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glycine, 54 ans, homme, Paris

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avril 2024

mars 2024

Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (178.8 km), Piscine Hébert (Paris) (48 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (10.5 km), Piscine de Pontoise (Paris) (7.4 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (7.3 km), Piscine des Amiraux (Paris) (7 km), Piscine Les Bains des Docks (Le Havre) (6.9 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine de la Cerisaie (Elbeuf) (3.6 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).

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Séances

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Aout 2016 : (28000 m)

• 3300 mètres le mercredi 31 aout (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Particules en suspensions, on y voyait pas plus loin que le bout de son rostre - précision pour les rustres, le rostre c'est le museau chez les cétacés.
Particulièrement compliqué de doubler dans ces conditions. Or pour nager à mon excellent niveau il me fallait doubler les humbles nageurs. Fi de la difficulté, j'ai passé mon temps à doubler.
Voilà, ça suffit pour ce commentaire suffisant.
• 3200 mètres le lundi 29 aout (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Séance à classer au rayon des bonnes séances, où ça se bouscule !
Seule la raison pour laquelle j'ai nagé me contrarie. J'y suis allé non pas mû par le désir de me mouvoir dans l'eau, mais parce que j'avais rien d'autre à faire.
• 3400 mètres le dimanche 28 aout (de 09h45 à 11h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - 3400 m pour contrebalancer mes précédentes séances sous les 3 km. J'ai un peu honte de compter les quatre cents derniers mètres nagés pour partie chez les brasseurs et pour le reste dans le nawak. Le plus énergivore dans la ligne d'eau des brasseurs n'a pas été d'avancer, mais de rester à la surface, flotter quoi, c'est dire ! Dans le nawak ça a été différent, plus animé. Il m'a fallu esquiver mollement, accélérer doucement, freiner délicatement...
• 2800 mètres le samedi 27 aout (de 09h45 à 11h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Tombée à pic cette légère hausse des températures qui a entraîné des pics de fréquentation dans les piscines et m'a incité à zapper les séances de la semaine. C'est bien tombé, car ce repos forcé m'a permis de guérir un lumbago. La douleur était survenue tout de go, pendant une baignade en rivière, lors d'un sprint à contre-courant dans les remous d'un petit barrage. Voilà ce que c'est que de faire le malin.
Autre moyen de faire le malin, raconter des bêtises du style : le dos-crawlé, nage à reculons, est-il adapté aux fortes chaleurs sachant que si quand j'avance tu recules, comment veux-tu, comment veux-tu que canicule ?
• 2400 mètres le samedi 20 aout (de 12h15 à 13h15) à Lac de Saint-Cyr - Pause natation, puis pique-nique, pour échapper aux bouchons sur l'autoroute. Pas de bouchons dans l'eau, peut-être pas le lieu ou l'heure pour pêcher, étonné quand même de me retrouver seul dans l'eau un samedi d'août même si c'était en fin de matinée et légèrement nuageux.
Quarante-six minutes de nage contre quarante escomptées, ça ne paraît pas bon, mais ce n'est qu'une illusion. J'ai fait une première longueur le long des bouées qui délimitent la zone de baignade de 2 min 30 s puis décidé qu'un total de seize longueurs ferait le compte. J'ai nagé les seize, mais avec des demi-tours pas au niveau de la bonne bouée d'un côté de la zone, d'où le bonus en temps et en distance.
• 3200 mètres le jeudi 11 aout (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Un appel au bureau en fin d'après-midi :
« Papa, t'as prévu d'aller à la piscine ce soir ?
– Non.
– Ah bon parce que j'y serais bien allé. »
Ah ! changement de programme alors, corvée de piscine !
Nous prévoyons de commencer par de la nage libre, crawl pour moi, ce qu'il peut pour lui, puis de faire une partie analyse de son ce qu'il peut en y apportant quelques corrections et conseils, pour repartir en nage libre.
À la fin de la partie conseil, il me demande de prévoir une leçon culbute pour la fin de séance. Je consacre mon second run à préparer mentalement cette leçon - alors déjà comment je fais moi, par quoi commencer, faut qu'on s'installe côté petit ou grand bain ? J'aurais dû prendre mon pince-nez ç'aurait été plus simple...
Fin de ce run, je suis chaud pour le faire bosser, lui a eu froid et s'est rhabillé.
• 3300 mètres le dimanche 7 aout (de 11h15 à 12h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - 3300 m dont 500 en dos en moins d'une heure - mais en plus de cinquante-neuf minutes, faut pas rêver -, c'est pas mal pour moi.
Pourtant les conditions n'étaient pas remplies pour bien nager :
Déjà je suis au trente-cinquième dessous - je n'ai plus beaucoup de marge !-
Ensuite l'ambiance était bikini-solarium.
Enfin ma préparation a consisté en une soirée télé à regarder du sport, pas bien, du water-polo, pas bien du tout. Bonjour le modèle ! Y nagent n'importe comment ces gars, des mouvements de bras dans tous les sens, des éclaboussures partout, le crawl la tête hors de l'eau... Y z'ont même pas de lunettes !
• 3200 mètres le vendredi 5 aout (de 19h15 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Vestiaires moites, douches brûlantes, eau chaude, triptyque désagréable pour se rafraîchir et inapproprié - pour le volet température du bassin - à la pratique de la natation.
Désolant, car à part ça - considérant qu'il ne faut pas compter sur des lignes brise-vagues - la fréquentation était raisonnable et sereine.
• 3200 mètres le lundi 1 aout (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Ces derniers jours lors de mes baignades en mer j'étais le meilleur de la plage. Quand je n'étais pas le seul nageur les autres étaient si éloignés qu'ils ne paraissaient pas avancer.
Tandis que ce soir dans ma ligne d'eau certains impudents m'ont talonné, voire doublé.
Comme quoi parfois la piscine c'est pas bon pour le moral, pas bon pour le moral, pas bon bon, bon bon...

