La réalité virtuelle débarque en natation

Le monde du divertissement est depuis toujours, un formidable témoin de l’avancée technologique ou de la mise en avant de certaines expériences utilisateurs. Du casino en ligne sur des plateformes comme Betway à Pokémon Go sur mobile, les jeux s’adaptaient à nos usages et continuent à ce jour, de charmer les amateurs par des expériences uniques proposées.

Depuis l’avènement de la réalité virtuelle (VR), les industries de tous les domaines ont pu découvrir les potentialités de cette technologie. Au départ, on la pensait limitée aux jeux vidéo mais elle ne l’est absolument pas puisqu’elle s’adapte à tous les domaines de la culture. Cependant, une innovation est venue bouleverser le monde du jeu vidéo en particulier : la réalité virtuelle ! Ayant eu l’effet d’une véritable révolution grâce à l’immersion qu’elle proposait, cette technologie a depuis investi de nombreux domaines comme la médecine, l’éducation et bien évidemment, le sport.

Depuis quelques années, les industries du monde entier ont décidé de miser sur la réalité virtuelle pour améliorer leurs processus de production, leur recrutement ou encore de proposer une expérience client toujours plus poussée.

Le milieu sportif mise désormais sur cette nouvelle technologie. Photo par Inconnu, CC0

Désormais, c’est donc le monde du sport qui s’est emparé de cette technologie, à des fins diverses : de l’entraînement à des services proposés aux fans, la réalité virtuelle semble chaque jour gagner du terrain dans ce milieu ultra-compétitif. Bien que la natation soit à la traîne en termes d’usage des nouvelles technologies, on a vu de nouvelles initiatives fleurir partout dans le monde pour améliorer le chrono des nageurs. Alors, quelles sont les utilisations de la réalité virtuelle dans le monde de la natation en particulier ?

De nouveaux équipements

La réalité virtuelle est un outil particulièrement intéressant pour créer des combinaisons et des équipements sportifs de haut niveau. En effet, parce que l’innovation est au cœur des préoccupations des clubs sportifs, qui cherchent à se démarquer et à améliorer les performances de leurs sportifs, ils sont sans cesse à l’affût de nouvelles solutions. On connaît déjà les montres connectées, place désormais à de nouveaux équipements !

Une innovation a déjà fait son apparition : en 2020 on a vu ainsi arriver sur le marché un nouvel équipement révolutionnaire, les lunettes de piscine en réalité virtuelle. Les Form Swim Goggles et les Vuzix Labs Smart Swim ont donc vu le jour, apportant avec elles des possibilités multiples pour rassembler différentes données pendant les courses des nageurs. Leur avantage principal réside dans leur capacité à donner des statistiques en temps réel, permettant de détecter automatiquement les vitesses, le type de nage. Il ne fait donc aucun doute que les nageurs, qui repoussent sans cesse leurs limites, verront prochainement des nouveautés en termes de lunettes ou de combinaisons créées avec l’aide de la réalité virtuelle pour optimiser leurs performances.

Un entraînement plus efficace

Les nageurs peuvent utiliser la VR pour analyser leurs mouvements. Photo par Inconnu, CC0

La VR est une technologie extrêmement plébiscitée dans les milieux sportifs comme outil d’entraînement. En effet, elle permet de gagner en performance et d’améliorer les techniques, notamment des nageurs. C’est ce qui s’est passé pour le club CPB Rennes natation, qui a décidé cette année de miser sur la réalité virtuelle pour pouvoir analyser bien plus précisément les mouvements de ses nageurs. Équipés de capteurs sur tout le corps, les nageurs font ainsi des longueurs de bassin pendant que des caméras à infrarouge enregistrent leurs mouvements de manière extrêmement précise. Cela permet de décortiquer les techniques de nage et de repérer certaines erreurs beaucoup plus facilement. Tout porte donc à croire que la pratique va se démocratiser au fur et à mesure des années, afin d’améliorer sans cesse les performances des nageurs.

Une solution contre l’aquaphobie

La peur irrationnelle de l’eau, appelée également « aquaphobie » peut être particulièrement handicapante dans la vie de tous les jours. On estime d’ailleurs que 2 % de la population souffre de cette peur, ce qui est assez conséquent. De nombreux cours sont proposés dans les piscines de l’hexagone pour vaincre cette aquaphobie. Cependant, l’agence de publicité suédoise M&C Saatchi Stockholm a décidé d’aller plus loin : elle a organisé une expérience grâce à la réalité virtuelle. Des enfants qui souffraient d’une peur de l’eau ont ainsi été exposés à des situations virtuelles sous l’eau, grâce à un casque VR, pour surmonter petit à petit leurs angoisses. L’expérience a été très concluante et de nombreux spécialistes misent désormais sur cette technologie pour traiter d’autres phobies dans le futur.

