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glycine, 54 ans, homme, Paris

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avril 2024


mars 2024


Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (178.8 km), Piscine Hébert (Paris) (48 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (10.5 km), Piscine de Pontoise (Paris) (7.4 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (7.3 km), Piscine des Amiraux (Paris) (7 km), Piscine Les Bains des Docks (Le Havre) (6.9 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine de la Cerisaie (Elbeuf) (3.6 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).


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Séances

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Octobre 2014 : (27525 m)
  • 3300 mètres le jeudi 30 octobre (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Trois kilomètres d’une traite, sur un bon tempo, dans des circonstances proches de celles de mardi. Soit une faible affluence avec pour ce soir en bonus le bassin en configuration 50 m contre 37,5 m mardi. Ça fait donc deux fois de suite cette semaine que Vallerey est sous-employée en soirée. Je dis sous-employée en m’imaginant à la place de Carilis, moi ça m’allait très bien.
    Pour finir, quelques longueurs dans une des lignes d'eau « 4 nages » encore plus désertée que la ligne « crawl » en mode décontracté-décousu. Que si j’avais une montre qui identifie les nages qu’elle aurait été perdue. C’est alors que j’ai salué Oleum suffoquant agrippé à une ligne de séparation. Il terminait sa séance par du plus lourd que moi, quelques longueurs de papillon.
  • 3375 mètres le mardi 28 octobre (de 19h15 à 21h00) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - 3375 m, c’est pas parce que je suis rentré d’un côté du bassin puis sorti de l’autre, c’est quatre-vingt-dix longueurs dans la configuration 37,5 m.
    Je ne sais si c’est la réouverture toute récente ou les vacances, mais y’avait pas grand monde, une aubaine. Vu ces conditions j’ai fait du dos-crawlé, mais y’a un truc qu’y n’a pas été évident, c’est les fanions : y’en avait mais pas disposés à la même distance du mur des deux côtés. Alors il m’est arrivé de me retourner trop tôt, pas grave, et de me cogner, aïe aïe aïe !
  • 3700 mètres le dimanche 26 octobre (de 15h45 à 17h30) à Piscine Mathis (Paris) - Dimanche après-midi, beaucoup de jeunes dans l’eau.
    Ceux-ci profitaient du bassin ludique pendant que j’étais dans l’eau d’à côté, avec les adultes plus ou moins vieux, pour profiter de l’autre bassin. Autre bassin que je ne peux nommer bassin sportif, faut pas pousser mémé dans les orties.
    Séance variée avec notamment du papillon. J’ai changé ma façon de le nager. Jusqu’alors je le nageais comme si j’avais vingt ans de moins, bizarrement au-delà de 25 m ça ne passait plus. Là je me suis résolu à ralentir la fréquence et accentuer l’ondulation. Le fait de le nager comme un vieux m’a permis de tenir quelques longueurs.
    Dimanche, jour des pépés nageurs.
  • 3350 mètres le mardi 21 octobre (de 09h30 à 11h15) à Piscine Alfred Nakache (Paris) - La question du topic « 25 ou 50 mètres ? » c’est presque de la provocation. Enfin pour moi cette question ne se pose pas. Je donne quand même ma réponse pour éviter toute ambiguïté, c’est 100/2 m que je préfère. Mais bon, je compose bien sûr. Je nage souvent en 100/3 m limité et parfois en 100/4 m étriqué.
    Ce matin, en route pour un petit quart d’hectomètre sur seulement cinq couloirs de nage, je me suis dit que ce serait l’occasion de refaire un peu plus de dos-crawlé que dernièrement. Car une des joies du dos-crawlé, c’est les ondulations dorsales, le demi-tour en bout de ligne devenant une phase plaisante. Et bon pour le coup, ce n’est pas gênant que ce demi-tour reviennent plus souvent. Donc préparation mentale au poil, pensée positive.
    Là-dessus j’arrive au bord du bassin et que vois-je dans la ligne d'eau pour nageurs rapides ? quasi personne dont une personne qui entame une série par une magnifique coulée ondulée retournée. Pile poil ce que j’avais à l’esprit, en mieux même.