Juillet 2016 : (35000 m)

• 3200 mètres le samedi 30 juillet (de 10h45 à 12h00) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - De nouveau vers la pointe de la Tour puis virage serré à droite le long de la falaise et retour.
Pointe de la Tour sur laquelle j'étais allé deux ou trois jours auparavant à la tombée de la nuit pour assister à la pêche aux maquereaux des jeunes de la famille. Pêche miraculeuse, la bourriche n'ayant pas suffi et merveilleuse, la vue étant époustouflante, le retour ayant été lui essoufflant, ça monte.
Depuis le chemin de crête escarpé de la pointe, la vue est magnifique et panoramique ce qui m'avait permis de jauger et de juger la performance que représente mon parcours acrobaquatique autrement que depuis la plage et d'ajouter du plaisir à la séquence d'observation.
• 3000 mètres le mardi 26 juillet (de 11h30 à 12h30) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Depuis Pors Moguer vers Gwin Zegal et au-delà. Gwin Zegal, presqu'île qui devient complètement île à chaque marée à coefficient significatif. Je suis passé entre de gros rochers quelques centimètres au dessus des galets et me suis retrouvé en eaux troubles. Pas plus troubles que quelques crawlées auparavant, mais troublantes, car de l'autre côté de l'isthme c'est hyper rocailleux et je ne connais pas bien les lieux. Quand j'y suis en mode plagiste, c'est beau de partout, mais je suis orienté plage et je tourne le dos aux cailloux.
• 3500 mètres le vendredi 22 juillet (de 11h00 à 12h30) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Mer d'huile, infestée par les algues vertes, communément appelées laitues de mer. La mer étant salée, pour l'assaisonnement il ne manquait qu'un peu de piquant que je suis allé chercher en nageant vers la pointe de la Tour et au-delà.
Au-delà, mer toujours aussi calme, mais courant contraire. Faire du surplace loin de ma base, voilà l'ingrédient qui a relevé la sauce.
• 2500 mètres le lundi 18 juillet (de 11h15 à 12h45) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Jamais je n'aurais pensé un jour faire ce genre de séance. C'est-à-dire nager ici plus d'une poignée d'hectomètres dans l'appareil presque le plus simple, soit avec le maillot et les lunettes, mais sans combinaison. J'ai fais ça en deux fois, 1,5 km ce matin puis 1 km ce soir et dans les deux cas j'aurais pu prolonger sans craindre l'hypothermie. J'ai perdu mon thermomètre, mais au doigt mouillé je dirais qu'on se rapproche de l'hyperthermie des piscines parisiennes.
• 3500 mètres le vendredi 15 juillet (de 11h00 à 13h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Trop beau temps, je n’ai pu faire du dos-crawlé que dans un sens. Et puis j’ai pris des couleurs, je le sais car j’ai la marque de bronzage. Je m’y attendais pas, mais manifestement avec les reflets, le soleil cogne dès le matin à la piscine. Au fait, pour la marque de bronzage, je parle pas de celle du maillot, mais plutôt de celle du bonnet.
• 3400 mètres le jeudi 14 juillet (de 09h30 à 11h15) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Aujourd'hui le défilé était prévu sur les Champs Élysées pas dans les lignes d'eau, donc seules huit piscines sur trente-neuf étaient ouvertes à Paris. Pourtant parmi ces huit, y'avait quand même cinq des six bassins de 50 m ouverts, bassins adaptés à la nage cadencée. Comme un bon soldat, j'ai balancé les bras le long du corps dans mon bassin de 50 m.
Et v'là t'y pas que je m'approprie Georges Hermant maintenant !
• 3200 mètres le lundi 11 juillet (de 19h45 à 21h15) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - J'avais pas envie d'y aller, mais comme j'ambitionne de nager tous les jours de l'année, 11 juillet et 22 juillet - prochain trou du calendrier à combler, de joie cette fois j'espère - compris, alors voilà.
