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glycine, 54 ans, homme, Paris

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avril 2024

mars 2024

Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (178.8 km), Piscine Hébert (Paris) (48 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (10.5 km), Piscine de Pontoise (Paris) (7.4 km), Piscine des Amiraux (Paris) (7 km), Piscine Les Bains des Docks (Le Havre) (6.9 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine de la Cerisaie (Elbeuf) (3.6 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Espacéo L'Odyssée (Aulnay-sous-Bois) (3.6 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (3.5 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).

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Séances

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Février 2014 : (28700 m)

• 3400 mètres le vendredi 28 février (de 17h30 à 19h15) à Piscine Rouvet (Paris) - Visite de ma piscine de week-end en semaine. J’ai cru un instant que je la passerai au vert. Un peu trop de monde finalement pour cela, mais du monde qui en voulait.
Le César du meilleur désespoir masculin est attribué au maillot bleu rayé bonnet blanc, qui gesticulait tant et plus, mais il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir. Je précise que je porte un slip de bain tout simple noir, je n’étais pas nominé dans cette catégorie. J’en visais d’autres et je suis le grand gagnant de la soirée. J’ai eu le César du plus beau style, dans trois nages, bon prince la quatrième je ne l’ai pas pratiquée, celui du meilleur chrono sur l’aller, l’aller-retour… et j’en passe, mais c’est vrai que c’est émouvant, merci. Ah si, j’ai eu aussi le César de celui qui a pris le melon, je ne vois pas trop à quoi il correspond surtout que ça ne me paraît pas bon pour la portance, mais ça n’a pas d’importance.
• 3200 mètres le mercredi 26 février (de 14h45 à 16h15) à Piscine du Palais des sports d'Orléans - J'étais quelque peu migraineux à l'issue de la séance. Nager ça m'a fait tourner la tête, mon manège à moi c'est une piscine de 25 m dans laquelle les demi-tours reviennent très vite.
Fréquentation de vacanciers cet après-midi. Certains jeunes seuls d'autres avec le centre de loisir. Pourtant ce n'était pas trop le capharnaüm, notamment au niveau décibels, ou alors c'est parce que j'avais correctement enfoncé mes bouchons d'oreilles. Et puis y'a toujours eu au moins deux lignes d'eau installées avec max deux nageurs dans la mienne. Avec la dame qui fut ma première partenaire de ligne, on a expérimenté le split : chacun de son côté, même pas besoin de doubler.
• 3200 mètres le vendredi 21 février (de 19h15 à 20h45) à Piscine Alice Milliat (Pantin) - À force de consulter les horaires en soirée pour les piscines qui sont dans mon périmètre, j’ai constaté une prédominance d’ouvertures le vendredi soir. Le vendredi souvent c’est pas pratique pour moi, pourtant je pense que c’est un bon plan niveau fréquentation, en gros car ce jour-là le sport peut attendre le week-end.
Content de découvrir une nouvelle piscine, ça faisait un bail, depuis Nanterre U en octobre, moi qui ai commencé à nager en découvrant une nouvelle piscine parisienne presque à chaque séance. J’ai noté une similitude avec Nanterre U, le revêtement du bassin : un ciment peint en très bon état. Pour le reste, c’est un autre monde.
C’est une piscine de 33 m dans un bâtiment massif en brique des années trente avec des cabines en galeries sur deux niveaux autour du bassin, comme à Pontoise et aux Amiraux. Y’a de l’espace, du cachet, une ambiance, j’aime. C’est vieillot, défraîchi, y’a de la rouille, y manque des carreaux, y’a des filets au plafond et à l’extérieur sur la façade. J’aime aussi d’autant plus qu’à l’extérieur y’a un grand panneau qui rassure, il annonce de gros travaux, ou inquiète, il est prévu un complexe nautique, attention au syndrome Pailleron.
Pour nager, une une seule ligne d'eau installée pour cinq possibles, c’est nul, normalement, car là pas de problème, c’était largement assez.
Eh bien, belle trouvaille et belle soirée.
• 3200 mètres le mercredi 19 février (de 19h30 à 20h45) à Piscine Roger Le Gall (Paris) - J’ai beaucoup hésité avant de faire le déplacement parce qu’il faut y aller et que je craignais la suraffluence.
