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glycine, 54 ans, homme, Paris

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Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (182.7 km), Piscine Hébert (Paris) (40.7 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (25.8 km), Piscine de Pontoise (Paris) (11 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (7 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Piscine des Amiraux (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).


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Séances

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Septembre 2014 : (18050 m)
  • 3500 mètres le samedi 27 septembre (de 09h15 à 11h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Comme samedi dernier, de nouveau deux triathlètes à Rouvet ce matin. Avec moi ça faisait trois athlètes d’incertain niveau.
    Dans les commentaires de séance, la présence de trèsportifs est parfois peu appréciée, les tripatouilleurs apparaissant comme des indélicats. Je ne rentre pas dans le débat, mais ces deux tripleffortistes ne le sont pas et j’espère ne pas l’être. J’ai apprécié leur présence. Ils font monter le niveau, c’est certain.
  • 1000 mètres le dimanche 21 septembre (de 09h30 à 09h45) à Base de Loisirs de Jablines Annet - Cross triathlon de Jablines. Cross, car le parcours vélo est nature et se fait en VTT. Pas très loin de Paris et bien placé dans le calendrier où les triathlons sont surtout concentrés en mai-juin. L'année dernière ce triathlon n'existait qu'au format S, cette année les organisateurs proposaient aussi le format M en plus, ce qui donne pour le cross 1 km de nage, 22 km de vélo (tout terrain), 8 km de course à pied (tout terrain también).
    La base de loisir est installée dans une boucle de la Marne, sur d'anciennes sablières, beau terrain de jeu pour ce cross-tri. Pour la natation, baignade appétissante avec sa plage de sable blanc et son eau claire, pour le VTT parcours roulant rendu intéressant grâce aux fortes pluies, et pour la CAP peut-être un peu trop de tournicotis. Euh, VTT intéressant pour ceux qui sont restés sur leurs machines, j'en ai vu pas mal patauger dans la gadoue, la gadoue ouh la gadoue...
    C'était tout bien à part ma prestation. Pas catastrophique, mais j'ai été tout du long à 80 %, incapable de donner plus, dommage et surprenant quand je pense à mes entraînements récents. À 80 % en natation je n'ai pas été trop ridicule parmi les triathlètes au niveau très hétérogène dans la discipline, par contre une fois sur le vélo, je l'ai clairement ressenti, j'ai vu du monde me dépasser. À pied ça s'est calmé, probablement parce que le gros de la troupe était déjà passé.
  • 3400 mètres le samedi 20 septembre (de 10h00 à 11h45) à Piscine Rouvet (Paris) - J'ai un petit triathlon de prévu demain.
    Alors à mon fils qui me conseillait de ne pas aller nager ce matin j'ai rétorqué sur le ton de la rigolade que ça me ferait tout bizarre de ne pas faire mon sport un samedi matin. Il m'a dit de m'imaginer un lundi matin, mais tout comme le lundi je me lève pour aller bosser, le samedi et le dimanche je me lève pour m'entraîner, c'est pas de la rigolade, c'est pathologique.
    J'ai bien pathologé, plus de trois kilomètres. Signe que je ne suis tout de même pas trop gravement atteint, j'ai effectué un tiers de la distance à la cool. Moins vite, pas possible, ou bien ç'aurait été à la coule.
  • 2850 mètres le mardi 16 septembre (de 19h15 à 20h45) à Piscine Cour des Lions (Paris) - J’ai fait une folie aujourd’hui. J’ai tenté une petite piscine, 25 m, parisienne un soir de semaine.
    La précédente fois ça devait être à Jean Boiteux ex-Reuilly en mars et ça avait été une fausse bonne idée. Là, la vraie mauvaise idée c’était de jouer juste le petit grain de folie, pas plus. Pas question par exemple de faire le fou furieux en allant à Catherine Lagatu ex-Parmentier et ses cinq lignes d'eau non attribuées pourtant proche de chez moi. En choisissant Cour des Lions, j’ai opté pour une piscine à six lignes avec consignes de nage.
