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thedude, 43 ans, homme, paris

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Comme papa Boileau -au nom prédestiné- disait:

Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

ça marche un peu avec tout cette formule, l'épluchage de patate, le point de croix... et même la natation.
Donc si vous croisez un hâteur lent avec un bonnet nageurs.com, ça peut être moi. Ou un autre membre de l'armée des lents de la hâte, polisseur-ajouteur-effaceur d'ouvrage sur métier, allez savoir...


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Séances

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Janvier 2012 : (19140 m)
  • 3800 mètres le mardi 31 janvier (de 12h00 à 13h15) à Piscine Saint Germain (Paris) - Bon, il ne faut pas le dire trop fort, mais Saint-Germain a enfin rouvert...
    Et apparemment, à part quelques habitués, les parisiens ont eu le temps d'oublier jusqu'à son existence ! Un bassin à peine fréquenté, une eau toute neuve, d'une clarté et d'une légèreté à faire pleurer un ivrogne en sevrage...J'en viens à me concentrer pour chasser le sourire niais qui me titille la commissure des lèvres : je risquerai de boire la tasse par inadvertance...
    Mode benêt bienheureux, donc, d'autant que je suis sur le retour d'une semaine d'arrêt forcée à cause d'une crise d'eczéma des paupières, provoquée par ma précédente paire de lunettes. J'ai donc testé une paire de suédoises pour la première fois aujourd'hui qui, outre le fait qu'elles me donnent un air nageur bad-ass (au moins depuis la douche jusqu'au bout de la ligne... une fois la longueur entamée, l'illusion disparaît
    ), sont très agréables et très efficaces.
    Bref, que du bonheur!
  • 2063 mètres le mardi 24 janvier (de 12h30 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - Ainsi donc, le félin est surpris que je sache encore nager... Pourtant ce midi, je n'ai pas eu l'impression de nager, mais plutôt de survivre ! Contrairement à jerem1024, j'avais un mauvais débit aujourd'hui, du dude256 ou dude512 Ko à tout casser, pas de quoi mégauploader mes performances...Désolé pour la remarque sur le T, que tu as dû occuper à peine une micro-seconde, mais j'en étais à une dizaine de longueur sans pouvoir mettre un pied sur le mur, et donc c'est tombé sur toi ! faut dire que dans cette piscine sans fond, les squatteurs de T ont tendance à s'accrocher à la barre de start comme à une bouée de sauvetage...Je songe à venir la pré-scier discrètement une nuit, qu'elle reste dans les mains d'un malheureux lamentin, à l'occasion. Malheureusement, au-delà la satisfaction de l'instant de voir un squatteur dessaler (si ça pouvait être le @#!?% à boxer hawaïen qui avait décidé juste aujourd'hui, malgré la foule, de s'y pendre pour faire le grand écart sur le mur...), la conséquence à plus long terme serait sans doute la fermeture pour travaux pendant 6 mois d'une piscine de plus, ce qui n'arrangerait rien à l'affaire.
    Et sinon j'ai suivi un crawler élastique sans PB sur une petite borne : chapeau bas monsieur si vous lisez ces lignes !
  • 2000 mètres le vendredi 20 janvier (de 12h55 à 13h35) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - pas de commentaire
  • 2300 mètres le mercredi 18 janvier (de 12h30 à 13h20) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - Une bonne bande de fêlés à Berlioux ce midi, que j'ai à peine pris le temps de saluer, trop pressé de m'offrir aux flots tumultueux et à leur écume de baffes. Même pas eu la présence d'esprit de féliciter maître tortue pour son impressionnante qualif aux championnats nationaux, ni l'opportunité de lui demander à quoi correspond la catégorie C6 qu'il domine : c'est l'équivalent de "réformé P4", en langage bande de fêlés
    ? En tout les cas félicitations! (avec un temps de retard...)
    @gemma:merci pour ton comment sur mes comments
    . Par contre, ça épouvanterait probablement mes anciens profs d'apprendre qu'ils te servent de devoir de français !
    . Quant au pourcentage de compréhension, 49,9999% c'est pas mal ! A la relecture de mes propres comments, j'arrive rarement à 100% de toute façon
    . Je rejoins aussi volontiers le club myopes.com, qui fait adopter des comportements curieux à ses membres : je traverse souvent quelques lignes à Massard pour aller tendre le cou sous la pendule, à la plus grande exaspération des méduses que je croise ce faisant... Et à part ça, bon voyage en Catalogne !
    @gemma(bis): tu es à mi-chemin de mon niveau de compréhension du dude ! Pour la corrélation avec la compréhension de la littérature française, je crains hélas qu'elle ne soit pas démontrée (ni démontrable) !
    Quant à la littérature, tu peux toujours -quand les algorithmes te sortent par les trous de nez (expression qui veut dire que tu en a ras le bol (expression qui veut dire que tu en as marre)), et que la piscine te sort par les oreilles (sous forme d'otite ou autre infection désagréable)- te pencher sur Ronsard, Molière, Victor Hugo ou Marc Levy (attention, il y a un piège dans cette liste
    ). Enfin la méthode de la question souriante au voisin pour déchiffrer cette maudite pendule, je fais aussi, régulièrement, avec un pourcentage de réussite proche des 49,9999%. Pour les 50,0001% restant, je coupe des méduses
  • 2190 mètres le mardi 17 janvier (de 12h20 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - Séance compliquée en ce bel et frais mardivernal. Compliqué par la fréquentation fréquemment fréquentée du bassin parnassien. Compliqué aussi par l'idée saugrenue qui m'est venue de faire des fractionnés pour tromper la gène que la (f)houle entraine. Or faire faire des sprints départs-arrêtés à un moteur de 2 CV -vaillant au demeurant, une fois l'élan pris, par vent arrière, et faux-plat descendant- n'est pas forcément la plus brillante des idées qui puisse traverser mon crâne de piaf : 330 mètre après le départ, j'étais déjà en carafe sur le bord de la 6 voies, radiateur percé, soupapes explosées, une fumée inquiétante s’échappant de mes oreilles. Et pendant ce temps la, un modèle de course à la carrosserie pour le moins chatoyante (joli maillot bariolé...) vous double tranquillement en se payant le luxe de nager le moteur bridé d'un élastique aux chevilles, sans roue de secours ni pull-buoy. Énervant.