Deux bonnes surprises au début : je n’ai pas payé et les vestiaires étaient blindés… de nageurs se rhabillant. Mauvaise surprise à contrario arrivé au bord du bassin : une mare aux canards. Alors forcément ça frottait, avec parfois des passages à quatre de front. Une fois un doublé n’a pas supporté une touchette de ma part. Prise de bec, enfin plutôt monologue de l’énervé, j’ai juste protesté mollement pendant que le gars se défoulait.
D’habitude peu avant les évacuations on peut profiter de bonnes conditions de nage, là même pas, car en même temps que nous devenions moins nombreux, les MNS retiraient les lignes de séparation.
Pas sûr que je refasse le déplacement de sitôt.
• 3100 mètres le samedi 15 février (de 09h30 à 11h00) à Piscine Rouvet (Paris) - On, le commun des nageurs, a eu deux puis trois lignes d'eau ce matin, mieux que les week-ends précédents et bien agréable.
Attention très intéressant, j’ai des problèmes avec mes bouchons d’oreilles. Je m’en suis passé jusqu’au jour ou j’ai essayé un lecteur mp3 sous l’eau et depuis je suis accro. J’en ai une paire, ma première paire, la même depuis l’été 2012, toujours en bon état apparent, sauf que j’arrive plus à les positionner dans mes cavités auriculaires. Et là je n’y comprends rien parce qu’avant, hop, je les mettais en place en un temps un mouvement. En plus quand je m’arrête pour tripoter ces bit- ces bitoniaux, je me persuade que mes lunettes ont besoin d’un réajustement qui une fois sur deux occasionne une véritable fuite, ah là là ! que de tracas !
• 3200 mètres le jeudi 13 février (de 19h15 à 21h00) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - J’ai jamais eu le béguin pour Vallerey, mais je commence à m’attacher à ces huit lignes d'eau de 50 m, avec la belle hauteur sous voûte, ça a de la gueule. Ce soir dans la zone de déchaussage le coup d’œil sur le site m’a mis dans le bain.
J’ai eu l’opportunité de saluer Oleum lors d’un demi-tour, je lui fais un petit signe, il ne me connaît-reconnaît pas, ne comprend pas le salut, croit que je l’interroge pour savoir lequel de nous deux peut repartir, me fait signe d’y aller, j’y vais, fin de l’histoire.
• 3100 mètres le dimanche 9 février (de 10h30 à 12h30) à Piscine de Levallois (Levallois Perret) - Vertus de l’Étoile de Martin : aider les enfants malades et me faire du bien, car sans cet événement je me serais contenté de ma séance poussive d’hier.
Quand je me suis renseigné sur le modus operandi de l’opération auprès d’Oleum et Christophe, ce dernier m’a répondu : « Pour l’instant c’est freestyle. »
Alors je suis allé au hasard dans une des lignes d'eau où flottaient déjà quelques bonnets bleus. J’y suis resté deux kilomètres. Après je suis sorti faire un tour aux vestiaires et j’ai constaté à mon retour que la ligne était réservée au nageurs avec matériel. À la réflexion, c’est vrai qu’à part moi et un autre égaré, il n’y avait dans cette ligne que des palmipèdes et plaquipèdes.
Me voilà analphabète, la honte pour un nageur.com.
• 3100 mètres le samedi 8 février (de 10h30 à 12h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Je ne vais pas fort en ce moment et je n'avais pas envie de sortir de chez moi ce matin, ni d'écrire cette bafouille ce soir.
Je n'ai pas été rigoureux dans le décompte de la distance, donc mon total est une estimation. Comme cette séance n'a pas été très sportive, j'ai pu observer un gars au comportement étrange qui faisait des longueurs de 15-20 m. Dans un bassin de 33,33 m c'est pas terrible. En fait, plutôt que doubler, il se rappelait ses jeunes années de service militaire, demi-tour... droite, en avant... nage !
• 3200 mètres le samedi 1 février (de 10h15 à 12h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Deux couloirs de nage sur trois occupés par les cours, c’est abuser quand même !
Il y a une semaine, en pareilles circonstances, j’avais foncé tête baissée, doublé et redoublé.
Aujourd’hui je n’ai pas redoublé cette séance de samedi dernier. J’ai commencé par un échauffement qui a duré, duré. Quand les MNS ont libéré les couloirs, j’ai fait cinq allers crawl à donf retours dos tranquille, puis les quelques battements-planche qui vont bien pour conclure.
Au total, y’a plus de trois kilomètres au compteur, mais seulement une sensation d’utilité marginale. Je finis atteint sur ma chair, la marque des lunettes, pas dans ma chair.