    Résultat, comment dire, fallait être motivé.
    Quand j’ai posé mon Vélib, j’ai bien senti que quelques passants allaient au même endroit que moi. Puis le bassin vu de dehors m’a paru minuscule et gavé d’OFNI. J’ai fait la queue à la caisse, un des gars repéré plus tôt sur le trottoir a craqué et fait demi-tour. Les vestiaires sont glauques, chaleur et humidité garantie, le hammam en tenue de ville bof-bof.
    Et puis surtout pour nager ah là là, quelle horreur ! La faute notamment aux aquagymneuses. Alors j’ai commencé par du battements-planche, 500 m, j’avais jamais fait autant, même pas mal, forcément à proche de 0 km/h c’est pas fatiguant. Et pourtant je doublais ! Plus tard j’ai quand même aligné du crawl en permanence gêné ou gênant. Y’avait deux bons nageurs dans le tas, les pauvres. Mais, la fin a racheté pas mal de choses, comme par hasard une fois les aquagymneuses à la douche. Mon dernier kilomètre, le kilomètre et 200 m des deux bons, les 800 m de quelques autres, tout ça c’était enfin de la natation.
  • 2800 mètres le vendredi 12 septembre (de 20h30 à 21h45) à Stade nautique Maurice Thorez (Montreuil) - Un petit peu difficile d’accès pour moi quand même. Dommage, car du haut de mes deux venues ici le vendredi soir, une fois en août et une fois ce soir, je me permets d’annoncer que pour nager c’est le pied. En même temps si cette piscine était située à l’intersection de x lignes de métro et de y lignes de RER on l’appellerait « Suzette », pas « Mauricette » et y’aurait des pipelettes aux T.
    Vers 21 h 00 on a eu droit à une extinction des feux hors bassin. J’ai cru a une animation du type nocturne à Roger Le Gall, en plus joli ici avec la grande profondeur du bassin. En fait non, l’extinction était accompagnée d’un sifflement qui devait être une alarme et qui a cessé quelques minutes plus tard en même temps que la lumière a réapparu.
  • 2000 mètres le dimanche 7 septembre (de 13h30 à 17h15) à Montereau-Fault-Yonne - Bon je n’ai pas fait signe aux nageurs.com et je m’en excuse. Je raconte quand même mon après-midi.
    Arrivé ric-rac à 13 h 30. Après renseignements, si les organisateurs clôturent les inscriptions si tôt c’est pour avoir le temps de faire les saisies informatiques. Un nageur préinscrit correctement, soit avec le règlement et la licence, peut, aurait pu, pourra se présenter plus tard au retrait des dossards qui n’en sont pas puisqu’on est marqué au feutre.
    Puis il y a eu l’attente de l’heure de départ sur le site d’arrivée. Endroit sympa avec pelouse saules pleureurs et pontons, restauration buvette et jeux pour enfants. Pour se distraire pendant cette attente, le 800 m avec un palmo à palmo magnifique. Sur les 300 m que j’ai suivi depuis la berge, les deux gars de tête nageaient de front et ne se sont pas lâchés d’une épaule. Finalement la gagne s’est jouée à la sortie de l’eau, le plus manchot des deux s’étant prestement projeté sur la banquise ou était jugée l’arrivée.
    Vint le tour du 2000 m. Parmi les concurrent se trouvaient en gros moite moite des jeunes des clubs de natation du coin et des quidams. Nous avons remonté l’Yonne jusqu’au lieu de départ. Quelle chaleur ! je ne me sentait pas bien. Dire que j’avais prévu pour ce trajet un vieux pull à jeter au cas où, peut-être à cause des comptes-rendus de l’année dernière. Consulter nageurs.com, c’est bien, consulter Météo France n’aurait pas été superflu. En plus l’organisation est bien fichue on peut amener nos affaires au départ dans un sac numéroté qui nous est restitué à l’arrivée.
