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thedude, 43 ans, homme, paris

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Comme papa Boileau -au nom prédestiné- disait:

Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

ça marche un peu avec tout cette formule, l'épluchage de patate, le point de croix... et même la natation.
Donc si vous croisez un hâteur lent avec un bonnet nageurs.com, ça peut être moi. Ou un autre membre de l'armée des lents de la hâte, polisseur-ajouteur-effaceur d'ouvrage sur métier, allez savoir...


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Séances

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Novembre 2011 : (16375 m)
  • 1200 mètres le mercredi 30 novembre (de 12h15 à 13h15) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - Un bon paquet de nageurs.com dans les eaux berliouesques aujourd'hui, sous les yeux incrédules ou amusés des habitués et des MNS. Un joyeux troupeau qui squatte le T -que dis-je, à ce niveau-là, c'est plutôt qui squatte LES T- bien comme il faut, qui annexe la ouane dès que les MNS ont le dos tourné, et qui se déplace en force pour aller immortaliser leurs tronches de bienheureux devant un magnifique arrière-plan de béton.
    Mais bon, libérez 11 gaillards sans la moindre nageuse.com pour recadrer tout ça, et vous obtenez inévitablement l'expression de la discrétion et de la délicatesse à leur paroxysme.

    Bref, Samsam voulait rencontrer du nageurs.com, il a été servi ! Le tout sous la houlette du gourou en chef, venu poser un regard magnanime sur ses ouailles. Avec, dans le désordre généralisé : christophe, TTN, mirouf, nono, félin, snoop, sabastef, marais, samsam, 3r1c, et moi.
  • 1749 mètres le mardi 29 novembre (de 12h30 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - petite séance aujourd'hui. J'ai croisé le matou que j'ai tenté de noyer sous un flot de papotis...En vain ! Il m'a même mis la misère sur un petit sprint de brasse...
  • 2100 mètres le vendredi 25 novembre (de 12h30 à 13h25) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - J'ai voulu grapiller 10 minutes de bassin en investissant Suzanne plutôt qu'Armand...Mauvais calcul! Même la 2, que j'étais disposé à squatter aujourd'hui sur l'invitation de mirouf, était blindée

    Mais bon, comme j'ai bien eu mon fix de chlore cette semaine, peu nager aujourd'hui ne m'a pas plus dérangé que cela. Ça m'a permis de croiser des nageurs.com que je ne connaissais pas encore, sabastef & nymphéas, de profiter de la bienveillance de tortueninja, qui m'a prêté un élastique, une première pour moi, ce qui a effectivement des avantages par rapport à mes jambes croisées, notamment au niveau du roulis. Faut juste que je m'y habitue maintenant ! Et enfin, j'ai pu observer les nageurs.com à loisir -c'est peut-être comme ça que les autodidactes de mon espèce ont le plus de chance de progresser- et notamment mirouf & nymphéas, lancés dans un ballet en 4 nages assez impressionnant. Ce qui fait hélas aussi comprendre en creux qu'avoir commencé la natation à 29 balais (ça fait beaucoup de ballets!) ne me permettra pas d'atteindre un tel naturel, presque inscrit dans les gènes de ces 2 là. Reste le plaisir de nager, et celui d'admirer !
  • 1900 mètres le jeudi 24 novembre (de 12h30 à 13h15) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - Courte séance qui s'est vite transformé d'une séance plouf-plouf, en une séance bla-bla, en l'agréable présence de mirouf.
    Où l'on apprend tout d'abord que même à un niveau de nage qui vu d'ici nous semble inatteignable, on est toujours insatisfait -notamment de ses battement de crawl- et ce malgré des heures et des heures passées à poursuivre une planche de mousse dans un bassin. Où l'on en déduit que bon, autant se contenter de nos petits progrès puisque, même à un niveau qui paraît stratosphérique à l'œil du nageur lambda, on reste insatisfait. Ou la démonstration par l'exemple de la théorie de la relativité.
    Où l'on apprend ensuite que certains nageur ne nagent pas (que) pour le plaisir, mais (aussi) pour souffrir. Je crois comprendre le concept de plaisir masochiste, pratiqué en course à pied par exemple, juste il ne me viendrait pas à l'idée de l'expérimenter en piscine : à mon niveau, gros risque de noyade franche et directe, avant même d'atteindre la souffrance recherchée. Penser à développer un programme de conditionnement par palier, en commençant par l'écoute de Mireille Mathieu par exemple

