La page de glycine

glycine, 54 ans, homme, Paris

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mai 2024

avril 2024

Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (182.7 km), Piscine Hébert (Paris) (40.7 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (25.8 km), Piscine de Pontoise (Paris) (11 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (7 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Piscine des Amiraux (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).

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Séances

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Janvier 2014 : (16200 m)

• 3300 mètres le jeudi 30 janvier (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Je me suis bien dépouillé jusqu’à huit heures, pour en profiter avant l’arrivée des clubs. Je n’ai été doublé qu’une fois dans cet intervalle.
Par la suite, j’ai un peu levé la nageoire. Sous prétexte de report de nageurs depuis les autres lignes, mais surtout car je ne peux pas enchaîner 3,3 km à ce rythme-là, même avec un pipit stop.
• 3500 mètres le samedi 25 janvier (de 10h30 à 12h15) à Piscine Rouvet (Paris) - Hé bé ça frottait ce matin. Eau agitée à très agitée, à en avoir des doutes sur l’efficacité des séparateurs brises-vagues.
Alors plutôt que de temporiser en bout de ligne, j’ai adopté l’attitude nage en continu, tête baissée toute la séance. Du moins pendant trois kilomètres, jusqu’à ma série battements-planche où j’ai pu un peu sortir la tête de l’eau.
Une séance est sensée être profitable si son contenu est varié. Probablement, mais je crois qu’enquiller sans pause de temps en temps, c’est bénéfique aussi. C’est ce que pensent aussi mes épaules quelques heures après l’effort.
• 3100 mètres le dimanche 19 janvier (de 10h00 à 11h45) à Piscine Rouvet (Paris) - Rouvet c’est le bottom-niveau. Je n’y ai jamais vu de nageur en mesure d’affoler les chronos.
Ce matin, il y avait bien deux bonnets siglés « Les mouettes de Paris » égarés dans le bassin, mais des mouettes mazoutées, engluées malgré leurs gesticulations.
Et pourtant au bout de la ligne d'eau centrale il est inscrit sur un panonceau « crawl et nage rapide ». Il y avait bien quelques crawleurs, pas que malheureusement, mais certainement personne de rapide. Pareil pour la ligne d’à côté estampillée « 4 nages ». J’en ai reconnu trois : la brasse coulée, le crawl coulé et le dos-crawlé coulé. Manquait donc à la liste le papillon envolé.
Alors je me suis dévoué. Résultats :
Je fus le plus rapide, mais loin d’être rapide. J’ai nagé le papillon, plusieurs versions sur la même longueur. Papillon envolé pour mon premier tour de bras puis le papillon éclaboussé et enfin le papillon écrabouillé.
• 3100 mètres le jeudi 16 janvier (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Ça faisait trois mois que je n’avais pas nagé en semaine. Faute d’Hermant, je ne suis pas motivé pour rejoindre les bacs surpeuplés en soirée. Seulement voilà, pour me donner un semblant d’illusion de préparation hivernale, il faut que je tente de faire un peu plus que le sportif du dimanche.
Sans surprise le bac était un peu trop bouillonnant, mais bon dans la ligne d'eau « crawl » la consigne de nage était à peu près respectée. Et pour certains crawleurs, au niveau rythme, c’était autre chose que Rouvet, ça m’a boosté. Finalement cette séance que je redoutais s’est révélée fructueuse.
• 3200 mètres le samedi 11 janvier (de 09h45 à 11h45) à Piscine Rouvet (Paris) - Petite frayeur en bout de ligne lors d’un check. Je vérifie si tout est bien en place, dans le maillot, ok, sous le bonnet, ok, sur le bonnet accroché à la lanière de mes lunettes, zut plus de pince-nez.
À partir de là l’objectif des longueurs suivantes fut de sonder le carrelage du fond du bassin. Or je n’ai aucun souvenir d’avoir cherché. J’ai dû lâcher l’objectif dès les premières crawlées soit à cause des distractions subaquatiques, soit à cause du degré élevé d’implication et d’application dans ma nage, ça je me souviens l’avoir fait.
Et pourtant je l’ai retrouvé mon pince-nez, complètement par hasard, tranquillement posé au fond. Comme ça j’ai pu élargir mon horizon visuel et passer du carrelage à la verrière.

