La page de glycine

glycine, 54 ans, homme, Paris

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mai 2024

avril 2024

Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (182.7 km), Piscine Hébert (Paris) (44.2 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (25.8 km), Piscine de Pontoise (Paris) (11 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (7 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine des Amiraux (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).

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Séances

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Mars 2015 : (34300 m)

• 3000 mètres le lundi 30 mars (de 12h30 à 14h00) à Piscine olympique municipale de Colombes - + 1. Plus une piscine olympique. Je fais la collection.
Faut être timbré pour faire une collection, tenez les philatélistes par exemple.
L'art de collectionner les piscines de 50 m, je l'appelle « l'olympélie », du grec olumpikos. Ma collection commence à être étoffée notamment concernant les pièces de la région. Il me manque quand même les plus belles pièces comme les piscines de la Croix Catelan ou de l'INSEP, repères d'athlètes de haut niveau. Seulement voilà, j'ai beau être olympéliste, je prépare pas les Jeux olympiques.
• 3050 mètres le samedi 28 mars (de 09h00 à 10h30) à Piscine Mathis (Paris) - On a beau faire on a beau dire qu'un homme averti en vaut deux, on a beau faire on a beau dire ça fait du mal de voir l'accès à Rouvet barré par une chaîne.
Je sais je sais que les piscines parisiennes sont frappées de grévite aiguë, au-delà du seuil épidémique et le phénomène déborde des bassins : quand j'allume la radio pour écouter France Inter ou France Info j'ai l'impression d'écouter fip.
Rêver un impossible rêve, tenter, sans force et sans armure, d'atteindre l'inaccessible piscine ouverte, telle fut ma quête en allant à Mathis, du côté de l'avenue de Flandre. Eh bien les Flamandes nagent sans rien dire, sans rien dire aux samedis sonnants, les Flamandes nagent sans mollir, les Fla les Fla les Flamandes. Et j'ai nagé avec.
• 2900 mètres le jeudi 26 mars (de 19h00 à 20h30) à Piscine Alfred Nakache (Paris) - Ça laissait beaucoup passer au T ce soir.
Enfin les autres entre eux, à vitesse comparable, je ne sais pas s'ils se faisaient des politesses, mais en tout cas à moi, qui les doublait inlassablement, ils m'en faisaient. Je les ai très peu remerciés pour cela avec le mot qui va bien : merci. En guise de remerciement je demi-tourne aussi vite que possible, donc sans piper mot. J'essaie quand même d'effectuer un signe de la tête, mais si furtif que je ne sais pas s'il est perçu avec le degré de reconnaissance qui le sous-tend.
• 2600 mètres le samedi 21 mars (de 10h15 à 11h45) à Piscine Rouvet (Paris) - L'œil sur le chrono.
Hélas pas pour évaluer mes performances. L'œil sur ma montre, car je trouvais qu'elle n'avançait pas, alors que c'était moi qui n'avançait pas.
Pour remédier à cette lassitude, j'ai anticipé le moment ou j'entame les variations, le moment quand c'est que j'arrête le crawl non-stop.
J'ai aussi fait varier les variations en y incluant des expérimentations, comme le papillon avec pull-buoy. Un voisin de ligne d'eau le faisait, c'est pour ça que j'ai essayé. Ça c'est révélé désagréable et contre-productif. Le pull-buoy, aide à la flottaison, c'est pas du tout adapté au papillon, nage ondulatoire où le corps oscille de part et d'autre la ligne de flottaison, donc parfois en dessous. J'ai mal au dos, puni d'avoir copié sur mon voisin.
• 2800 mètres le jeudi 19 mars (de 19h15 à 20h30) à Piscine Alfred Nakache (Paris) - Trop tard pour un commentaire. Je ferai ça demain.
Ça y est on est aujourd’hui le demain d’hier. J’ai plus de temps, mais pas grand-chose à raconter. Ah si ! j’ai un instant cru en arrivant dans les vestiaires qu’ils avaient rebranché la musique d’ambiance. Erreur, La Macarena ou un concerto brandebourgeois, j’ai pas bien reconnu, ne provenait que d’une cabine. Fallait y penser. Ça fait un phénomène étonnant à rajouter à longue liste des comportements du type chuisseulaumondetjevous.