    Et sinon j'ai eu le temps d'admirer diverses techniques de passage de crème à la sortie du vestiaire des dames en attendant ma collègue, perdue dans une faille spatio-temporelle toute féminine entre sa sortie de l'eau 10 minutes avant moi, et son retour à la civilisation. Nous avons donc, par ordre de compréhensibilité pour un ethnologue masculin parti en quête de sens: la méthode garçon manquée, où l'on passe la crème comme les hommes des pubs mennen, paf-paf que je te claque ça violemment sur le visage (ça tiendra mieux, c'est bien connu, c'est comme pour les post-it), la méthode feng-shui, pluie de doigt sur le visage jusqu'à absorption totale du produit (et ça peut prendre du temps...), et la méthode... je ne sais pas, peut-être maître crèmasse 9ème dan, qui consiste à se regarder fixement dans la glace pendant une bonne minute, dans l'immobilité la plus totale, jusqu'à la bonne disposition karmique ou l'alignement des planètes, et de choisir LA zone, de l'ordre du cm2, où appliquer la micro-noisette de crème, dans une concentration d'une intensité telle que même l'observateur extérieur retient son souffle, soudainement conscient que toute légère variation de la densité de l'air risquerait d'entraîner un drame irréversible.
    Puis ma collègue a terminé son tartinage, et on s'est enfin barré. (j'ai faim).

    ...Et je m'aperçois en lisant les comptes-rendus qu'un félin me traque de point d'eau en point d'eau... Malheur, en bon zébu, je suis perdu !
  • 2244 mètres le mercredi 23 novembre (de 12h20 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - pitite insomnie cette nuit & absence de piti-dej ce matin : j'ai nagé comme un noyé blême (comprendra qui peut).
    Ajouté à cela qu'à force de nager n'importe comment, mon épaule s'est mise à lancer au bout d'1/4 d'heure... J'ai donc préféré aller me tanker dans la ligne des véhicules lents, afin de faire n'importe quoi avec mes bras et jambes, en toute décontraction. Mais vraiment n'importe quoi, tant que mes gestes erratiques me permettaient de temps en temps de remonter à la surface pour respirer. J'ai même fait de la planche, c'est dire !
    J'ai aussi pris le temps d'observer mes congénères, pour une fois, notamment un bel exemple d'un modèle de nageur que j'admire encore plus que l'apollon des petits bassins, aussi gracieux ou puissant soit-il : c'est le modèle du petit gars qui n'a l'air de rien, petite bidoune affectueusement entretenue, mais qui dès qu'il se met à nager, déploie la grâce et la facilité des nageurs de toujours, dépassant sans forcer tous les bisons de pataugeoire. C'est fascinant à voir, et je crois que c'est une spécificité de la natation. (Et du curling).
    Et sinon j'ai aperçu gemma qui arrivait alors que je terminais ma séance. On ne peut pas la rater ! Parce que 1, elle est super lookée, avec son style bonbon rose /pirate des caraïbes, pas vraiment courant dans nos bassins tout gris, en sérieux manque de soleil. Et parce que 2, elle nage super bien, ce qui se remarque encore plus, dépassant tout les crawlers dans un style impeccable dès l'échauffement. Je l'aurais bien salué, mais elle enchaînait les culbutes (parfaites) aux 2 bouts du bassin. Une prochaine fois peut-être !
  • 2970 mètres le mardi 22 novembre (de 12h15 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - Séance agréable malgré l'affluence.
    Dès mon entrée dans l'eau, je suis tombé nez à nez avec la jolie nageuse au mp3 qui avait malicieusement débusqué le nageur caché derrière mon pseudo à Saint-germain des pieds, voici quelques temps. Afin de faire étalage de mes progrès en matière de sociabilité et de conversation, je l'aborde d'un franc bonjour, accompagné d'un sourire. Elle me répond d'un "ça va?" tout aussi souriant. Jusqu'ici tout va bien. C'est ensuite que ça se complique, le naturel revenant au galop, pour tranquillement donner un air de surréalisme à mon comportement : pendant que ma bouche prononce une réponse "ouais (je suis cool, je suis détendu, je maîtrise la familiarité et la connivence parfaitement)... Et vous? (je suis poli et policé, j'emploie la 2nde du pluriel, convenance et distance en toutes circonstances)". Ou l'art de passer de Jekyll à Hyde en moins de 2 syllabes, d'un accent redneck nasillard à un classieux british en un éclair. Pendant que ma bouche interroge, donc, mes pieds n'attendent pas la réponse et se lancent dans une première longueur, bien conscients que toute prolongation d'un semblant de conversation déboucherait pour ma part sur un assourdissant silence, d'une matière si dense que seules les cigales savent percer (et allez trouver des cigales sous la tour Montparnasse...).
    Ajoutez à cela que je n'ai même pas pris la peine de retirer mes verres fumés, et au mieux je passe pour un goujat, au pire pour un doux dingue /un gentil fêlé /l'idiot du village. Je plaiderai la bonne volonté de mon cerveau cette fois-ci votre honneur, trahi par l'instinct de survie de mes pieds face à la menace identifiée d'une jolie nageuse.
    Avec un peu de chance, la prochaine fois mes réflexes se manifesteront d'une manière plus adéquate à la poursuite d'une conversation : la méthode du lapin figé dans les phares serait idéal (surtout si j'ai pied, sinon c'est avec le vaillant MNS que je vais briser la glace, à grand renfort de réanimation sur le bord du bassin), et je transigerais au besoin pour une sudation excessive -pas très classe certes- mais habilement dissimulée par 50 m3 d'eau chlorée. Et tant pis pour les poissons.
    Je pourrais ainsi enfin étaler au grand jour mon talent naturel pour le small talk: "beau temps, n'est-ce pas?", d'un air entendu en regardant les néons grésillants qui parsèment la voûte du bunker... Mouais, bon... Tout bien considéré, je devrais peut-être remercier mes pieds et leur lucidité.
    Me reste la matière pour un futur best-seller: "manuel de la loose à la piscine" ou "tais-toi et nage", j'hésite encore.

