Inspirée de la célèbre évasion fictive d’Edmond Dantès depuis le Château d’IF, le Défi est le plus grand rassemblement de nage en eau libre d’Europe réunissant nageurs amateurs et professionnels.
En 2025, le Défi de Monte-Cristo lance sa 27ème édition sur deux week-ends :
Une diversification avec une course à la Ciotat en septembre
Du 12 au 14 septembre 2025 se déroulera la seconde édition du Monte Cristo à la Ciotat depuis l’île Verte. Nous avions publié quelques photos de la première édition l’an dernier ici.
Je ne connaissais pas Gilles Bornais. Il y a quelques mois lors d’une réunion organisée par mon club de natation, il est intervenu et a tout de suite captivé l’audience par ses anecdotes croustillantes sur la natation, avec une richesse de détails, et sans langue de bois. Il faut dire que Gilles Bornais a été journaliste, rédacteur pour le service des sports du Parisien, reporter sportif, rédacteur en chef au Parisien, mais aussi entraîneur de natation, et auteur d’une quinzaine de romans et d’essais dont plusieurs sur la natation.
Les aventuriers de la nage est le dernier en date, depuis quelques jours. L’auteur a compilé dans un ouvrage les histoires les plus remarquables de traversées à la nage. On plonge aux côtés de Trudy Ederle, la première femme à réussir la traversée de la Manche en 1926 après une tentative échouée un an plus tôt. Elle bat non seulement le record masculin, mais conservera son record féminin pendant 25 ans. On découvre donc cette jeune femme, son histoire, son quotidien, ses émotions, au fil des lignes nous avons presque l’impression de nager avec Trudy Ederle dans le channel, et de partager avec elle ses doutes, ses souffrances, son lien spécial avec l’eau, et sa joie.
Pour la préparation de son livre, l’auteur a rencontré et interviewé de nombreux nageurs hors-norme et contemporains. Surtout il a choisi de mettre en premier plan des histoires peu connues tant de personnages historiques comme Trudy Ederle, les évadés d’Alcatraz, ou encore de nageurs bien contemporains comme Alexandre Fuzeau alias Ice Doctor, qui a beaucoup oeuvré pour le développement de la nage en eau glacée en France et qui n’hésite pas à nager dans des eaux tellement froides qu’une personne normale n’y survivrait pas, ou encore Stéphane Krause qui aime défier la force des courants et des tempêtes dans les eaux rocailleuses qu’il connaît par coeur en Bretagne.
Il aurait été impossible d’écrire un livre sur ce thème sans parler des nageurs les plus médiatiques et omniprésents sur les réseaux sociaux. Ils sont donc mentionnés, mais l’auteur a choisi de développer davantage des histoires moins connues, d’exploits tout aussi fous, comme par exemple la Sante Fe cette course de 57km que Stéphane Lecat, directeur technique des équipes de France d’eau libre a remporté à quatre reprises dans des eaux si sombres, raconte Aurélie Muller qui a elle aussi plus tard participé à cette course « que j’avais l’impression de nager dans la nuit ».
Un livre bien écrit, bien documenté, précis, divertissant et instructif, et qui peut s’apprécier que l’on soit nageur ou bien simplement avide de beaux récits d’aventures.
« Tu mets ta combi pour ta course ? » C’est une question que l’on entend fréquemment lors des compétitions. Tous les athlètes de haut niveau arborent en effet un maillot de bain spécifique pour la compétitions. Ces maillots permettent de nager plus rapidement qu’un maillot de bain classique, c’est pourquoi ils se sont démocratisés et ils sont très largement répandus y compris lors des compétitions de natation régionales entre les clubs. Voyons ensemble les caractéristiques de ces maillots de bain, quelles performances on peut espérer réaliser avec, et quel budget y consacrer.
Les spécificités liées à la compétition
Le maillot de bain de compétition est conçu pour être très ajusté, presque comme une seconde peau. Il exerce un effet gainant qui favorise la compression musculaire, ce qui peut améliorer la performance et retarder la fatigue. Certains modèles bénéficient également d’un traitement hydrophobe spécifique, destiné à améliorer la glisse dans l’eau. Toutefois, ce traitement s’atténue au fil des utilisations, ce qui limite la durée de vie optimale du maillot.
