La nuit dernière a été particulièrement difficile, avec une mer agitée, du vent et des vagues de face qui ont mis à rude épreuve le nageur. Fatigué, frigorifié et désorienté, il a dû attendre l’aube pour retrouver un peu d’énergie. Les conditions physiques restent éprouvantes : langue irritée par le sel (sa langue a quasiment doublé de volume), démangeaisons liées à une réaction allergique et apparition d’hallucinations, parmi lesquelles des visions d’un “alter ego sportif”, d’une forêt ou encore d’une petite souris perchée sur la corde du catamaran.
Côté organisation, la logistique tient bon : ravitaillements fluides, pauses maîtrisées et sécurité assurée, malgré quelques ajustements techniques en cours de route.
Deuxième nuit (Crédit : Noam Yaron Production x Studio Filmiz)
La température à la surface de l’eau est de 30°C, néanmoins Noam ressent le froid après autant de temps passé dans l’eau. Des prélèvements d’eau sont fait sur le parcours pour estimer la quantité de micro-plastiques qui polluent la méditerranée.
Nous continuerons de suivre Noam dans sa tentative de record du monde homologué par la Water Open Swimming Federation.
Calvi, 11 août 2025 — Le défi est lancé. Après une première tentavive en 2024 que nous avions diffusé sur le blog, ce lundi matin, Noam Yaron, nageur-aventurier engagé pour la protection des océans, a quitté le port de Calvi pour une traversée hors du commun : 180 kilomètres de nage non-stop jusqu’à Monaco, en combinaison, sans jamais sortir de l’eau.
Pendant cinq jours et cinq nuits, il mangera, boira, dormira etc… dans la mer. L’objectif : établir un record du monde et attirer l’attention sur la fragilité des écosystèmes marins. Au moment où nous écrivons ces lignes, Noam a déjà nagé 24h et franchi un peu plus d’un tiers du parcours.
Un départ mouvementé
La première surprise est arrivée avant même de quitter la Corse : le skipper du deuxième bateau, un Excess 11, a dû abandonner l’aventure à la dernière minute. Sans ce navire de soutien, difficile d’assurer pleinement la sécurité, la logistique et les prélèvements scientifiques prévus. Un appel a donc été lancé aux marins disponibles… et quelques heures plus tard, bonne nouvelle : Blue Wave a trouvé un remplaçant. L’Excess 11 a pu appareiller de Calvi et rejoindre la route du nageur, tout en effectuant les relevés prévus.
Toutes les 30 minutes Noam fait une pause active sur le dos tout en s’hydratant. Crédit : Noam Yaron Production x Studio Filmiz
16 heures de nage et déjà 45 km
Après 16 heures dans l’eau, Noam affichait une belle avance : plus de 45 kilomètres parcourus. En mer, le ravitaillement est millimétré : toutes les 30 minutes, une pause active sur le dos pour s’hydrater, et toutes les heures, un arrêt plus long pour s’alimenter grâce à une bouée spécialement équipée. Au menu : pommes de terre et un mélange énergétique bananes–œufs–cannelle.
Au contact de la vie marine
Si la journée a débuté sous une mer d’huile, le vent est monté en soirée jusqu’à 12 nœuds, soulevant des vagues avant de retomber, comme prévu par Météo France. Mais l’océan réserve toujours ses surprises : peu après le coucher de soleil, des méduses ont rendu visite au nageur, l’obligeant à enfiler gants, chaussons et cagoule pour éviter les piqûres.
Lors du premier jour, Noam a croisé la route de Méduses Pelagie Noctiluca aussi appelées méduses lumineuses. Crédit Maxime Mergalet
Avec le calme revenu et le dispositif lumineux de nuit en place, Noam poursuit sa progression, guidé par les experts météo et soutenu par toute une équipe technique et logistique.
L’aventure ne fait que commencer. Si le corps tient, l’esprit reste fort, et chaque coup de bras rapproche Noam de Monaco… et de son objectif : prouver que l’exploit sportif peut rimer avec engagement environnemental.
