Ils ont nagé 380km de Paris à Deauville pour sensibiliser sur la pollution des mégots

Le mégot jeté sur le bitume parisien va être transporté par les eaux de pluie jusqu’aux égouts. Sa petite taille lui permet d’échapper au système de filtrage et il va ensuite être emporté par les cours d’eau jusqu’à la mer…

Or un seul mégot contient pas moins de 250 substances toxiques, notamment de l’arsenic, du cyanure, du plomb, des pesticides, ou encore de l’uranium. Il y a certes la pollution chimique, mais peut-être encore pire la dispersion des milliers de fibres très fines composant les filtres. Synthétiques elles sont composées d’acétate de cellulose, qui se disperse en nano particules plastiques et se retrouvent ensuite dans tous les micro-organismes comme les poissons ou les coquillages. Mais ce n’est pas tout, car ces particules sont tellement fines qu’elles vont s’évaporer et retomber avec les eaux de pluie…

Il y a 40 milliards de mégots jetés chaque année en France, ce qui représente 20,000 à 25,000 tonnes, soit pour mieux se rendre compte plus de deux fois le poids de la Tour Eiffel !

C’est pour faire prendre conscience au grand public de cette pollution que les quatre fondateurs de l’association « 0 Mégot » ont organisé à Paris le 29 juin une vaste opération de ramassage de mégots à laquelle près de 1000 volontaires ont participé. Avec précisément 855,294 mégots ramassés, ils ont été tout près d’établir un nouveau record du monde.

Crédit photo : ©Act-Alliance contre le tabac

Après cette opération de ramassage, les quatre aventuriers-nageurs se sont mis littéralement à l’eau dans la Seine pour retracer le parcours d’un mégot, en relais sur 380km depuis le pont d’Iéna jusqu’à Deauville. Pour leur défi de natation, ils ont nagé chacun leur tour une heure, et ont pu avoir ensuite trois heures de repos dans la péniche suiveuse, avant de recommencer ce rythme durant sept jours et six nuits, jusqu’à leur arrivée à Deauville.

Ces amateurs d’eau libre avaient auparavant fait plusieurs courses d’eau libre comme l’Open Swim Stars de Paris, et traversé le détroit de Gibraltar.

Les quatre nageurs à leur arrivée à Deauville. Chloé Leger, Matthieu Witvoet, Louise Pasquet et Lucas Witvoet. Crédit photo : 0megot.fr

Progresser en natation avec le yoga

Compléter ses séances de natation par un autre sport est courant. Les nageurs en club intègrent souvent dans leur entraînement des séances de préparation physique en salle ou bien pratiquent une autre discipline sportive secondaire. La pratique du yoga en complément de la natation peut avoir de nombreux atouts comme corriger des postures, détendre les muscles (et l’esprit !), gagner en souplesse, etc.

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Sophie Colombié, professeur de yoga depuis plus de vingt ans. Selon elle, il existe des passerelles entre les outils du yoga et la technique de nage. Les nageurs n’ont pas forcément conscience d’avoir un corps liquide, composé à 80% d’eau ! L’idée du corps flottant, projectile et propulseur peut se développer avec le yoga afin d’insuffler cela dans la natation.

Des postures de yoga pour la natation

C’est en enseignant sa discipline à des nageurs qu’elle a identifié des correspondances entre les deux pratiques. Elle a par exemple remarqué qu’un mouvement spécifique du bassin qui s’appelle la nutation et la contre-nutation utilisé habituellement en yoga pré-natal, correspond au mouvement du bassin en brasse.

Elle nous présente en compagnie de Christophe Luxereau quelques postures de yoga adaptées pour la natation.

Posture du Demi-Pont

Posture de demi-pont avec une brique de yoga sous le sacrum. Crédit photo : Sophie Colombié

Posture avec bassin surélevé sur une brique de yoga. Conscience du sacrum avec Gainage hypopressif et allongement du buste.

Cette posture permet l’amélioration de la flexibilité du rachis pour le papillon.

Posture du Poisson

Posture du Poisson, avec une brique de yoga sous la poitrine. Crédit photo : Sophie Colombié

Ouverture et assouplissement de la cage thoracique.

Cette posture permet d’améliorer le placement des scapulas (omoplates) et la conscience de la globalité et du lien bras-buste. Là encore, le corps est allongé, on crée un corps projectile.

La Fausse Inspiration Thoracique

L’exercice de Fausse Inspiration Thoracique. Crédit photo : Sophie Colombié

Fausse Inspiration Thoracique : il s’agit d’un exercice de respiration basé sur la coordination du périnée, du diaphragme et du transverse, muscle abdominal profond. C’est un des exercices de gainage abdominal hypopressif en allongement fondamentaux.

Cet exercice permet un travail d’oxygénation du nageur (expiration forcée).