    Dans un prochain épisode, étude socio-psychologique des agents d'entretien des piscines de paris, ou pourquoi tout agent équipé d'un tuyau d'arrosage tend systématiquement au relâchement précoce, aspergeant les derniers usagers avant même que l'horloge n'en fasse des retardataires. Ils doivent avoir un leaderboard en salle de pause avec des cagnottes et des interclubs, des spécialistes du 3-bandes (angles de rebond du jet, mode expert), du mollet (cible mouvante, mode perfectionnement) ou de la petite vieille (cible lente, mode débutant (attention par contre à la petite vieille en mode furie -3 touches mollets-, contre-attaque sac à main combo parapluie possible))
  • 2112 mètres le jeudi 17 novembre (de 12h40 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - Curieusement, quand je ne passe pas mon temps à papoter en bout de ligne avec d'autres nageurs.com, j'avance plutôt pas mal !
    : 2000m crawl avec PB aux chevilles à 3,7km/h, j'avais jamais été aussi vite !
    Le bassin était bondé à 13h40, quasi vide à 14h... Mais ça nage plutôt pas mal dans cette piscine, quelque soit la fréquentation. A part quant on tombe sur LE brasseur qui a décidé pour son confort de nager au milieu des crawleur, à raison d'ailleurs puisqu'hélas dans cette piscine, s'il existe des lignes rapides, il n'y a pas de ligne crawl...
    Mention spéciale à la jolie MNS qui m'a sorti du bassin avec gentillesse et une pincée d'humour, avant d'engueuler 10 secondes plus tard le nageur traînard, pourtant juste derrière moi ! A croire que j'ai la côte avec les jolies MNS

    Bon, avant qu'une enflade de cheville ne m'empêche de passer les portes, force est de reconnaître que l'individu vilipendé ignorait les appels courtois avec une superbe muflerie depuis un petit moment, tandis que je sortais au pas de course dès le premier appel perçu !
  • 2100 mètres le mercredi 16 novembre (de 12h30 à 13h20) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - Adieu lagons, bonjour béton !