Blue Wave, qui met à disposition les catamarans Excess, fait partie de la traversée. Crédit : Noam Yaron Production x Studio Filmiz
Le chantier de construction d’une nouvelle piscines est actuellement en cours entre les rues Belliard et Championnet. La zone qui abritait autrefois un parking composé d’une centaine de box de stationnements était complètement abandonné et servait de point de deal, au point que la ville de Paris avait mis en place un gardiennage du lieu pendant plusieurs années pour éviter les trafics. La présence en plus d’un bâtiment de garage sur trois étages nécessitait de dépolluer les sols.
Une nouvelle piscine va donc voir le jour, celle-ci disposera de deux bassins en inox de 25×15 et 10×16 pour l’apprentissage de la natation. Elle sera au coeur d’un bâtiment de 3 étages, l’entrée principale sera au niveau de la rue Belliard, avec peut être un accès par la rue Championnet par la suite. Elle disposera d’une toiture laissant passer la lumière et disposera d’une vue jardin car bâtiment enclavé sur 3 cotés.
Cette piscine sera la seule construite sous la seconde mandature Hidalgo.
L’une des contraintes du chantier est la présence d’une école jouxtant le site et qu’il est interdit d’avoir une grue au dessus d’une cour d’école. Comme une grue était nécessaire, une partie de la cour de l’école a été neutralisée le temps des travaux. Les architectes ont fait en sore que la construction ne génère pas trop d’ombre sur la cour de l’école.
Autre objectif du projet : construire sobre et cumul des labels HQE + biodiversité + batiment biosourcé. La biodiversité peut paraître surprenante pour une construction en milieu urbain, néanmoins cela a été pris très au sérieux avec la mise en place de nichoirs à moineaux entre le mur extérieur du bâtiment, et la couverture végétale en lierre de celui-ci. Concernant les matériaux biosourcés, la charpente est en bois biosourcé (resineux douglas, source francaise avec juste un traitement fongicide) et le béton également avec du préfabriqué ce qui simplifie la construction car le chantier dispose d’une faible zone de stockage. Malgré que les piscines soient energivores des efforts sont fait en etude et chantier pour limiter l impact et préserver biodiversité.
Pour l’anecdote, lors de l’étude du projet fin 2019, le cabinet a proposé un dispositif similaire à celui de la piscine de la Butte aux Cailles avec un datacenter de 60m2 et la récupération de chaleur pour chauffer la piscine, et un chauffage gaz en complément. Finalement l’idée du data center a été abandonné, d’ailleurs celui de la Butte aux Caille a aussi été arrêté car defaut de l’exploitant. Au final la piscine sera raccordée au réseau de chaleur, et agrandissement du réseau de chaleur installé dans la rue va permettre de chauffer aussi l’école voisine.
Les travaux ont démarré en septembre 2023, avec le gros oeuvre jusqu’au mois de mai 2024, puis la charpente entre mai-juillet. La livraison du bâtiment est prévue à l’été 2025, avec une ouverture estimée en septembre. Le calendrier étant contraint par les municipales au printemps 2026.
Ce mercredi 6 novembre, la nouvelle piscine Camille Muffat a été inaugurée à Aubervilliers en présence des parents de Camille, de journalistes, et des albertivillariens. Le bassin est la réalisation de la promesse d’héritage des Jeux Olympiques de Paris 2024 pour cette commune de Seine-Saint-Denis. Avec cette nouvelle piscine, la ville souhaite dynamiser le quartier et favoriser l’apprentissage de la nage auprès des enfants.
Inauguration du Centre Aquatique Camille Muffat à Aubervilliers en présence de Tony Estanguet.
A cette occasion, 95 enfants ont pu s’initier à la natation dans le cadre du programme Nageur et Citoyen, aux côtés des médaillés olympiques aux JO de Paris 2024 Maxime Grousset et Yohann Ndoye Brouard, ainsi que de Laura et Charlotte Tremble, Championnes d’Europe de natation artistique.