    Super ! que des ondes positives, je me suis mis à l’eau content comme tout, et j’ai nagé… en crawl.
  • 3500 mètres le samedi 18 octobre (de 10h00 à 11h45) à Piscine Rouvet (Paris) - Un monsieur m’a demandé conseil.
    C’était pendant ma série battements-planche. Sa question m’a embarrassé sachant que je me trouve mauvais dans cet exercice. J’ai marmonné deux-trois trucs du style évitez les éclaboussures, persévérez. En clair, j’ai été mauvais, et distant en plus car je suis vite reparti.
    Vite ? pas tant que ça mais tout de même – c’est clair ? J’ai alors pris conscience de mes progrès dans les séries jambes seules.
    Question suivante ?
  • 3000 mètres le mercredi 15 octobre (de 19h15 à 21h00) à Piscine du Palais des sports de l'Île de Puteaux - Il se trouve que je suis allé à Puteaux, une première, parce que j’en avais envie.
    Avant dimanche dernier mon envie se limitait au projet d’y aller un de ces jours. Or dimanche je suis passé par hasard sur le pont de Puteaux, c’est à ce moment là que l’envie est devenue pressante. Normalement une envie pressante ça se règle au fond du couloir à gauche, pas à la piscine en sifflotant l’air de rien. De même il ne faut pas confondre glisser dans la piscine et pisser dans la glycine.
    Et hop ! coming out de mon pseudo.
    Comme à mon habitude pour une première, j’ai fait au moins un petit plouf dans chaque bassin. Le bassin extérieur, dans lequel j’ai fait un grand plouf, est assez étrange. Il fait en même temps bassin ludique et olympique. Le rectangle de 50 m de long partage ses eaux avec une excroissance arrondie avec remous et jets massants.
    Pour nager, les conditions furent de correctes à excellentes, appréciable surtout quand on sait ce que c’est dans les pédiluves parisiens les soirs de semaine. J’ai quand même regretté qu’il ne pleuve pas comme me l’avait laissé entendre la météo ce matin. Les lignes d’eau auraient dès le début connu le niveau de fréquentation qu’elles avaient à la fin et puis c’est amusant de nager quand il pleut comme vache qui pisse.
  • 4000 mètres le samedi 11 octobre (de 19h45 à 21h30) à Piscine Roger Le Gall (Paris) - Quand je suis arrivé, sur les trois lignes d'eau installées, deux étaient réservées à un club et pourtant… pourtant on était qu’une poignée dans la troisième ligne.
    Pourtant Le Gall est toujours en configuration plein air.
    Pourtant il ne pleuvait pas et il faisait doux pour un début octobre.
    Pourtant ce soir Le Gall était le seul bassin de 50 m ouvert sur Paris, peut-être même la banlieue, voire la France entière.
    C’est que notre époque qui laisse beaucoup de place à la pratique du sport, réserve le samedi soir à d’autres pratiques. Tant mieux pour moi et pour les quelques autres qui étaient là. J’en ai bien profité, je me suis fait plaisir, je me sentais bien. C’est mon corps qui a souhaité arrêter, parce que la tête était prête à continuer. Je ne lui en veux pas à mon corps, je l’avais déjà sollicité ce matin pour un peu de sport.
  • 3300 mètres le samedi 4 octobre (de 09h15 à 11h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Décidément ça se passe bien à Rouvet le samedi matin à la deuxième heure. C’est quand ça la deuxième heure ?
    La piscine ouvre à la première heure, 07 h 00, et j’imagine qu’elle se remplit gentiment pendant la première heure. Les lève-tôt enchaînent les longueurs, ils ne se sont quand même pas mis une grande claque dans la gueule pour quitter leurs lits douillets juste pour faire trempette. Puis autour de 09 h 00, deux heures après l’ouverture, s’opère le changement de service, c’est la deuxième heure : les levés ni tôt ni tard débarquent quand les levés de bonne heure rembarquent. Ça se bouscule sous la douche, mais bonheur, pas dans le bassin.
    Je suis content et pourtant samedi prochain je ne pourrai pas y aller à la même heure, j’irai à pas d’heure, faut savoir prendre son temps. Ah et aussi j’ai nagé un peu plus d’une heure, je vous épargne les minutes.