    @jerem1024: Je ne pense pas que ce soit moi qui t'aie regardé avec insistance, à moins que tu ne sois une jolie sirène
    . Je n'ai pas non plus vu de bonnet vert ou de bonnet nageurs.com...Personnellement, j'avais ma tenue darth vador (oui, comme Barbie®, j'ai mes panoplies
    ): bonnet noir, maillot noir, lunettes fumées, PB aux chevilles (parfois). Après les fractionnés, j'avais même la respiration qui va bien (KHH*-shhhhhh). Manquaient tout de même la cape (curieusement la nage avec cape est difficilement tolérée dans les bassins parisiens
    )...et la Force® (hélas). Quant au nageurfélin, je ne l'ai pas vu. J'ai cru comprendre qu'il avait d'autres chats à fouetter. Pour leur faire descendre des marches, notamment...

    A propos du matou justement, je ne sais pas quelle mouche l'a piqué, mais -contrairement à son habitude- il en a raté une belle dernièrement, en incriminant un "poids-plume" scélérat. C'est un peu léger, jeune homme ! (pour paraphraser Cyrano). Alors que vous aviez un magnifique "poids-mouche" à portée... de plume !!!
    . Toujours est-il que je vous apporte ici mon soutien plein et entier : sachez que si je croise l'individu qui vous martyrise de la sorte, je ne manquerais pas, non de lui faire perdre pieds comme vous le suggérez, mais de le noyer purement et simplement. En gage d'amitié. Histoire de montrer patte blanche au chat rouge, en quelque sorte
  • 2640 mètres le mercredi 11 janvier (de 12h25 à 13h20) à Piscine Armand Massard (Paris) - L'affluence est encore consistante, mais c'est le jour et la nuit par rapport à hier...A croire que les bonnes résolutions de la nouvelle année ont été emportées avec les soldes !
    Sensations convenables, malgré les courbatures inhérentes à la reprise qui me rappellent agréablement à quel point j'ai végété ces derniers temps.
    Et sinon, il semblerait que j'y ai été un peu fort en répondant au félindigné : je découvre ce matin que le chat a pris la mouche, qu'il est monté sur ses grands chevaux et nous a pondu des vers solitaires... Toute la panoplie du chaliméro y passe !
    Aussi je vous en conjure ici, ô bastet des pédiluves, de grâce calmez votre ire, et à vos vœux d'évaporation renoncez, car à la cause de l'étoile, aux fêlés compagnons, ainsi qu'à votre humble serviteur vous manqueriez.
    (c'est ce qu'on appelle brosser le matou dans le sens du poil
    )
  • 1947 mètres le mardi 10 janvier (de 12h40 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - Je crois avoir croisé gemma qui s'enfuyait en arrivant à la piscine. Mais, comme avec Mirouf hier, on ne s'est pas vraiment reconnu, habillés de la tête au pied pour l'hiver ! Je n'avais aucun repère visuel pour confirmer mon intuition : pas de bonnet rose, pas de tatouage visible (bien que je me défende ici d'avoir aperçu un quelconque tatouage joliment situé: je suis un gentleman
    ) , et des lunettes d'un genre légèrement différent de celles que nous portons habituellement dans les bassins...Elle a dû se demander qui était ce mec qui la regardait avec insistance et circonspection : sans doute encore un de ces dragueurs de français !