Départ d’une compétition de natation. Crédit photo : @saigonnais
Par ailleurs celui-ci doit se porter très serré ce qui est tout à fait acceptable pour une compétition mais pas pour des entraînements quotidiens car il faut de longues minutes pour l’enfiler et l’ajuster, et chaque utilisation réduit son efficacité.
Les caractéristiques des maillots de compétition
La caractéristique principale des maillots de compétition est qu’ils exercent une compression au niveau des cuisses. Chez les femmes le maillot de type kneeskin, il s’agit d’un maillot de type une pièce qui descend jusqu’aux genoux, et peut avoir soit le dos ouvert « open back » soit fermé « closed back« . Chez les hommes le maillot de compétition est de type jammer, qui est lui aussi un maillot qui couvre entièrement les cuisses.
En plus de l’effet comprimant, ce type de maillot est conçu pour réduire la traînée dans l’eau, par l’utilisation de matériaux techniques et de revêtements spéciaux.
Critères pour choisir le maillot de bain de compétition adapté
Pour bien choisir son maillot de bain de compétition, il est essentiel qu’il soit très ajusté, sans plis, afin d’assurer une compression musculaire efficace et de réduire la résistance dans l’eau. Pour choisir la bonne taille, il faut se référer à la grille de référence de chaque marque qui indique le modèle préconisé selon les mensurations précises du nageur.
Le tissu joue également un rôle clé : les modèles les plus techniques sont conçus à partir de matériaux hydrophobes et de fibres innovantes, comme le carbone ou le polyamide renforcé, pour optimiser la glisse. La plupart des marques proposent des gammes adaptées à chaque usage, du loisir à la compétition. Par exemple, il est possible de découvrir les maillots de bain Decathlon, pensés pour répondre aux besoins des nageurs débutants comme confirmés. Le niveau de pratique oriente d’ailleurs fortement le choix : un jeune en début de compétition pourra privilégier un modèle plus souple et accessible, tandis qu’un compétiteur confirmé se tournera vers un maillot homologué par la FINA (Fédération Internationale de Natation).
De combien la combinaison améliore-t’elle les chronos ?
Il n’est pas possible de savoir exactement le gain précis qu’apporte une combinaison par rapport à un maillot classique car on ne fait jamais deux fois exactement la même course. Néanmoins les qualités techniques de ces maillots peuvent permettre d’espérer un gain de quelques dixièmes et jusqu’à une demi-seconde sur une course de 50m, et plusieurs secondes sur des courses plus longues, grâce à la compression musculaire, et la réduction de la traînée.
Quel budget prévoir ?
Le budget à prévoir pour un maillot de bain de compétition dépend du niveau de pratique, du type de maillot, et bien sûr du budget que chacun est prêt à y consacrer. Pour les jeunes compétiteurs ou les nageurs amateurs, il faut compter entre 60 et 120 euros pour un modèle offrant une bonne compression. Les maillots haut de gamme, utilisés en compétition officielle, peuvent aller de 150 à plus de 400 euros. Un budget important certes, mais lorsque les écarts sont serrés l’équipement peut permettre de faire la différence.
Image d’illustration de l’article : Speedo Fastskin 2.0. Crédit photo : North Communication.
La whey, ou protéine de lactosérum, est un complément populaire parmi les athlètes, y compris les nageurs, pour améliorer la récupération post-séance. Après une session de natation intense, les muscles sont souvent sollicités de manière importante, et la whey joue un rôle clé dans la réparation de ces tissus musculaires. Sa haute biodisponibilité permet une absorption rapide, fournissant ainsi les acides aminés nécessaires à la reconstruction des fibres musculaires endommagées. Ces acides aminés, notamment la leucine, sont essentiels pour activer la synthèse protéique, un processus crucial pour la récupération. En fournissant une source rapide de protéines, la whey aide à minimiser la dégradation musculaire et à favoriser la réparation des muscles sollicités pendant la nage, qu’il s’agisse de sprints ou de longues distances.