Parrainé par la Caisse d’Epargne Ile-de-France, le dispositif Nageur et Citoyen a déjà permis à plus de 1000 enfants d’apprendre à nager depuis 2019, grâce à l’implication de champions des bassins.
Ce programme a été déployé lors de la cérémonie d’inauguration du nouveau Centre Aquatique Camille Muffat à Aubervilliers, enceinte de 8200m2 avec un bassin olympique de 50x25m. Une belle initiative qui rend hommage à la Championne Olympique du 400m nage libre à Londres en 2012, à quelques mois du 10e anniversaire de sa disparition.
D’anciens nageurs de l’Equipe de France tels que Fabien Gilot, Malia Metella, Ophélie-Cyrielle Étienne, Mylène Lazare et Sébastien Rouault ainsi que des journalistes sont venus mouiller le maillot en hommage à Camille. À l’issue de l’événement, un chèque de 5000 euros a été remis par la ville à l’association Petits Princes qui œuvre pour réaliser les rêves d’enfants et adolescents touchés par la maladie.
En ce moment une exposition sur l’histoire de la baignade dans la Seine est proposée aux visiteurs du musée des égouts de Paris.
L’histoire de la baignade s’écrit en parallèle de nombreux règlements visant à la fois à protéger les baigneurs mais aussi aux bonnes mœurs. Progressivement la baignade fut interdite d’abord dans Paris, puis également en dehors de Paris en 1923.
Sur la photo d’époque ci-dessous datée d’août 1945, on peut voire que la Seine avait un incroyable succès comparé à aujourd’hui.
Pour encadrer la pratique de la nage, éviter les noyades, et par pudeur, des bains flottants ont vu le jour. L’expo nous fait découvrir quelques bains flottants comme la piscine Deligny, ou les bains de la Samaritaine.
Les bains de la Samaritaine, entre 1850 et 1900.
D’autres piscines comme les bains fleurs existaient à cette époque, comme nous l’écrivions il y a quelques années dans un article ici.
La Seine a aussi été le théâtre de nombreuses compétitions sportives ! Bien sûr nous avons en tête les épreuves de nage en eau libre des JO 2024. Plus d’un siècle plus tôt, une autre génération d’athlètes affrontaient les courants du fleuve pour les JO de 1900 et de 1924.
Tous les ans s’est tenu également l’épreuve de la traversée de Paris à la nage, attirant une foule impressionnante de spectateurs.
Plus folklorique, la coupe de Noël : une traversée de la Seine d’une rive à l’autre dans les eaux glacées du fleuve en plein Paris. A mi-chemin des bains de noël d’aujourd’hui et des championnats de France de nage hivernale dans les alpes.
Les nageurs participant à la coupe de Noël de natation en 1924
Coupe de Noël de natation, 1940
Si les épreuves de nage dans la Seine grand public n’ont pas eu lieu depuis des décennies, les triathlètes ont eu la possibilité de nager dans le fleuve, avec une première édition en 1987. J’avais été prendre des photos de l’épreuve en 2010 si ça vous intéresse c’est ici.
Départ du premier triathlon de Paris 1987
Des épreuves de plongeon se sont déroulées et se déroulent toujours dans la Seine.
La fameuse citation de Monsieur Jacques Chirac, à l’époque Maire de Paris (1989-1995).
Depuis 1990 et cette fameuse citation, la qualité de l’eau s’est constamment améliorée, pour preuve le décompte du nombre d’espèces de poisson qui a plus que doublé depuis, comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous.
La SIAAP suit continuellement la qualité de l’eau de la Seine, notamment la présence et quantité de bactéries, de pollution chimique, et autres contaminations potentielles.
En 2025, la Mairie de Paris a promis que la baignade serait de nouveau possible dans la Seine. L’expo rappelle d’ailleurs qu’il y a déjà depuis plusieurs années est aménagée la baignade dans le canal de l’ourcq. D’autres communes ont également comme projet d’aménager des baignades en amont et en aval de Paris, la carte ci-dessous indique les sites où il sera possible de se baigner dans la Seine.
