La page de glycine

glycine, 54 ans, homme, Paris

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mai 2024

avril 2024

Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (182.7 km), Piscine Hébert (Paris) (40.7 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (25.8 km), Piscine de Pontoise (Paris) (11 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (7 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine des Amiraux (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).

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Séances

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Juillet 2018 : (43000 m)

• 3500 mètres le mardi 31 juillet (de 19h00 à 20h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Encore une séance qui me va bien et qui enrichit ma belle collection.
Je ne pourrais pas la revendre ni la léguer, mais elle a de la valeur pour moi.
• 3800 mètres le dimanche 29 juillet (de 14h30 à 16h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Bon temps sur le premier kilomètre. Probant le stage de quinze jours de bains de mer salés biquotidiens malgré l'ingestion de nombreuses crêpes au beurre salé.
• 5500 mètres le lundi 23 juillet (de 17h15 à 19h00) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Plus gros périple nagé en mer. Du Vieux-Bréhec à Gwin Zegal, dans des conditions idéales : pas de vent et pas de mer même en dehors de l'anse. Sur la carte l'itinéraire mesure 4,9 km à vol de cormoran, mais avec 1 h 40 min de nagé, j'ai forcément fait plus. Retour en kayak au soleil couchant, plus facile pour garder le cap.
• 3300 mètres le jeudi 19 juillet (de 16h45 à 17h45) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Belle sortie, avec sortie de l'anse.
En combinaison ce soir suite à un échec ce matin en maillot. Méfiant quant à ma capacité à ne pas greloter, j'avais fait l'essuie-glace sans trop m'éloigner de ma serviette et j'avais capitulé au bout de vingt-cinq minutes, car la glace c'est froid. Non, à vrai dire un peu chochottement.
• 3400 mètres le vendredi 13 juillet (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Une longueur test en papillon avec pour objectif de mouliner le moins possible. Résultat : vingt-cinq coups de bras, balaise le mec. Et encore ! pas dans un grand jour.
• 3500 mètres le jeudi 12 juillet (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - J'ai beaucoup secoué la tête pendant que je nageais.
De haut en bas comme pour acquiescer et de gauche à droite comme pour nier.
Bon alors, je ne savais pas ce que je voulais. Si, je voulais désembuer mes verres de lunettes en y projetant l'eau soigneusement dosée et confinée dans mes régions orbitaires.
• 3500 mètres le mardi 10 juillet (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Le foot le foot le foot le foot !
Pour me singulariser du reste du monde ou du moins des Français et des Belges, j'ai fait un pas de côté et je suis tombé à l'eau.
• 3300 mètres le dimanche 8 juillet (de 16h30 à 18h15) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Même dans une eau troublée par les crèmes solaires et autres pollutions d'un dimanche de juillet à forte affluence qu'il ne vaut mieux pas lister, on sort de là les doigts tous propres.
Dommage que j'aie eu à réparer une crevaison après la piscine. J'ai flingué ma manucure et c'est pas évident à récurer des mains de mécano.
• 3500 mètres le samedi 7 juillet (de 16h15 à 18h15) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Dans le contexte de réchauffement climatique, j'ai une idée de nom de parti politique que je laisse libre de droits pour qui veut : « La République En Nage » pour mobiliser ceux qui nagent plus ceux qui transpirent. En ce moment ça fait une belle base électorale.
• 3200 mètres le jeudi 5 juillet (de 18h45 à 20h30) à Piscine Jacqueline Auriol (Paris) - Un moment d'égarement.
Faut pas avoir toute sa tête quand on se prétend nageur pour aller piquer une tête à la nocturne hebdo de Beaujon, surtout à l'amorce des vacances estivales.
Par contre, si on est aquagymneur, là je conseille.
Pas de méprise, selon moi l'aquadandine dans les piscines publiques relève de l'anomalie. J'ai rien contre la gym, mais ailleurs. Pourquoi pas du vélo dans l'eau pendant qu'on y est ?
Néanmoins le mal est là et le cours de Beaujon a énormément de succès, probablement grâce à l'animateur qui joue de ses attributs de mâle, torse nu à exhiber ses muscles et tatouages. Ce mec est extraordinaire, faut voir son engagement. C'est un show à lui tout seul, enfin lui plus la bande son qui l'accompagne. Il fait son sport, les idolâtres du bellâtre, j'ai des doutes.
• 3300 mètres le mercredi 4 juillet (de 19h30 à 21h00) à Piscine Mathis (Paris) - J'aime quand le chrono affiche cinquante-neuf minutes et quelques, que je crois avoir méritoirement nagé 3300 m et qu'il s'avère après vérification que j'ai brillamment nagé 3400 m.
Mais ce ne fut pas le cas ce soir.
• 3200 mètres le dimanche 1 juillet (de 15h30 à 17h00) à Piscine Armand Massard (Paris) - Je n'aime pas Massard, mais j'y suis passé car elle ferme prochainement pour travaux et que je fais cette année mon deuxième tour des piscines parisiennes, sept ans après le premier.
Pourquoi je lui en veux à Massard et plus qu'à d'autres piscines souterraines ?
Déjà car je peux me le permettre, vu que j'ai beaucoup de choix plus près de chez moi. Ensuite probablement à cause de son format, les 33,33m du grand bassin, car excusez, mais les cinq autres bassins de Paris de 33,33 m c'est autre chose. Pas forcément terrible pour nager, mais la classe, des écrins. Tandis que la tour Montparnasse en passe d'être relookée est plus élégante extérieurement que dans ses entrailles, c'est dire. En plus on étouffe là dessous, y'a de l'eau mais pas d'air, le plafond est écrasant, attention en dos-crawlé à ne pas s'y écorcher les doigts.
Pourtant c'était bien, forme, technique, conditions de nage, tout ça.