N’empêche que j’espère que tous ceux que j’ai bousculés dans ma ligne d'eau ne me cataloguent pas comme un chuisseulaumondetjevous.
• 3100 mètres le mercredi 18 mars (de 19h30 à 20h45) à Piscine Roger Le Gall (Paris) - J’y suis allé après quelques hésitations.
Hier soir déjà, j’avais été à deux nageoires d’y aller. J’avais le sac à l’épaule, une broutille m’a fait renoncer. Ç’aurait été Catherine Lagatu (ex-Parmentier), c’est peut-être pour ça que j’ai si facilement capitulé.
Donc là après avoir de nouveau temporisé, j’y suis allé et j’ai bien fait. Je crois que j’ai réalisé ma meilleure séance de 2015. Bon je reste en deçà de mes perfs de 2014 et avant, mais c’est déjà ça.
• 2650 mètres le samedi 14 mars (de 09h30 à 11h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Rouvet entièrement lignée brise-vagues, pas de portnawak. Poulpes, gamins et aquatrémousseuses, désolé, héhé , mais faut que vous alliez voir ailleurs.
Euh, c’est parce qu’une ligne d'eau était à moitié neutralisée, avec le bord du bassin bardé de bande rayées signalant une zone détériorée. On a déjà eu récemment les douches hommes barricadées de la sorte pendant quelques semaines. Fragile Rouvet en ce moment, faut qu’elle tienne le coup, un peu comme moi quoi.
• 2800 mètres le mercredi 11 mars (de 19h30 à 20h45) à Piscine Georges Rigal (Paris) - Un conseil dont vous n’avez pas vraiment besoin puisqu’il y a peu de comptes-rendus de séance pour les nocturnes du mercredi sur le site, mais faut surtout pas aller à Rigal le mercredi soir.
Ça été la bagarre pour progresser à travers un enchevêtrement de corps. J’étais tellement dedans que pour les dernières minutes, lorsqu’il ne fut plus nécessaire de combattre, l’influx et la tension qui m’animaient sont tombés et j’ai poursuivi jusqu’à l’évacuation en roue libre.
• 2800 mètres le samedi 7 mars (de 10h30 à 12h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Signalétique revue et corrigée.
Ça nous dit là : enlève tes godasses. Là : t'es pieds nus puisqu'on t'a dit d'enlever tes pompes. Non madame, là : c'est pour les hommes. Là: si t'as toujours des cheveux, faut mettre un bonnet...
Las, pas de nouveau panneau encore plus clair que l'existant « crawl et nage rapide » pour dire là : ligne d'eau réservée à Glycine.
• 2850 mètres le mercredi 4 mars (de 16h15 à 17h45) à Piscine Roger Le Gall (Paris) - Folklo la configuration quand je suis arrivé : le mur était levé avec les lignes de séparation tuyau d'arrosage passant par dessus, ça ne faisait pas sérieux. Après ça a été amusant de nager pendant que le mur se rabaissait doucement. D'abord en poussant sur le mur incliné, puis dès qu'il fut suffisamment immergé en passant par dessus en le frôlant.
En poussant sur ce mur comme sur ceux des extrémités il m'a fallu être doux et modérer mon impulsion pendant ma première série, 1,5 km. J'avais le cordon du maillot noué un peu large, mais quand je suis parti sur une série il m'en faut plus qu'un maillot fuyant pour m'arrêter. Surtout que ç'aurait pas été grave s'il avait fuit, vu que cette piscine accueille des naturistes.
• 2950 mètres le mardi 3 mars (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Quasi exclusivement dans la ligne d'eau « crawl » où ont erré quelques brasseurs, alors que j'avais fait l'ascension jusqu'à la porte des Lilas pour les lignes identifiées et respectées de Vallerey.
Le moral, c'est beaucoup une question de conditionnement. Je serais allé chez le quasi-homonyme Valeyre, aussi ouvert le mardi soir, que j'aurais été content de brasser à deux à l'heure, m'attendant à-au pire.
• 2800 mètres le dimanche 1 mars (de 10h30 à 12h00) à Piscine Alfred Nakache (Paris) - « Ah non ! les nageurs olympiques c'est à côté », qu'une dame m'a dit quand j'ai changé de ligne d'eau.
Certes à ce moment là j'étais le médaillé d'or de la ligne « nage rapide » mais y'a quand même erreur sur l'expression nageur olympique. Ça se saurait si je collais au : si tu vas à Rio n'oublie pas de monter plus vite, plus haut, plus fort. À défaut, on peut toujours dire de moi : l'important c'est de participer à nageurs.com.