L’exposition se tiens à l’intérieur du musée des égouts de Paris, situé juste à côté du Pont de l’Alma côté rive gauche. Jusqu’au 31 décembre 2024. L’occasion également de découvrir le réseau d’égouts sous la ville, dans ce musée pas comme les autres qui est également un nœud important du réseau d’égouts de la ville où une partie les eaux-usées de la rive gauche transitent.
Le jeune suisse de 27 ans s’est lancé un défi exceptionnel : traverser la Méditerranée sur près de 180 km à la nage, reliant Calvi à Monaco, en combinaison et sans sortir de l’eau.
Vendredi dernier, à 8h du matin, l’éco-nageur a ainsi démarré son défi depuis Calvi pour sensibiliser à la préservation des eaux et de la biodiversité dans le Sanctuaire Pelagos. Le défi doit durer 3 jours et 3 nuits, 180 km à la nage pour un potentiel record du monde de la plus longue nage en combinaison, avec une arrivée prévue à Monaco.
Dès le premier jour, après 32km à la nage, le nageur et son équipe ont du faire face à plusieurs difficultés, notamment la rencontre avec des méduses, des conditions météo moins favorables que prévues, et des douleurs à l’épaule gauche à cause des vagues venant de côté, obligeant le nageur à adapter sa nage.
A la fin de la seconde journée, et 62km parcourus, le nageur se voit contraint de réévaluer ses prévisions d’arrivée à Monaco. Compte tenu des conditions changeantes et des problèmes rencontrés, le nageur et son équipe se sont interrogés sur la faisabilité de continuer. Il a été décidé de poursuivre, avec pour objectif d’arriver au plus tard mardi car les conditions météorologiques deviendront trop critiques ensuite.
Après 48h à nager en continu, le nageur a accompli la distance exceptionnelle de près de 100 km. Compte tenu des difficultés rencontrées, son équipe et des experts lui ont recommandé d’interrompre cette tentative.
Je suis resté 48 heures à nager en continu sans dormir et en évitant les méduses, mais cette fois-ci, c’est la mer qui a gagné. Je ne pouvais pas aller contre les courants, c’est elle la plus forte !
Je m’étais fixé cet objectif d’établir ce record du monde de la plus longue nage en combinaison en traversant la Méditerranée de Calvi à Monaco. Après 48h, donc 2 jours et 2 nuits sans sortir de l’eau, j’ai atteint la barre des 100km.
Mais là, tout se dégrade : des courants et des vents contraires imprévus font leur entrée en piste… rendant ma progression et celle des bateaux suiveurs de plus en plus difficile. Malgré ma volonté, et le fait que physiquement et mentalement j’étais prêt à continuer, j’ai dû me plier à l’évidence et aux recommandations de mon équipe : pour faire face à de tels courants, il aurait fallu nager potentiellement encore plusieurs jours, et nuits, ce qui aurait rendu ce défi physiologiquement impossible aux vues de l’absence de sommeil prolongée. La mer a donc gagné !
Mais la Méditerranée m’a aussi réservé de nombreuses surprises. J’ai été escorté par des baleines, des dauphins, des tortues, des poisson lune et même des raies Diables de Mer, une espèce en voie d’extinction selon la Liste Rouge de notre partnenaire l’UICN. Et évidemment j’ai essayé d’éviter les fameuses méduses qui ont surgi à la tombée la nuit par milliers attachées les unes aux autres.
Le plus fou, c’est que je n’ai jamais été aussi motivé qu’aujourd’hui de relever ce défi pour la Nature et comptez sur moi donc pour revenir l’année prochaine et battre officiellement ce record du monde en faveur de la Nature.