Quels sont les critères importants pour choisir une montre sportive connectée ?

Cela ne vous aura sans doute pas échappé, l’usage des montres sportives s’est démocratisé et de nombreux modèles ont été mis sur le marché. Même dans les piscines où l’équipement du nageur se limitait jusqu’à il y a encore peu au maillot de bain – lunettes – bonnet, on voit de plus en plus de nageurs arborant une montre haut de gamme au poignet. Mais toutes les montres ne se valent pas, certaines sont spécialisées dans un sport en particulier, la tendance est la montre multisport. Il est important d’utiliser des comparatifs en ligne pour choisir sa montre connectée car le choix est vaste.

Certaines montres sportives permettent de mesurer de manière assez précise l’activité réalisée dans la piscine. Il suffit d’indiquer la longueur du bassin, et la montre compte pour vous votre distance, en détectant chacun des virages en bout de ligne. Plus fort, certaines montres sont capables de détecter votre type de nage, de vous chronométrer sur chacune de vos longueurs et série, et de compter le nombre de cycles de bras.

Le nageur loisir aura ainsi des statistiques qu’il pourra ensuite utiliser pour suivre sa progression, le nageur en club pourra lui retrouver le détail d’une séance et le kilométrage réalisé.

Alors quels sont les critères à regarder pour choisir sa montre sportive ?

Chaque montre ayant ses spécificités propres, il est important de bien comparer ses caractéristiques comme son autonomie, son prix, etc, mais aussi les capacités et sa précision à mesurer les séances d’entraînement.

Les critères sportifs

Le critère principal devrait être la capacité de la montre à faire un suivi de l’ensemble des sports que vous pratiquez, y compris occasionnellement.

Ainsi un nageur pratiquant occasionnellement la course à pied aura tout intérêt à choisir une montre lui permettant de suivre ces deux sports.

La présence d’un capteur GPS dans la montre est de plus en plus répandu. Celui-ci apporte un réel plus pour toutes les activités sportives en extérieur, tel le vélo, le kayak, ou la nage en mer.

Test de la Polar Vantage qui permet une mesure GPS dans l’eau.

L’application permettant de consulter ses séances est également importante afin d’avoir accès de manière simple et lisible au détail de ses entraînements.

Plus plus en plus de modèles sont capables de mesurer le cardio directement au poignet, sans avoir besoin de compléter par une sangle. Cette mesure peut être particulièrement utile dans certains sports, mais aussi pour mesurer une fréquence cardiaque au repos.

D’autres capteurs comme la température permettent de mesurer très précisément par exemple en piscine ou en milieu naturel la température de l’eau.

Certaines montres disposent aussi d’un capteur barométrique permettent de mesurer l’altitude. Idéal pour le ski, la marche en montagne, ou le parapente !

Les autres fonctions possibles

On peut utiliser sa montre pour mesurer son activité physique au quotidien, comme le nombre de pas, les calories consommées, sa fréquence cardiaque, et même la durée et la qualité de son sommeil.

Certaines marques comme Garmin proposent des montres avec un module NFC permettant de payer ses achats sans contact, ou de stocker de la musique pour l’écouter avec un casque bluetooth. Il y a aussi des modèles comme l’Apple Watch ou les montres Android qui permettent de faire tourner tout un écosystème d’applications sur la montre. Il commence à y avoir également des montres disposant de leur propre carte sim !

Enfin les fonctions de base comme donner l’heure, ou proposer des répétitions d’une ou plusieurs durées (très utile pour du fractionné ou de la gym).

Des montres que l’on utilise aussi au quotidien

Le design et le choix des matériaux rend les montres sportives adaptées à être portées au quotidien, à la place des montres traditionnelles. Des marques horlogère proposent aussi des modèles de montre connectée femme de luxe.

3 choses que vous ne savez pas sur les caméras Poséidon de votre piscine

De nombreuses piscines sont aujourd’hui équipées du système Poséidon. Il s’agit d’un système qui se compose de caméras intégrées aux parois des bassins, dont les images sont ensuite traitées par ordinateur et qui surveille de manière automatisée les nageurs. Poséidon est ainsi capable de prévenir des noyades en alertant les maître-nageurs dès lors qu’une personne se trouve immergée sans bouger depuis un certain laps de temps.