Posture en Planche latérale

Posture de planche latérale en gainage hypopressif. Crédit photo : Sophie Colombié

Planche latérale – Gainage hypopressif – Autograndissement – Conscience du placement du crâne.

Cette posture de gainage permet le renforcement de l’épaule (complexe humero-scapulo-rachidien).

Les bénéfices du yoga pour la natation

Le nageur Christophe Luxereau est encadrant au club CNP à la piscine Roger le Gall, pratique le yoga depuis un an. Le yoga lui a permis de réaliser des battements plus souples et propulsifs alors qu’il avait auparavant tendance à avoir les jambes trop tendues. Il a également gagné en laxité dans l’épaule, permettant d’aller chercher plus loin les mouvements. Toute la partie gainage notamment en hypopressif est bien plus efficace que le gainage classique. Pour lui, la prise de conscience posturale permet de mieux nager en étant mieux protégé contre les blessures et d’être également davantage propulsif.

Dans la prévention des blessures, le yoga permet d’étirer tous les muscles qui entrent en jeu dans la natation.

Pendant quelques mois j’ai moi-même eu la possibilité par mon club de pratiquer une séance par semaine de yoga dont les postures ont été choisies spécifiquement pour la natation. La concentration sur le moment présent du yoga ainsi que les différentes postures permettent la décontraction musculaire. Celles-ci permettent au fil des séances de gagner en souplesse sur certaines articulations, de procurer un certain bien-être après un travail de torsion, etc.

Le parallèle avec la natation permet une nouvelle lecture du yoga. Le yoga permet de renforcer certains muscles qui sont peu travaillés lors de la pratique de la natation, et ainsi gommer les déséquilibres musculaires. Les muscles du dos sont par exemple très sollicités lors des séances de natation, contrairement aux muscles abdominaux. Or cette différence de capacité musculaire est la cause de nombreux maux de dos, et un travail de renforcement des abdominaux permet de limiter facilement les lombalgies.

Un stage de yoga spécifique pour les nageurs

Afin de partager leurs connaissances sur l’apport du yoga pour les nageurs, Sophie Colombié et Christophe Luxereau organisent ensemble un stage les vendredi 11, 18 et 23 juin de 19h30 à 21h dans les locaux de Un Air de Famille au 10 rue du Château Landon, Paris 10ème. Limité à 12 participants, au tarif de 60 euros pour les trois cours. Les informations pratiques de ce stage ainsi que la description des sessions de yoga est décrite dans ce document.

Début des « test event » à Tokyo en vue des JO

Si la tenue des jeux-olympiques dans moins de trois mois est encore incertaine, que l’épidémie de covid plonge la région de Tokyo dans l’état d’urgence et la population hostile au maintien des jeux, une chose est néanmoins certaine : les test event ont pu démarrer.

C’est en effet du 1er mai au 6 mai que se déroule l’une des étapes de la coupe du monde de plongeon de la FINA. A la clé la possibilité de se qualifier pour les jeux olympiques.

La Tokyo Tower, l’un des emblèmes de la ville de Tokyo et cousine de notre tour Eiffel. Crédit photo : nageurs.com

De nombreux athlètes étrangers présents

C’est ainsi plus de 200 athlètes, provenant de 50 pays, qui se sont retrouvés pour disputer des épreuves de plongeon. Le tremplin à 3m ainsi que le haut-vol à 10m, en individuel ou synchronisé.

Parmi les athlètes, il y a notamment des participants venant des pays durement frappés par l’épidémie de coronavirus : un indien, huit brésiliens, quatorze britaniques, quatre français, etc.

A l’opposé, la Chine extrêmement prudente au sujet de l’épidémie a néanmoins deux athlètes représentés. Davantage prudente, la fédération australienne a préféré s’excuser et ne pas prendre part à cet événement.

Un protocole sanitaire extrêmement strict

Un protocole sanitaire très strict est mis en place, l’objectif est aussi de tester celui-ci avant les JO. Un système de bulle sanitaire est mis en place autour des athlètes, ceux-ci ne peuvent ainsi pas quitter leur chambre d’hôtel, subissent des tests anti-Covid chaque jour, et sont accompagnés jusqu’au lieu de la compétition.

Un rappel à l’ordre à été fait lors d’un échauffement au cours duquel des athlètes étaient trop proches.

Les épreuves se déroulent en outre sans spectateur, à huis-clos, et les athlètes ne pourront pas visiter la ville ou faire du tourisme.

Jusqu’à présent on pouvait sérieusement douter du maintiens des JO, mais la bonne tenue de cette épreuve test est plutôt de bon augure pour la suite.

Piscine tubulaire, le bon choix pour cet été

Il ne reste plus que quelques mois avant l’été, et nous avons déjà quelques belles journées ensoleillées. Le besoin de nature et de détente, accentué par toutes les restrictions sanitaires actuelles fait que plus que jamais les loisirs de plein air vont être plébiscités.

