La page de glycine

glycine, 54 ans, homme, Paris

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mai 2024

avril 2024

Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (182.7 km), Piscine Hébert (Paris) (40.7 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (25.8 km), Piscine de Pontoise (Paris) (11 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (7 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Piscine des Amiraux (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).

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Séances

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Janvier 2021 : (13200 m)

• 3300 mètres le vendredi 29 janvier (de 11h15 à 13h00) à Piscine du Palais des sports de l'Île de Puteaux - J'ai aimé le petit vent doux établi agrémenté de quelques rafales qui aère l'air et augmente le plaisir de nager dans ce bassin découvert, pas mes chronos toujours si décevants... à moins que ce ne soit parce que j'avais ce vent de face.
• 3300 mètres le dimanche 24 janvier (de 12h15 à 14h00) à Piscine d'Orsay - Sous la neige, encore ! Soit deux séances de suite, alors que ça ne m'était jamais arrivé les 1089 précédentes fois.
J'ai nagé le dos-crawlé pendant le plus fort des précipitations sous la valse des gros flocons qui dansaient dans la brume.
• 3300 mètres le samedi 16 janvier (de 14h45 à 16h45) à Piscine d'Orsay - Ça y est, j'ai nagé sous la neige !
Une petite brassée pour l'humanité, une crawlée de géant pour moi.
C'est grâce au covid, car en Île de France seules deux piscines sont ouvertes à tous, deux piscines à bassins nordiques. Sans cela, je ne me serais pas tapé deux fois une heure et quart de transport en commun et j'aurais nagé en intérieur à proximité.
• 3300 mètres le mercredi 13 janvier (de 16h30 à 18h15) à Piscine du Palais des sports de l'Île de Puteaux - Hier encore je ne m'imaginais pas du tout renager de sitôt.
Je n'ai pas cherché à savoir pourquoi c'était redevenu possible à Puteaux (et Orsay aussi apparemment), j'ai juste cherché à en profiter.
Bien entendu j'ai eu les bras flagada au bout de quelques longueurs. Mais de façon plus marquée qu'attendu. C'est fou ce que je perds en à peine trois mois, alors que je fais de la gym cinq à six fois par semaine. Pour la première fois depuis 2011 je passe au-delà de l'heure effective de nage pour nager trois kilomètres.
Et pour couronner le tout, j'ai aussi eu les jambes flageolantes à la sortie.
Pas de méprise, malgré ce mauvais bilan physio-chrono, j'ai été bien content de replonger.

Octobre 2020 : (16100 m)

• 3400 mètres le samedi 24 octobre (de 15h15 à 17h00) à Stade nautique Youri Gagarine (Villejuif) - Une zone du fond de la piscine verdoyante de microalgues a servi de lieu d'expression à la manière des lunettes arrières des voitures poussiéreuses supports à messages peu sérieux.
Il y était écrit « amour », dessiné un visage souriant et pour compléter la panoplie des symboles fréquemment crayonnés, un zob.
• 3300 mètres le samedi 17 octobre (de 16h00 à 17h45) à Stade nautique Youri Gagarine (Villejuif) - De magnifiques nuages garnissaient le ciel. Magnifiques, mais épais, sombres et menaçants. Alors que pour moi un des plaisirs de la nage en bassin extérieur c'est de nager sous la pluie, j'ai craint que les nuages ne laissent échapper une ondée, car les casiers étaient neutralisés, donc mes affaires (et celles des autres nageurs) posées à l'air libre au bord du bassin.
Sinon se rendre à la piscine de Villejuif en métro c'est appréhender le passé communiste de la ville et c'est le sketch : il faut descendre à la station Villejuif-Louis Aragon, emprunter l'avenue Stalingrad puis l'avenue Karl Marx, croiser la rue Auguste Delaune (résistant torturé à mort, membre du PCF), dépasser le stade et l'école maternelle Karl Marx – il est partout – pour déboucher sur le stade nautique Youri Gagarine.
Attention ! une fois dans l'eau, on nage à droite.
• 3400 mètres le samedi 10 octobre (de 15h15 à 16h45) à Piscine Citesport CNSD (Fontainebleau ) - J'ai partagé une ligne d'eau avec une femme qui avait quelques lignes tatouées sur une cuisse. Un texte que je n'ai pas pu déchiffrer, je n'avais pas mes lunettes de lecture et puis elle gigotait les jambes en nageant.
Il devait y être écrit un truc du genre « Oui à la paix, non à la guerre » ou « Le chant des oiseaux ça m'enchante, cou-cou, hou-hou, rou-rou » alors que « Échauffement : 200 crawl. Première série : 4 x 50 m, 25 m bien nagé 25 m progressif »... aurait au moins eu le petit mérite de l'utilité.
Sinon on est chez les militaires et pourtant la zone de déchaussage ressemblerait presqu'à un manifeste antimilitariste. On y laisse ses chaussures, en vrac ; y'en avait beaucoup à ma sortie, de quoi former un tas et j'ai pensé aux pyramides de chaussures qui visent à sensibiliser quant aux dégâts provoqués par les mines antipersonnel.
• 3000 mètres le dimanche 4 octobre (de 16h15 à 17h45) à Piscine Roger Le Gall (Paris) - Le mur amovible aux 25 m est en sale état, rongé par l'eau et le chlore. C'est pas bon les longs séjours immobile au fond de la piscine. D'ailleurs un panneau rappelle que les apnées statiques sont interdites.
Pour le mur qui n'a pas respecté la règle, faut quand même faire quelque chose, va y avoir des frais. On pourrait limiter les frais. Il suffirait juste de l'enlever et le mettre à la benne. Comme ça pas de coûteuses restauration et réinstallation, ni d'entretien du ou des moteurs... et puis ça arrangerait les nageurs.
• 3000 mètres le samedi 3 octobre (de 16h15 à 18h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Sensations insaisissables à caractère contradictoire : j'ai trouvé l'eau chaude et pourtant je ne me sentais pas réchauffé.