L’amélioration de la performance après la prise de whey
Outre son rôle dans la réparation musculaire, la whey peut également contribuer à l’amélioration de la performance globale lors des prochaines séances d’entraînement. En effet, en réduisant le temps nécessaire à la récupération musculaire, elle permet de maintenir un niveau de performance plus élevé au fil des entraînements. Pour les nageurs, cela signifie qu’ils peuvent récupérer plus rapidement entre les séances, ce qui leur permet d’éviter l’accumulation de fatigue musculaire. La prise de whey après un entraînement de natation aide à restaurer les réserves de glycogène musculaire, ce qui peut être particulièrement bénéfique pour les nageurs qui pratiquent des exercices d’endurance ou des entraînements longs. Une meilleure récupération entraîne ainsi une meilleure performance sur le long terme, avec des progrès plus constants. Pour découvrir davantage de produits de qualité pour optimiser votre récupération, vous pouvez visiter ce site.
L’impact sur l’inflammation et les douleurs musculaires
Les séances de natation intenses sont susceptibles de provoquer des douleurs musculaires différées (DOMS), en raison des micro-lésions des fibres musculaires. La whey peut jouer un rôle dans la réduction de cette inflammation, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires naturelles. La protéine de lactosérum contient des peptides bioactifs qui ont montré des effets bénéfiques sur la réduction des marqueurs inflammatoires dans le corps. En atténuant l’inflammation, la whey aide non seulement à réduire la douleur musculaire, mais également à limiter la durée de cette douleur. Grâce à son action combinée sur la récupération musculaire et la réduction de l’inflammation, la whey se révèle être un complément efficace pour les nageurs cherchant à optimiser leur récupération après des séances exigeantes.
Les risques potentiels de la whey pour la santé
La whey offre de nombreux bénéfices pour la récupération et la performance, et elle présente généralement peu de risques, c’est pourquoi on en trouve dans des magasins de sport qui ont pignon sur rue comme Décathlon. Il faut bien entendu éviter une consommation excessive qui peut surcharger les reins, surtout chez les personnes ayant des problèmes rénaux. Et les nageurs qui sont sensibles au lactose peuvent éprouver des troubles digestifs comme des ballonnements ou de la diarrhée. Il faut donc respecter les doses recommandées à votre morphologie.
En ce moment une exposition sur l’histoire de la baignade dans la Seine est proposée aux visiteurs du musée des égouts de Paris.
L’histoire de la baignade s’écrit en parallèle de nombreux règlements visant à la fois à protéger les baigneurs mais aussi aux bonnes mœurs. Progressivement la baignade fut interdite d’abord dans Paris, puis également en dehors de Paris en 1923.
Sur la photo d’époque ci-dessous datée d’août 1945, on peut voire que la Seine avait un incroyable succès comparé à aujourd’hui.
Pour encadrer la pratique de la nage, éviter les noyades, et par pudeur, des bains flottants ont vu le jour. L’expo nous fait découvrir quelques bains flottants comme la piscine Deligny, ou les bains de la Samaritaine.
Les bains de la Samaritaine, entre 1850 et 1900.
D’autres piscines comme les bains fleurs existaient à cette époque, comme nous l’écrivions il y a quelques années dans un article ici.
La Seine a aussi été le théâtre de nombreuses compétitions sportives ! Bien sûr nous avons en tête les épreuves de nage en eau libre des JO 2024. Plus d’un siècle plus tôt, une autre génération d’athlètes affrontaient les courants du fleuve pour les JO de 1900 et de 1924.
Tous les ans s’est tenu également l’épreuve de la traversée de Paris à la nage, attirant une foule impressionnante de spectateurs.
Plus folklorique, la coupe de Noël : une traversée de la Seine d’une rive à l’autre dans les eaux glacées du fleuve en plein Paris. A mi-chemin des bains de noël d’aujourd’hui et des championnats de France de nage hivernale dans les alpes.
Les nageurs participant à la coupe de Noël de natation en 1924
Coupe de Noël de natation, 1940
Si les épreuves de nage dans la Seine grand public n’ont pas eu lieu depuis des décennies, les triathlètes ont eu la possibilité de nager dans le fleuve, avec une première édition en 1987. J’avais été prendre des photos de l’épreuve en 2010 si ça vous intéresse c’est ici.
Départ du premier triathlon de Paris 1987
Des épreuves de plongeon se sont déroulées et se déroulent toujours dans la Seine.
La fameuse citation de Monsieur Jacques Chirac, à l’époque Maire de Paris (1989-1995).
Depuis 1990 et cette fameuse citation, la qualité de l’eau s’est constamment améliorée, pour preuve le décompte du nombre d’espèces de poisson qui a plus que doublé depuis, comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous.