Et pour les heureux bénéficiaires d’un jardin, l’installation d’une piscine peut être une solution pour profiter au mieux de la saison estivale. Le choix peut se porter sur une piscine hors sol de type tubulaire.

Quels sont les avantages d’une piscine tubulaire ?

Ce type de piscine a l’avantage de ne pas nécessiter de permis de construire, ni de déclaration préalable auprès de la mairie, contrairement aux piscines enterrées. Disponibles en kit, ce type de piscine peut s’installer très facilement en quelques heures. On en trouve dans un vaste choix de dimensions et de format chez les différents fabricants et les distributeurs comme les piscines Trigano ou les piscines Bestway. Par exemple des piscines rondes propices à la baignade et la détente en famille, ou des piscines rectangulaires pouvant mesurer 10 mètres de long et donc dans lesquelles il est possible de nager.

Une fois l’été terminé il est aussi possible de démonter ce type de piscine pour la ranger en attendant l’été suivant, même si cela nécessite quelques efforts pour bien la sécher et la replier avant rangement.

Ce type de piscine, généralement disponible en kit, permet d’avoir tout l’équipement nécessaire au bon fonctionnement de la piscine comme le skimmer qui va capturer l’eau en surface, le système de filtre pour recycler l’eau, et l’emplacement dans le bassin pour recevoir l’eau une fois celle-ci recyclée. Des entreprises comme Trigano Jardin commercialisent des piscines tubulaires conçues et fabriquées en France.

Les bords des piscines tubulaires étant assez hauts, les risques de chute accidentelle dans l’eau sont beaucoup plus faibles que sur une piscine enterrée. Il faut néanmoins rester vigilant que les enfants n’escaladent pas l’échelle ou ne tentent d’enjamber la piscine hors de la surveillance d’un adulte.

Enfin ce type de piscine reste économique comparée aux autres options, avec un coût de quelques centaines d’euros pour les plus petites, et qui reste généralement inférieur à 3000 euros pour les piscines de plus grande dimensions.

Ce type de piscine peut également être installé par des municipalités pour palier à un manque d’équipement dans certaines zones, ou proposer un lieu de loisir pour les familles l’été. La possibilité de démonter et transporter ce type de piscine fait par exemple partie des pistes de réflexion du Ministère des Sports pour permettre au plus grand nombre de jeunes enfants l’apprentissage de la natation.

Quels sont les inconvénients de ce type de piscine ?

On peut reprocher à ce type de piscine leur manque d’esthétisme, par leurs matériaux synthétiques et les tubes apparents.

Idéales pour les jeunes enfants, les dimensions plutôt réduites de ce type de piscine limitent les possibilités pour y nager et même en maîtrisant les virages flip-turn peuvent donner la sensation de faire plus souvent demi-tour que de nager.

Généralement il n’y a pas de système pour chauffer l’eau, ce qui limite l’utilisation aux belles journées d’été, voire à la mi-saison pour les moins frileux ou les plus sportifs.

Il faut également faire attention au liner qui est fragile et d’éviter tout objet qui pourrait l’abîmer voire le déchirer.

Peut-on s’entraîner et faire des séances de natation dans une piscine tubulaire ?

Soyons clairs, une piscine ronde n’est pas vraiment idéale pour nager mais plutôt de barboter. Eventuellement on peut y faire de l’aquagym voire de l’aquabike.

Il va y avoir davantage de polyvalence avec une piscine rectangulaire, surtout pour les plus grandes. Dans une piscine de 9m de long il faut faire 11 longueurs pour faire 100m. Le nageur qui veut nager plusieurs kilomètres quotidien risque de s’y trouver à l’étroit et passera son temps à faire des demi-tour.

Néanmoins des solutions pratiques existent pour les nageurs, comme nager avec un élastique de natation ou un harnais attaché à un point fixe (comme l’échelle de la piscine par exemple) afin de palier à cette limitation et pouvoir nager en continu.

En combinant de la nage avec et sans élastique sur une séance il est possible de construire un entraînement complet et varié : avec des intervalles de temps dans le premier cas, et de distance dans le second.

Quel entretien faut-il prévoir pour une piscine tubulaire ?

Pour éviter la formation d’algues, et le développement de micro-organisme, il y a des traitements chimiques comme le chlore, et des produits anti-algue à ajouter dans l’eau. L’eau doit également être filtrée en continu pour la nettoyer de toutes les impuretés, poussières, cheveux, etc. Les kits de piscine tubulaire comprennent généralement ce système de recyclage d’eau.

En plus de la vérification du bon fonctionnement du filtre, il faut surveiller régulièrement le pH de l’eau, et d’ajuster si besoin pour un bon confort de baignade.

Comment choisir une montre connectée dédiée à la natation ?