Mais les concepteurs de ce dispositif ont réfléchi à d’autres cas d’utilisation que pourrait avoir Poséidon, car leur technologie permet d’offrir aux piscines de nouveaux services. C’est ainsi que le système a été mis à jour et propose désormais de nouvelles fonctionnalités.

En premier lieu, une mise à jour du dispositif permet une capture d’images thermiques. Concrètement plutôt que de reproduire les couleurs de la réalité, la caméra mesure la température et colorise l’image selon la température. Ainsi l’image est bleue pour une température modérée (ici l’eau), et varie de l’orange au rouge sur les nageurs selon les zones corporelles. Mais là où les choses deviennent intéressantes, c’est que les ingénieurs ont eu aussi l’idée de mettre à jour le logiciel de traitement d’image pour analyser ces températures. Le traitement automatisé de l’image permet désormais de détecter les personnes urinant dans l’eau ! Celle-ci laissant une traînée de couleur rouge à l’écran…

Exemple d’image capturée par les nouvelles caméras thermiques de Poséidon.

Le mystère du produit chimique déversé dans l’eau pour colorer le pipi en rouge est désormais résolut, bien des années plus tard, par la technologie !

D’autres cas sont à l’étude, comme compter les longueurs de chaque nageur permettant à chacun d’avoir un rapport individualisé en sortant de l’eau sur sa distance et un récapitulatif de leur séance avec le type de nage, la durée et la vitesse dans chaque nage, et même des conseils d’amélioration technique, grâce à l’analyse très précise des mouvements par les caméras !

Enfin, l’enregistrement en continu des images sous-marines permet de produire en cas d’accident ou de dispute des images permettant de définir les responsabilités de chacun.

On attend avec impatience le déploiement de ces nouveautés dans les piscines équipées !

N’hésitez pas à indiquer en commentaires d’autres idées de fonctionnalités pour la prochaine version de Poséidon !

La baignade, la piscine naturelle du bassin de la Villette

La baignade est l’une des installations municipales dans le cadre de Paris Plage 2018. Pas moins de quatre bassins en plein air sont ainsi mis à disposition des usagers.

Une baignade temporaire ouverte tout l’été

La Baignade a été ouverte le mercredi 20 juin, et restera ouverte jusqu’au dimanche 9 septembre 2018. Elle est ouverte tous les jours de 11h à 21h, et entièrement gratuite.

Concernant les installations, il y a des cabines, des toilettes, des douches avec du savon, une terrasse avec des chaises longues à disposition, et quatre bassins :

  • deux bassins pour les enfants les plus jeunes, avec une profondeur de 40cm
  • un bassin de profondeur 1,20cm
  • un bassin avec 2m de profondeur

Des dales rigides sont disposées au fond de chaque bassin, les paroies percées sur les côtés des bassins permettent à l’eau de s’écouler tout en empêchant les algues, les poissons ou encore les objets de pouvoir traverser et de se retrouver dans le bassin. Un large plancher en bois a été amménagé autour des bassins pour permettre la circulation. Des maîtres-nageurs surveillent en permanence la zone de baignade.

Astuce: Je vous recommande d’apporter des tongs ou claquettes pour deux raisons : il n’y a pas de revêtement spécifique sur le sol entre le bassin et les vestiaires : les quais de la Loire contre lesquels sont installés les bassins sont recouverts d’un mélange de sable et poussière pas très agréable à marcher dessus. Et par ailleurs en cas de fort soleil le sol en bois autour des bassins est extrèmement chaud !

Le système de casier a évolué depuis le début de l’été, à cause de très nombreux vols. D’abord en libre service avec une pièce de 1€ pour choisir son casier, il faut désormais passer à l’accueil pour récupérer une clé de casier en échange d’un document d’identité.

D’ailleurs les vols sont un vrai fléau dans cette piscine d’après le personnel à l’entrée des bassins qui recommandant de laisser l’intégralité de ses affaires dans les casiers, et de bien garder la clé avec soi.

La qualité de l’eau, au centre de l’attention

Contrairement aux piscines traditionnelles, l’eau est celle du canal, lui même alimenté par l’eau de la Marne. Celle-ci n’est donc pas chlorée, ni chauffée, et pas non plus traitée !

