La page de glycine

glycine, 54 ans, homme, Paris

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mai 2024

avril 2024

Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (182.7 km), Piscine Hébert (Paris) (40.7 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (25.8 km), Piscine de Pontoise (Paris) (11 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (7 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Piscine des Amiraux (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).

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Séances

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Juillet 2015 : (36600 m)

• 3000 mètres le mercredi 29 juillet (de 11h30 à 12h30) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Bonaparte, Gwin Zegal puis retour à Pors Moguer, c'est le nom des plages près de Bréhec le long desquelles j'ai nagé.
Qu'est-ce qu'elles me plaisent ces plages ! C'en est presque déraisonnable.
C'est plus déraisonnable que de nager seul dans une mer déchaînée avec des creux de plusieurs centimètres. Surtout que ça s'est bien goupillé, car j'ai eu le vent trois quarts de dos pour le long bord. C'est qu'il soufflait le coquin et le petit bord retour a été assez musclé.
• 3300 mètres le dimanche 26 juillet (de 11h15 à 12h30) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Troisième baignade à consonance sportive ici cet été et première fois que je m'éloigne de la plage jusqu'à la pointe de la Tour. Il y avait eu trop de vagues une fois, j'avais oublié ma bouée l'autre fois, pas celle avec le petit canard à mettre autour de la taille, celle que je tracte et qui me signale aux hors-bords et jet-skis qu'on ne rencontre pas dans le coin.
Par contre dans le coin y'aurait des orques ! C'est ce que j'ai entendu en début de mois à la radio qui reprenait un journal local. Balivernes, les locaux n'y croient pas. Moi j'ai bien vu un orque l'autre jour sur une plage voisine, mais c'était une grosse bouée gonflable et je préfère mon petit canard.
Tout ça pour dire qu'on pense à tout, à rien, quand on nage et que là j'ai surtout beaucoup pensé à cet énorme mammifère marin carnassier.
• 3300 mètres le vendredi 24 juillet (de 11h15 à 12h30) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Belle séance ce matin dans les vagues et sous un ciel aux cinquante nuances de gris. Présence humaine limitée à quelques audacieux dans l'eau et quelques voileux sur l'eau.
Magnifique baignade ce soir. En fratrie, au même endroit, mais plage privatisée, car sous le même genre de ciel avec en plus une pluie super drue, mon frère n'en revenait pas.
• 2800 mètres le lundi 20 juillet (de 11h00 à 12h00) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Cinquante-trois minutes.
Un calcul savant prenant en compte la fermeté de la literie, la composition du petit-déj, le sens et la force du vent, le coefficient de marée, l'état de la houle, la température de l'eau et l'âge du capitaine me permet de convertir ces 53 min en 2800 m.
Malheureusement j'ai oublié mes lunettes d'eau libre à Paris, heureusement j'ai mes lunettes de baignade. Elles dépannent, mais c'est une vielle paire de piscine pénible à porter plus de quelques minutes, car pour garder les yeux au sec j'ai été obligé de tendre l'élastique comme un euh, beaucoup quoi. Elles ne sont pas teintées non plus, mais ça c'est pas grave, car comme je l'ai appris pendant mon service militaire en Bretagne : après la pluie, la pluie !
• 3300 mètres le samedi 18 juillet (de 09h15 à 10h30) à Piscine Mathis (Paris) - Tout au pull-buoy. Deux raisons-excuses à cela :
C'est que j'étais pressé, car je pars en vacances. Excuse bidon, je n'avais qu'à nager 100 m de moins.
C'était pour me préparer à la flottabilité de la mer puisque j'vais pas à la montagne. Excuse encore plus bidon, si j'avais vraiment voulu me préparer aux bains de mer qui m'attendent, j'avais qu'à me faire couler un bon bain froid !
