La page de glycine

glycine, 54 ans, homme, Paris

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mai 2024

avril 2024

Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (182.7 km), Piscine Hébert (Paris) (40.7 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (25.8 km), Piscine de Pontoise (Paris) (11 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (7 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine des Amiraux (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).

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Séances

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Mars 2012 : (9050 m)

• 3000 mètres le mardi 27 mars (de 16h45 à 18h15) à Piscine Château Landon (Paris) - « Attention Grand Bassin 32 °C, Petit Bassin 28 °C », c’est ce qui était affiché à l’accueil. Bon, le grand bassin est un vivarium exigu, mais ce qui m’a interpellé c’est le mot « attention ». Je me suis dit d’accord, 32 c’est plus que d’habitude, mais de là à alerter les crevettes de la sorte…
Et puis j’ai fais plouf, waouh c’est vrai qu’elle est bonne que je me suis dit. Je suis passé en mode nageur et je pense qu’au bout de sept à huit longueurs j’étais déjà rouge, écrevisse. J’avais plus le moral, je me voyais mal en enchaîner encore plus de cent dans cet état. Mais je m’y suis fait, je l’ai fait. J’ai même aligné cent longueurs sans arrêt. Sans le moindre arrêt vu que je n’ai pas eu de buée. Pas parce que j’ai des supers nouvelles lunettes, grâce aux 32 °C de l’eau, donc au faible écart de température dans la poche d’air entre le côté peau et le côté verre, vu ?
32 °C, je vais avoir un choc cet été pendant mes vacances en Côtes d’Armor, ce sera deux fois moins.
• 3000 mètres le samedi 17 mars (de 10h30 à 12h15) à Piscine Paul Valeyre (Paris) - Depuis un an que je nage (cinquante-six séances en piscine depuis le 27 janvier 2011), c’est la première fois que je fréquente deux fois de suite le même établissement. J’y étais samedi il y a quinze jours sur le même créneau horaire. C’était mieux aujourd’hui, toujours quelques méduses, mais probablement une ou deux de moins que la dernière fois, ça tient à pas grand-chose. Il y a peu de chances que j’y soit dans quinze jours, je déménage… dans un quartier gâté en piscines. Pour ce qui est de la nage j’ai essayé le pull-buoy dans la continuité. Je ne me sens pas vraiment à l’aise avec ce flotteur entre les jambes, car j’ai l’impression de couler, que mes jambes s’enfoncent. J’ai insisté tant et si bien qu’à la fin j’ai été surpris qu’il me manque quand je m’en suis passé.
• 3050 mètres le samedi 3 mars (de 10h15 à 12h00) à Piscine Paul Valeyre (Paris) - Rien que du classique :
1 km qui fait 1050 m ; trop de buée sur mes lunettes ; mon maillot qui décidément perd de son élasticité ; un gars les jambes écartées au T qui n’imagine même pas qu’il gêne, mais des regards polis et interrogateurs qui me demandent si j’y vais ; un dos-crawlé qui prend toute la largeur de la ligne d'eau ; une mini-palmeuse assise à reculons ; un brasseur qui ondule, hé mec ! plie, écarte, serre ; un pull-buoy à deux doigts de se noyer ; et pas mieux à par moi j’espère.

Février 2012 : (12000 m)

• 3000 mètres le dimanche 26 février (de 10h30 à 12h30) à Piscine Château Landon (Paris) - Tout juste revenu d’une semaine de ski, direction la piscine. J’aime beaucoup skier et je maîtrise assez bien, mais la peur de la blessure est toujours là, sous-jacente. À la piscine on peut prendre des baffes, mais c’est plus rare d’être évacué sur une civière et je me suis vraiment senti serein en me mettant à l’eau.
J’ai cru quand j’ai commencé à nager que je n’irai pas au bout des trois kilomètres. J’avais les épaules nouées et les chevilles contractées par le ski et l’impression de gigoter pas de glisser, puis c’est passé. J’avais aussi les cuisses douloureuses, mais pas de problème pour le crawl, un peu pour la brasse, mais je la nage peu.
Comme souvent dans ce genre de bassin le dimanche matin, le rythme était plutôt peinard, aujourd’hui pour une fois ça m’allait bien.
• 3000 mètres le mercredi 15 février (de 19h00 à 20h45) à Piscine Georges Drigny (Paris) - Je n’avais pas particulièrement planifié de nager aujourd’hui. Quand j’ai décidé cet après-midi d’y aller, j’ai pensé à Levallois, mais je n’ai pas eu le courage de faire le voyage.
Pourtant j’aurais mieux fait. Quand je vois le reportage photo, je regrette pour l’Étoile de Martin, mais aussi pour moi.
De plus, j’avais déjà fait Drigny un mercredi soir et noté de ne pas y retourner à ce créneau, oui mais les notes c’est utile si on les relit. J’ai vécu ma première véritable collision depuis que je nage véritablement. Je ne me souviens pas être jamais passé aussi vite de l’horizontale du crawl à la verticale du gars tout penaud. Moi qui ai les jambes qui durcissent au fur et à mesure des longueurs, ça les a tétanisées d’un coup. Mais bon pas de dégâts, on a pas fait de constat, carrosseries intactes autant de mon côté que pour la demoiselle d’en face qu’il aurait été regrettable d’endommager.
• 3000 mètres le samedi 11 février (de 10h45 à 12h30) à Piscine Château Landon (Paris) - Une des rare fois où j’ai croisé une connaissance à la piscine, alors j’ai un petit peu squatté le T pour faire la causette.
On a longtemps été quatre dans ma ligne d’eau, trois nanas et moi. Elles n’étaient pas des nageuses sportives et il y avait un différentiel de vitesse important, mais on a bien cohabité. Enfin elles ne m’ont pas gêné et étaient respectueuses de ma volonté d’enchaîner, et j’espère ne pas les avoir trop éclaboussées en les doublant. Plus tard ça a été encore plus simple, je me suis retrouvé tout seul, alors je me suis fait un 50 m petit bassin à donf. Ouh là là ! mes mollets n’ont pas aimé.
Du côté des autres mammifères aquatiques, il y avait un ondunageur qui au-delà des ondulations subaquatiques classiques ondulait aussi verticalement en surplace, ambiance delphinarium à Château Landon.
• 3000 mètres le samedi 4 février (de 10h30 à 12h00) à Piscine Catherine Lagatu ex Parmentier (Paris) - Début idéal à un ou deux dans la ligne d'eau. J’en ai profité pour exploser mon temps de référence sur un kilomètre. Je passe de 18 min 07 s à 17 min 45 s. Je me demande si je n'aurais pas plutôt dû faire comme Sergueï Bubka qui s’arrangeait pour n'améliorer ses records que de centimètre en centimètre. Bon c’est sûr, lui c’était des records du monde et il touchait une prime à chaque nouveau record. A défaut du jackpot, si j’étais passé de 18 min 07 s à 18 min 02 s puis 17 min 59 s… ça m’aurait donné de nombreuses occasions d’être content de mes séances. Quoique, même sans super performances, aligner les longueurs dans un bassin en maillot de bain reste un bon moment.