S’il est un objet qui était totalement absent des piscines il y a encore quelques années à peine, et omni-présent aujourd’hui, c’est bien la montre sportive. Et bien au delà des piscines, ces montres connectées qui font partie de la famille des wearables, ces appareils électroniques capables de capturer et stocker des données, intégrés aux vêtements et accessoires de la personne qui le porte.

Sur quels critères bien choisir une montre de natation ?

1 / La capacité à bien mesurer la distance nagée

Le rôle principal d’une montre de natation est de compter les longueurs à la piscine. Pour cela, les montres permettent de renseigner la longueur du bassin. Elles sont équipées d’un accéléromètre ainsi qu’un logiciel embarqué qui sait identifier un changement d’orientation suivi d’une poussée au mur. D’autres mesures sont également réalisées comme le décompte du nombre de mouvements de bras, ou encore la détection du style de nage.

Chaque nageur ayant son style de nage unique, et des conditions de nage en piscine différente, la fiabilité des mesures ne va pas être la même sur tous les modèles. Il convient donc de bien comparer les modèles de montre natation avant de faire son choix.

Il peut être judicieux d’orienter son choix vers un modèle sur lequel la marque va proposer régulièrement des mises à jour du logiciel intégré, et pour lequel la natation est un des principaux sports mis en avant et non simplement un des sports parmi une longue liste. Aussi sophistiqués soient-elles, un arrêt ou un changement de nage au milieu d’une longueur a de grande chance d’être interprété comme deux longueurs, et des longueurs en battements sans bouger les bras seront détectées comme des pauses.

2 / La présence d’autres mesures utiles pour le nageur

Le calcul du SWOLF, est parfois proposé, c’est un indicateur de l’efficacité de la nage qui correspond au temps nécessaire pour faire une longueur auquel on additionne le nombre de coups de bras.

La mesure du rythme cardiaque directement par la montre fait partie des innovations ce ces dernières années.

Nous avions testé montre Polar Vantage pendant un mois à la piscine.

Selon le perfectionnement des modèles, ceux-ci peuvent disposer d’une fonction GPS permettant de mesurer les distances nagées en eau-libre, ou encore d’un capteur de température.

Certains modèles comme Suunto Ambit3 proposent même des entraînements de natation selon un objectif indiqué.

3 / L’interface pour consulter son activité

Une fois les données de la montre synchronisées, c’est permettre de consulter sur le site de la marque ou via une application mobile tous les détails des activités, comme la distance nagée, les calories dépensées, mais aussi les zones cardio, le nombre de coups de bras par longueur, les chronos par série, la distance par type de nage, etc.

Selon les interfaces, on pourra également avoir des recommandations concernant la récupération avant la prochaine séance, ou sur la charge d’entraînement, tenant compte du tracking d’activité dans son ensemble.

4 / L’autonomie de la montre

Toutes ne se valent pas sur ce point. La polyvalence de certaines montres fait qu’elles peuvent être portées en permanence, pour mesurer toute l’activité physique, le rythme cardiaque en continu, le sommeil, etc. Ainsi avoir plusieurs jours d’autonomie est un minimum à exiger.

5 / D’autres capacités pour la vie de tous les jours

Citons le paiement sans contact proposé par exemple sur certains modèles de Garmin ou Suunto, la mesure de paramètres santé, la possibilité d’écouter de la musique avec un casque bluetooth avec les montres Amazfit ou Garmin.

6 / Le design et la qualité des matériaux

Outre le poids de la montre, les marques font de gros efforts sur le design de ces montres, et proposent parfois plusieurs déclinaisons du même modèle avec des cadrans de taille différents, des bracelets interchangeables, etc.

Porter ce type de montre renvoie également une image sportive dans l’ère du temps.

Quel protocole sanitaire pour les piscines pendant la pandémie de Covid-19 ?

Nous avons pu le constater, les piscines ont su très rapidement mettre en place un protocole sanitaire pour permettre d’accueillir des nageurs avec le maximum de précautions sanitaires. Plus ou moins contraignants, plus ou moins efficaces, essayons de revenir ici sur les mesures qui ont été prises, et celles qui pourraient l’être lors de la réouverture tant attendue de nos piscines.

L’inscription préalable

Une des mesures les plus contraignante de toutes : l’inscription préalable. Assortie d’une limite drastique de nageurs en simultané, et de créneaux stricts.

Cette mesure avait été généralisée au tout début du premier déconfinement, mais rapidement levée avec l’assouplissement des mesures sanitaires gouvernementales et autre, qui faisaient croire à l’époque que l’épidémie était déjà terminée.

Dans l’idéal il faut une plateforme de réservation ou une application mobile avec paiement intégré, mais une solution moins couteuse et plus rapide à mettre en place aurait été la prise de rendez-vous, en téléphonant à la piscine, pour être inscrit sur le cahier et un paiement sur place (pour tenir compte des abonnements, des tarifs réduits, etc).

