Quelle épaisseur de combinaison pour nager en mer ?

Il y a d’un côté les puristes, qui ne jurent que par la nage en maillot et pratiquent le ice-swimming, discipline consistant à nager dans des eaux à températures très froides, et de l’autre la démocratisation de la pratique de la nage en eau libre et le recours aux combinaisons en néoprène.

Alors que la combinaison, qu’il faut transporter, enfiler, et sécher va à l’encontre du sentiment de liberté que procure la nage en mer, celle-ci apporte malgré tout un certain confort rassurant dans l’eau, et permet de profiter de la mer y compris lorsque les températures sont fraîches. Les combinaisons néoprènes intégrales s’adaptent tout aussi bien à d’autres sports nautiques en mer, comme le surf, le kitesurf ou le wakeboard. On peut trouver des combinaisons spécifiques pour chaque sport. Pour la natation l’idéal est d’avoir une combinaison avec une épaisseur plus fine sur l’articulation de l’épaule afin de pouvoir garder le maximum de mobilité lors de la nage.

L’épaisseur de la combinaison est un élément important lors du choix de la combinaison, et celle-ci va dépendre de la température de l’eau dans laquelle vous envisagez de nager. Dans des eaux tempérées et peu froides, une combinaison relativement fine de 1,5 à 2mm peut être suffisante. Pour des eaux plus fraîches ou des séances plus longues, une combinaison plus épaisse entre 2 et 4mm sont à privilégier pour limiter les déperditions de chaleur.

Les combinaisons en néoprène aident par ailleurs à la flottabilité ce qui facilite la nage, et son côté couvrant permet aussi de se protéger des piqûres des méduses.

Il faut choisir une combinaison bien ajustée, proche du corps, afin que l’eau ne s’infiltre pas, sinon cela n’a aucun intérêt. C’est pourquoi le choix de la taille de la combinaison est vraiment important. Chaque taille de combinaison est ainsi adaptée pour un intervalle de taille et de poids donné afin de s’adapter au mieux à la morphologie du nageur. Il peut arriver que l’on hésite entre plusieurs tailles. La combinaison doit légèrement comprimer le corps mais pas l’empêcher de bouger ! L’idéal est de pouvoir essayer les modèles pour trouver celui le plus adéquat, s’assurer ainsi que l’on arrive à refermer la combinaison et que celle-ci est bien ajustée.

Le critère écologique pourrait également à l’avenir faire son apparition avec le développement de nouveaux matériaux pour s’affranchir du néoprène dérivé du pétrole. On peut ainsi lire sur FranceTVInfo que des entreprises travaillent sur des matériaux biosourcés comme le caoutchouc naturel ou du néoprène à base d’huître.

La combinaison néoprène lors des courses de natation eau libre

La combinaison qui gaine le corps, gomme les aspérités et aide à la flottaison permet une meilleure glisse dans l’eau. On peut grâce à celle-ci réaliser des performances chronométriques lors de compétition, et j’avais publié cet article sur le gain de temps que l’on peut espérer réaliser avec une combinaison en néoprène.

Les courses d’eau libre sont régies par la réglementation de la Fédération Française de Natation (FFN). Celle-ci encadre le recours aux combinaisons lors des compétitions selon la température de l’eau. Ainsi, la combinaison est obligatoire entre 14°C et 18°C, optionnelle entre 18°C et 20°C et interdite au delà.

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