    J'ai donc -contrairement à Gemma- pris mon mal en patience et fait la queue pour rentrer, puis fait la queue aux cabines, aux douches, et dans les lignes ! J’avais rarement vu autant de monde dans cette piscine. Mais la motivation de la reprise est toujours là, donc j'ai fait fi, et apprécié, autant que faire se peut.
    Parmi tout ce monde, quelques visages connus, notamment la sirène dont je croise les lignes (du destin et des bassins) régulièrement depuis ma période germanopratine (pas celle de Sartre ou Greco, non, non. Celle des gaz d'échappement du parking d'au dessus...). Une constatation s'impose: j'ai l'art de casser l'image du french lover, du charme à la française et autres mythes de séduction bâtis au cours des siècles à la sueur virile de nos glorieux aïeux. Encore une fois, je n'ai absolument pas su quoi dire après le consternant "bonjour, ça va ?". Je sais que les champions nationaux ont des tournures toutes faites pour ce genre de situation, mais la seule que les champions de bac à sable dans mon genre connaissent est "vous avez du feu ?". Heureusement que je ne fume pas, sinon j'aurais été capable de la sortir, comme ça, au milieu du bassin, juste histoire de sortir de ce mutisme ridicule. Mais le ridicule ne tue pas (contrairement à la cigarette), donc je vais sereinement attendre notre prochaine rencontre pour à nouveau l'abreuver de silence. Je continuerais de passer pour un benêt, certes, mais un benêt nageurs.com (modèle en silly-con).
    Et enfin last but not least, sachez cher félidé que vos petites piques n'ont aucun effet sur le cuir endurci de celui qui survécut à " la fièvre tiède ". Il va falloir m'acérer ces quenottes, si vous voulez tailler de la crevette. Ou upgrader votre râtelier, vieux rhumatou

    @gemma : oui, c'était moi. Oui, tu as bien fait de nager dans un autre créneau, et oui, promis, la prochaine fois, je te salue
  • 2200 mètres le lundi 9 janvier (de 12h25 à 13h15) à Piscine Suzanne Berlioux (Paris) - RÂÂ LOVELY !
    Que c'est bon de reprendre une activité physique après un long arrêt ! La vie revient doucement à mesure que les acides lactiques se répandent dans ce qu'il me reste de muscles. Bon, j'ai le cardio d'un chihuahua asthmatique et le dynamisme musculaire d'un lamentin sous prozac, mais quel bonheur ! Gavé d'endorphines, j'en viens à sourire bêtement, limite attendri, face à Suzie en mode babélien, multiple et chaotique. Et je suis heureux de faire le loukoum au milieu de cette pâtisserie géante et pleine de saveurs (parfois douteuses), à embrasser le nombre comme une extension de mon énergie trop longtemps contenue: tu es mon double, toi le batteur d'eau, qui a décidé de mettre des gants en tissu pour emplâtrer la surface de l'eau à grands coups de splish, à grand coups de splash; tu es mon frère, toi le moulineur, qui fait une sorte de dos en zigzag sans les bras et sans être sûr d'atteindre le bout de la longueur à la surface de l'eau.
    J'ai eu aussi le plaisir de croiser mirouf en civil -très élégant- que je n'avais pas reconnu pour cause de survestiture... J'ai eu beaucoup moins de mal à l'identifier quand plus tard il m'a nonchalamment doublé au bout d'une planche... Pas de problème en revanche à mon arrivée pour reconnaître sabastef, malgré ma myopie : c'est le géant qui en impose, planté là, perplexe, au bord du bassin.

