La page de glycine

glycine, 54 ans, homme, Paris

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mars 2024


février 2024


Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (161.1 km), Piscine Hébert (Paris) (44.5 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (14.3 km), Piscine des Amiraux (Paris) (10.5 km), Piscine de Pontoise (Paris) (7.4 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (7.3 km), Piscine Mathis (Paris) (7.2 km), Piscine Les Bains des Docks (Le Havre) (6.9 km), Piscine Georges Rigal (Paris) (3.8 km), Piscine Jean Taris (Paris) (3.8 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Piscine de la Cerisaie (Elbeuf) (3.6 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Espacéo L'Odyssée (Aulnay-sous-Bois) (3.6 km), Piscine La Source (Orléans) (3.5 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.5 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Piscine Cour des Lions (Paris) (3.5 km), Piscine Marie-Marvingt (ex Saint Merri) (Paris) (3.4 km), Piscine Catherine Lagatu ex Parmentier (Paris) (3.3 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).


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Séances

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Septembre 2021 : (29900 m)
  • 3300 mètres le vendredi 24 septembre (de 20h30 à 22h15) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Paf, extinction des feux à dix heures moins le quart. Seul reste l'éclairage subaquatique qui est tamisé d'un filtre bleu. Dans cette pénombre, la surveillance du bassin est moins aisée que sous les feux de la rampe. Je suppose que les MNS examinent le niveau des nageurs avant d'éventuellement procéder à l'extinction. Comme à cette heure là mon beauf et mes neveux étaient partis, ils ont jugé qu'ils pouvaient se permettre de relâcher leur surveillance.
  • 3300 mètres le mardi 21 septembre (de 18h45 à 20h30) à Piscine Thérèse et Jeanne Brulé (ex Elisabeth) (Paris) - Une connaissance a récemment affirmé devant moi à une tierce personne que je connaissais toutes les piscines de Paris. C'était vrai jusqu'en février 2020, mais plus depuis l'ouverture de la piscine Élisabeth. Je n'avais pas démenti car l'entrevue était futile. Néanmoins, à toutes fins utiles, me voilà en règle.
  • 3300 mètres le vendredi 17 septembre (de 20h15 à 22h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Les nouveaux horaires du vendredi soir chez Georges Hermant – de huit heures à minuit – ne manquent pas de m'étonner et quand j'ai vu ça sur paris.fr, j'ai cru à une erreur.
    Ce qui m'étonne d'abord, c'est minuit. Dix heures, dix heures et demi, je dis pas, mais trouver un public conséquent – il y a huit couloirs de nage de 50 m – autour de onze heures ça va pas être évident. Ça m'étonne aussi, car il y a eu pendant quatre ou cinq ans une nocturne tardive le samedi soir chez Roger Le Gall qui n'a pas perdurée, faute d'avoir trouvé son public m'avait dit un MNS... mais je vois qu'elle est relancée. On peut nager dans des bassins de 50 m après dix heures les vendredis et samedis soir dans l'Est parisien.
    Avant dix heures aussi et y'avait juste ce qu'il faut comme public pour accommoder le gestionnaire et les nageurs.
  • 3400 mètres le lundi 13 septembre (de 19h15 à 21h00) à Piscine des Amiraux (Paris) - Bienvenue à coincoinland.
    Le lundi soir à la piscine des Amiraux on ne nage pas, on se dandine : cours d'aquadéhanché à sept heures qui prend trois couloirs de nage – sur quatre – suivi d'un autre cours d'aquatortillé – pour lequel seuls deux couloirs sont réquisitionnés, que demande le nageur ? – encore suivi d'un cours d'aquapalmes, que du spécieux.
    Ce qui détonne avec cette ambiance illusoire et qui a sauvé ma séance, c'est l'authenticité du bâtiment qui n'est pas en stuc.
  • 3300 mètres le dimanche 5 septembre (de 10h15 à 12h00) à Centre nautique Raymond Boisdé (Bourges) - J'avais noté par erreur une piscine couverte pour Bourges, alors que le bassin de 50 m est nordique. L'effet induit, si on y ajoute une certaine étourderie, a été que j'ai plusieurs fois fait la navette bassin-vestiaires :
    - pour aller chercher mon lycra qui me protège du soleil. Interdit. « Désolé, mais y'a des gens qui se baigneraient en jogging » ;
    - puis par conséquence pour aller me badigeonner de protection solaire ;
    - et enfin pour récupérer mes lunettes que j'avais posées dans mon casier pendant que j'enduisait vigoureusement mon athlétique corps auburn de crème laiteuse.
  • 3300 mètres le samedi 4 septembre (de 11h15 à 13h15) à Stade Nautique de Bellerive-sur-Allier - Michael Phelps a nagé à Vichy en 2012 avant les JO de Londres. Il se serait exclamé « What a wonderful pool ! ». Il a jamais vu une piscine l'amerloque ?
    Il n'était pas là aujourd'hui et n'a donc pas vu mon papillon... il valait mieux, pas wonderful, aujourd'hui seulement, la fatigue accumulée, mais je devrais trouver des pastilles dans le coin pour me requinquer.
  • 3300 mètres le vendredi 3 septembre (de 15h30 à 17h45) à Centre nautique de Bron - Il y avait dans ma ligne d'eau un gars qui nageait un peu plus vite que moi – quoi ?! – et que je ne trouvais pas très délié ni fluide. Comme on se lève la nuit, j'ai quitté le bassin un court instant et quand je suis revenu, là, pour le coup, vu depuis le bord, je l'ai trouvé plus assuré, notamment son retour de bras axial coude haut, assez pour justifier une vélocité supérieure à la mienne. J'ai replongé rassuré et constaté qu'il ne s'agissait pas du même gars.
  • 3300 mètres le jeudi 2 septembre (de 15h15 à 17h30) à Piscine de Vals-les-Bains - Vals-les-Bains. Le dancing pour la valse je ne sais pas, mais la baignoire pour le bain fait 50 m de long. C'est large quand on est que quatre ou cinq à s'y baigner. À ce compte, je me suis permis de nager le dos-crawlé malgré l'absence de couloir de nage ligné et de plafond.
  • 3400 mètres le mercredi 1 septembre (de 18h15 à 20h15) à Nemausa (Nîmes) - Baies vitrées orientées de façon à profiter du soleil – astre qui nous transmet la lumière – de fin d'après-midi qui s'est avéré donner un éclairage amène à même de me réconcilier avec le soleil – astre qui nous apporte la chaleur – qui m'avait tapé sur le système auparavant dans la journée.

