« Tu mets ta combi pour ta course ? » C’est une question que l’on entend fréquemment lors des compétitions. Tous les athlètes de haut niveau arborent en effet un maillot de bain spécifique pour la compétitions. Ces maillots permettent de nager plus rapidement qu’un maillot de bain classique, c’est pourquoi ils se sont démocratisés et ils sont très largement répandus y compris lors des compétitions de natation régionales entre les clubs. Voyons ensemble les caractéristiques de ces maillots de bain, quelles performances on peut espérer réaliser avec, et quel budget y consacrer.
Les spécificités liées à la compétition
Le maillot de bain de compétition est conçu pour être très ajusté, presque comme une seconde peau. Il exerce un effet gainant qui favorise la compression musculaire, ce qui peut améliorer la performance et retarder la fatigue. Certains modèles bénéficient également d’un traitement hydrophobe spécifique, destiné à améliorer la glisse dans l’eau. Toutefois, ce traitement s’atténue au fil des utilisations, ce qui limite la durée de vie optimale du maillot.

Par ailleurs celui-ci doit se porter très serré ce qui est tout à fait acceptable pour une compétition mais pas pour des entraînements quotidiens car il faut de longues minutes pour l’enfiler et l’ajuster, et chaque utilisation réduit son efficacité.
Les caractéristiques des maillots de compétition
La caractéristique principale des maillots de compétition est qu’ils exercent une compression au niveau des cuisses. Chez les femmes le maillot de type kneeskin, il s’agit d’un maillot de type une pièce qui descend jusqu’aux genoux, et peut avoir soit le dos ouvert « open back » soit fermé « closed back« . Chez les hommes le maillot de compétition est de type jammer, qui est lui aussi un maillot qui couvre entièrement les cuisses.
En plus de l’effet comprimant, ce type de maillot est conçu pour réduire la traînée dans l’eau, par l’utilisation de matériaux techniques et de revêtements spéciaux.
Critères pour choisir le maillot de bain de compétition adapté
Pour bien choisir son maillot de bain de compétition, il est essentiel qu’il soit très ajusté, sans plis, afin d’assurer une compression musculaire efficace et de réduire la résistance dans l’eau. Pour choisir la bonne taille, il faut se référer à la grille de référence de chaque marque qui indique le modèle préconisé selon les mensurations précises du nageur.
Le tissu joue également un rôle clé : les modèles les plus techniques sont conçus à partir de matériaux hydrophobes et de fibres innovantes, comme le carbone ou le polyamide renforcé, pour optimiser la glisse. La plupart des marques proposent des gammes adaptées à chaque usage, du loisir à la compétition. Par exemple, il est possible de découvrir les maillots de bain Decathlon, pensés pour répondre aux besoins des nageurs débutants comme confirmés. Le niveau de pratique oriente d’ailleurs fortement le choix : un jeune en début de compétition pourra privilégier un modèle plus souple et accessible, tandis qu’un compétiteur confirmé se tournera vers un maillot homologué par la FINA (Fédération Internationale de Natation).
De combien la combinaison améliore-t’elle les chronos ?
Il n’est pas possible de savoir exactement le gain précis qu’apporte une combinaison par rapport à un maillot classique car on ne fait jamais deux fois exactement la même course. Néanmoins les qualités techniques de ces maillots peuvent permettre d’espérer un gain de quelques dixièmes et jusqu’à une demi-seconde sur une course de 50m, et plusieurs secondes sur des courses plus longues, grâce à la compression musculaire, et la réduction de la traînée.
Quel budget prévoir ?
Le budget à prévoir pour un maillot de bain de compétition dépend du niveau de pratique, du type de maillot, et bien sûr du budget que chacun est prêt à y consacrer. Pour les jeunes compétiteurs ou les nageurs amateurs, il faut compter entre 60 et 120 euros pour un modèle offrant une bonne compression. Les maillots haut de gamme, utilisés en compétition officielle, peuvent aller de 150 à plus de 400 euros. Un budget important certes, mais lorsque les écarts sont serrés l’équipement peut permettre de faire la différence.
Image d’illustration de l’article : Speedo Fastskin 2.0. Crédit photo : North Communication.