La SIAAP suit continuellement la qualité de l’eau de la Seine, notamment la présence et quantité de bactéries, de pollution chimique, et autres contaminations potentielles.
En 2025, la Mairie de Paris a promis que la baignade serait de nouveau possible dans la Seine. L’expo rappelle d’ailleurs qu’il y a déjà depuis plusieurs années est aménagée la baignade dans le canal de l’ourcq. D’autres communes ont également comme projet d’aménager des baignades en amont et en aval de Paris, la carte ci-dessous indique les sites où il sera possible de se baigner dans la Seine.
L’exposition se tiens à l’intérieur du musée des égouts de Paris, situé juste à côté du Pont de l’Alma côté rive gauche. Jusqu’au 31 décembre 2024. L’occasion également de découvrir le réseau d’égouts sous la ville, dans ce musée pas comme les autres qui est également un nœud important du réseau d’égouts de la ville où une partie les eaux-usées de la rive gauche transitent.
La performance en natation ne dépend pas seulement de l’entraînement physique, mais aussi de la qualité de votre alimentation. En compétition, une nutrition adaptée peut faire la différence entre un record personnel et une course décevante. Dans cet article, nous vous révélons les secrets d’une alimentation optimisée pour les nageurs, afin de vous aider à exceller en bassin.
1. L’importance des glucides : Le carburant de votre performance
Les glucides sont la principale source d’énergie pour les nageurs. Ils sont essentiels pour maintenir un niveau d’intensité élevé pendant les entraînements et les compétitions. Optez pour des glucides complexes tels que les pâtes complètes, le riz brun, les patates douces et les flocons d’avoine. Ces aliments fournissent une énergie durable et aident à stabiliser le taux de glycémie, évitant ainsi les baisses de régime. Les barres énergétiques sont une option pratique pour recharger vos réserves de glycogène rapidement après une séance d’entraînement intense en natation.
Astuce : Consommez un repas riche en glucides environ 3 à 4 heures avant l’entraînement pour maximiser vos réserves énergétiques.
2. Les protéines : Construction et réparation musculaire
Les protéines jouent un rôle crucial dans la réparation et la croissance musculaire, surtout après un entraînement intensif. Incluez des sources de protéines de haute qualité telles que le poulet, le poisson, les crevettes, les œufs, le tofu, et les légumineuses dans vos repas. Après une séance de natation, une collation protéinée dans les 30 minutes suivant l’effort peut accélérer la récupération.
Astuce : Un smoothie post-entraînement avec des fruits, du yaourt grec et un peu de protéine en poudre est un excellent choix pour la récupération.
3. Les graisses saines : Endurance et récupération
Les graisses ne sont pas à éviter, bien au contraire. Elles sont indispensables pour l’endurance et la récupération. Les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras (saumon, maquereau), les noix et les graines de chia, réduisent l’inflammation musculaire et favorisent la récupération. Les graisses monoinsaturées, comme celles de l’huile d’olive et de l’avocat, sont également bénéfiques pour la santé cardiaque.
Astuce : Intégrez une portion de poisson gras dans votre alimentation au moins deux fois par semaine pour profiter des bienfaits des oméga-3.
4. Hydratation : L’essence même de la performance
L’eau est essentielle à la performance sportive, en particulier pour les nageurs. Même une légère déshydratation peut réduire vos performances et augmenter le risque de crampes. Buvez régulièrement tout au long de la journée, et assurez-vous de vous hydrater avant, pendant et après l’entraînement.
Astuce : Ajoutez une pincée de sel de mer à votre eau pour remplacer les électrolytes perdus pendant l’effort.
Une astuce imparable pour dissuader de boire dans la gourde de quelqu’un d’autre. JP on t’oublie pas.
5. Micronutriments : Les alliés de votre métabolisme
Les vitamines et les minéraux sont les rouages qui permettent à votre corps de fonctionner de manière optimale. Les nageurs doivent s’assurer d’un apport suffisant en fer, calcium, magnésium et vitamine D, qui jouent tous un rôle clé dans la performance sportive. Une alimentation variée, riche en fruits, légumes, noix et graines, couvre généralement ces besoins.