    Un petit plongeon pour goûter l’eau, je suis content de pouvoir me rafraîchir et mes lunettes tiennent, donc je n’y touche pas et décide de remettre ça pour le vrai départ. On écoute le briefing un peu ambigu à savoir confusion entre « vous passez à droite de la bouée » et « vous laissez la bouée à votre droite », il nous la refait : « bouée n°1 épaule gauche, bouée n°2 épaule... » On s’aligne, au choix parés à plonger ou bien directement dans l’eau. Dans tout ça, pas d’appréhension ni de tension pour moi. Deux kilomètres ça va hein ! c’est pas la rivière à boire, j’aurais du me méfier.
    Pan ! plongeon réussi, je me serais presque arrêté satisfait. Je passe la première bouée toute proche, une bouée de dégagement au milieu de la rivière, bien large pour être tranquille, et ça pour être tranquille je vais pas être déçu. Car je me trouve très rapidement seul, je lève la tête et cible un bonnet vert pas loin que je décide de rejoindre pour ne pas rester isolé, impossible, le bonnet s’éloigne. J’ai beau voir quelques têtes devant je n’arrive pas à les rattraper et je sens que ma trajectoire n’est pas propre et surtout je dois regarder devant fréquemment pour me réaligner.
    Sur les triathlons je ne suis jamais tout seul, je suis le mouvement, là ils m’ont abandonné, ouinnnnn !
    Le parcours consiste à remonter l’Yonne sur quelques hectomètres avant un demi-tour. La deuxième bouée me parait loin, quand je la vire je fais quelques brassées qui me permettent de faire le point : devant deux types sans bonnet qui nagent ensemble, je les ai déjà repérés, ils m’énervent car ils font parfois des pauses en brasse pendant lesquelles je crois recoller, mais ils reprennent le large quand ils reprennent leur crawl. Devant eux le bonnet vert. Derrière, personne dans mes pieds, j’ai de la marge mais pas de compagnon potentiel. Je m’emploie mais les positions restent figées. Je m’emploie encore, c’est un peu le but de l’exercice, et le bonnet vert devient enfin atteignable. Je le dépasse, les deux sans bonnet aussi, je garde le rythme pour consolider ma position. Un bonnet blanc n’est pas loin devant, mais on approche de la dernière bouée et donc de l’arrivée. Je passe en mode il ne reste que 25 m, alors qu’il y en reste au moins quatre fois plus. Porté par mon enthousiasme je tamponne la dernière bouée, mais je relance, je suis à fond, et je reprends le bonnet blanc, de peu, je ne peux pas me relâcher jusqu’à poser pied à terre ou sûr d’être devant, je trottine satisfait jusqu’à la banderole.
    Satisfait par le dernier quart de ma course, mais à la réflexion déçu par le chrono, 37 min 39 s et l’incapacité à prendre un paquet.
    Juste après l’arrivée, avant la réflexion, j'avais tout de suite eu les bras endoloris. Les pectoraux aussi, ça m’avait jamais fait cet effet pour les pectoraux et m’avait conforté dans l’impression que j’avais tout donné.
    Pour en revenir à mon détachement au moment du départ, il faut dire que c’était ma première compétition de natation pure et je ne m’attendais pas à ce que soit si différent du triathlon. Or sur le triathlon on est dans la gestion de l’effort, y’a la suite. Là non, il faut être à la limite, surtout sur un 2km. C’est comparable à un 10 km en course à pied, jamais évident au niveau du rythme à adopter.
    À adopter sur AdopteUnMec : nageur dilettante qui s'étonne qu'une épreuve de natation chronométrée en eau libre puisse nécessiter quelque peine et occasionner quelque fatigue.