    Ai délaissé les eaux turquoises pour celle bleu chlore de Berlioux. Ai largué la barrière de corail pour les lignes en plastique. Ai quitté les fonds poissonneux pour... des eaux poissonneuses, mais d'un autre genre !


    Et finalement, c'est assez agréable de se replonger dans un bassin: les sensations reviennent vite dans une eau bien lisse, et malgré la densitude & la foultité, c'est l'occasion de croiser des visages connus : TTN, Mirouf & le félin.
    Apparemment, quand je ne viens pas un mercredi pour cause de fuite dans un paradis pas très fiscal, c'est réunion nageurs.com des grands jours, mais quand je repointe le bout de mon nez, il n'y a plus un chat ! (à part le félin, of course). A croire que je suis un chat noir ! (par opposition au red cat, bien entendu).

 

Octobre 2011 : (19692 m)
  • 1200 mètres le vendredi 28 octobre (de 12h25 à 13h20) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - Je n'ai probablement jamais aussi peu nagé en 1 heure que ce midi... Et probablement jamais autant papoté (ours mal léché que je suis) non plus !
    C'était réunion au sommet à Berlioux ce midi: outre le nageurfélin et sa patte folle, j'ai enfin eu l'occasion de croiser la tortue et mirouf, après les avoir observé du coin de l’œil lors de mes précédentes excursions suzannesques.
    Alors par ordre d'apparition dans mon cadre:
    nageurfélin, le contrôleur de sol de nos supermarchés (prend son travail très à cœur), fidèle à lui-même, et qui m'a semblé bien fringant pour un éclopé... A croire qu'il a une potion magique caché quelque part !

    tortue ninja, qui m'a gentiment offert ZE bonnet, et surtout la méthode pour qu'il ne tente pas d'échapper sournoisement à ma tête pleine de cheveux : l'enfiler par dessus mon bonnet en latex, celui qui tient même dans la tempête (la tempête des bassins étant assimilable à la ligne 3 de Berlioux aux heures de pointe, par exemple). C'est une solution toute simple, mais qui n'avait pas traversé mon cerveau reptilien... Donc gloire à la sagesse proverbiale de la tortue, qui a résolu en 2 secondes chrono un problème récurent du jeune padawan que je suis. A part cela, si on arrive à suivre d'un coup d'œil ses changements de ligne et ses multiples exercices, déroutants pour le profane (toujours moi), ça a l'air facile, ça glisse tout seul... C'est fort, quoi !
    Dans le genre bon nageur, vous trouvez aussi sur Berlioux le modèle mirouf77, qui fait en un coup de bras une distance qui m'en prend 6. Et non content de nager avec grâce et facilité, d'être -comme le vantait récemment une nageuse.com- beau comme un camion (ça s'achète où, la paire de pecs ?), il se trouve aussi être fort sympathique. Bref le prototype du mec énervant pour le commun des mortel
    . Il a eu l'amabilité de louer mes pattes de mouches, et la courtoisie de trouver du positif dans ma nage tâtonnante: apparemment je suis à peu près en ligne, je vais droit ! Tout content qu'un tel nageur m'encourage, je n'ai pas osé lui dire qu'avec une ligne d'eau de chaque côté, ne pas aller droit serait inquiétant !
    . Mais bon, je prends ! Et sans doute un jour prendrais-je aussi des leçons, pour tout le reste...
    Je n'ai pas eu l'occasion de saluer tous ces poissons en sortant, ayant explosé mon timing en essayant de -finalement- nager un peu. J'ai juste aperçu depuis les douches que la joyeuse bande s'était relancé dans des palabres au T, avec cette fois un bonnet japonais qui devait être snoop. L'opportunité d'une prochaine rencontre, sans doute !
    @sabasteph: le noir c'était moi -grâce à la tortue qui venait de m'offrir une carapace-, le bleu mirouf (aïe, j'ai vendu la mèche ! Demain dans les journaux : drame à Berlioux, une horde de sirènes à la recherche d'un bonnet bleu...), et le rouge, le seul, l'unique, , sa majesté féline, son altesse à moustache, sa seigneurie des gouttières : the red cat, qui retombe toujours sur ses pattes, sauf au supermarché.

