La page de glycine

glycine, 54 ans, homme, Paris

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avril 2024

mars 2024

Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (182.4 km), Piscine Hébert (Paris) (48 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (11.1 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (10.5 km), Piscine de Pontoise (Paris) (7.4 km), Piscine des Amiraux (Paris) (7 km), Piscine Les Bains des Docks (Le Havre) (6.9 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).

Voir toutes les séances sur une carte.

Séances

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Octobre 2012 : (19200 m)

• 3300 mètres le samedi 27 octobre (de 15h15 à 17h15) à Piscine Rouvet (Paris) - Étant donné le grand confort de nage, j’ai lancé le chrono pour un kilomère : 18 min 02 s. Les dix-sept minutes et quelques, ce que j’ai déjà fait en bassin de 25 et 50 m mais jamais en 33m, sont ratées de peu. Pas grave, ça me fait un petit challenge pour les prochaines séances.
Étant donné le toujours grand confort de nage, je me suis ensuite lancé pour un kilomètre de dos-crawlé. Nous étions trois dans la ligne d'eau, deux femmes et moi. J’ai réussi à ne pas toucher ces dames une seule fois, ce qui vaut mieux, car les effleurements en dos-crawlé font parfois un peu main baladeuse. À Rouvet, la balade c’est le long du canal sur le trajet, pas dans le bain.
• 3500 mètres le samedi 20 octobre (de 09h15 à 11h15) à Piscine Georges Hermant (Paris) - À l’entrée de la piscine une dame de l’entretien, que j’avais déjà repérée pour l’application qu’elle met dans son travail, ramassait des détritus jusque dans le caniveau. C’est navrant le peu de considération pour les autres qu’ont certains.
J’ai commencé par la ligne d'eau nageurs lents. Pas bon pour mon ego, mais très pratique pour nager : seulement quatre nageurs et pas que lents, ligne coupe-vagues pour le club qui s’y installe vers dix heures, le long du mur mais sans les échelles peut-être aussi en prévision de l’arrivée du club. Cette ligne m’est apparue accueillante, elle me tendait les bras, j’ai ouvert les miens et enquillé 50 m pap d’entrée. Je suffoquais un peu sur le crawlé du retour.
Quand j’ai eu retrouvé de l’air, je me suis posé plus de questions que d’habitude sur mon attitude. Mes principaux sujets de préoccupation ont porté sur la fréquence de rotation des bras, sur l’angle de plongée de la main dans l’eau, sur l’allongement du bras et sur le roulement des épaules .Tout ça sans trop de réponses. Je voudrais être filmé pour voir mes défauts… si j’en ai.
• 3000 mètres le jeudi 18 octobre (de 19h15 à 21h00) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Et voilà, finie ma petite série de six séances « vertes ». À mon arrivée les trois lignes d'eau publiques étaient copieusement garnies. Je me suis intercalé dans la ligne pour crawleurs. J’y ai fait deux kilomètres sans jamais être à mon allure naturelle, tantôt accélérant pour doubler, plus souvent patientant dans la file, ma cylindrée ne me permettant pas certains dépassements. Une belle attitude à noter : que des crawleurs dans la ligne dédiée, parfois désespérément lents, mais tout de même.
Vers huit heures on a perdu une des trois lignes, et là ça a été plus folklo. J’ai reçu et donné pas mal de coups, j’ai vu aussi de nombreux contacts, sans que les nageurs perdent leur sang-froid. C’est bien, et à défaut de nager rapidement, c’est déjà une donnée qui nous rapproche du poisson.