 

Aout 2021 : (45700 m)
  • 3600 mètres le mardi 24 aout (de 10h30 à 13h45) à Complexe aquatique de Hyères - Compte-rendu publié depuis la piscine, l'aire de pique-nique. Située en contrebas du bout du bassin, on voit depuis les banquettes un des chronos quatre aiguilles. C'est très pratique pour gérer les temps de mastication. Si après le déjeuner je renage quelques longueurs, je les ajouterai à mon compte, que le compteur situe actuellement à 3,2 km.
  • 3100 mètres le samedi 21 aout (de 10h00 à 12h15) à Piscine olympique la Palmeraie (Avignon) - Pas la même piscine qu'hier, mais de nouveau, n'ayons pas peur des mots, eau glaciale.
    Ils commencent à me chauffer avec leurs piscines non chauffées.
  • 3100 mètres le vendredi 20 aout (de 10h00 à 12h15) à Espace Aquatique Aloha (Montélimar) - L'eau m'a paru glaciale dès que j'y ai trempé mes lunettes. Le plongeon l'a confirmé et je n'ai pas traîné avant de me mettre en mouvement. Pendant la première longueur je me suis dit pourquoi pas, mais au bout de 300 m je n'imaginais plus pouvoir enchaîner ainsi neuf fois de plus. Finalement j'ai finalisé les 3 km grâce à un reset après 2 km : j'ai larvé au soleil pour remonter en température.
  • 3200 mètres le jeudi 19 aout (de 10h45 à 12h30) à Piscine Raymond Sommet (Saint-Étienne) - J'ai cherché à nager le kilomètre en 18 min 00 s à l'aveugle, les yeux ouverts pour ne pas me cogner aux murs, aux lignes de séparation, ni aux autres nageurs, mais sans regarder le chrono.
    J'ai presque trouvé, à 3 s près, 18 min 03 s. C'est pas mal ce faible écart de temps avec la cible, je prends. Relativement au domaine de l'éternelle insatisfaction, toujours à 3 s, y'avait aussi 17 min 57 s, que j'aurais préféré prendre.
  • 3300 mètres le mercredi 18 aout (de 14h30 à 16h30) à Piscine intercommunale de Feurs-en-Forez - Comme hier, encore une piscine d'été peu peuplée.
    C'est sûr que ces jours-ci, aller à la piscine pour s'éclater sur les planches souples des plongeoirs, boïng boïng, c'est prendre le risque de s'éclater la tête sur le plafond, le plafond de la couverture nuageuse compacte bien basse.
  • 3200 mètres le mardi 17 aout (de 17h00 à 18h45) à Piscine de la Duchère (Lyon) - Sur réservation. Sur-réservation même me concernant : j'avais réservé pour le créneau du matin. Empêché je n'ai pu honorer ce rendez-vous avec la piscine de la Duchère et j'ai dû reréserver pour le créneau de l'après-midi. Pas de surréservation généralisée, personne refoulé à l'entrée, pire, carrément peu de clients.
  • 3200 mètres le lundi 16 aout (de 11h15 à 13h00) à Centre nautique de Montceau-les-Mines - Ciel bas et gris ce matin à Montceau les Mines. Grise mine à l'accueil aussi ? Pas du tout, dame tatillonne : pass sanitaire, plus pièce d'identité, plus empreintes digitales, plus casier judiciaire... mais courtoise.
  • 3300 mètres le dimanche 15 aout (de 17h00 à 18h45) à Piscine du Parc Le Creusot - Ah ça, je m'attendais à une ambiance détente estivale, ce fut le cas, et tant mieux pour ceux qui vont à la piscine comme on va à la mer, mais je ne m'attendais pas à trouver des vagues comme à la mer, une piscine à vagues dans un bassin de 50 m ! Des grosses vagues pas faciles à nager. Heureusement pour moi, le coup de baston n'a pas duré. Passé les cinq heures de l'après-midi, les conditions anticycloniques prédominent au Creusot et la mer, de forte, redevient peu agitée.