    Ne serais-tu pas d'ailleurs un peu barbu, sabasteph ? j'ai surpris un regard curieux de la part d'un barbu pendant que je billevesais (hop, néologisme) avec mirouf, le genre de regard que j'avais sans doute avant de me jeter à l'eau et de les (s)aborder. Donc je confirme: ils ne mordent pas. Bon, c'est connu, la tortue pince un peu, et le félin griffouille. Avec le mirouf, le seul risque, c'est les tours de magie raté... Le duc quant à lui (j'adore parler à la 3ème personne... Alain Delon sort de ce corps!) n'a pas de victimes recensées à ce jour, à part quelques bouteilles de vodka et le bon goût vestimentaire...
    Et voilà, j'ai encore pondu un texte à rallonge... La concision, c'est comme la natation, ça se travaille !
    (l'orthographe aussi...)
  • 2300 mètres le mercredi 26 octobre (de 12h25 à 13h15) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - Suivant les lignes et l'heure, la densité aquatique est passé de faible à bondée, puis respirable à nouveau. J'ai donc aménagé ma séance en fonction des lignes les moins empruntées, un ptit coup de plaquette en ligne 2, un chouïa de crawl dans la 3, une pincée de brasse dans la 4, puis rechaussage des plaquettes malgré des épaules douloureuses afin d'éviter le bouillon de la 3, etc... J'ai louvoyé, quoi

    Sinon en rerentrant dans la 2, j'ai aperçu tortueninja, mais il était en grande conversation avec 2 nageurs -qui à lire les coms étaient probablement mirouf & fleurdO-, et je n'ai pas voulu les interrompre. Une prochaine fois peut-être !
  • 2400 mètres le mardi 25 octobre (de 12h40 à 13h30) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - Berlioux sans trop de monde, c'est quand même le pied...Je n'étais malheureusement pas dans la forme qu'un tel bassin mériterait.
    Je crois avoir croisé tortueninja dans les douches, mais vu la carrure, je n'ai pas osé le déranger
    . On ne sait jamais, s'il s'avérait qu'en réalité je me méprenne complet, pour peu que je tombe sur un nageur un peu chatouilleux, je me vois mal expliquer : "_mais non monsieur, je ne vous traite pas de tortue, c'est une méprise...Non je ne me moque pas de votre allure de nage, je vous assure... Et si vous pouviez me lâcher l'oreille pendant que nous discutons...Non, non, je vous en prie, vous pouvez garder mes doigts, je n'en ai pas trop l'utilité, de toute façon.(aïe). Bonne journée !"
  • 2562 mètres le mercredi 19 octobre (de 12h25 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - première séance avec un pince-nez : il semblerait que je ne sache pas respirer avec cet instrument de torture... Par contre pour les ondulations sur le dos, et le dos rattrapé-vertical en mode pseudo-surface, c'est top.
    première séance avec un œil au beurre noir : j'ai attendu presque une semaine depuis la bleuette passagère entre mon œil et un poing passionné avant de replonger, malgré les appels insistants de la petite bleu parcourant mon échine. Et ça se confirme : les yeux meurtris ne font pas bon ménage avec une paire de lunette de natation...
    En bref, entre le pince-nez et l'œil amoché, je devais avoir l'air du monstre du Loch-Ness perdu à Montparnasse
  • 2300 mètres le jeudi 13 octobre (de 12h20 à 13h15) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - Bon ben... J'ai mis le bonnet nageurs.comme il faut,et j'ai croisé...personne
    . C'est dommage j'avais pas la frite aujourd'hui, un petit papotage en bout de ligne qui escagasse les habitués m'aurait fait le plus grand bien ! Du coup mon seul contact humain fut avec le brasseur nerveux qui m'a saisi la cheville pendant mon breaststroke kick/PB (il a dû me confondre avec nageurfélin)...Je dois avoir une telle souplesse dans le genoux que je prenais toute la largeur de la ligne avec ce mouvement. Je ne vois pas d'autre explication