Cette mesure va de pair avec l’abaissement drastique de la FMI : Fréquence Maximale Autorisée.

Vendredi 13 mars 2020, la piscine Jean-Taris dans le 5e arrondissement, limite la FMI à 100 personnes. Crédit photo : Nri / nageurs.com

On peut citer le Club des Nageurs de Paris (CNP) qui a mis en oeuvre un système de réservation préalable entre juillet et début septembre pour réguler la fréquentation dans leur bassin de 25m qui situé dans l’enceinte de la piscine Roger le Gall. Des créneaux de 90 minutes étaient réservables sur une application mobile, avec une limite de 20 personnes par créneau (soit 4 personnes par ligne d’eau). En outre ils ont eu la gentillesse de permettre des réservations (gratuitement en plus) par tous les nageurs inscrits à un club parisien. Ce système présentait aussi l’avantage d’afficher le nombre de places réservées permettant à chacun de s’inscrire en connaissance de l’affluence, avec la possibilité de libérer sa place jusqu’à 1h avant de venir.

Une amélioration de cette mesure pourrait être un échelonnement des arrivées, afin d’éviter les attroupements aux douches et aux vestiaires.

A l’opposé, une mesure mal comprise des usagers a été l’instauration dans certaines piscines d’une pause rallongée pour le ménage et la désinfection complète entre deux créneaux (entre les scolaires et le public par exemple), réduisant en conséquence fortement la durée des créneaux.

Enfin, même si cette solution n’a pas été envisagée jusque là, une prise de température avant l’entrée dans l’établissement pourrait très bien faire partie d’un protocole sanitaire futur.

La discrimination par public

L’état d’urgence sanitaire permet certes une discrimination en autorisant certaines personnes selon des critères d’âge ou autre comme c’est le cas actuellement, et interdire l’accès à d’autres. Seules les piscines et salles de sport ont ces règles, qui sur le long terme sont assez injustes.

Les mesures prises dans les vestiaires

En complément de la réservation obligatoire préalable, certaines piscines ont affecté un numéro de vestiaire et un numéro de casier individuel.

Certaines piscines, plutôt que de condamner un casier sur deux, ont condamné un bloc de casier sur deux. Moins de ménage à faire ! Et autant de nageurs dans un espace plus réduit pour se changer.

Crédit photo : Domino / nageurs.com

Certaines piscines ont fait le choix plus radical de condamner complètement les casiers. Chacun devant apporter ses affaires à côté du bassin. On imagine facilement que cette mesure est fortement dissuasive, mais le nageur motivé s’en accommodera.

Les marquages au sol et les gestes barrière

Les différents marquages au sol, permettent de rappeler à chacun à garder ses distances. Certaines piscines sont allé plus loin en installant des barrières pour séparer physiquement les sens de circulation.

La présence de ces marquages traduit une bonne volonté que l’on ne peut que saluer.

Crédit photo : Domino / nageurs.com

La piscine peut aussi mettre à disposition un flacon de gel hydroalcolique à l’entrée.

Le cas des douches

C’est l’un des lieux où la promiscuité est la plus forte. Pour des raisons d’hygiène, il semble délicat d’empêcher les nageurs d’y accéder avant d’aller nager, même si la majorité des nageurs en club n’en prennent jamais avant d’aller dans le bassin.

Beaucoup de piscines ont mis un marquage pour condamner une douche sur deux. D’autres ont mal implémenté le protocole en condamnant à la place un bloc de douche sur deux (citons la piscine Jacqueline Auriol par exemple).

Certaines piscines stoppaient les douches 30 minutes avant l’évacuation du bassin, cela permettait aux nageurs voulant prendre leur douche de sortir plus tôt donc de mieux lisser dans le temps les départs, et d’éviter un attroupement à la fin.

En tant que nageur, on remarque souvent que le passage à la douche est bref avant d’aller nager, mais s’éternise après sa séance. L’occasion de bavarder voire faire ses étirements. Il aurait été tout à fait possible d’interdire purement et simplement les douches en sortant.

Quelles mesures peuvent être prise dans les lignes d’eau ?

Des consignes particulières peuvent être demandées aux usagers, comme l’interdiction de stationner à deux personnes ou plus en bout de ligne d’eau.

Une des pires mesures qui a été heureusement adoptée par une poignée de piscines seulement (par exemple à Nogent sur Marne), a été l’instauration d’un « sens de nage » dans les lignes d’eau, avec obligation de changer de ligne à chaque virage. Il faut avoir bien du dédain voire du mépris pour les nageurs pour décider ce genre de chose !

Au contraire une mesure simple constatée par exemple à la piscine de Puteaux a été l’affichage d’un nombre maximum de nageurs par ligne. Cela permet tout d’abord à chacun de se répartir au mieux dans les lignes.