• 3300 mètres le samedi 13 octobre (de 10h45 à 12h30) à Piscine Rouvet (Paris) - Mauvais cygne à mon arrivée : un beau camion de pompier rutilant était stationné sur la non moins belle piste cyclable qui borde le canal de l’Ourcq. C’est pas bon ça que je me suis dit, les combattants du feu sont à l’eau, ça fait une ligne d'eau monopolisée. Le militant vélocipédique qui sommeille en moi s’est aussi dit que c’était encore une fois la voie réservée aux vélos qui était neutralisée.
Avant de passer en caisse j’ai jeté un œil sur le bassin sans y voir un sapeur. Mais mon moral a tout de même été sapé à la vue de deux lignes occupées par deux cours individuels, ou comment se mettre à dos les usagers de la troisième ligne. En caisse nouveau choc, quatre clientes se sont intercalées et ces dames paient leurs séances d’aquagym. « Nouveau aquagym le samedi à 11 h 00 » annonce une affichette, le fléau gagne du bassin.
Ça me fait mal de le dire mais je dois avouer que ce cours d’aquagym ne m’a pas gêné. Tout d’abord parce que ce fut un cours sans tsing-tsing boum-boum, et puis ce cours a commencé quand ont cessé les cours individuels. Nous, nageurs, avons eu nos trois lignes, ce qui suffit à Rouvet. Alors tel le cygne, j’ai glissé avec facilité et élégance. Sans palmes pourtant, alors qu’une autre affichette nouveauté annonce la possibilité de nager avec palmes sur certains créneaux.
L’heure de mon chant du cygne natatoire attendra.
• 3000 mètres le dimanche 7 octobre (de 11h15 à 12h45) à Piscine Rouvet (Paris) - Rouvet est à moins de deux kilomètres de chez moi et rien que le trajet vaut le coup. Je longe le bassin de la Villette et le canal de l’Ourcq. C’est l’assurance de bien commencer et bien terminer une séance à la piscine. En plus généralement entre les deux trajets j’y nage dans un bassin peu encombré comme aujourd’hui.
En crawl, j’ai cherché a bien plier le coude à la sortie du bras de l’eau. C’est vraiment le point sur lequel je me suis focalisé. J’ai aligné ainsi deux kilomètres bien concentré, avec l’impression que j’aurais pu continuer ad crawlam æternam. C’était au détriment de la rapidité, faut pas rêver. À ce propos, il y avait un nageur plus rapide que moi dans ma ligne d'eau, c’est pas tous les jours à Rouvet. Eh bien cet homme là moulinait les bras tendus, un véritable sémaphore.
C’est pas comme ça qu’y faut faire. Voilà ce que je me suis dit en rentrant à la maison en longeant le canal ou se reflétait le doux soleil automnal.
• 3100 mètres le mercredi 3 octobre (de 18h45 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - De nouveau 500 m de dos-crawlé, dans la continuité cette fois. Ça m’a fait drôle quand je suis repassé en ventre-crawlé, j’avais les bras quelque peu engourdis.
Du nouveau : 500 m de plaquettes. J’ai trouvé une paire dans le bac à matériel en cherchant un pull-buoy. Je fuse avec ça, il a fallu que je sois vigilant et que je veille à ne pas tamponner les lenteurs qui moulinaient inefficacement. Naturellement quand j’ai retiré ces appendices, j’avais les bras carrément engourdis et j’ai perdu un chouïa de vélocité. Ce qui m’a fait drôle, c’est que mes doigts aussi étaient engourdis, impossible de les garder joints.