 

Septembre 2014 : (18050 m)
  • 3500 mètres le samedi 27 septembre (de 09h15 à 11h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Comme samedi dernier, de nouveau deux triathlètes à Rouvet ce matin. Avec moi ça faisait trois athlètes d’incertain niveau.
    Dans les commentaires de séance, la présence de trèsportifs est parfois peu appréciée, les tripatouilleurs apparaissant comme des indélicats. Je ne rentre pas dans le débat, mais ces deux tripleffortistes ne le sont pas et j’espère ne pas l’être. J’ai apprécié leur présence. Ils font monter le niveau, c’est certain.
  • 1000 mètres le dimanche 21 septembre (de 09h30 à 09h45) à Base de Loisirs de Jablines Annet - Cross triathlon de Jablines. Cross, car le parcours vélo est nature et se fait en VTT. Pas très loin de Paris et bien placé dans le calendrier où les triathlons sont surtout concentrés en mai-juin. L'année dernière ce triathlon n'existait qu'au format S, cette année les organisateurs proposaient aussi le format M en plus, ce qui donne pour le cross 1 km de nage, 22 km de vélo (tout terrain), 8 km de course à pied (tout terrain también).
    La base de loisir est installée dans une boucle de la Marne, sur d'anciennes sablières, beau terrain de jeu pour ce cross-tri. Pour la natation, baignade appétissante avec sa plage de sable blanc et son eau claire, pour le VTT parcours roulant rendu intéressant grâce aux fortes pluies, et pour la CAP peut-être un peu trop de tournicotis. Euh, VTT intéressant pour ceux qui sont restés sur leurs machines, j'en ai vu pas mal patauger dans la gadoue, la gadoue ouh la gadoue...
    C'était tout bien à part ma prestation. Pas catastrophique, mais j'ai été tout du long à 80 %, incapable de donner plus, dommage et surprenant quand je pense à mes entraînements récents. À 80 % en natation je n'ai pas été trop ridicule parmi les triathlètes au niveau très hétérogène dans la discipline, par contre une fois sur le vélo, je l'ai clairement ressenti, j'ai vu du monde me dépasser. À pied ça s'est calmé, probablement parce que le gros de la troupe était déjà passé.
  • 3400 mètres le samedi 20 septembre (de 10h00 à 11h45) à Piscine Rouvet (Paris) - J'ai un petit triathlon de prévu demain.
    Alors à mon fils qui me conseillait de ne pas aller nager ce matin j'ai rétorqué sur le ton de la rigolade que ça me ferait tout bizarre de ne pas faire mon sport un samedi matin. Il m'a dit de m'imaginer un lundi matin, mais tout comme le lundi je me lève pour aller bosser, le samedi et le dimanche je me lève pour m'entraîner, c'est pas de la rigolade, c'est pathologique.
    J'ai bien pathologé, plus de trois kilomètres. Signe que je ne suis tout de même pas trop gravement atteint, j'ai effectué un tiers de la distance à la cool. Moins vite, pas possible, ou bien ç'aurait été à la coule.
  • 2850 mètres le mardi 16 septembre (de 19h15 à 20h45) à Piscine Cour des Lions (Paris) - J’ai fait une folie aujourd’hui. J’ai tenté une petite piscine, 25 m, parisienne un soir de semaine.
    La précédente fois ça devait être à Jean Boiteux ex-Reuilly en mars et ça avait été une fausse bonne idée. Là, la vraie mauvaise idée c’était de jouer juste le petit grain de folie, pas plus. Pas question par exemple de faire le fou furieux en allant à Catherine Lagatu ex-Parmentier et ses cinq lignes d'eau non attribuées pourtant proche de chez moi. En choisissant Cour des Lions, j’ai opté pour une piscine à six lignes avec consignes de nage.
    Résultat, comment dire, fallait être motivé.
    Quand j’ai posé mon Vélib, j’ai bien senti que quelques passants allaient au même endroit que moi. Puis le bassin vu de dehors m’a paru minuscule et gavé d’OFNI. J’ai fait la queue à la caisse, un des gars repéré plus tôt sur le trottoir a craqué et fait demi-tour. Les vestiaires sont glauques, chaleur et humidité garantie, le hammam en tenue de ville bof-bof.