  • 3600 mètres le mercredi 11 aout (de 18h15 à 20h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - J'ai retrouvé l'excitation qui m'anime quand je retourne chez Georges Hermant après une période d'errements dans d'autres piscines, chose que je n'avais pas ressentie en pareille circonstance en juin, et c'est bon.
  • 3200 mètres le samedi 7 aout (de 14h15 à 16h00) à Aquaval de Nogent-le-Rotrou - Je me suis rendu compte que j'avais un tic de nageur, car je me suis évertué à rajuster mon bonnet lors de mes arrêts en bout de ligne, systématiquement, alors que je l'avais laissé dans mon sac, que j'étais tête nue.
  • 3200 mètres le vendredi 6 aout (de 15h00 à 17h00) à Piscine Centre Aquatique du Lac (Tours) - J'ai égaré mon précieux anneau compteur de longueurs-chronomètre que je porte à l'index. Ça fait quelques jours et j'espère l'avoir égaré et non pas perdu. Cela a pour conséquence que je me focalise sur le décompte des longueurs. Heureusement, et ce n'est pas un hasard, que j'ai encore nagé dans un bassin de 50 m.
    Cela pourrait avoir pour autre conséquence que je délaisse le caractère sportif de mes séances. Pas du tout et surtout pas aujourd'hui où j'ai été poussé par un nageur torpille qui m'avait dans le collimateur. Ah si j'avais eu mon chronomètre pour constater ce temps forcément canon !
  • 3300 mètres le jeudi 5 aout (de 16h30 à 18h45) à Aquavita (Angers) - Aucune ligne de séparation tirée dans le bassin nordique de 50 m à huit couloirs à mon arrivée. Ou plutôt, une ligne tirée mais pas dans le bon sens, dans le sens de la largeur pour délimiter une zone aqualudique. Pas idéal pour nager sauf que j'ai été sauvé par les conditions climatiques venteuses humides et fraîches qui ont concentré les aqualudeurs à l'intérieur.
    Changement à partir de six heures. Les boudins flottants ont été remisés, les lignes déroulées dans le sens de la longueur, les panneaux indicateurs de type de nage accrochés... mais les nageurs habitués ont déboulé et j'ai presque regretté la configuration aqualudique.
  • 3200 mètres le mercredi 4 aout (de 17h30 à 19h30) à Piscine Léo Lagrange de Nantes - Bien qu'ayant oublié mon pince-nez dans mon sac, j'ai nagé quelques longueurs en dos-crawlé – la tête positionnée en antéprojection pour ne pas inonder mes narines – afin d'admirer l'installation de poissons suspendus dans les airs au dessus du bassin. Cette déco paraît naturelle puisqu'on est à la piscine, mais imagine-t-on semblable installation, cette fois-ci dans un aéro-club, quelque chose comme des oiseaux baignant entre deux eaux dans un bocal ?
  • 3200 mètres le mardi 3 aout (de 11h00 à 13h00) à Piscine de Bréquigny (Rennes) - Le fond en inox du bassin nordique est lisse sur les dix-quinze premiers mètres. Sur cette partie, j'ai vu l'ombre de mon crawl s'y projeter. Il s'agissait de l'ombre de moi-même, car je nage plus gainé et mieux cadencé que ce que j'ai vu.

 

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