• 3500 mètres le mardi 14 juillet (de 09h00 à 11h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Nageurfrileux m’a gentiment salué en bout de ligne. En retour j’ai salué sa performance, quatre-vingt-dix-sept piscines depuis le début de l’année, faut le faire ! Le problème maintenant c’est qu’il a tellement le béguin pour Georges qu’il est devenu fidèle. Dommage d’échouer si près des cent.
Un truc m’a manqué ce matin : jusqu’à aujourd’hui et depuis au moins quinze ans, le 14 juillet je faisais mon sport à vélo ou à pied et non pas dans l’eau et je profitais du défilé aérien dans le bois de Vincennes ou en bord de Seine. J’aurais peut-être dû aller nager à Nogent-sur-Marne qu’est dans l’axe des Champs-Elysées. Seulement voilà, moi aussi je suis accro à Georges Hermant.
• 3500 mètres le dimanche 12 juillet (de 10h15 à 12h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Ça a commencé par des râleurs dans la zone déchaussage à mon arrivée et fini avec d'autres râleurs sous les douches à ma sortie.
Pourquoi qu'y râlaient ? À propos de la rénovation bien sûr ! Tout le monde y a eu droit, à commencer par les décideurs : la mairie, les architectes, les ingénieurs... Mais pas que : les MNS pour leur attitude et les usagers pour leur usage. Et encore ! j'ai pas tout entendu, c'est pas le genre de discours qui me donne envie de laisser traîner l'oreille.
Le bonnet nageurs.com a beaucoup de succès ici, mais gare à la concurrence si jamais le gars qui a lancé le T-shirt « I love rien, I'm parisien » venait à se diversifier dans le bonnet de bain.
• 3300 mètres le mercredi 8 juillet (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - J'étais désolé de ne pas pouvoir aller à Georges Hermant hier quand j'ai vu qu'il pleuvait, vraiment.
J'avais deux empêchements, un dîner et le physique qui n'encaisse plus comme avant. D'ailleurs j'aurais eu que le dîner que j'aurais servi la plus belle des excuses pour le déplacer : « Je peux pas, j'ai piscine. »
Heureusement ce soir les cieux m'ont été favorables, moins humides mais porteurs d'un air frais, ils m'ont offert la chance de pouvoir réparer l'impair d'hier.
• 3400 mètres le lundi 6 juillet (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Trois jours de suite à Hermant, c'est l'attrait du renouveau, c'est fatigant aussi.
Plutôt que d'en rajouter sur ce que ne manqueront pas de raconter les nombreux nageurs.com présents vu les bonnets, une chose à propos du bassin qui n'a pas été le moins du monde rénové : avec le temps ou depuis le temps j'avais oublié que l'été le soir, en cas de beau temps, on en prend plein les yeux, trop-plein. C'est pas des lunettes de piscine qu'il faudrait, c'est des lunettes de glacier.
Et ils vont nous faire croire qu'en deux ans ils n'ont pas eu le temps de faire pivoter le bassin !
• 3800 mètres le dimanche 5 juillet (de 09h15 à 11h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Comme une évidence, nuages dans le ciel égale éclaircies dans l'eau. Voilà qui me sied, voilà qui me plaît.
• 3400 mètres le samedi 4 juillet (de 10h00 à 12h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Ma séance du jour a commencé hier sur nageurs.com, à la recherche de ma séance précédente à Georges Hermant.
J'y étais le jour de la fermeture, le 1er septembre 2013 à 9 h 15 et j'évoque dans mon compte-rendu le fait que j'avais failli y aller avec mon fils et il se trouve que si Georges Hermant avait rouvert hier comme il fut un temps prévu, on y serait allé ensemble, si si si. C'était sans compter que par ici, avec des si, on mettrait Lutèce en amphore.
Ce matin il était dans le train, sur le rail des vacances. Donc ce fut de nouveau sans lui, mais avec beaucoup d'autres. Comment tous ces gens savaient-ils pour la réouverture ?
Peut-être que l'audience de nageurs.com est stratosphérique et un concurrent sérieux pour leboncoin et consorts. Pour le savoir, j'ai mené mon enquête : à une dame qui avait engagé la conversation avec moi - c'est quoi ces manières ? -, j'ai demandé ce qu'elle foutait là à nager sur mes plates-bandes. le hasard, qu'elle m'a répondu.
Eh ben le hasard fait mal les choses, ce matin il m'avait dégoté le mauvais coin pour nager.