Juin 2018 : (50300 m)

• 3300 mètres le vendredi 29 juin (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Georges Hermant ce soir, car c'est ma piscine de prédilection, que je ne m'y étais pas trempé depuis le 10 juin et qu'elle sera fermée jusqu'au 6 juillet.
• 3300 mètres le jeudi 28 juin (de 19h30 à 21h00) à Piscine Alfred Nakache (Paris) - J'avais déjà aiguisé le côté acerbe de ma plume pour pester contre les envahisseurs de piscines qui ne sont de sortie que lorsque la météo est au beau fixe.
Eh bien même pas !
Vers trois heures on a même été que trois à partager une ligne, la ligne « rapide » où d'ailleurs j'aurais logiquement dû me retrouver seul.
• 3300 mètres le mardi 26 juin (de 19h30 à 21h00) à Piscine Saint Germain (Paris) - 3,60 m de profondeur d'un côté 0,80 m de l'autre et mes virages culbutes qui passent des deux côtés.
On en fait plus des comme ça, mais franchement même à l'époque, soit je ne sais pas quand, je me demande quel était le but recherché.
Ah ! du brouhaha alentour. Oui, but à l'instant et ce sera donc France-Argentine en huitième de finale.
• 3300 mètres le dimanche 24 juin (de 12h00 à 13h30) à Piscine Roger Le Gall (Paris) - Peut-être plus de monde dans l'eau que sur les gradins à se faire dorer la pilule. Globalement dans l'eau pour nager en plus, c'est bien. Un peu gênant pour moi, mais conforme à l'idée que je me fais de l'usage d'un bassin de 50 m.
• 3100 mètres le vendredi 22 juin (de 17h45 à 18h45) à Ile Charlemagne à Orléans - Entraînement à la nage en eau libre. Une semaine après la compète, c'est intelligent ça !
• 10000 mètres le samedi 16 juin (de 16h45 à 19h45) à Bassin de la Villette - Open Swim Stars, 10 km.
Que de doutes avant l'épreuve ! Quelle bêtise de vouloir participer à cette course, qu'avais-je besoin de (me) prouver, aqua bon tout ça ?
Le pire c'est que ce qui a motivé mon inscription, c'est le format, les 10 km nouvellement proposés cette année. Une réminiscence de l'épisode manqué de 2012, la traversée de Paris, le 10 km dans la Seine auquel j'étais inscrit et qui avait été annulé.
Là les circonstances étaient bien différentes :
- pas de courant pour atténuer la distance ;
- six ans de plus au compteur qui comptent, car j'ai vraiment subi une rupture physiologique et le déclin n'a pas été graduel mais brutal ;
- temps limité à trois heures ;
- vitesse de nage en endurance, sur une distance de 1 à 3 km, qui ne laisse que peu de marge par rapport aux 3,33 km/h requis;
- vitesse max itou ;
- précédente compète, un petit triathlon, qui date de 2014 ;
- aucune nage en eau libre de préparation ;
- donc un essayage de ma combinaison dans mon salon, j'ai cru étouffer.