    A part ça je m'attendais à trouver une suzie bondée à la lecture des derniers coms, or je l'ai connue bien plus remplie que ça! Tout à fait nageable, et toujours aussi agréable à nager. Bonnes sensations de glisse dans ce bassin. Par contre soit j'ai amélioré ma technique (hautement improbable), soit le niveau général a baissé dans la ligne crawl : ça bouchonnait à tout va, et comme je n'aime pas doubler dans un bassin que je (re)découvre, j'ai passé pas mal de temps à gratter patiemment des orteils ! Voilà encore qui va rajouter du sel à la réputation des nageurs.com ( j'étais "brandé") !
  • 1914 mètres le mercredi 12 octobre (de 12h30 à 13h10) à Piscine Armand Massard (Paris) - La psicine était en entrée libre aujourd'hui...
    Bonne séance, agréable, dans un bassin idéal pour nager. Pas trop de monde, bonne vitesse générale.
    J'y ai été cool, essayant de maîtriser mon geste plutôt que d'avancer fort. La maîtrise s'est arrêtée lorsque j'ai voulu faire le rattrapé vertical proposé par Saigonnais dans une vidéo récemment : j'ai péniblement achevé une longueur en profitant des saveurs exquises de l'Armand Massard 2011 -un grand cru- par toutes les voies possibles. :-S
    Ah, et apparemment j'ai croisé Roger-Raoul-Rémy-Charles (3r1c) dans la ligne rapide, mais je n'ai pas vu ZE bonnet, et en retour il n'a pas dû voir mon beau bonnet nageurs.com offert par le félin nageur. Ou 2nde possibilité, il a bien repéré ZE bonnet, mais impressionné par la prestance du nageur qu'il coiffait, il n'a pas osé m'aborder...
    ...Bon, d'accord, la première supposition est hautement plus crédible... Mais on peut rêver un peu !
  • 1750 mètres le mardi 11 octobre (de 12h30 à 13h15) à Piscine Saint Germain (Paris) - J'ai croisé nageurfélin en arrivant, qui faisait sa toilette entre deux longueurs, comme tout bon matou qui se respecte. Il m'a rassuré en m'expliquant que les coups de griffes échangés avec ikan n'était en réalité que des échanges affectueux. Point de boulets rouges, mais des fleurets mouchetés. Ou pour rester dans les bassins, des petites chatouilles amicales, mais aucune saisie de chevilles ou autre découpage de côtes flottantes (qui flottent moins après, du coup). J'avais peur que mon innocente intervention n'ait entrainé une bataille navale en règle par commentaires interposés, avec d'un coté la flotte de l'armée rouge (couleur du costume de scène oblige) et de l'autre la fameuse piraterie malaisienne.

    Maintenant pour les boulets rouges, les vrais : j'ai vu passer récemment dans un commentaire ( d'ailleurs doublé sur Facebook, sans modération) un salve d'insulte dans un français approximatif mais épicé -résultat assez poétique d'ailleurs, dans le genre fleur bleue contondante (et hop, deux évocations de Boby L. en qq jrs)- de la part d'une nageuse à l'intention d'une autre nageuse, pour des vétilles qui m'échappent à présent... Toujours est-il que le cordial Oléum -dans sa grande et précieuse efficacité- eut tôt fait de cribler son texte de jolis poissons, rendant la lecture de son aimable commentaire encore plus ubuesque.

    Aussi je ne saurais trop conseiller à la jeune nageuse en question d'enrichir au plus vite son vocabulaire : en effet j'ai moi même adressé au nageurfélin -au second degré il est vrai- quelques invectives qui passèrent entre les mailles du filet à poisson de l'impartial modérateur. La prochaine fois, donc, que vous voulez dédier quelque amabilité à une nageuse chère à votre cœur (ou chère pour vos côtes
    ), vous pouvez utiliser vil, ignominieux, scélérat, infâme, sournois -tout cela fut déjà validé par mes soins- auxquels vous pourriez sans doute ajouter du gredin ou du mécréant, voire relire vos tintins pour animer tout cela : bachi-bouzouk, ectoplasme, scolopendre, grand escogriffe, etc... Vous verrez, ça passe mieux que <°)))< ou <°))))< (les mots en questions ont été ici pré-censurés afin d'éviter à nos anges gardiens une peine inutile), et ça défoule tout autant.