  • 2500 mètres le lundi 1 septembre (de 11h45 à 13h00) à Ile Charlemagne à Orléans - Entre l'eau et moi, ça n'a pas fonctionné. Je ne l'ai pas trouvée vraiment froide, mais peut-être pas assez chaude. Eau chaude, eau froide, eau mitigée. À l'image de Bobby Lapointe, mon jugement concernant la température de l'eau fut mitigé.
    Ayant estimé la longueur de la zone de baignade à 100 m j'avais prévu trente longueurs ou une heure. Or dès la fin de la première longueur, j'ai commencé à penser que j'aurais du mal à aller au-delà de la dizaine. Arrivé à la dixième, il m'a fallu une force de conviction à la hauteur de celle du nageur traversant la Manche qui à la moitié n'en peut plus, mais ne fait pas demi-tour et enchaîne. Pendant la onzième longueur j'étais content de ma persévérance, mais pas longtemps car j'ai vite douté de ma capacité à en boucler vingt, compte convenable et inaugmentable vu mon état.
    Bon finalement j'ai réussi à atteindre la vingtaine. Mais au lieu de m'accrocher aux bouées, de regarder mes chronos sur le tableau d'affichage, d'enlever mes lunettes, de faire un petit signe satisfait à la caméra et cætera, j'ai aussitôt pris la direction de la plage pour me réchauffer.
    Bilan, d'après un monsieur étonné de m'avoir vu nager sans combinaison, la longueur ferait autour de 120 m, que j'arrondis à 125 m, beh oui ! J'ai donc nagé 2500 m en 50 min, soit du 3 km/h, les quotas distance et vitesse acceptables sont atteints.

 

Aout 2014 : (28550 m)
  • 3500 mètres le samedi 30 aout (de 11h00 à 13h00) à Piscine La Grenouillère (Antony) - Suite de la promenade qui doit m'amener à avoir sillonné les lignes d'eau de toutes les piscines municipales avec bassin de 50 m se situant à l'intérieur de l'A86. Pour l'intérieur du périphérique intérieur c'est déjà fait depuis 2011. Pour les autres c'est en cours, sans pression, ne m'étant pas fixé de date limite. Cependant si j'ai choisi la Grenouillère aujourd'hui c'est qu'elle ferme ses lignes dans 15 jours. C'est bien sûr aussi car elle est située dans le périmètre que j'ai défini. Mais c'est tangent, car elle jouxte l'A86 comme Roger Le Gall jouxte le périph ou comme Nogent-sur-Marne jouxte aussi l'A86, mais le bassin de 50 m extérieur de cette dernière est ouvert toute l'année.
    À Nogent-sur-Marne j'aurai peut-être le courage d'aller plus haut, aller plus haut oh oh. Car ce matin j'étais content d'avoir tenté, et réussi, quelque chose de propre depuis le plongeoir de 3 m, mais une fois rhabillé j'ai vu un monsieur d'un certain âge, soit plus que moi, effectuer un très joli plongeon aux 5 m : debout pieds joints les bras en croix, il s'est laissé basculer vers l'avant sans impulsion, c'était sobre élégant et simple. Enfin simple vu d'en bas et ça m'a donné envie.
    Donc ici ce matin les plongeoirs étaient bien fréquentés. Pareil pour le bassin, C'est-à-dire pas trop fréquenté, avec dans les lignes un niveau général bien meilleur qu'en général.
    Tout ça dans un cadre pas dégueu, ce fut un véritable plaisir.
  • 3500 mètres le dimanche 24 aout (de 10h00 à 11h45) à Piscine Alice Milliat (Pantin) - Amerri à Pantin après quelques errements : Rouvet fermée puis difficulté à aller me baquer en banlieue avec une carte de dix entrées pour les piscines parisiennes et sans un sou en poche.
    Première fois de jour ici, le lieu reste saisissant, mais mois étonnant que de nuit, où j’avais eu l’impression de débarquer dans un pays de l’Est fantasmé à la Enki Bilal.