Que les candidats à la baignade se rassurent, entre 2 et 4 test quotidiens sont réalisés pour s’assurer de la qualité de l’eau de baignade. Le principe de précaution s’applique, en cas de présence de bactéries (ce qui peut arriver après de fortes pluies), de problème de pH, ou autre, le bassin sera fermé le temps que de nouvelles analyses attestent à nouveau d’une qualité de l’eau satisfaisante et sans risque pour les baigneurs.

Une forte demande des usagers

C’est pas moins de 60,000 personnes qui ont profité des installations l’an dernier, cette année le bassin ouvre un mois plus tôt pour permettre à davantage d’usagers d’en profiter. Les conditions météo de ces derniers mois ont aussi permis d’avoir une eau plus chaude que d’habitude à ce moment de l’année.

Ce dispositif s’inscrit dans le plan « Nager à Paris », et représente une étape également qui illustre la volonté forte à la mairie de Paris d’améliorer la qualité de l’eau, en prévision des JO 2024 dont les épreuves d’eau libre doivent se dérouler dans la Seine.

Des compétitions de nage en eau libre ont d’ailleurs déjà lieu dans le bassin de la villette : l’Open Swim Stars (avec une distance olympique de 10KM), ou encore la Fluctuat en septembre.

Le succès de cette opération confirme l’intérêt de proposer des bassins de baignade, on espère la multiplication des initiatives de ce type. La mairie, malgré un report initialement prévu à 2019 souhaite toujours aménager une zone de baignade dans le lac Daumesnil dans le bois de Vincennes.

Mon avis sur cette expérience de baignade

J’ai donc testé le grand bassin. L’eau est un peu plus fraiche qu’en piscine,  mais la température extérieure et l’absence de vent à ce moment là rendent la baignade très agréable.

Les bassins n’ont pas de ligne d’eau, il n’y a donc pas vraiment de règle sur le sens de la nage, les zones où l’on peut plonger, les priorités, etc.

Lors de ma séance j’ai pu nager 3 kilomètres sont être gêné outre-mesure par les autres baigneurs. Comme on ne voit rien sous l’eau cela oblige à regarder comme en eau libre vers où on va.

En revanche ce manque de visibilité complique la réalisation du « flip-turn », le virage en bout de bassin car il n’y a pas de repère pour savoir à quel moment tourner. Pour ajouter encore de la difficulté, les paroies sont recouvertes de micro-algues, ce qui les rend glissantes. Cela oblige donc à redoubler d’attention pour éviter que le pied glisse et que les orteils se retrouvent dans l’un des trous du mur lors de la culbute.

Les sensations de nage sont très agréables, il y a le plaisir de nager dehors, mais aussi celui d’être dans une eau naturelle, peut-être même plus saine que l’eau de piscines surpeuplées dans lesquelles se mélangent résidus de crème, cheveux, etc.

Quelques jeunes s’amusaient à faire des plongeons, d’autres moins jeunes restaient en bout de ligne pour discuter, mais conjugué avec une affluence raisonnable chacun a pu profiter de sa baignade à sa façon.

C’est donc une très bonne expérience, alors que les piscines à Paris sont prises d’assault rendant compliqué de nager l’été dans de bonnes conditions. Relativement peu fréquenté en semaine, un MNS m’a indiqué que le WE il pouvait y avoir pas mal de monde, il qu’il vaut mieux venir tôt.

Bien qu’excentré dans le nord-est de la capitale ce bassin de nage offre une alternative, et pour ceux qui préfèrent l’eau chlorée chauffée à 28°C ce bassin de baignade aura le mérite de désengorger en partie les autres piscines parisiennes.

Des conteneurs maritimes recyclés en piscines !

Symboles de l’industrie mondialisée, de la consommation de masse, et de l’exploitation d’une main d’œuvre bon marché à l’autre bout de la planète, ce sont bien sûr les containeurs !

Chargés sur des navires immenses, qui peuvent en transporter jusqu’à 20,000 d’un coup à travers les océans, en les empilant jusqu’à 50 mètres de hauteur sur une vingtaine de niveaux. Ils contiennent absolument de tout, puisque presque tous les produits importés le sont par conteneurs. Certains containeurs sont même réfrigérés pour transporter de l’alimentation, d’autres sont ventilés ou aménagés en fonction des produits transportés.