J'avais pas envie de le raconter, mais comme j'ambitionne de commenter chaque séance, alors voilà.
• 3200 mètres le dimanche 10 juillet (de 10h30 à 12h15) à Piscine Rouvet (Paris) - Eau fraîche, à l'image de ce qui se dit dans le pédiluve de nageurs.com à propos des piscines parisiennes. Je trouve ça très bien.
J'ai quand même eu un petit choc en sautant dans l'eau, pas une hydrocution, mais une dame l'a remarqué. Alors elle m'a expliqué la nouvelle politique de la Ville de Paris au sujet de la température des bassins. J'ai écouté attentivement sans lui dire que nageurs.com m'avait déjà briefé. Elle a conclu rassurante en me disant que l'eau n'était pas si froide que ça, on est d'accord.
• 3100 mètres le samedi 9 juillet (de 10h00 à 11h45) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - J'y vais pour les 50 m, les autres pour prendre le soleil, c'est ce que je me suis dit en voyant la queue à la caisse et le monde dans les vestiaires.
J'ai eu bon. La configuration c'était bien bassin intégral et sur la plage ensoleillée il y a tout de suite eu des bikinis allongés.
Mais je n'ai pas eu tout bon, car parmi les autres, de trop nombreux étaient aussi des nageurs, surtout dans la trop seule ligne d'eau « crawl ».
• 3100 mètres le jeudi 7 juillet (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Compliqué au début, car l'unique ligne d'eau « crawl » était blindée.
Je dis l'unique pour replacer que deux lignes « matériel » c'est une de trop. Elles étaient clairsemées, mais quand bien même elles auraient du succès que je dirais la même chose. La piscine c'est fait pour nager - pisque c'est pour ça que j'y vais - pas pour faire du snorkeling.
Simple une fois que je suis allé crawler dans la ligne estampillée « cours » du bord où c'est qu'y avait pas cours, c'est les ouacances.
• 3300 mètres le dimanche 3 juillet (de 11h45 à 13h30) à Piscine Georges Vallerey (Paris) - Je deviens asymétrique, j'ai tendance à respirer tous les deux temps, toujours du même côté, à bâbord.
La valse à trois temps ne me pose aucun problème, mais j'ai adopté le rythme tango, j'alterne les temps, surtout deux et quatre temps.
L'origine de cette mutation ne remonte pas à un voyage en Argentine, mais à il y a six-huit mois quand j'ai commencé les virages culbutes. Les culbutes c'est ma réussite de la saison. J'ai commencé à les travailler en décembre, j'en suis arrivé à du quasi spontané. Mais la culbute c'est une respiration en moins et des onduls en plus - une seule en plus pour moi, une seule en tout - et quand j'émerge je suis en déficit d'oxygène, d'où le deux temps en reprise de nage.
• 0 mètres le vendredi 1 juillet (de 19h30 à 21h15) à Stade nautique Maurice Thorez (Montreuil) - Séance à zéro mètre, car séance ciné, j'y vais moins souvent qu'à la piscine, c'est la première ou deuxième fois de l'année, une misère.
Séance enregistrée au stade nautique Maurice Thorez de Montreuil, car c'est là que se déroule la première partie du film L'Effet Aquatique. Enfin c'est là qu'on nous fait croire que ça se passe, ce qui est vrai pour les bassins et les douches, mais pas pour les vestiaires. Ils étaient peut-être pas assez cinégéniques les vestiaires de Maurice Thorez, ou plutôt je pense pas adaptés au scénario.
Étant focalisé sur l'observation de la piscine et la vraisemblance des attitudes, j'ai eu du mal à plonger dans le film. Puis une fois dans le bain, je me suis totalement immergé dans l'ambiance de cette comédie romantique rigolote bien fichue.