 

Décembre 2011 : (13959 m)
  • 2442 mètres le vendredi 23 décembre (de 12h20 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - Bon, je m'étais promis de faire un maximum de longueur pour l'étoile de Martin, mais je me suis laissé distraire en cours de route...
    Profitant de sa séance de battements -le seul moment apparemment où elle n'enchaîne pas les culbutes et les vitesses hors de portée pour les pédalos dans mon genre-, je suis parti à l'abordage de la flibustière catalane ! Le butin fût bon : une moment agréable en compagnie d'une jolie nageuse.com, sympa et pleine de vie
    . De quoi faire des jaloux chez les enjôleurs du post sur les magnifiques sirènes de Berlioux
    . Bon, c'est vrai, je n'ai pas franchement eu le temps d’enjôler quoique ce soit, gemma s'étant chargé de la plus grande partie de cette conversation (pour le plus grand bonheur du taiseux timide que je suis !), et n'ayant plus qu'un lointain aperçu de son sillage caractéristique des carènes bien dessinées et racées avant d'avoir pu trouver dans mon cerveau embrumé un mot pas trop mal tourné... C'est que le temps passe très vite autour de personnes aussi énergiques !
    Joli moment en tout cas, et bon Nadal a Irlanda (never to late
    , thx google trad !)
  • 2574 mètres le jeudi 22 décembre (de 12h20 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - Bon, pour nager pour l'étoile de Martin, encore faut-il commencer par nager...
    Chose faite, donc, même si pour l'enchaînement des longueurs, on repassera (pour la chemise du réveillon aussi, on repassera).
    L'opération du jour était : survivre dans l'eau après une méchante crève qui vous a fait perdre quelques kilos & quelques neurones, probablement partis par sudation ou par expectoration nasale (ça, c'était pour abonder dans le sens du félintéressant qui trouve ma prose classe
    ).
    Donc toute petite séance de retour à la vie, toute en gentille glisse, principalement au PB-élastique (mais sans élastique...), pour faire plaisir au capitaine de la bande des fêlés, et accessoirement à mes poumons qui, encore bien ratatinés, ont besoin d'un flotteur pour les rapprocher de la surface.
    Je ne suis pas fumeur, mais le temps de ces quelques longueurs appuyées sur un demi poumon feulant, j'ai eu l'opportunité de partager leurs sensations. Je compatis.
    Un convalescent pas très valescent, donc, au cerveau encore un peu mou, comme le crabe du même nom. Espérons qu'après cette near-death experience (si si, 37,8 de fièvre et une petite goutte au bout du nez. Comme tout hypocondriaque qui se respecte, j'ai failli appeler les pompiers ou l'armée...), les sensations finiront par revenir, tant au niveau de la nage que de la plume... (oui, je sais, un crabe à plume...c'est curieux, dans le genre défi darwinien !)