On a pu constater aussi parfois l’interdiction de tout sac et serviette au bord du bassin. Mais parfois aussi tout matériel de natation, y compris le matériel type petites palmes, pull-buoy, et même de bouteille d’eau !

Une mesure que l’on aurait aimé notamment à Paris, afin encore de permettre d’espacer au maximum les usagers, c’est d’évacuer plus tardivement les nageurs du bassin. Plutôt que 30 minutes avant la fermeture, il serait préférable de réduire à 15 minutes largement suffisant, voire 5 minutes.

Aérer régulièrement semble être une bonne mesure à généraliser.

La zone de déchaussage

Ces zones sont généralement assez réduites en surface. Les bancs pour mettre et retirer ses chaussures ont parfois une place sur deux de condamnée par un autocollant, quand ce n’est pas le banc complet qui est retiré.

La plupart des piscines ont débranché leur sèche-cheveux. La volonté étant d’éviter les attroupements.

Se sécher les cheveux longuement avant de sortir de la piscine ? Pas possible en période de Covid-19 ! Crédit photo : Snoop77 / nageurs.com

La mesure qu’on aurait aimé voir mais qu’aucune piscine n’a mis en place

Cette période difficile est propice aux remises en causes et changements en profondeur !

On aimerait militer pour des horaires élargis, plus tôt le matin, plus tard le soir. De 6h à 23h tous les jours ! Une mesure à pérenniser, avec sans doute un coût horaire moindre qu’un équivalent en construction de piscine supplémentaire, pour démocratiser davantage pratique sportive alors que l’on va accueillir les JO 2024.

Une répartition à revoir éventuellement entre le public, les scolaires, et les clubs. En gardant certes une priorité aux scolaires pour l’apprentissage élémentaire de la natation, en s’appuyant davantage sur les bassins-école de proximité pour les petites classes, afin de permettre l’accès à la piscine à plus de classes.

On pourrait aussi souhaiter une meilleure répartition des créneaux entre associations sportives, en privilégiant celles qui mettent le mieux en oeuvre leur projet sportif pour le plus grand nombre.

Retrouver une séance sur nageurs.com

Saviez vous qu’il y avait à ce jour plus de 350,000 séances sur nageurs.com, pour 781 471 kilomètres ? Cela représente plus de deux fois la distance Terre-Lune !

J’ai le plaisir de mettre en ligne aujourd’hui un nouvel outil pour retrouver une séance sur le site. Il s’agit d’un moteur de recherche doté d’un formulaire de recherche avancée permettant d’afficher toutes les séances selon les critères souhaités. Celui-ci est accessible par le menu « Carnet d’entraînement » ou encore le menu utilisateur lorsque vous êtes connecté au site.

Rechercher toutes les séances sur une piscine, ou une zone donnée

Le formulaire permet de renseigner une piscine ou un spot de baignade, pour retrouver toutes les séances correspondantes. Il est même possible de définir une distance de plusieurs kilomètres pour retrouver toutes les séances d’une zone.

Retrouver une séance selon une série

Pas évident de se rappeler à quand remonte son dernier 200m papillon, ou toute autre série ! Le formulaire permet de rechercher à l’intérieur d’une séance et retrace ainsi tout l’historique d’une nage donnée.

Il est aussi possible de définir un intervalle de distance totale de la séance, très pratique pour retrouver par exemple le détail de toutes ses séances d’une distance en particulier.

Rechercher les séances de quelqu’un d’autre

L’outil permet de rechercher dans ses séances, mais aussi parmi celles des autres utilisateurs du site. Lorsque le lieu de baignade ou l’heure a été renseigné comme confidentiel lors de la saisie, cette information ne sera pas affichée.

Recherche par date et par heure

On peut aussi rechercher toutes les séances entre deux dates, ou alors sur la base d’un intervalle horaire. Par exemple pour retrouver toutes ses séances nocturnes, ou ses séances du matin.

Le formulaire permet aussi de rechercher par jour de la semaine.

Recherche par mot clé

Enfin ce ne serait pas un vrai moteur de recherche sans permettre la recherche par mot clé ! Celle-ci est limité pour l’instant à un seul mot clé, sans accent.

Les mots trouvés sont automatiquement surlignés dans les résultats.

« Infinite » scroll

Lorsqu’il y a beaucoup de séances, celles-ci ne sont pas chargées toutes d’un coup, mais progressivement lorsque l’utilisateur descend dans la liste de résultats.

Quelques exemples concrets de recherches

Des exemples très concrets de cas d’emploi correspondant à mes propres besoins :

  • retrouver la dernière fois où je suis allé dans une piscine où je vais très rarement
  • retrouver mes derniers chronos sur mes courses d’eau libre de 5KM
  • retrouver la dernière fois où je suis allé nager à 7h avec le club (ça remonte à loin !)
  • retrouver la dernière fois que j’ai nagé un 200m en papillon
  • retrouver mes séances de 10km de nage
  • chercher si quelqu’un a déjà nagé dans une piscine en particulier à un certain horaire d’un jour de la semaine donné

Comment calculer sa distance de nage dans une piscine de 33m ?