La cause que l’on défend mérite que l’on fasse preuve de détermination et je me sens toujours près physiquement et mentalement, et le défi est à la hauteur des enjeux environnementaux que l’on défend. Alors je donnerai tout et ne lâcherai rien pour la Méditerranée et la biodiversité qu’elle abrite.
Merci à mon équipe, mes sponsors, mes partenaires, mes supporters et à tous ceux qui ont permis à cette aventure d’avoir lieu. Merci à vous, derrière vos écrans, pour tous vos encouragements que mon équipe m’a partagé quand j’étais dans l’eau, ce qui m’a donné énormément de force !
Noam Yaron
Crédits photos: Noam Yaron Production x Nightcall Studio.
Les amateurs de nage en eau libre connaissent bien le circuit eau-libre organisé par la Fédération Française de Natation. Les WE d’été des courses de nage sont organisées aux quatre coins de la France, ce qui permet de découvrir des conditions de nage très différentes.
Paris faisait déjà partie de ce circuit, et l’épreuve labellisé EDF Aqua Challenge, se déroulait jusqu’à présent dans le canal de l’Ourcq. Après l’assainissement de la Seine, et l’organisation des épreuves de triathlon et de natation marathon en eau libre dans le fleuve, celui-ci peut enfin accueillir des épreuves grand public !
Le format proposé cette année est une course avec plusieurs options de distance allant de 1250m à 5km, celle-ci se tiendra dans le Bras de Grenelle, dans la Seine et en plein cœur du 15e arrondissement de Paris.
8h00 : départ du 5km
9h30 : départ du 2500m
10h00 : départ du 1250m
Pas d’épreuve de 10km cette année. Le parcours n’est pas encore communiqué mais il s’agira très probablement de boucles de 1,25km à parcourir dans le bras du fleuve, avec des bonnets de couleur différentes pour distinguer les participants des différentes courses, sachant que les plus rapides de chaque course auront terminé avant le démarrage de la course suivante. Ceci permet surtout aux nageurs moins rapides d’avoir le temps de terminer leur course à leur rythme, sans la barrière horaire qui est parfois mise en place sur ce type d’événement.
Environ 750m entre les deux ponts du bras Grenelle, ce qui permet de réaliser une boucle de 1,25km autour d’une ou plusieurs bouées
Pour celles et ceux qui ont toujours rêvé de nager dans la Seine, c’est donc une occasion à saisir ! Avec, espérons-le, le développement d’autres courses d’eau libre grand public à l’avenir en plein Paris.
Ce mercredi, la triathlète française Cassandre Beaugrand a remporté la médaille d’or en triathlon, suivie deux heures plus tard par Léo Bergère. Ce sont les premières médailles individuelles pour le triathlon français depuis l’introduction de la discipline aux Jeux olympiques de Sydney en 2000.
Après un premier report de l’épreuve qui devait se tenir mardi, à cause d’analyses de l’eau de la Seine révélant une qualité insuffisante, ce n’est que cette nuit, quelques heures avant le départ, que nous avons eu la confirmation de la course.
Beaugrand (crédit photo de Michael Steele/Getty Images), numéro un mondiale, de la Team Oakley athletes, a fait la gloire de la France en remportant la toute première médaille d’or du pays au triathlon olympique et sa deuxième médaille olympique, en parcourant 1,5 km de natation dans la Seine, suivi de 40 km de vélo et de 10 km de course à pied en un temps record de 1:54:55. Cette victoire est le couronnement de sa carrière dominante, marquée par 13 victoires en relais mixtes par équipes et quatre titres mondiaux consécutifs en relais mixtes.
Ce triathlon nous a offert de magnifiques images de Paris, et aussi deux superbes courses que nos français ont géré avec brio. Surtout c’est un pari réussi pour la maire de Paris Anne Hidalgo qui a réussi à rendre baignable la Seine. On pourra répondre, lorsque l’on évoquera la qualité de l’eau du fleuve, qu’elle a été le théâtre de deux médailles olympiques pour le triathlon tricolore !