    Il n’y avait pas de ligne de séparation installée, mais j’ai nagé sans problème. Pas gêné dans mes mouvements, gêné tout de même dans la tête : ça ne me plaît pas cette idée qu’une piscine ne serait pas faite pour nager sous prétexte qu’on est dimanche matin ou autre chose.
  • 3600 mètres le vendredi 22 aout (de 19h30 à 20h45) à Stade nautique Maurice Thorez (Montreuil) - Je continue mon petit tour de bassins de 50 m. Celui là est le plus proche de chez moi hors Paris. J’avais déjà failli y aller plein de fois sans avoir passé le cap du site internet de la piscine pour consulter les horaires qui ne me convenaient pas.
    Bel établissement notamment bien équipé en plongeoirs avec une plate-forme à 10 m. Mais y’a pas de vraie fosse à plongeon, c’est une fausse fosse, c’est tête la première – quand tout va bien – dans le bassin de 50 m. Pour cela il est drôlement profond sur près de 25 m par 20 m, j’imagine au plus grand plaisir du gestionnaire des services des eaux de la ville.
    Mon jugement favorable ne doit pas être étranger aux très bonnes conditions de nage de ce soir et avec, ce qui va de pair, la fermeture des plongeoirs. Tant mieux car j’ai pour principe de tester les divers équipements. Bon le 10 m, ç’aurait été hors de question, mais s’ils avaient été accessibles j’aurais dû faire boïng boïng sur la planche du 1 m, splach dans l’eau. Je peux, mais je préfère si je peux éviter.
    Par contre j’ai pas pu éviter le toboggan, beau dénivelé, qui se mérite car on y accède par un escalier à l’allure d’échelle exigeant pour des mollets qui ont nagé plus de trois kilomètres.
  • 3600 mètres le jeudi 21 aout (de 19h00 à 20h45) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - On était peut-être un peu trop nombreux ce soir. On était plus sûrement un peu poussifs, dans le nombre y’avait pas le gratin des nageurs parisiens : je ne me suis fait doubler pour la première fois que lors de ma trente-septième longueur… par un gars en surrégime que j’ai redoublé sans forcer peu après. Comme j’étais à trois virgule très peu kilomètres à l'heure, c’est pas glorieux pour la ligne d'eau « crawl » de cette vénérable piscine.
    Et ça commence à faire quelques séances de suite où j’enquille du crawl sans variété sans exercice sans cependant me laisser aller. je remettrais ça quand je retournerai dans des bassins plus petits.
  • 5000 mètres le dimanche 17 aout (de 10h45 à 13h00) à Piscine Guy Bey (Meudon) - C’est mignon Meudon. La piscine pas spécialement, mais quand même le bassin en impose avec ses deux baies vitrées.
    J’ai respecté les consignes de mon coach. Mon coach n’est pas la caricature du tortionnaire en claquette, c’est un type bien, c’est moi avant le bain. Une fois dans l’eau je deviens l’athlète. Mon coach me dispense ses instructions avant chaque séance, faut pas croire que c’est nage libre. Or mon coach il était pas content de mon attitude dimanche dernier où c’est que j’étais parti comme un junior tout foufou, tout ça parce que j’avais une ligne d'eau pour moi tout seul, à mon âge ! Donc j’ai écouté mon coach qu’est vétéran : vas-y mollo coco. Grâce à ce bon conseil j’ai bouclé cinq kilos non - le moindre petit - stop, facile. Pour dire, le seul désagrément que j’ai eu c’est une douleur au niveau de l’arrête nasale à cause des lunettes. Merci coach !
  • 2550 mètres le mercredi 13 aout (de 19h45 à 21h00) à Centre Nautique Charras (Courbevoie) - Ballade du côté de la Défense en quête d’un nouveau bassin de 50 m pour moi.