    Et maintenant que j'ai bien digressé, je peux aussi faire un compte-rendu de séance: j'ai bien nagé aujourd'hui. Après un si long sevrage, je n'ai pas cherché à enquiller les longueurs, juste à prendre plaisir à glisser dans l'eau. J'ai fait un peu de tout, beaucoup de n'importe quoi, varié les plaisirs, essayé des choses, comme le breaststroke kick avec PB. BTW, merci à Saigonnais pour les vidéos !
  • 0 mètres le vendredi 7 octobre (de 00h01 à 00h02) à Piscine Saint Germain (Paris) - Je ne nage pas beaucoup en ce moment, je me noie plutôt avec application... sous de pleines bassines de boulot. J'interviens donc ici en tant que pas-très-nageur.com, car mes oreilles ont sifflé en posant les yeux sur les comptes-rendus de séances d'hier. Je fus convoqué par quelque formule incantatoire des sieurs nageurfélin et ikan, ce dernier ayant vécu une mésaventure similaire à la mienne.
    @ ikan : bienvenue au club des poules mouillées, ce qui est sommes toutes un bon début sur la longue route darwinienne qui nous conduira à la condition tant recherchée par le nageur de mammifère aquatique. En retour, j'adhère volontier à votre club des pseudos mal prononcés (maï nèïme iz "ze dioude" (cf big lebowski), pas "thé düdé", note pour ma mère...). Alors comment prononce-t-on "ikan" ? Obama style, "yes I can"? Façon turque , "gengis ikhan"? Ou à la française : "les intellectuels français ? Jacques Lacan, Ikan, toussa, toussa..." ?
    @ nageurfélin: qu'ouïe-je ?! Vous fûtes l'auteur d'un lâche attentat pro-brassiste sur un malheureux crawler, allant jusqu'à lui glisser sournoisement votre cheville dans la main, et jetant par la-même l’opprobre sur la communauté nageurs.com ?! Je comprends mieux votre manège lorsque vous parcourez inlassablement les divers bassins de paname : c'est afin de recruter une armée de nageurs qui vous servent de caution morale par quelques commentaires élogieux, pendant que vous perpétrez ces actes ignominieux !!! Infâme ! Scélérat ! Et moi a posteriori de comprendre comment je fus enrôlé à mes dépends à coups d'offrandes de bonnets en veux-tu en voilà, à grand renfort de "taille de guêpe" et autre "plume fluide et limpide",moi donc, de vous défendre à mon tour :
    apprenez cher crawler que le félin brasseur est loin d'être lent, je peux en témoigner pour l'avoir doublé plusieurs fois
    . Apprenez aussi qu'une "ligne rapide" n'est hélas pas une "ligne crawl" -j'en suis le premier chagriné- et demande patience et adaptation. Apprenez enfin qu'il y a un outil génial dans la palette du nageur face au vil matou et autres brasseurs de la même engeance, qui s'appelle le demi-tour anticipé, et qui est un chouïa moins agressif que la pince-à-cheville.
    Mes hommages
  • 2700 mètres le mercredi 5 octobre (de 12h15 à 13h25) à Piscine Saint Germain (Paris) - J'étais pas dedans, donc séance mitigée... "eau chaude eau froide eau mitigée" Boby Lapointe. Je vais pas toujours citer Sartre non plus, sous prétexte que je nage à Saint Germain des Pieds.
  • 2566 mètres le mardi 4 octobre (de 12h15 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - Mention spéciale à l'employé de mairie qui nous à fait l'allégorie de la Mort et de sa faucille -où le tuyau d'arrosage remplace la faucille (sûrement un problème de stock chez l'accessoiriste, coupes budgétaires oblige)- passant d'un pas traînant dans les douches et fauchant les attardés d'un jet glacial en déclamant d'une voix profonde et lugubre, imperturbable face au destin des mortels : "c'est têêêrrrminé... C'est têêrrminé..."

 

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