Une ultime épreuve de triathlon, le relais mixte s’élancera lundi prochain, dont la composition sera révélée demain, avec on l’espère le plus beau métal au finish.
Est-il encore nécessaire de présenter Léon Marchand ? Le nageur prodige de 22 ans licencié du club toulousain les Dauphins du TOEC, s’entraîne depuis 2021 aux Etats-Unis avec Bob Bowman, qui n’est pas moins que l’entraîneur du sportif le plus titré de l’histoire olympique, Michael Phelps !
Léon Marchand était présent la semaine dernière aux championnats de France de natation qui se sont déroulés à la piscine de l’Odyssée à Chartres. Cette compétition était d’une importance capitale pour la natation tricolore, puisque c’est exclusivement lors de celle-ci qu’il était possible de décrocher sa qualification pour les jeux de Paris. Léon Marchand engagé sur 4 épreuves a fait un sans-faute, en nageant sous les minimas olympiques, il est donc qualifié pour le 400m 4 nages, 200m papillon, 200m brasse, et 200m 4 nages, et champion de France pour ces quatre courses.
Le spécialiste du 400m 4 nages, s’était déjà hissé en finale des derniers jeux à Tokyo il y a trois ans en 4min11, à moins de deux secondes de la première place, lui permettant d’arriver 6è. L’année suivante aux championnats du monde de Budapest remporte un titre en 4m04.28, il n’est plus qu’à un cheveu du record mondial Michael Phelps en 4m03.84 établit lors des jeux de Pékin en 2008 mais détenu et amélioré à de maintes reprises par la balle de Baltimore depuis 2002 alors que Léon Marchand n’a que quelques mois ! C’est aux championnats du monde de Fukuoka en 2023 que Léon Marchand signe un 4m02.50 et détrône le tout dernier record de Phelps : l’image du podium où l’ancien nageur est venu le féliciter était magnifique et restera dans les archives.
Léon Marchand, l’étoffe d’un héros aux éditions Marabout, un livre pour mieux connaître l’univers du nageur. Acheter le livre sur Amazon.
Avec un parcours sans faute jusque-là, il ne manque à Léon Marchand que l’or olympique, forcément on lui souhaite, et on y croit ! Ce sera l’un des athlètes qui faudra incontestablement suivre aux jeux de Paris, à la fois dans ses nages de spécialité, et peut-être sur des relais.
Un documentaire qui retrace toute l’histoire de l’émergence des piscines en France. Face à de mauvais résultats en natation aux JO de 1964 et 1969, et à de nombreuses noyades, le gouvernement a mis en place l’opération « 1000 piscines ». C’est ainsi que le territoire a été maillé en piscines, et ont vu l’apparition des piscines Tournesol. Ces piscines préfabriquées, ressemblant à des soucoupes volantes, et dont le toit peut s’ouvrir pour faire entrer le soleil aux beaux jours.
Un véritable succès qui a permis à toute une génération d’athlètes de briller, mais qui à présent décline avec la moité des bassins construits avant 1977 qui ont fermés. L’apprentissage de la natation en baisse et la noyade est désormais la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans. Le film pose crûment la question : Les français savent-il encore nager ?
Ce film a pour ambition de remettre au cœur du débat public et politique la nécessité de l’apprentissage de la nage, et donc de la création ou de la rénovation des moyens d’apprentissages. Ecrit par Emilie Dumarest et réalisé par Anne-Cécile Genre, ce film est soutenu par la Fédération Française de Natation et a l’ambition de redonner aux Français l’envie et les moyens d’apprendre à nager.
Diffusé sur la chaîne Public Sénat qui fera suivre la diffusion d’un débat en plateau afin de faire remonter la question de l’apprentissage de la natation auprès des décideurs politiques, et sera diffusé également sur les différentes antennes régionales de France 3, et également en replay sur France.tv jusqu’au 24 juin 2024.
Les cookies assurent le bon fonctionnement de ce site. En poursuivant la navigation vous acceptez l'utilisation des cookies.
En savoir plusok