Décembre 2013 : (13500 m)

• 3000 mètres le dimanche 29 décembre (de 09h30 à 11h15) à Piscine Rouvet (Paris) - J'ai lu deci delà denageurs.com que les piscines parisiennes étaient délaissées pendant les fêtes. Pas tant que ça ce matin à Rouvet, y'avait des candidats au bain.
Apparemment quelqu'un ou quelques-uns n'avait pas attendu l'ouverture pour pénétrer l'enceinte... du bâtiment. Je le sais car c'était l'effervescence à mon arrivée. Un responsable se faisait expliquer par le personnel d'accueil comment pouvait s'être déroulée l'effraction. Ce monsieur n'avait pas l'air convaincu par l'exposé. Je n'en sais pas plus, être curieux, être discret.
Discret, pas pendant mes trop rares longueurs en papillon. En début de ligne d'eau parce que ça en jette, en bout de ligne - comprendre à partir du milieu - parce que je n'arrive plus à jeter les bras, splich, splach, splouch.
• 4000 mètres le dimanche 22 décembre (de 10h00 à 12h15) à Piscine Rouvet (Paris) - Je sens comme un début de rhube, ce qui ne me surprend pas, je suis claqué en ce moment. Est-ce une raison pour zapper la séance natation du week-end ? Bien sûr que non !
Au contraire même. Depuis 2001 que je fais du sport je n’ai été arrêté pour maladie qu’une fois, un jour, pour une gastro. Je suis parfois allé au boulot dans un état de fraîcheur limite, mais pas au point de rester cloué au lit .Ça se trouve ça n’a rien à voir avec mes nombreuses sorties sportives annuelles, plus de deux cents pour 2013, mais je me plais à penser que si.
Il ne faut reculer que pour de bonnes raisons : journée portes ouvertes aquagym, temps estival un jour férié…
Donc j’ai fait comme d’habitude, Rouvet et tout le tralala, pour finalement faire plus que d’habitude : cinq longueurs de papillon contre de zéro à trois, quatre kilomètres au total contre une moyenne de trois, et je n’étais pas pressé de sortir.
• 3400 mètres le samedi 14 décembre (de 10h45 à 12h30) à Piscine Rouvet (Paris) - Quand j’arrive à Rouvet j’avance systématiquement au-delà de la caisse pour jauger le bassin avant de revenir prendre mon entrée. Je le fais à chaque fois et pourtant ça ne me sert à rien puisque je n’y ai jamais rebroussé chemin.
Par contre ça peut me desservir comme ce matin quand trois aquagymneuses ont osées se présenter en caisse pendant que j’étais allé zieuter le bassin. Non contentes de monopoliser une partie de mon outil de nage, elles ont été longues à passer en caisse. C’est qu’il faut plusieurs tickets pour se sardandiner sous les injonctions du MNS-chef.
Piaffer d'impatience pour si peu, je serais pas français moi par hasard ?
Et que vis-je pendant que je trépignait dans la queue ? un camion rouge rutilant débarquer une escouade de soldats du feu.
Ceci plus cela, j’avais un peu le moral dans les palmes avant de me mettre en nage. Je n’aurais pas dû, j’ai pu caser un beau programme. Un programme avec notamment un kilomètre de dos-crawlé, que je ne pratique qu’en cas de ligne d'eau dégagée, pour ne pas gêner.
Ben alors, je ne suis pas si français que ça finalement.
• 3100 mètres le samedi 7 décembre (de 11h00 à 12h45) à Piscine Rouvet (Paris) - Cette semaine j’ai vu une vidéo de vacances de 1992. Filmé de loin depuis la plage on m’y voit donner une leçon de papillon à ma cousine. Après la théorie, je lui fais une démo, on dirait Esposito – le champion français de la spécialité de l’époque.
J’ai remis ça ce matin, c’était moins bien que sur la vidéo, on aurait dit ma cousine, normal c’est beaucoup plus facile en mer grâce à la portance, ou bien alors c’est parce que mes muscles ont vingt ans de plus.
J’ai remis aussi l’exercice dos-crawlé-pull-buoy-jambes-croisées testé lors de ma précédente séance. Je mérite un coup de pied au postérieur pour avoir qualifié les muscles du dos et de l’arrière des cuisses d’antérieurs dans mon compte-rendu d’alors. Aujourd’hui j’ai eu du mal à garder le cap, mais je n’ai pas eu la même sensation de muscles étirés. Peut-être bien qu’ils ont tout de même gardé un peu de leur souplesse des années quatre-vingt-dix.