Février 2015 : (21750 m)

• 2650 mètres le samedi 28 février (de 09h00 à 10h45) à Piscine Rouvet (Paris) - Gros problèmes de connexion à internet à la maison. Que d'efforts et de bidouillages pour y arriver. Me v´là en FreeWifi, pas stable, mais ça dépanne. C'est le prix à payer pour pouvoir poster un compte-rendu de séance.
Un compte-rendu pour raconter qu'on a longtemps été trois à partager une ligne d'eau, parfait, et que des trois j'étais largement le moins bon, imparfait.
Méduses et enclumes parisiennes, je ne suis pas comme les autres nageurs.com, je n'ai jamais dit du mal de vous, ou alors y'a longtemps, ou bien j'ai oublié. Revenez à Rouvet, me laissez pas seul.
• 2800 mètres le mardi 24 février (de 10h15 à 11h45) à Piscine du Palais des sports d'Orléans - En manque de repères je me demandais s'y aurait du monde.
Je ne suis pas un spécialiste du taux de remplissage des lignes d'eau des piscines orléanaises. Quoique sympatoche, la pistoche que j'ai choisie est momoche. Le créneau d'ouverture 10 h 00-11 h 30 est étroit et incompatible avec des horaires de bureau. Mais c'est les vacances, les vacances de février, fait beau, fait chaud, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, plouf plouf, tout le monde veut se baigner.
Bilan y'avait moi, mais pas que. Y'avait aussi un congé maternité, un retraité, deux nageuses non identifiées c'est-à-dire sans gros bide ni cheveux gris et surtout trois lignes de jeunes. Des jeunes en club, j'imagine en heures sup pendant les vacances.
• 2750 mètres le dimanche 22 février (de 10h15 à 11h45) à Piscine Alfred Nakache (Paris) - Nakache misère.
C’est l’eau vive qui cache la grande quantité d’eaux dormantes à Paris en ce dimanche de grève.
C’est aussi mon état de nage : pitoyable.
• 2700 mètres le samedi 14 février (de 09h45 à 11h00) à Piscine Rouvet (Paris) - La moitié de la séance dans le sillage d'un poisson-pilote. Il nage souvent aussi ici le samedi matin, mais plutôt plus tard que moi. Pour autant que je puisse en juger sa nage est académique et en tout cas élégante. J'ai veillé à nager proprement à sa suite afin de donner un aspect harmonieux à notre petit train.
• 2750 mètres le jeudi 12 février (de 19h00 à 20h30) à Piscine Alfred Nakache (Paris) - Je m’habitue à Nakache et y prends mes habitudes. Je profite de ses spécificités.
Par rapport à Rouvet ma piscine adorée, y’a beaucoup de moins bien, et un peu de mieux avec par exemple le petit bassin. En fin de séance, quand les aquaminettes le libèrent, c’est tranquille et j’y vais pour onduler. Ses dimensions sont idéales pour que j’y fasse du bord à bord. Ce qui me donne l’occasion de resservir une certaine rengaine : les aquaminettes et moi on est pas du même bord, moi c’est le sport.
• 2650 mètres le dimanche 8 février (de 10h00 à 12h00) à Piscine de Levallois (Levallois Perret) - Après les passages obligés, en caisse pour donner, dans l’eau pour nager, je suis passé à la rive carrelée du bassin. Eh bien il fait bon dans le centre aquatique, j’ai pas eu besoin de me sécher, et j’ai pu rester tranquillement à deviser, les pieds massés par le carrelage qu’on dirait chauffé.
Voulant savoir qui était qui, je me suis fait présenter quelques nageurs.com. En plus de Nageurfélin, Oleum et Christophe je peux désormais mettre une nageoire sur les pseudos Poissondieppois, 3r1c et Skilea.
Je les ai laissés empêtrés avec une histoire de caméra, c’est interdit de photographier-filmer dans les piscines, faut respecter ceux qui ne veulent pas se retrouver quasi nus sur les écrans des autres, mais bon là vu l’animation, les lignes d'eau réservées à l’étoile de Martin…
Je les ai laissés pour me retrouver confronté au même genre de problématique sous les douches : j’ai été déshabillé du regard par un gars, pas gêné le gars, insistant le gars, j’avais jamais subi ça à ce point, je savais plus comment me rincer me frotter, grosso modo huit ans le gars.
• 2700 mètres le samedi 7 février (de 09h15 à 11h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Dans le XIXe arrondissement, il est un bassin qui n’est pas fait pour se baigner.
En attendant qu’éventuellement la mairie de Paris n’y amarre une piscine flottante sur une barge, il faudrait être barge pour se baigner dans le bassin de la Villette. Par contre on peut y ramer, je le fais quasiment tous les week-ends. Pas tous, car comme ce fut le cas dernièrement et particulièrement ce matin, sous les 3 °C l’activité est gelée.
Or en pédalant le long dudit bassin de la Villette direction le bassin de la piscine Rouvet j’ai aperçu sur le ponton dédié à l’aviron un monsieur se déshabillant. J’ai immobilisé mon destrier et, en compagnie de quelques badauds, j’ai admiré le plongeon et les crawlées de cet aventureux. Je l’ai félicité mentalement pour ce geste et je me suis félicité d’avoir à rejoindre un bassin avec une eau à température.
D’ailleurs, lui je ne sais pas, mais moi je l’ai trouvée un peu trop chaude.
• 2750 mètres le jeudi 5 février (de 19h00 à 20h15) à Piscine Alfred Nakache (Paris) - Séance vite expédiée, une activité parmi d’autres de la journée. Ne serait-ce une certaine pesanteur ressentie du côté des deltoïdes, j’en viendrais presque à oublier qu’elle a existé.
Une activité qui s’est décliné en quatre nages, tout de même. Du crawl, mais moins que je ne le souhaitais à cause des deltoïdes et autour ; de la brasse, pour reposer la zone ; du dos-crawlé où c’que les bras bossent beaucoup aussi, mais qu’ça me fait moins mal ; et du papillon, un tout petit peu, ça tire, mais c’est bon pour le moral d’y arriver encore.