Astuce : Pour améliorer l’absorption du fer, consommez des aliments riches en vitamine C, comme les agrumes, en même temps que vos sources de fer.
6. Planification des repas : Avant et après la compétition
La préparation avant une compétition est cruciale. Quelques jours avant, augmentez légèrement votre apport en glucides pour maximiser vos réserves de glycogène. Le jour de la compétition, optez pour un petit-déjeuner léger, riche en glucides faciles à digérer, comme du pain complet avec du miel ou une banane.
Après la compétition, concentrez-vous sur la récupération en consommant une combinaison de protéines et de glucides. Cela aide à reconstituer les réserves de glycogène et à réparer les muscles endommagés.
Astuce : Prévoyez une collation post-compétition, comme une barre énergétique ou un yaourt avec des fruits, pour recharger rapidement vos batteries.
Conclusion
En complément d’un entraînement régulier, l’alimentation est également à prendre en compte si vous souhaitez performer en natation. En choisissant les aliments adaptés à la phase de préparation, vous pouvez optimiser votre énergie, votre endurance et votre récupération.
Le jeune suisse de 27 ans s’est lancé un défi exceptionnel : traverser la Méditerranée sur près de 180 km à la nage, reliant Calvi à Monaco, en combinaison et sans sortir de l’eau.
Vendredi dernier, à 8h du matin, l’éco-nageur a ainsi démarré son défi depuis Calvi pour sensibiliser à la préservation des eaux et de la biodiversité dans le Sanctuaire Pelagos. Le défi doit durer 3 jours et 3 nuits, 180 km à la nage pour un potentiel record du monde de la plus longue nage en combinaison, avec une arrivée prévue à Monaco.
Dès le premier jour, après 32km à la nage, le nageur et son équipe ont du faire face à plusieurs difficultés, notamment la rencontre avec des méduses, des conditions météo moins favorables que prévues, et des douleurs à l’épaule gauche à cause des vagues venant de côté, obligeant le nageur à adapter sa nage.
A la fin de la seconde journée, et 62km parcourus, le nageur se voit contraint de réévaluer ses prévisions d’arrivée à Monaco. Compte tenu des conditions changeantes et des problèmes rencontrés, le nageur et son équipe se sont interrogés sur la faisabilité de continuer. Il a été décidé de poursuivre, avec pour objectif d’arriver au plus tard mardi car les conditions météorologiques deviendront trop critiques ensuite.
Après 48h à nager en continu, le nageur a accompli la distance exceptionnelle de près de 100 km. Compte tenu des difficultés rencontrées, son équipe et des experts lui ont recommandé d’interrompre cette tentative.
Je suis resté 48 heures à nager en continu sans dormir et en évitant les méduses, mais cette fois-ci, c’est la mer qui a gagné. Je ne pouvais pas aller contre les courants, c’est elle la plus forte !
Je m’étais fixé cet objectif d’établir ce record du monde de la plus longue nage en combinaison en traversant la Méditerranée de Calvi à Monaco. Après 48h, donc 2 jours et 2 nuits sans sortir de l’eau, j’ai atteint la barre des 100km.
Mais là, tout se dégrade : des courants et des vents contraires imprévus font leur entrée en piste… rendant ma progression et celle des bateaux suiveurs de plus en plus difficile. Malgré ma volonté, et le fait que physiquement et mentalement j’étais prêt à continuer, j’ai dû me plier à l’évidence et aux recommandations de mon équipe : pour faire face à de tels courants, il aurait fallu nager potentiellement encore plusieurs jours, et nuits, ce qui aurait rendu ce défi physiologiquement impossible aux vues de l’absence de sommeil prolongée. La mer a donc gagné !
Mais la Méditerranée m’a aussi réservé de nombreuses surprises. J’ai été escorté par des baleines, des dauphins, des tortues, des poisson lune et même des raies Diables de Mer, une espèce en voie d’extinction selon la Liste Rouge de notre partnenaire l’UICN. Et évidemment j’ai essayé d’éviter les fameuses méduses qui ont surgi à la tombée la nuit par milliers attachées les unes aux autres.
Le plus fou, c’est que je n’ai jamais été aussi motivé qu’aujourd’hui de relever ce défi pour la Nature et comptez sur moi donc pour revenir l’année prochaine et battre officiellement ce record du monde en faveur de la Nature.