    Et puis surtout pour nager ah là là, quelle horreur ! La faute notamment aux aquagymneuses. Alors j’ai commencé par du battements-planche, 500 m, j’avais jamais fait autant, même pas mal, forcément à proche de 0 km/h c’est pas fatiguant. Et pourtant je doublais ! Plus tard j’ai quand même aligné du crawl en permanence gêné ou gênant. Y’avait deux bons nageurs dans le tas, les pauvres. Mais, la fin a racheté pas mal de choses, comme par hasard une fois les aquagymneuses à la douche. Mon dernier kilomètre, le kilomètre et 200 m des deux bons, les 800 m de quelques autres, tout ça c’était enfin de la natation.
  • 2800 mètres le vendredi 12 septembre (de 20h30 à 21h45) à Stade nautique Maurice Thorez (Montreuil) - Un petit peu difficile d’accès pour moi quand même. Dommage, car du haut de mes deux venues ici le vendredi soir, une fois en août et une fois ce soir, je me permets d’annoncer que pour nager c’est le pied. En même temps si cette piscine était située à l’intersection de x lignes de métro et de y lignes de RER on l’appellerait « Suzette », pas « Mauricette » et y’aurait des pipelettes aux T.
    Vers 21 h 00 on a eu droit à une extinction des feux hors bassin. J’ai cru a une animation du type nocturne à Roger Le Gall, en plus joli ici avec la grande profondeur du bassin. En fait non, l’extinction était accompagnée d’un sifflement qui devait être une alarme et qui a cessé quelques minutes plus tard en même temps que la lumière a réapparu.
  • 2000 mètres le dimanche 7 septembre (de 13h30 à 17h15) à Montereau-Fault-Yonne - Bon je n’ai pas fait signe aux nageurs.com et je m’en excuse. Je raconte quand même mon après-midi.
    Arrivé ric-rac à 13 h 30. Après renseignements, si les organisateurs clôturent les inscriptions si tôt c’est pour avoir le temps de faire les saisies informatiques. Un nageur préinscrit correctement, soit avec le règlement et la licence, peut, aurait pu, pourra se présenter plus tard au retrait des dossards qui n’en sont pas puisqu’on est marqué au feutre.
    Puis il y a eu l’attente de l’heure de départ sur le site d’arrivée. Endroit sympa avec pelouse saules pleureurs et pontons, restauration buvette et jeux pour enfants. Pour se distraire pendant cette attente, le 800 m avec un palmo à palmo magnifique. Sur les 300 m que j’ai suivi depuis la berge, les deux gars de tête nageaient de front et ne se sont pas lâchés d’une épaule. Finalement la gagne s’est jouée à la sortie de l’eau, le plus manchot des deux s’étant prestement projeté sur la banquise ou était jugée l’arrivée.
    Vint le tour du 2000 m. Parmi les concurrent se trouvaient en gros moite moite des jeunes des clubs de natation du coin et des quidams. Nous avons remonté l’Yonne jusqu’au lieu de départ. Quelle chaleur ! je ne me sentait pas bien. Dire que j’avais prévu pour ce trajet un vieux pull à jeter au cas où, peut-être à cause des comptes-rendus de l’année dernière. Consulter nageurs.com, c’est bien, consulter Météo France n’aurait pas été superflu. En plus l’organisation est bien fichue on peut amener nos affaires au départ dans un sac numéroté qui nous est restitué à l’arrivée.
    Un petit plongeon pour goûter l’eau, je suis content de pouvoir me rafraîchir et mes lunettes tiennent, donc je n’y touche pas et décide de remettre ça pour le vrai départ. On écoute le briefing un peu ambigu à savoir confusion entre « vous passez à droite de la bouée » et « vous laissez la bouée à votre droite », il nous la refait : « bouée n°1 épaule gauche, bouée n°2 épaule... » On s’aligne, au choix parés à plonger ou bien directement dans l’eau. Dans tout ça, pas d’appréhension ni de tension pour moi. Deux kilomètres ça va hein ! c’est pas la rivière à boire, j’aurais du me méfier.
    Pan ! plongeon réussi, je me serais presque arrêté satisfait. Je passe la première bouée toute proche, une bouée de dégagement au milieu de la rivière, bien large pour être tranquille, et ça pour être tranquille je vais pas être déçu. Car je me trouve très rapidement seul, je lève la tête et cible un bonnet vert pas loin que je décide de rejoindre pour ne pas rester isolé, impossible, le bonnet s’éloigne. J’ai beau voir quelques têtes devant je n’arrive pas à les rattraper et je sens que ma trajectoire n’est pas propre et surtout je dois regarder devant fréquemment pour me réaligner.