Il y a une semaine, la combinaison je n'y pensais même pas, un peu à cause de nageurs.com où sévit le lobby de l'eau libre en slip de bain. 21 °c c'est pas mal, oui, aucun problème sur une demi-heure voire une heure, mais trois heures ? Sur ce coup, pas de bêtise, j'ai été raisonnable et je ne le regrette pas.
Bon, ça c'est bien passé, 2 h 58, on ne peut mieux se passer, mais vu ce qui précède, c'est l'envie de fanfaronner qu'il va falloir gérer maintenant.
• 3800 mètres le mercredi 13 juin (de 19h30 à 21h15) à Piscine Mathis (Paris) - Aujourd'hui je voulais nager ailleurs. Ça n'a pas été possible.
Je voulais aussi réenfiler ma combinaison néoprène que je n'avais pas utilisée depuis juillet dernier. Ça n'a pas été possible non plus. Ce n'est pas autorisé à Mathis.
• 5000 mètres le dimanche 10 juin (de 16h00 à 18h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Comme prévu pour la distance, pas pour la manière. Sur les 5 km, j'en espérais 3 en continu autour de 17 min 40 s- 17 min 50 s le kilo. Seulement voilà, 1er km en 18 min 20 s avec en prime le besoin de m'arrêter pour souffler. Plus tard j'ai réussi à enchaîner un autre kilo, en 18 min 10 s, toujours loin de l'objectif, dur dur.
• 3400 mètres le samedi 9 juin (de 18h45 à 20h30) à Piscine Roger Le Gall (Paris) - Première partie de séance en respiration tous les quatre temps pour éviter les rayons rasants et perçants du soleil, vers l'est donc. Le temps d'entériner le fait que décidément je n'ai pas vraiment la caisse. Ensuite quand le soleil s'en est allé se cacher derrières les immeubles, respirations en comme ça venait, soit bien souvent en deux temps trois mouvements pour bien ventiler.
• 3400 mètres le lundi 4 juin (de 19h30 à 21h15) à Piscine des Amiraux (Paris) - Comme j'aime bien afficher un compte rond, quand j'y pense je termine mes séances en bassin de 33,33 m par deux allers-retours nageouillés qu'au besoin j'inclus dans mon total. Mon imagination est débordante, faudrait pas me confier le remplissage des piscines.
Ce soir par exemple mon compteur indique quarante-neuf doubles longueurs – après correction, car deux allers-retours de 34 s puis 35 s n'en font en réalité qu'un –, soit 3266,33 m que j'arrondis à 3400 m.
• 4800 mètres le dimanche 3 juin (de 15h15 à 18h15) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Nagé plus que ma moyenne, mais moins que ce que j'avais prévu.
Deux causes à cela :
Parce qu'en souffrance au début et même avant le début, à vélo dès le pied de la côte de la rue David d'Angers. C'est passé tant mieux.
Ensuite, car l'affluence a été de moins en moins propice à une nage sereine.
• 3600 mètres le vendredi 1 juin (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Ah ! la saveur particulière du bain du vendredi soir après la semaine de boulot. Quelle qu'elle ait été, harassante, assommante ou moins souvent enivrante, captivante. Surtout ce soir avec un 3 km en 52 min à la clé.