Ton coach ou toi même a préparé un programme d’entraînement, tu te mets à l’eau, et arrivé à la première longueur tu te dis : tiens je pensais que c’était un 50m c’est bizarre je suis déjà au mur ?! Ou alors que pour un bassin de 25m il te faut beaucoup de coups de bras en plus pour arriver de l’autre côté !? Alors en fait tu es peut-être dans un bassin de 33 mètres !

Quelques repères

Il faudra ainsi nager 3 bassins pour 100 mètres, 6 bassins pour 200m, 12 bassins pour 400m, etc.

A chaque 100m le nageur arrive donc d’un côté différent, cela peut soit aider à compter soit au contraire porter à confusion. Et toutes les 30 longueurs c’est 1km de nagé.

Les choses se compliquent sur le 4 nages !!

Autant pour le 4 nages en bassin de 25m ou sur 50m les choses sont simples, mais en bassin de 33m les distances ne tombent pas juste… alors à quel moment précis faut il changer de nage ?

Pour résumer cela un schéma, le nageur commence côté grand bain :

On suppose que la piscine fait 33,33m, à l’épaisseur de carrelage près.

C’est donc compliqué pour le 100m car les changements de nage interviennent à des endroits différents tous les 25 mètres…

C’est en revanche faisable pour le 200m avec des changements de nage exactement au milieu de bassin, à chaque longueur et demi.

Ici à la piscine de Montparnasse il y a un marquage spécifique dans le bassin de 33m avec un repère pour le 25m et un repère pour le 50m.

On peut aussi « tricher » et faire plus court sur certaines nages que d’autres pour simplifier ! Par exemple 200m 4 nages avec une longueur de pap, deux longueurs en dos, une en brasse, et deux en crawl.

Adapter son programme aux dimensions du bassin

L’idéal est de construire l’entraînement spécifiquement pour cette longueur atypique de bassin, en remplaçant les 100m 4n par des 133m 4 nage (une longueur par nage), et les 200m 4 n par des 266m 4 nage (un aller-retour dans chaque nage).

Garder à l’esprit qu’une des difficulté technique du 4 nages sont les virages, donc changer de nage en milieu de bassin ne permet pas de s’entraîner sur cet aspect !

Avec les autres nages, on peut jouer sur les allures par exemple 400m avec plusieurs allures dans chacun des 100m, ou encore prévoir du fractionné en adaptant les temps de départ.

Quid des piscines d’hôtel de 12 mètres, 15 mètres, 17 mètres, etc ?

De la même manière raisonner en nombre de longueur plutôt qu’en distance, et éventuellement calculer ensuite les distances correspondantes. Même si les distances ne sont pas des multiples de 100m les effets bénéfiques de la natation seront là malgré tout.

Enfin on peut aussi avoir recours à une montre sportive qui calculera la distance parcourue, après avoir renseigné la longueur du bassin.

Quels sont les critères importants pour choisir une montre sportive connectée ?

Cela ne vous aura sans doute pas échappé, l’usage des montres sportives s’est démocratisé et de nombreux modèles ont été mis sur le marché. Même dans les piscines où l’équipement du nageur se limitait jusqu’à il y a encore peu au maillot de bain – lunettes – bonnet, on voit de plus en plus de nageurs arborant une montre haut de gamme au poignet. Mais toutes les montres ne se valent pas, certaines sont spécialisées dans un sport en particulier, la tendance est la montre multisport. Il est important d’utiliser des comparatifs en ligne pour choisir sa montre connectée car le choix est vaste.

Certaines montres sportives permettent de mesurer de manière assez précise l’activité réalisée dans la piscine. Il suffit d’indiquer la longueur du bassin, et la montre compte pour vous votre distance, en détectant chacun des virages en bout de ligne. Plus fort, certaines montres sont capables de détecter votre type de nage, de vous chronométrer sur chacune de vos longueurs et série, et de compter le nombre de cycles de bras.

Le nageur loisir aura ainsi des statistiques qu’il pourra ensuite utiliser pour suivre sa progression, le nageur en club pourra lui retrouver le détail d’une séance et le kilométrage réalisé.

Alors quels sont les critères à regarder pour choisir sa montre sportive ?

Chaque montre ayant ses spécificités propres, il est important de bien comparer ses caractéristiques comme son autonomie, son prix, etc, mais aussi les capacités et sa précision à mesurer les séances d’entraînement.

Les critères sportifs

Le critère principal devrait être la capacité de la montre à faire un suivi de l’ensemble des sports que vous pratiquez, y compris occasionnellement.

Ainsi un nageur pratiquant occasionnellement la course à pied aura tout intérêt à choisir une montre lui permettant de suivre ces deux sports.