Septembre 2012 : (17600 m)

• 3000 mètres le samedi 29 septembre (de 11h45 à 13h15) à Piscine Blomet (Paris) - Une heure dans l’eau et aucune anicroche. J’ai pourtant casé 500 m de dos, nage à risque pour les collisions.
D’ailleurs globalement que du positif. Cabines : impeccables, j’ai pu fermer la mienne avec mes vingt centimes de francs récupérés à Rouvet. Toilettes : propres. Douches : chaudes. Eau : lumineuse. Lunettes : sans buée. Crawl : corps à l’horizontale face vers le bas, propulsion par battement des jambes et rotation des bras.
Ah si, un désagrément : à ma sortie les arrivants entraient gratuitement. Eh oh, j’ai payé moi ! Elle pouvait pas faire sa pause vers midi moins le quart la caissière ?
• 3000 mètres le dimanche 23 septembre (de 11h00 à 13h00) à Piscine Rouvet (Paris) - Je me suis retrouvé devant ma cabine-casier désemparé, car sans un centime en poche, alors qu’il faut un euro pour la fermer. À force de changer de piscine, j’en oublie de me demander comment fonctionnent les casiers en préparant mon sac. Et pourtant je raffole du système de Rouvet, une des raisons qui font que j’aime cette piscine. J’ai envoyé mon fils à l’accueil quémander un jeton pour nous dépanner pensant que la requête avait plus de chance d’aboutir venant d’un jeune. Il est remonté accompagné d’un employé qui nous a plus que dépanné. Il nous a expliqué que les casiers fonctionnaient aussi avec des pièces de vingt centimes de francs - bon d’accord, mais ça commence à dater le franc - et nous en a offert deux, sympa. Elles sont dans mon sac et y resteront.
Après nous avons nagé. Mon fils un peu, et moi plus qu’un peu ou un peu plus. Nous avons aussi fait des ondulations. Je lui ai montré comment faire, alors que c’est un mouvement qui m’est peu naturel. J’en ai des douleurs ce soir au niveau du cou-de-pied, des deux pieds, c’est pas le pied. Vannés mais ravis, on est rentré à la maison comme on était venu, à… - contre-pied - vélo.
• 3000 mètres le mercredi 19 septembre (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Ne serait-ce les vestiaires, la Hermant d’aujourd’hui était une piscine bien différente de la Hermant de fin août. Le velum est redescendu en mode couverture, et le grand bassin a été scindé en deux petits bassins. Il faut ajouter à ces modifications structurelles la présence, en nombre, des clubs. J’ai nagé côté club, dans la ligne d'eau d’à côté. Quel spectacle, ça envoie. Ce qui est beau c’est que ça envoie avec une économie de gestes, ça glisse sans gesticuler. Moi qui me trouve à l’étroit dans un bassin de 25 m, ça me fait de la peine d’y voir ces bons nageurs. Ils culbutent et poussent sur les murs plus qu’ils ne nagent.
Mais bon, ils m’ont motivé ces jeunes, ils m’ont inspiré. J’ai soigné le style, la cadence et j’ai même tenté quelques culbutes.
• 3300 mètres le samedi 15 septembre (de 10h15 à 12h00) à Piscine Armand Massard (Paris) - J’annonce 3300 m soit quatre-vingt-dix-neuf longueurs, mais en fait j’ai nagé cent longueurs ce qui fait 3333,33 m. C’est joli tous ces 3. Pas facile de nager un compte rond dans une piscine d’un tiers d’hectomètre, il faut choisir entre le nombre de longueurs ou la distance. Bon j’arrête de couper les cheveux en quatre, c’est pas une bonne idée avec un bonnet sur la tête. Encore un chiffre quand même : j’ai commencé par un certain nombre de mètres non-stop, quatre-vingt longueurs pour être précis.
Seulement la deuxième fois que je vais à Massard, j’avais une course à faire dans le quartier. Il y a beaucoup d’autres piscines que je n’ai fréquenté qu’une fois qui mériteraient des visites supplémentaires pour légitimer mon « je connais toutes les piscines de Paris ».
Je réalise ce soir que j’ai nagé en même temps que deux stars du site : Gemma et Grosse Baleine.
• 2000 mètres le dimanche 9 septembre (de 11h15 à 13h30) à Piscine Pailleron (Paris) - Pailleron, un dimanche matin, un dimanche d’été, un dimanche ensoleillé, un dimanche où tout le monde est rentré… je crois qu’un commentaire sur nageurs.com n’est pas adapté.
Je vais faire un tour sur le net pour voir si barboteurs.com ou cohue.com existe pour éventuellement y laisser un compte-rendu, ce sera mieux.
• 3300 mètres le samedi 1 septembre (de 17h15 à 18h45) à Piscine Dunois (Paris) - Et de trente-sept, ou bien plus qu’une.
Trente-sept pistoches sur trente-huit à Paris. Pas si fastoche, car mon souhait était de toutes les faire en 2011, mais Dunois et Émile Anthoine avaient contrarié ce projet.
Habitant rive droite j’ai traversé et longé la Seine à l’aller et au retour. Dire que j'aurais dû y être demain – et pas que moi – dès l’aube à l’heure où les bateaux mouches sommeillent encore. Je tiens la forme en plus avec mon entraînement d'août. Je me suis chronométré sur deux kilomètres : le premier en 18 min 14 s, le deuxième en 17 min 44 s, mon nouveau temps de référence pour une seconde. Faut vous dire, monsieur, que dans cette piscine là, y’a de la place. On était trois dans ma ligne pendant mon premier kilomètre et j’y étais seul pendant le deuxième avec dans la ligne adjacente un nageur me stimulant.