Janvier 2014 : (16200 m)

• 3300 mètres le jeudi 30 janvier (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Je me suis bien dépouillé jusqu’à huit heures, pour en profiter avant l’arrivée des clubs. Je n’ai été doublé qu’une fois dans cet intervalle.
Par la suite, j’ai un peu levé la nageoire. Sous prétexte de report de nageurs depuis les autres lignes, mais surtout car je ne peux pas enchaîner 3,3 km à ce rythme-là, même avec un pipit stop.
• 3500 mètres le samedi 25 janvier (de 10h30 à 12h15) à Piscine Rouvet (Paris) - Hé bé ça frottait ce matin. Eau agitée à très agitée, à en avoir des doutes sur l’efficacité des séparateurs brises-vagues.
Alors plutôt que de temporiser en bout de ligne, j’ai adopté l’attitude nage en continu, tête baissée toute la séance. Du moins pendant trois kilomètres, jusqu’à ma série battements-planche où j’ai pu un peu sortir la tête de l’eau.
Une séance est sensée être profitable si son contenu est varié. Probablement, mais je crois qu’enquiller sans pause de temps en temps, c’est bénéfique aussi. C’est ce que pensent aussi mes épaules quelques heures après l’effort.
• 3100 mètres le dimanche 19 janvier (de 10h00 à 11h45) à Piscine Rouvet (Paris) - Rouvet c’est le bottom-niveau. Je n’y ai jamais vu de nageur en mesure d’affoler les chronos.
Ce matin, il y avait bien deux bonnets siglés « Les mouettes de Paris » égarés dans le bassin, mais des mouettes mazoutées, engluées malgré leurs gesticulations.
Et pourtant au bout de la ligne d'eau centrale il est inscrit sur un panonceau « crawl et nage rapide ». Il y avait bien quelques crawleurs, pas que malheureusement, mais certainement personne de rapide. Pareil pour la ligne d’à côté estampillée « 4 nages ». J’en ai reconnu trois : la brasse coulée, le crawl coulé et le dos-crawlé coulé. Manquait donc à la liste le papillon envolé.
Alors je me suis dévoué. Résultats :
Je fus le plus rapide, mais loin d’être rapide. J’ai nagé le papillon, plusieurs versions sur la même longueur. Papillon envolé pour mon premier tour de bras puis le papillon éclaboussé et enfin le papillon écrabouillé.
• 3100 mètres le jeudi 16 janvier (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Ça faisait trois mois que je n’avais pas nagé en semaine. Faute d’Hermant, je ne suis pas motivé pour rejoindre les bacs surpeuplés en soirée. Seulement voilà, pour me donner un semblant d’illusion de préparation hivernale, il faut que je tente de faire un peu plus que le sportif du dimanche.
Sans surprise le bac était un peu trop bouillonnant, mais bon dans la ligne d'eau « crawl » la consigne de nage était à peu près respectée. Et pour certains crawleurs, au niveau rythme, c’était autre chose que Rouvet, ça m’a boosté. Finalement cette séance que je redoutais s’est révélée fructueuse.
• 3200 mètres le samedi 11 janvier (de 09h45 à 11h45) à Piscine Rouvet (Paris) - Petite frayeur en bout de ligne lors d’un check. Je vérifie si tout est bien en place, dans le maillot, ok, sous le bonnet, ok, sur le bonnet accroché à la lanière de mes lunettes, zut plus de pince-nez.
À partir de là l’objectif des longueurs suivantes fut de sonder le carrelage du fond du bassin. Or je n’ai aucun souvenir d’avoir cherché. J’ai dû lâcher l’objectif dès les premières crawlées soit à cause des distractions subaquatiques, soit à cause du degré élevé d’implication et d’application dans ma nage, ça je me souviens l’avoir fait.
Et pourtant je l’ai retrouvé mon pince-nez, complètement par hasard, tranquillement posé au fond. Comme ça j’ai pu élargir mon horizon visuel et passer du carrelage à la verrière.