    ...et nagieux joël à tous.
  • 3102 mètres le mercredi 14 décembre (de 12h20 à 13h20) à Piscine Armand Massard (Paris) - J'ai hésité entre 2 piscines ce midi, et fini par choisir l'option "full-nage", considérant le peu de temps que j'ai pour nager ces temps-ci... J'ai donc lâchement abandonné les collègues de Berlioux ce midi. Dommage, j'aurais bien participé à votre petit jeu de comparaison, à qui aura la plus grosse... brasse ( ah les hommes, tous des gamins dans l'âme!).
    Mais bon, au moins ai-je eu le plaisir d'enquiller les longueurs, et je n'étais pas trop mal accompagné non plus, en la présence de la nageuse au bonnet club bleu, visage qui commence à devenir familier, même si je n'ai pas encore eu l'occasion de lui exprimer toute l'admiration que j'ai pour sa technique de nage (ni quoi que ce soit d'autre, en l’occurrence. Grand nigaud de timide, va!). On nage rigoureusement à la même vitesse, à une longueur de distance, ne nous croisant que 2 fois par séance, quand elle fait des battements en planche, puis en sens inverse quand je brasse. On sort au même moment du bassin, par un bout chacun. C'est un ballet bien rodé, et bien chorégraphié! En natation synchronisée, on pourrait appeler le show "la belle & la bête", au vu de la grâce et de la précision des techniques engagées par chacun des deux intervenants afin d'obtenir le même rythme de nage... Je vous laisse deviner qui fait qui ! (un indice : je suis le plus poilu des 2. Si si...)
    Trêve de billevesées, j'ai pour une fois une considération techeunique à ajouter à mon pavé. Une fois n'est pas coutume, j'ai eu la présence d'esprit -et le mérite oculaire, considérant le gigantisme du machin qui fait tic-tac au bord du bassin armandesque- de chronométrer (à la louche) ma séance . Et à la vue des temps, je me rends compte que j'ai le même problème en natation qu'en course à pied : je roule au train. Train honorable, certes, mais train quand même...Quelque soit la distance (de 100 à 3000m), quelque soit la technique (dos, crawl, PB, brasse), j'ai la même petite moyenne, et dès que je tire un peu, je m'explose joliment comme une subprime en plein vol (petite illustration bancaire qui n'a rien à faire là, juste un hommage aux considérations triplAesques des commentaires du papillon). "Fractionne !" me direz-vous... ça m'arrive de temps en temps... Si vous croisez un jour une écrevisse fumante cramponnée au plot, essayant d'inspirer 1m3 de bon air pur à chaque goulée sonore -du râle qui précède la noyade- vous avez probablement assisté aux 23 premiers (et derniers) mètres d'une fracassante séance fractionnée du dit dude...
  • 2673 mètres le jeudi 8 décembre (de 12h20 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - deuxième séance mode bourrin de suite. J'ai envoyé du bois aujourd'hui ! Bon, pas vraiment en crawl en début de séance, car c'était blindé & que la plupart du temps, je n'ose pas doubler (à moins de tomber sur une méduse, je préfère attendre le bout de ligne et faire un demi-tour anticipé, dans l'espoir illusoire de moins gêner). Mais j'ai fait un petit 1000m brasse aux petits oignons : ça fait des lustres que je n'avais pas fait une telle distance en brasse, trop occupé à essayer de maîtriser ce foutu crawl qui ne cesse de me narguer, mais, probablement motivé par les récents compliments de christophe & snoop sur ma brasse, j'ai prolongé mes habituels 200m de récup en brasse, qui se sont vite transformés en un 1000m à fond... Vu la taille de la pendule à Armand (même ma montre à un plus grand cadran, et pourtant j'ai un petit poignet!), je n'ai pas relevé le temps, mais ça glissait pas mal ! Et quand bien même le chrono serait banal, les sensations étaient enivrantes, et c'est tout ce qui compte au final ! Pour une fois que je suis satisfait de ma nage...
    J'ai terminé sur les rotules, ma vue remplie au sortir du bassin de petites étoiles (j'avais encore omis de manger ce matin...) et de jolies MNS jaugeant d'un regard curieux la crevette qui brasse comme un dératé.

    Cette dernière vision étant probablement à mettre sur le compte d'un délire hypoglycémique à tendance paranoïaque !

  • 3168 mètres le mardi 6 décembre (de 12h15 à 13h15) à Piscine Armand Massard (Paris) - J'ai pas fait dans la dentelle aujourd'hui : presque 1 semaine sans nager, c'est trop ! Donc pas de chichis, pas de variations, pas de tuto, pas de pause... mode tais-toi et nage ! Avale un maximum de km, tire sur les bras, mets de la fréquence, et tant pis pour la grâce ! (qui n'est pas non plus forcément là quand je lambine, traînasse ou baguenaude...mais bon).
    Je n'ai même pas pris le temps de saluer plus avant le bon matou, qui avait pourtant fait des efforts de toilette, sortant son costume du dimanche !

    Toute cette débauche d'énergie, absolument inutile dans les éventuels progrès de ma technique de nage, mais pourtant tellement jouissive, ne m'a même pas permis d'atteindre mon objectif du jour : rattraper la sirène au bonnet de club bleu qui nage super bien (et elle, sans effort...), qui a continué à glisser tranquillement (jolis battements), égrainant son programme longueur après longueur, pendant que je m'escrimais à grappiller 1 mètre toutes les 6 longueurs à grands coups de splich-splach. Mais le ridicule ne tue pas

    Et comme on dit dans palace ( ça fait longtemps que j'ai pas fait une citation HVCA (à Haute Valeur Culturelle Ajoutée)): "Je l'aurais un jour...je l'aurais !"

 

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