Juin 2015 : (30350 m)

• 3300 mètres le dimanche 28 juin (de 09h00 à 10h45) à Piscine Alfred Nakache (Paris) - Des boutchoux partout, j'en avais rarement vu autant, même à Pailleron.
On partage le même maillot, peut-être un jour la même passion, mais heureusement pour moi ce matin pas le même bassin. D'autant plus qu'il a fallu qu'ils partagent le leur avec les aquadérangeantes, j'ai compati.
J'ai eu mon compte aussi de dérangement dans le bassin sportif, pardon dans le grand bassin, pardon dans l'autre bassin.
Pardon, excusez-moi, je vous en prie, on est tous restés courtois quand nous avons enduré-provoqué frottements et collisions.
• 3250 mètres le samedi 27 juin (de 09h30 à 11h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Depuis quelques séances et notamment ce matin, je retombe dans mes travers.
C'est pas que je ne nage plus droit, c'est que je nage pépère, alors qu'il faudrait que je nage pervers.
Il ne s'agit pas que j'agresse les na-, les nanas, les nageuses, les naïades, c'est moi qu'il faut secouer : allez allez, range-moi ce pull-buoy, varie, fait des exercices, des vrais.
• 3200 mètres le jeudi 25 juin (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Jeu des sept erreurs, ou différences, entre ma séance de mardi ici même et celle de ce soir, saurais-je les retrouver ?
Première différence, facile, bassin en configuration 2 x 25 m mardi, 1 x 50 m ce soir.
Deuxième différence, facile aussi, toit entrouvert mardi, grand ouvert ce soir.
Trois différence, plus difficile, car elle ne se voit pas comme le nez au milieu de la figure même si elle se situe juste au dessus de mes narines, lunettes perméables mardi, étanches ce soir.
Quatrième différence, vestiaires sales mardi, propres ce soir ce qui est la norme ici.
Cinquième différence, Glycine nageur le plus rapide de la ligne d'eau « crawl » mardi, pas ce soir, ce qui est la norme ici.
Sixième différence, ligne « crawl » blindée mardi, ligne « 4 nages » blindée ce soir.
Bon m'en manque une, marre je regarde dans les solutions. Mouais ben elle est nulle la septième différence. Paraîtrait que j'ai essayé de faire une longueur de pap comme mardi, mais que j'ai pas réussi. Eh ! 2 x 25 m mardi, 1 x 50 m ce soir.
• 3650 mètres le mardi 23 juin (de 19h15 à 21h15) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Ça bouillonnait dans la ligne d'eau « crawl » : glop, flop, bloblobloblo, pchhhhh, visibilité quasi bulle.
C'était la ligne qui avait le plus de succès. C'est toujours celle qui a le plus de succès. Deux lignes « 4 nages », deux « matériel », une « crawl » et des lignes je ne sais quoi, ça ne va pas, ou plutôt ça ne me va pas. Pour le bien être d'un grand nombre de nageurs, il faudrait virer soit une ligne « 4 nages » soit une « matériel ». Pour mon bien être il faudrait virer les deux et dédier trois lignes au crawl, ce sera tout, merci.
• 3600 mètres le dimanche 21 juin (de 09h45 à 11h45) à Piscine de Villeneuve la Garenne (Villeneuve-la-Garenne) - Échec dans ma quête d'une nouvelle piscine de 50 m.
Elle était coupée en deux et pas qu'un peu. Ici c'est plus qu'un mur amovible qui partage le bassin, c'est carrément une paroi. La séparation se fait dans l'eau et en l'air ce qui permet de fermer la partie couverte et ainsi de protéger les frileux des frimas de l'été.