La cause que l’on défend mérite que l’on fasse preuve de détermination et je me sens toujours près physiquement et mentalement, et le défi est à la hauteur des enjeux environnementaux que l’on défend. Alors je donnerai tout et ne lâcherai rien pour la Méditerranée et la biodiversité qu’elle abrite.
Merci à mon équipe, mes sponsors, mes partenaires, mes supporters et à tous ceux qui ont permis à cette aventure d’avoir lieu. Merci à vous, derrière vos écrans, pour tous vos encouragements que mon équipe m’a partagé quand j’étais dans l’eau, ce qui m’a donné énormément de force !
Noam Yaron
Crédits photos: Noam Yaron Production x Nightcall Studio.
Que vous soyez un nageur occasionnel, un athlète de haut niveau ou un adepte de la natation en eau libre, le choix des lunettes de natation est crucial pour garantir confort, performance et protection. Des lunettes bien adaptées peuvent faire toute la différence entre une séance de natation agréable et une expérience frustrante marquée par des fuites d’eau, de la buée ou des marques douloureuses autour des yeux. Dans cet article, nous allons vous guider à travers les différents critères à considérer pour choisir les lunettes de natation qui répondront parfaitement à vos besoins spécifiques.
Pourquoi il est important de choisir des lunettes adaptées à sa pratique ?
Choisir des lunettes de natation adaptées en tenant compte de votre niveau et de votre pratique spécifique est essentiel pour assurer confort, performance et sécurité dans l’eau. Pour les nageurs de loisir, il est possible d’opter pour un masque ou des lunettes de nation disposant de rebords en silicone souple pour le confort, et des sangles facilement ajustables. Pour les entraînements de natation, des lunettes plus profilées sont à privilégier, tout en gardant un certain confort. Pour celles et ceux ayant des besoins visuels spécifiques, les lunettes de natation correctrices sont recommandées pour un confort visuel dans l’eau, offrant une alternative pratique et sécurisée aux lentilles de contact pendant l’activité aquatique. On peut se procurer ces lunettes de natation, y compris les modèles correcteurs, auprès des magasins spécialisés en articles de sport, sur des sites en ligne dédiés, ou auprès d’un opticien.
Des lunettes confortables, avec un large champ de vision sont idéales pour la nage loisir et l’entraînement de natation.
A noter que pour un usage en extérieur, des verres teintés voire même avec un reflet miroir permettent d’éviter l’éblouissement. En intérieur, lorsque l’éclairage est important il peut également être plus agréable d’opter également pour ces lunettes à verres teintés.
En compétition, les lunettes doivent avant tout être hydrodynamiques, car c’est la recherche de la performance qui prime ! Les lunettes doivent pouvoir être bien serrées et l’écartement des deux verres doit être optimal pour que le tout reste parfaitement en place lors du plongeon et de la nage. Pour cela il faut se tourner vers un modèle qui correspond à la forme et la taille de son visage, ou bien vers des modèles ayant des ponts de nez interchangeables, ou pourquoi pas des lunettes suédoises – ces lunettes de natation minimalistes à monter soi-même et qui permettent un bon ajustement. Pour la natation en eau libre, il faut choisir des lunettes offrant une protection UV maximale et des verres polarisés pour réduire l’éblouissement, tout en assurant une large vision pour mieux se repérer dans l’eau et dans l’environnement avoisinant.
Comment choisir un modèle de lunettes de piscine ?
Choisissez des lunettes qui allient confort, performance et fonctionnalités adaptées à votre type de pratique. Priorisez un ajustement confortable et étanche, favorisant les modèles avec des rebords en silicone souple qui s’adapte à la forme de votre visage, et si possible essayez vos lunettes avant de les acheter !
Selon votre pratique, optez pour un modèle simple, un masque de nage, des lunettes d’entraînement ou de compétition. Vérifiez que celles-ci sont dotées d’un traitement anti-buée ou bien procurez-vous un flacon d’anti-buée (la salive peut aussi faire l’affaire !). Pour une pratique en extérieur privilégiez celles avec une protection UV et des verres teintés.
Pour la compétition, des lunettes aérodynamiques améliorent la vitesse et réduisent la résistance dans l’eau.