Ils sont prévus pour durer une quinzaine d’année, à naviguer sur toutes les mers, à transporter tout type de marchandises. Certains ont imaginé des méthodes originales pour donner une seconde vie à ces grandes boites. Il existe par exemple des résidences avec des modules préfabriqués en container. En effet la surface de plancher pouvant aller jusqu’à 28m2 par conteneur, cela permet de pouvoir l’aménager en habitation. Au Havre, la résidence A Docks inaugurée en 2010 est la première résidence universitaire à être construire en containeurs en France.

A Paris on retrouve des containeurs sur les quais piétons de la Seine. Aménagés comme des salons, il est possible d’en louer un pour fêter par exemple un anniversaire.

Mais l’idée sans doute la plus séduisante est de les recycler en piscines ! En effet leur longueur pouvant aller jusqu’à 12 mètres permet d’y aménager un bassin pour son jardin. La structure en acier du container est suffisamment solide pour être utilisé hors-sol, et tout le système de filtration de l’eau peut être intégré dans la structure.

Image © Shipping Containers Pools

Des entreprises se sont spécialisées dans ce créneau, recyclant ainsi quelques containeurs maritimes.

Le containeur est ainsi aménagé en intégrant une coque étanche, par exemple en liner. L’extérieur du container peut être simplement peint ou recouvert de bois.

Ce type de piscine, en plus d’être originale, a l’avantage d’être économique. Un dernier atout ? En cas de déménagement, il sera facile de la transporter.

Le club Neptune, précurseur de l’utilisation des nouvelles technologies pour l’entraînement de natation

La natation n’échappe pas à la transformation numérique ! Même si l’entraînement traditionnel a sans doute encore de beaux jours devant lui, les nouvelles technologies permettent à la fois au nageur individuel et nageur en club de bénéficier de ces innovations.

Le club Neptune Club de France expérimente déjà cinq technologies différentes principalement pour ses groupes de compétition. Nous allons en avoir un aperçu dans cet article.

swimproLe système vidéo avec visualisation différée ou en direct

Il s’agit d’une caméra aquatique grand angle placée sous l’eau, et fixée à une perche permettant une fixation temporaire sur le bord du bassin. La vidéo est transmise par wifi et s’affiche ensuite sur des écrans que les nageurs peuvent voir ainsi que sur la tablette de l’entraîneur. La vidéo peut être différée de quelques secondes afin que les nageurs puissent voir leur manière de nager. C’est une technologie australienne développée par la startup SwimPro.

Le principal intérêt de ce système est de permettre à l’entraîneur de voir le geste sous-l’eau et ainsi déceler des défauts techniques. Le nageur lui pourra prendre conscience de ces défauts en visionnant la vidéo.

Le casque de communication aquatique

S’il y a bien une technologie qui fait l’unanimité parmis ceux qui l’ont testé c’est bien celle-ci ! Celle-ci permet à l’entraîneur de parler aux nageurs. Le casque que porte les nageurs embarque une technologie de diffusion de son par résonance osseuse ce qui permet une qualité sonore bien supérieure aux hauts-parleurs dont le son est quelque peu noyé dans l’eau.

En plus de pouvoir adapter en temps réel sa nage par rapport aux points techniques demandés par l’entraîneur, le casque permet de rompre complètement la monotonie d’une série, mais aussi de recevoir les consignes au fur et à mesure. Il a été créé par une société suédoise Olander Aquatic Products AB. J’ai eu l’occasion de le tester (car je fais partie du club mais pas dans un groupe compétition) et je peux témoigner de l’efficacité redoutable de ce système, qui a permis à notre coach de corriger chacun d’entre nous quasiment à chaque longueur !

L’assistant entraîneur numérique

Il s’agit d’un objet connecté que porte le nageur sous le bonnet, et qui transmet en temps réel par bluetooth des informations de ces capteurs à l’entraîneur comme le nombre de coups de bras par longueur, les temps des virages, la fréquence, etc.

Le triton est un système qui vient du Canada de la société TritonWear. La particularité de cette technologie est qu’elle fonctionne sur un principe d’achat + abonnement mensuel par appareil.

img_8638L’adversaire numérique

Les jeunes nageurs du club en sont fan. C’est sans doûte le dispositif le plus ludique de tous. Il s’agit d’un dispositif lumineux développé par la société italienne Myrtha Pools qui construit des piscines pour les collectivités. Dans la version testée au club, c’est une ligne de LED de 50 mètres posée au fond du bassin.

Cette ligne permet de programmer un adversaire numérique, que le nageur va essayer de battre. Contrairement à un partenaire de nage, l’adversaire numérique n’est jamais fatigué, le repère lumineux permet de savoir à tout moment l’avance ou le retard qu’a le nageur.