    C’est bien fléché, mais bouh ! que l’entrée n’est pas engageante. C’est dans un bâtiment mastoc qui fait parking patinoire bowling centre commercial et qui supporte une barre d’habitation. L’accès est compliqué : escaliers à monter à l’extérieur, long couloir cafardesque à l’intérieur et re escaliers pour redescendre à la caisse.
    En plus je me savais à la bourre, j’étais stressé à l’idée de ne pas m’y retrouver en terme de retour sur investissement. Je veux dire en kilomètres nagés par rapport aux kilomètres de déplacement pour m’y rendre. Heureusement, une fois dans l’eau tout s’est bien goupillé, à trois puis deux puis seul dans ma ligne d'eau. J’ai eu des bons camarades de jeu. À un moment donné un dans chaque ligne adjacente, on était trois de front quasi à la même vitesse à se titiller, et vers la fin sur une bonne dizaine de longueurs avec un seul partenaire-adversaire à se tirer la bourre.
    Dans la série première gorgée de chlore et autres plaisirs minuscules : j’ai trouvé une pièce d’un euro en voulant récupérer la mienne par erreur dans le casier d’à côté.
  • 3500 mètres le dimanche 10 aout (de 10h45 à 12h30) à Stade nautique de Chatillon - Dimanche matin d’août, j’ai tout mon temps. Le plafond nuageux est bas, voire percé. Toutes les conditions sont réunies pour que je parte à la découverte d’une piscine découverte.
    Une réserve tout de même, une gêne dans le dos. Oui mais là vu les conditions, tant pis pour la douleur, je me dis que je commencerai en douceur, délicatement, pour bien m’échauffer.
    En arrivant, tout va bien comme prévu : il pleut, les juilletistes sont devant Le jour du Seigneur, une ligne d'eau du bassin « olympique » est même inoccupée. Je me l’approprie et mon profil de nageur parisien stressé m’amène à penser que ça ne peut pas durer, qu’il faut que j’en profite, alors je bourrine… ce qui fut bien inutile, car certes un importun s’est glissé dans ma ligne après mon premier kilomètre, mais c’est tout. Heureusement que mon dos en vrac n’a pas fait crac.
    Pour finir et pour compléter ma découverte de cet établissement, j’ai fait le petit tour qui va bien dans les bassins couverts :
    Le 25 m dans lequel j’ai tenté un 25 m crawl en apnée, raté à l’aller, réussi au retour.
    Le toboggan, qui permet de faire travailler ses abdos en s’amusant.
    La fosse à plongeon, ou je me suis limité au tremplin de 1 m pour un plongeon de bas vol, mais quand même avec les bras bien comme il faut, écartés en l’air puis joints juste à temps pour regagner le fluide en fluidité.
  • 3300 mètres le jeudi 7 aout (de 19h45 à 21h30) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Nageurretraité trouvait qu’il y avait du monde « quand même » - oui j’ai rencontré Nageurfélin - « quand même » signifiant quelque chose comme : pour un début août. Certes mais c’était quand même bien mieux qu’en saison quand les clubs réquisitionnent quelques lignes d'eau. Il m’a présenté à Oleum - que j’ai identifié depuis bien longtemps, mais qui lui ne me remet pas - quand celui-ci est revenu de son arrêt technique. Moi aussi je suis passé aux stands, pas pour la vidange, pour changer le capot - bonnet déchiré - et nettoyer le pare-brise - j’avais omis les gouttes antibuée. L’idéal aurait été d’en profiter pour changer les pneumatiques - maillot de bain rongé par le chlore - mais pour cela il faut que je me procure une pièce de rechange.
    Je ressens une douleur dans le dos depuis quelques jours, un point qui me titille. Dans ces conditions, était-il raisonnable de me rendre à la piscine ? Nagez ! disent tous les oracles du bien-être, donc pas de problème, au contraire. Eh bien merci pour le conseil, j’ai mal de là à là maintenant, soit quasiment partout.

 

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