La nage est un sujet d’inspiration pour nombreux auteurs, et c’est particulièrement vrai cet été avec un nombre assez impressionnant de livres et de romans où il est question d’eau, de piscine, ou de natation !
Ce livre a retenu mon attention pour deux raisons. Tout d’abord l’idée même du journal de nage, où l’on note ses avis, son humeur ou ses pensées, après sa séance de nage, qui forcément fait écho à Nageurs.com où chacun peut tenir son journal de nage, pour y raconter son expérience du jour, faire des louanges envers des nageurs polis, fustiger l’attitude de certains, vider son sac, raconter sa vie ou même inventer des poèmes tout en dévoilant une partie de cette intimité aux autres à travers ce carnet de séances.
Chantal Thomas, qui par ailleurs est membre de l’Académie française depuis l’an dernier, donc la promesse d’un livre bien écrit.
Ce livre est donc un journal de l’été dernier, qui se déroule tantôt à Nice et à Paris. D’un ton plutôt léger, il entremêle des citations de nombreux livres plus ou moins liés à la nage, voire carrément des résumés, à un carnet d’observation avec un trop mince fil conducteur tout au long du récit.
C’est surtout Kafka, au fil des pages qui inspire l’autrice, avec un parallèle entre le monde de Kafka qui rétrécit et l’abondance d’idées noires de l’époque covid que l’on aimerait bien oublier.
A mon goût il est trop peu question de nage dans ce livre qui fait davantage de références littéraires, mais il intéressera certainement les gros lecteurs pour toutes les citations d’autres livres, et une écriture fluide et agréable à lire.
Journal de nage, 160 pages. 17€ sur Amazon.
Ce livre m’a été offert, j’ai fait l’effort de le lire jusqu’au bout…décevant par rapport au titre, ô combien prometteur! Cet auteur cite quand même dans son ouvrage un autre auteur dont le nom ne m’était pas tout-à-fait inconnu: Gilles Bornais (4° aux championnats du monde Masters 1998). Son dernier livre s’intitule: Le Nageur et ses démons (2019). Je ne l’ai pas lu mais une publicité me permet de vous en livrer un extrait (génial!): « J’affirme que nager demeure la plus douce des violences. (…) Ce bienfait renvoie à la douceur de l’eau, la chair et l’âme du nageur s’en imprègnent »…
A lire aussi l’excellent « Nages libres » de Lucas Menget (éditions des Equateurs).