Comment prendre soin de ses lunettes pour qu’elles durent plus longtemps
Pour prolonger la durée de vie de vos lunettes de natation, il est essentiel de les entretenir régulièrement et correctement. Après chaque utilisation, rincez vos lunettes à l’eau claire pour éliminer le chlore, le sel ou toute autre substance pouvant endommager les matériaux. Évitez de toucher l’intérieur des verres avec vos doigts pour ne pas altérer le traitement anti-buée. Entreposez vos lunettes dans un étui de protection pour éviter les rayures.
En prenant le temps de choisir des lunettes adaptées et en en prenant soin régulièrement, vous maximisez votre confort, votre performance et la durabilité de vos équipements de natation.
Est-il encore nécessaire de présenter Léon Marchand ? Le nageur prodige de 22 ans licencié du club toulousain les Dauphins du TOEC, s’entraîne depuis 2021 aux Etats-Unis avec Bob Bowman, qui n’est pas moins que l’entraîneur du sportif le plus titré de l’histoire olympique, Michael Phelps !
Léon Marchand était présent la semaine dernière aux championnats de France de natation qui se sont déroulés à la piscine de l’Odyssée à Chartres. Cette compétition était d’une importance capitale pour la natation tricolore, puisque c’est exclusivement lors de celle-ci qu’il était possible de décrocher sa qualification pour les jeux de Paris. Léon Marchand engagé sur 4 épreuves a fait un sans-faute, en nageant sous les minimas olympiques, il est donc qualifié pour le 400m 4 nages, 200m papillon, 200m brasse, et 200m 4 nages, et champion de France pour ces quatre courses.
Le spécialiste du 400m 4 nages, s’était déjà hissé en finale des derniers jeux à Tokyo il y a trois ans en 4min11, à moins de deux secondes de la première place, lui permettant d’arriver 6è. L’année suivante aux championnats du monde de Budapest remporte un titre en 4m04.28, il n’est plus qu’à un cheveu du record mondial Michael Phelps en 4m03.84 établit lors des jeux de Pékin en 2008 mais détenu et amélioré à de maintes reprises par la balle de Baltimore depuis 2002 alors que Léon Marchand n’a que quelques mois ! C’est aux championnats du monde de Fukuoka en 2023 que Léon Marchand signe un 4m02.50 et détrône le tout dernier record de Phelps : l’image du podium où l’ancien nageur est venu le féliciter était magnifique et restera dans les archives.
Léon Marchand, l’étoffe d’un héros aux éditions Marabout, un livre pour mieux connaître l’univers du nageur. Acheter le livre sur Amazon.
Avec un parcours sans faute jusque-là, il ne manque à Léon Marchand que l’or olympique, forcément on lui souhaite, et on y croit ! Ce sera l’un des athlètes qui faudra incontestablement suivre aux jeux de Paris, à la fois dans ses nages de spécialité, et peut-être sur des relais.
Un documentaire qui retrace toute l’histoire de l’émergence des piscines en France. Face à de mauvais résultats en natation aux JO de 1964 et 1969, et à de nombreuses noyades, le gouvernement a mis en place l’opération « 1000 piscines ». C’est ainsi que le territoire a été maillé en piscines, et ont vu l’apparition des piscines Tournesol. Ces piscines préfabriquées, ressemblant à des soucoupes volantes, et dont le toit peut s’ouvrir pour faire entrer le soleil aux beaux jours.
Un véritable succès qui a permis à toute une génération d’athlètes de briller, mais qui à présent décline avec la moité des bassins construits avant 1977 qui ont fermés. L’apprentissage de la natation en baisse et la noyade est désormais la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans. Le film pose crûment la question : Les français savent-il encore nager ?
Ce film a pour ambition de remettre au cœur du débat public et politique la nécessité de l’apprentissage de la nage, et donc de la création ou de la rénovation des moyens d’apprentissages. Ecrit par Emilie Dumarest et réalisé par Anne-Cécile Genre, ce film est soutenu par la Fédération Française de Natation et a l’ambition de redonner aux Français l’envie et les moyens d’apprendre à nager.
Diffusé sur la chaîne Public Sénat qui fera suivre la diffusion d’un débat en plateau afin de faire remonter la question de l’apprentissage de la natation auprès des décideurs politiques, et sera diffusé également sur les différentes antennes régionales de France 3, et également en replay sur France.tv jusqu’au 24 juin 2024.
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