J'ai posé ma question habituelle à un MNS en pareil cas :
« Excusez-moi, le 25 m il est dedans ou dehors ?
- Des deux côtés.
- Oui mais avec l'épaisseur du mur y'a forcément un côté, voire les deux, qui ne fait pas 25 m.
- Non mais regardez ce n'est pas un mur épais, c'est une grille.
- Il n'empêche.
- Pourquoi vous me posez la question ?
- Juste pour savoir.
- Désolé je ne sais pas. »
Ha ha, ça marche à tous les coups.
Cette configuration refroidissement climatique quoique décevante m'a permis de m'épater moi-même. En toute fin de séance, après le sport, j'ai un peu fait l'otarie et je me suis retrouvé au milieu du bassin après quelques ondulations subaquatiques même pas essoufflé. Alors j'ai tenté les 24,99 m du bassin extérieur en ondulations profondes, bingo du premier coup, essoufflé mais satisfait.
• 3300 mètres le samedi 20 juin (de 10h45 à 12h30) à Piscine Rouvet (Paris) - Quand je suis allé à Suzanne Berlioux l'autre jour, j'en ai profité pour passer chez le grand distributeur spécialisé dans l'équipement sportif d'à côté afin de compléter ma panoplie de nageur accompli. J'en étais ressorti avec une paire de bouchons d'oreilles, un flacon de liquide antibuée, deux paires de lunettes, deux maillots de bain et deux pince-nez, pour cause de liquidation totale et donc de - x %.
C'est pas le tout que d'engager des dépenses considérables, pour qu'elles ne deviennent pas inconsidérées, faut que ça serve. Ce matin j'ai commencé par utiliser un des pince-nez, la seule pièce dont j'avais vraiment besoin.
J'ai rien perdu en dos. Soit c'est parce que, comme le vélo, ça ne s'oublie pas, soit c'est que ma technique est limitée. Il est p'têt préférable que je tourne le dos à c'te problématique.
• 3250 mètres le samedi 13 juin (de 10h15 à 11h45) à Piscine Mathis (Paris) - Les vestiaires c'est pas ça. Le petit fumet qui t'accueille après la zone de déchaussage c'est un peu le contraire de celui que distille certaines boulangeries jusque sur le trottoir : il donne pas envie d'entrer. Une fois dedans ça ne s'arrange pas, c'est pas appétissant à l'œil non plus et les cabines et casiers déglingués sont majoritaires.
Comme dans le cadre d'une séance à la piscine les vestiaires font à la fois office de mise en bouche et de dessert ça a pas mal gâché le menu du jour. D'autant plus que je n'ai pas su mettre l'ingrédient qui fait la saveur d'un bon plat principal : l'huile de coude.
• 3200 mètres le jeudi 11 juin (de 19h45 à 21h15) à Piscine Alfred Nakache (Paris) - Ma que calor ! Yé n'aime pas ça, yé ne souis pas bien dans mon corps.
Y'avais por d'aller à la piscina. Pues y'avait pas plousse de monde que d'habitoude, olé !
• 3600 mètres le lundi 1 juin (de 15h15 à 17h00) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - Je ne suis pas un habitué de Suzanne takes you down to the place near the RER, mais c’est tout comme grâce à nageurs.com. Donc bien que cela fût fluide dans la sroui je suis passé dans la ouane vu qu’il n’y avait pas de cours et où nous n’avons été que quatre ou cinq. J’en ai profité pour déployer mes bras pour nager le papillon, dur. J’ai dû marquer une pause en bout de ligne. De ce côté-là la profondeur c’est 1,60 m, parfait pour me tenir debout avec juste la tête hors de l’eau. J’avais besoin de dix-vingt secondes de répit, j’y suis resté plusieurs minutes tellement j’étais bien.