La présence d’un capteur GPS dans la montre est de plus en plus répandu. Celui-ci apporte un réel plus pour toutes les activités sportives en extérieur, tel le vélo, le kayak, ou la nage en mer.

Test de la Polar Vantage qui permet une mesure GPS dans l’eau.

L’application permettant de consulter ses séances est également importante afin d’avoir accès de manière simple et lisible au détail de ses entraînements.

Plus plus en plus de modèles sont capables de mesurer le cardio directement au poignet, sans avoir besoin de compléter par une sangle. Cette mesure peut être particulièrement utile dans certains sports, mais aussi pour mesurer une fréquence cardiaque au repos.

D’autres capteurs comme la température permettent de mesurer très précisément par exemple en piscine ou en milieu naturel la température de l’eau.

Certaines montres disposent aussi d’un capteur barométrique permettent de mesurer l’altitude. Idéal pour le ski, la marche en montagne, ou le parapente !

Les autres fonctions possibles

On peut utiliser sa montre pour mesurer son activité physique au quotidien, comme le nombre de pas, les calories consommées, sa fréquence cardiaque, et même la durée et la qualité de son sommeil.

Certaines marques comme Garmin proposent des montres avec un module NFC permettant de payer ses achats sans contact, ou de stocker de la musique pour l’écouter avec un casque bluetooth. Il y a aussi des modèles comme l’Apple Watch ou les montres Android qui permettent de faire tourner tout un écosystème d’applications sur la montre. Il commence à y avoir également des montres disposant de leur propre carte sim !

Enfin les fonctions de base comme donner l’heure, ou proposer des répétitions d’une ou plusieurs durées (très utile pour du fractionné ou de la gym).

Des montres que l’on utilise aussi au quotidien

Le design et le choix des matériaux rend les montres sportives adaptées à être portées au quotidien, à la place des montres traditionnelles. Des marques horlogère proposent aussi des modèles de montre connectée femme de luxe.

Est-il possible de nager dans une piscine hors-sol ?

Une piscine hors sol est une alternative sérieuse à la piscine en dur classique. Ce type de piscine a l’avantage de pouvoir être facilement installée puis démontée, parfois en quelques heures ou quelques jours seulement. Il s’agit également d’une solution plus économique. C’est ainsi que des particuliers ou des collectivités peuvent installer ce type de bassin pendant l’été puis les démonter afin de libérer l’espace le reste de l’année. Il est même possible d’installer ce type de bassin pour quelques heures seulement, comme cela a été le cas par exemple pour la journée de l’olympisme sur la place de la Concorde le 23 juin dernier.

Cet été, la ville de Paris a mis à disposition plusieurs de ces bassins afin de proposer gratuitement des lieux de détente et de rafraîchissement aux parisiens, en complément des piscines municipales.

Peut-on vraiment nager dans ce type de bassin ? Quelle différence par rapport à nager dans un bassin classique ?

Je suis allé pour cela dans le bassin de baignade installé dans le stade Léo Lagrange situé à côté de la porte de Charenton, afin de mieux me rendre compte de l’expérience aquatique que peut procurer ce type de bassin.

La structure est surprenante car les parois sont très fines, le système pour retenir cette grande quantité d’eau semble assez ingénieux. La matière des parois est très agréable au toucher car douce et lisse. Comme dans une piscine classique l’eau y est chauffée, filtrée et contrôlée tout au long de la journée, une zone pour les machines est ainsi installée derrière la piscine.

Ce type de bassin a généralement une taille plus petite que les piscines municipales, la mairie a choisi un bassin aux dimensions de 15 mètres de long pour 10m de large. Comme on peut le voir sur la photo, il y a beaucoup de tuyaux apparents pour le filtrage et chauffer l’eau, il existe aussi des modèles de piscine hors sol en bois plus esthétiques.

Les parois sont plutôt souples et élastiques. Celles ci absorbent une partie de l’énergie lors des poussées des culbutes. Généralement un nageur réalise une poussée moyenne à chaque virage de 5 mètres, il lui reste donc à chaque longueur une bonne dizaine de mètres pour réellement nager.

Ce type de bassin est donc plutôt pour une utilisation loisir. On peut donc y nager à une allure modérée, s’y amuser et s’y détendre. Mais les dimensions, la faible profondeur, et l’élasticité des bords ne seront pas adaptés pour un nageur athlète souhaitant réaliser un entraînement complet à haute intensité en vue de préparer des compétitions.

Ces bassins hors sol rivalisent avec les bassins en dur, et il en existe une gamme très large. On trouve même des bassins hors sol olympiques de 50m de long, 25m de large et 3m de profondeur ! L’une de ces piscines existe à Montréal sur l’île Notre-Dame, et est utilisée par des nageurs de haut niveau pour des compétitions. On espère avoir la même un jour à Paris !