premier roman Swimming, et traduit de l’anglais par Madeleine Nasalik. Vous pouvez acheter ce livre sur Amazon avec notre lien partenaire en cliquant ici.
Pour prolonger le plaisir de l’été, une petite sélection de livres aquatiques sur notre sport adoré, à lire à la piscine ou à la plage pour les plus chanceux.
Les effets invisibles de la nage, Alessandro Caponi traduit de l’italien par Joséphine de Gabaï
Les effets invisibles de la nage, Alessandro Caponi traduit de l’Italien par Joséphine de Gabaï. (lien Amazon)
Un recueil de onze histoires de personnages un peu loufoques entretenant un rapport particulier à la nage. Comparés à des animaux, il y a Béatrice la limace qui reproduit les mouvements de nage dans l’air au grand étonnement des autres personnes qu’elle croise, Alfredo dont le physique est comparé à celui d’un morse qui nage 60 minutes précisément chaque jour avec des gestes lents, et tous les autres. Certains personnages incarnent à tel point leur animal qu’ils sont appelés par leur nom d’espèce comme le Krill qui nage sans avancer. Extrait :
Germano le maître-nageur se préparait pour une compétition de body-building, non pas par passion mais les quelques sous que cela pourrait lui rapporter (…) il était nerveux et sans cesse prêt à éclater à l’image de ses muscles disproportionnés. Ainsi il lui avait suffit de voir ce viel homme gifler l’eau pour réagir comme si ce coup l’avait atteint en plein visage. (…) alors qu’il était fort éloigné (…) Germano se mit à hurler : ne te sers pas de tes pieds comme si c’étaient des marteaux (…) tends les chevilles. Le Krill eut alors l’impression que c’était la voix de Dieu, il n’essaya même pas d’en chercher l’origine : il se concentra immédiatement sur sa posture, mesura son élan, tendit les chevilles autant qu’il le put.
Le livre est poétique et amusant, traduit de l’italien par Joséphine De Gabaï.
Libre comme l’eau, Jacques Tuset
Passionné de traversées à la nage à travers le monde, Jacques Tuset a un palmarès impressionnant de plus de 400 traversées.
Parmi celles-ci il y a la fameuse traversée de la Manche, le détroit de Gibraltar, ou encore le tour de Manhattan (environ 47 km !). Le livre est une immersion dans des eaux inhospitalières du globe, au milieu d’une faune marine parfois inquiétante. C’est mon livre coup de cœur de cet été !
Libre comme l’eau est un livre autobiographique qui regorge d’anecdotes personnelles, et ponctué d’abondantes références historiques sur les personnages et l’histoire des lieux où Jacques a effectué ses traversées. Certaines d’entre elles se faisant depuis des îles ayant abrité jadis des prisons. Le titre fait ainsi référence à ces évasions à la nage que les bagnards les plus téméraires entreprenaient et que Jacques effectue pour le plaisir du défi et de nager. Le livre est un vrai régal, car en plus d’être un excellent nageur j’ai découvert dans son livre que Jacques a en plus un véritable talent d’écrivain ! Le livre est auto-édité, en vente sur TheBookEdition.com.
La tendresse du crawl, Colombe Schneck
La tendresse du crawl, Colombe Schneck. (lien Amazon)
Une histoire d’amour, et de rupture. Le couple se retrouve parfois à la piscine, Gabriel est bon nageur, a la conscience du geste juste alors que Colombe elle, est plus maladroite dans l’eau. Extrait :
Je ne savais plus quoi faire, alors je suis allée nager. C’était la seule chose qui m’offrait une succession d’actions logiques, l’une après l’autre, trouver un maillot, un bonnet, des lunettes, une serviette, tout fourrer dans un sac, le vélo, pédaler, trouver une cabine libre, me déshabiller, enfiler mon maillot, caler mon bonnet et mes lunettes, que l’eau ne rentre pas, glisser dans l’eau et enchaîner trente longueurs, ne pas réfléchir, me réfugier dans l’évidence de la répétition.
Un guide pratique d’une amoureuse de l’eau qui donne de très nombreux conseils pratiques pour nager sereinement en mer, dans un cadre organisé comme les compétitions de natation en eau libre, ou bien simplement pour nager en longe-côte.
Ce guide rappelle l’importance d’être bien visible lorsque l’on s’aventure en mer, rappelle les règles de sécurité à respecter, et donne de bons conseils sur le matériel à emporter sur de longues distances ou encore sur comment effectuer des traversées avec un kayakiste.
Un ensemble de trois ouvrages de natation est à découvrir en nouveauté chez Amphora. Ils ont la particulatité de traiter chacun une nage afin d’aider de lecteur à améliorer sa technique.
Ils sont écrits par Matthieu Chadeville, l’auteur du site Natation pour Tous, et organisateur de stages et ateliers de perfectionnements de natation.