Lorsque l’on est passionné par le sport et plus précisément par la natation, Bob Bowman est forcément un nom qui compte. Entraîneur américain, il a vu son nom grimper en flèche dans le gotham mondial lorsqu’il a propulsé son plus fidèle poulain vers le devant de la scène grâce à des performances extraordinaires : l’immense Phelps.
Aujourd’hui, Bowman ne profite pas encore de sa retraite puisqu’il entraîne toujours au sein de l’université de l’Arizona, l’une des facs américaines les plus performantes dans le championnat NCAA de natation. Une certaine logique lorsque l’on se remémore les succès de ce même entraîneur avec l’université du Michigan entre 2005 et 2008.
Que cela soit au sein des universités, du surpuissant club de Baltimore ou à la tête de la sélection américaine, Bowman jouit d’une réputation dépassant l’entendement. Et aussi rare pour être signalé dans le sport de très haut niveau, Bowman est également une personne grandement appréciée au bord des piscines. Un fait qui mérite d’être souligné.
Palmarès XXL
Il fut à la tête de l’une des plus grandes équipes de natation de l’histoire lors des Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro. Responsable d’un grand nombre de succès en plusieurs décennies, Bowman obtenait en effet le Graal ultime pour un entraîneur en gérant des nageurs tels que Caleb Dressel, Katie Ledecky ou encore un certain Michael Phelps qui continue, plusieurs années après sa retraite, de lui vouer un respect immense et éternel.
Arrivé adolescent sous sa houlette, Phelps n’aura quasiment connu que Bowman en tant qu’entraîneur. La suite ? Le plus grand palmarès de l’histoire en natation et globalement, dans le monde du sport. Au total, 23 titres olympiques et 26 titres mondiaux en grand bassin. Pour l’éternité.
Marchand, dernière trouvaille : à l’aise à l’étranger
Dans le monde du sport, il n’est jamais facile de s’exporter en fonction des disciplines. Dans le monde du poker, il peut être plus aisé de le faire pour les meilleurs comme pour les amateurs, tant les conditions restent idoines de n’importe quel endroit et d’autant plus lorsque l’on joue à ce jeu de cartes en ligne. Même au niveau des devises, beaucoup de choses sont facilitées pour permettre à tous de jouer leur va-tout et de faire parler leur talent où qu’ils soient. Pour la natation, une piscine reste une piscine, mais l’aspect émotionnel et le changement de pays peuvent être des données plus complexes à gérer chez un athlète.
Ce n’est pas le cas pour Léon Marchand, aussi à l’aise à l’étranger qu’un joueur de poker comme mentionné ci-dessus. Le Français incarne le visage de Paris 2024 et sa route vers le titre olympique, en son pays, semble toute tracée. Quelques semaines après les Jeux Olympiques de Tokyo disputés en 2021, Bob Bowman a pris sous son aile le nageur français et le résultat fut tout de suite probant : des records nationaux et un titre de champion du monde sur 400 mètres 4 nages.
Polyvalent au possible, le Toulousain s’entraîne et suit son cursus universitaire au sein de l’université de l’Arizona. L’histoire est déjà belle auprès de Bowman, à l’aise avec les nageurs tricolores, apprécié en France et pour l’anecdote, contacté par Marchand lui-même pour devenir son entraîneur…
Importateur de talents français
Léon Marchand n’est pas le premier français à franchir l’Atlantique pour partir dans une université américaine ou tout simplement, auprès d’un coach et de ses infrastructures XXL. Encore moins avec Bob Bowman ! Dans le passé, ce fut par exemple le cas avec Yannick Agnel.
Il est d’ailleurs rare de voir un entraîneur profiter d’un tel capital sympathie alors qu’il a pris l’habitude de « chiper » les meilleurs éléments de la nation. Très respectueux de la formation française, Bowman ne dérègle pas tout et sait garder sa place lors des championnats internationaux. Une chose appréciée par toute la fédération, jamais mécontente de voir ses joyaux continuer à ramener des médailles pour l’Hexagone.