On peut y programmer la performance d’un athlète ou simplement le calibrer sur un chrono.

Surtout cette ligne permet d’assister l’entraîneur car elle donne les départs entre les nageurs qui ont chacun dans leur ligne leur adversaire numérique les uns derrières les autres. L’entraîneur peut donc observer la technique et les performances des nageurs plutôt que de perdre du temps à donner les départs.

Le bracelet connecté

Le Swimtag est plutôt destiné aux nageurs loisir, et aux collectivités qui peuvent mettre à disposition ce bracelet étanche qui calcule les distances de nage, et envoie les données dans le cloud lorsque le bracelet est rendu.

Celui-ci permet aux nageurs de retrouver ensuite sur leur espace personnel en ligne les données collectées comme la distance, les calories dépensées, et voir l’évolution.

Il permet également de fixer des challenges virtuels collectifs par exemple atteindre une certaine distance de nage.

Celui-ci fonctionne par abonnement, et a été développé par la société 222 Sports Limited au Royaume Uni.

swimtag

Un mot pour finir sur le Neptune

Le Neptune est un club de natation parisien qui a été créé en 1906 et qui compte aujourd’hui plus de 700 adhérents. Au classement national des clubs il est le 3e sur Paris et 60e sur le pays.

Vos séances de natation sur votre smartphone !

Nous sommes des milliers de nageurs à compter nos longueurs, soit parce que nous avons un programme de séance précis, soit par défi personnel, avec chacun son propre objectif : descendre sous un certain temps pour une distance et une nage spécifique, nager au delà d’une distance, ou plus simplement pratiquer une activité physique régulière.

Une fois sorti de l’eau, certains nageurs vont remplir un fichier Excel avec leur distance, d’autres vont utiliser des services en ligne comme nageurs.com pour enregistrer leur séance avec le détail de chaque nage, l’intensité, les accessoires, la date, l’heure, le lieu, etc.

Les séances sur nageurs.com permettent à tous d’avoir des informations précieuses sur l’état d’une piscine à un instant donné, au travers les commentaires et les photos publiées au cours de la journée.

Depuis le début de l’année 2013, les nageurs de nageurs.com ont enregistré un total de 74,438 kilomètres !

Cet été une version mobile de nageurs.com a été testée par 38 nageurs qui ont enregistré 462 séances pour un total de 798 kilomètres sur l’application. De nombreuses corrections de bugs et d’amélioration d’ergonomie ont été apportées grâce au retour des utilisateurs ! Un grand merci à toutes et tous pour vos nombreux retour d’expérience et conseils !

Voici donc quelques copies d’écran du résultat :

La version mobile, basée sur la populaire librairie JQueryMobile, permet donc d’avoir une interface simplifiée pour un grand nombre de smartphones du marché, Android, iPhone, etc. Celle-ci n’est donc pas une application mobile, mais une version mobile de l’outil de séances. L’avantage c’est qu’aucune plateforme n’est privilégiée par rapport à une autre.

Tout comme l’interface web, cette interface mobile permet l’envoi de photos de la piscine pour illustrer les commentaires de séance. Ces informations seront ensuite consultables librement sur la fiche de l’utilisateur ainsi que sur la fiche de la piscine visitée.

L’interface est disponible en français et en chinois pour le moment.

Utilisez vous aussi la version mobile de nageurs.com ! Allez à cette adresse depuis votre smartphone : http://www.nageurs.com/m !

Merci de partager cette information autour de vous !

Une piscine chauffée par les égouts à Paris

Un nouveau mode de chauffage urbain développé par la compagnie Lyonnaise des Eaux, baptisé Degrés Bleus ®, consiste à brancher des pompes à chaleur dans les égouts. En effet, les eaux usées urbaines s’écoulent toute l’année à une température comprise entre 12°C et 20°C, principalement grâce aux appareils électroménagers qui rejettent des eaux usées à haute température.

Par un mécanisme de cette technologie, l’eau est montée à 60°C, température suffisante pour en récupérer la chaleur et alimenter ainsi des stations de chauffage. On estime que 100 foyers permettent d’en chauffer 10.

Une expérimentation est déjà faite à l’école Wattignies dans le 12e à Paris. Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a déclaré début avril 2011 que cette expérimentation serait étendue à d’autres infrastructures, notamment la piscine Aspirant Dunand dans le 14e arrondissement.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article sur le site de Paris.fr : Un chauffage 100% éco pour l’école Wattignies.