    Sur les triathlons je ne suis jamais tout seul, je suis le mouvement, là ils m’ont abandonné, ouinnnnn !
    Le parcours consiste à remonter l’Yonne sur quelques hectomètres avant un demi-tour. La deuxième bouée me parait loin, quand je la vire je fais quelques brassées qui me permettent de faire le point : devant deux types sans bonnet qui nagent ensemble, je les ai déjà repérés, ils m’énervent car ils font parfois des pauses en brasse pendant lesquelles je crois recoller, mais ils reprennent le large quand ils reprennent leur crawl. Devant eux le bonnet vert. Derrière, personne dans mes pieds, j’ai de la marge mais pas de compagnon potentiel. Je m’emploie mais les positions restent figées. Je m’emploie encore, c’est un peu le but de l’exercice, et le bonnet vert devient enfin atteignable. Je le dépasse, les deux sans bonnet aussi, je garde le rythme pour consolider ma position. Un bonnet blanc n’est pas loin devant, mais on approche de la dernière bouée et donc de l’arrivée. Je passe en mode il ne reste que 25 m, alors qu’il y en reste au moins quatre fois plus. Porté par mon enthousiasme je tamponne la dernière bouée, mais je relance, je suis à fond, et je reprends le bonnet blanc, de peu, je ne peux pas me relâcher jusqu’à poser pied à terre ou sûr d’être devant, je trottine satisfait jusqu’à la banderole.
    Satisfait par le dernier quart de ma course, mais à la réflexion déçu par le chrono, 37 min 39 s et l’incapacité à prendre un paquet.
    Juste après l’arrivée, avant la réflexion, j'avais tout de suite eu les bras endoloris. Les pectoraux aussi, ça m’avait jamais fait cet effet pour les pectoraux et m’avait conforté dans l’impression que j’avais tout donné.
    Pour en revenir à mon détachement au moment du départ, il faut dire que c’était ma première compétition de natation pure et je ne m’attendais pas à ce que soit si différent du triathlon. Or sur le triathlon on est dans la gestion de l’effort, y’a la suite. Là non, il faut être à la limite, surtout sur un 2km. C’est comparable à un 10 km en course à pied, jamais évident au niveau du rythme à adopter.
    À adopter sur AdopteUnMec : nageur dilettante qui s'étonne qu'une épreuve de natation chronométrée en eau libre puisse nécessiter quelque peine et occasionner quelque fatigue.
  • 2500 mètres le lundi 1 septembre (de 11h45 à 13h00) à Ile Charlemagne à Orléans - Entre l'eau et moi, ça n'a pas fonctionné. Je ne l'ai pas trouvée vraiment froide, mais peut-être pas assez chaude. Eau chaude, eau froide, eau mitigée. À l'image de Bobby Lapointe, mon jugement concernant la température de l'eau fut mitigé.
    Ayant estimé la longueur de la zone de baignade à 100 m j'avais prévu trente longueurs ou une heure. Or dès la fin de la première longueur, j'ai commencé à penser que j'aurais du mal à aller au-delà de la dizaine. Arrivé à la dixième, il m'a fallu une force de conviction à la hauteur de celle du nageur traversant la Manche qui à la moitié n'en peut plus, mais ne fait pas demi-tour et enchaîne. Pendant la onzième longueur j'étais content de ma persévérance, mais pas longtemps car j'ai vite douté de ma capacité à en boucler vingt, compte convenable et inaugmentable vu mon état.
    Bon finalement j'ai réussi à atteindre la vingtaine. Mais au lieu de m'accrocher aux bouées, de regarder mes chronos sur le tableau d'affichage, d'enlever mes lunettes, de faire un petit signe satisfait à la caméra et cætera, j'ai aussitôt pris la direction de la plage pour me réchauffer.
    Bilan, d'après un monsieur étonné de m'avoir vu nager sans combinaison, la longueur ferait autour de 120 m, que j'arrondis à 125 m, beh oui ! J'ai donc nagé 2500 m en 50 min, soit du 3 km/h, les quotas distance et vitesse acceptables sont atteints.

 

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