L’homme-saumon termine son périple de 915 km à la nage

Fabien Docet, 48 ans, surnommé « l’homme-saumon », a nagé 915 kilomètres au départ de la commune de Langeac (Haute-Loire) sur l’Allier le 30 avril 2011, jusqu’à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) dans l’estuaire de la Loire où il est arrivé le 16 juin, soit 45 jours plus tard. Le nageur de fond a réussi son défi en 35 étapes. Ce raid écolo-sportif a également eu pour but de sensibiliser le public, en particulier scolaire, sur l’importance de préserver l’eau, en parcourant à rebours la route des saumons qui, depuis l’Atlantique, remontent le courant jusqu’en Haute-Loire, au coeur de la France.

Il a utilisé comme équipement une combinaison en néoprène (la température de l’eau étant d’une dizaine de degrés), une paire de palmes, et un hydrospeed (luge d’eau) pour se protéger d’éventuels chocs sur le début du parcours. Il a traîné derrière lui ses affaires, notamment de la nourriture, de l’eau potable, une balise, et des vêtements, dans un bidon étanche de 50 litres.

Lorsqu’il est enfin arrivé à Saint-Nazaine, il a déclaré : « L’Allier et la Loire sont les deux fleuves les plus sauvages d’Europe et un exceptionnel patrimoine. Mon aventure sportive et environnementale est aussi une action de sensibilisation du plus grand nombre à la question de l’eau, source de vie, et son accès pour tous dans le monde ». Docet avait accompli sa première grande expédition en 2007 et 2008, en traversant à pied en solitaire le Grand Nord canadien d’ouest en est (7 000 km). Ce marcheur et nageur de l’extrême a déjà de nouveaux projets en tête ! Il envisage maintenant une traversée intégrale en solitaire et sans assistance du continent Antarctique (4 800 km).

La traversersée de Paris à la nage !

Quel nageur parisien n’a jamais eu à l’esprit l’idée de traverser la Seine ? En 1988 Jacques Chirac, alors Maire de Paris, fait la promesse que dans les cinq années la Seine sera à nouveau baignable.

Aujourd’hui la Seine serait aussi propre qu’il y a 150 ans, une trentaine d’espèces de poisson vivent dans le fleuve (ablettes, goujons, brochets, etc) contre seulement trois il y a quarante ans !

Jusqu’à présent, à part le triathlon de Paris, il n’y avait pas d’événement encadré permettant une baignade sécurisée dans la Seine.

Cependant du côté de la FFESSM (Fédération Française d’Étude et de Sports Sous-Marins) il existe une compétition de nage avec palme dans la Seine !

Cette compétition s’est déroulée chaque année de 1966 à 1992, généralement le 1er mai, et le plus souvent sur un parcours entre Bercy et le pont d’Iéna.

La distance était généralement de 4 milles marin (environ 7400 mètres).

La dernière édition a eu lieu le dimanche 10 septembre 2000, les nageurs restaient sur le côté droit de la Seine.

En 2011, cette traversée reprend ! Elle aura lieu le dimanche 18 septembre, et il y aura deux parcours. Un parcours découverte de 3,4 km entre le Louvre et le pont d’Iéna, et une course élite de 6 kilomètres entre la pointe de l’île de la cité et le pont d’Iéna.

Les deux courses se font obligatoirement avec palmes, et combinaison, et les participants doivent être affiliés à un club FFESSM. Il y a 150 places sur chacun des parcours.

D’un point de vue pratique, les participants regrouperont leurs affaires dans des sacs numérotés, qui seront transportés jusqu’à la zone d’arrivée. Les nageurs utiliseront les vestiaires de la piscine Emile Anthoine actuellement en travaux.

Le tour de l’île Saint-Maurice à Creil

Dimanche 19 juin à Creil, a eu lieu la neuvième étape de la coupe de France d’eau libre de la saison. C’est l’Amicale Creiloise de Natation qui s’est occupé de l’organisation. A noter au passage que le club ne dispose plus de la piscine municipale en travaux depuis la rentrée 2010, pendant deux ans, donc un grand merci d’avoir maintenu quand même cet événement d’eau libre !

Les engagements peuvent être fait sur place. Les premiers à s’élancer sont les participants au 1km. Ils sont 14 (8 femmes, 6 hommes). Le premier arrivé, Julien du Neptune termine en 13:18.’04.

Le départ du 2,5KM et du 5KM se font en même temps, les participants portent un bonnet de couleur différente pour être différenciés. C’est une centaine de nageurs qui partent en même temps, la moitié feront une fois le tour de l’île Saint-Maurice, l’autre moitié les deux tours pour terminer la distance.

La température de l’eau est de 18.5°C. C’est un peu dur de rentrer dedans, le ciel est nuageux. Au bout de 300m, je n’ai plus eu froid. J’ai réussi à accrocher un ou deux nageurs de la course 2,5KM lors du premier tour, ensuite tout seul sur le second tour. L’Oise était assez agitée, des vagues de 20 cm à cause du courant et du vent m’ont fait boire la tasse à plusieurs reprises. Visibilité dans l’eau : 50 cm maximum ! Formation de buée dans les lunettes à partir de 3 km, ciel nuageux pendant toute la course.

Alors que les premiers terminent le 5KM en 59 minutes, je touche la plaque à 1:32:20 ! La marge de progression est encore grande, mais c’est néanmoins une très grande satisfaction car l’an dernier j’avais mis 8 minutes de plus sur cette épreuve. Pour voir tous les résultats, suivez ce lien.

La prochaine étape c’est la mythique course du Défi de Monte Cristo à Marseille samedi et dimanche prochain, avec au départ plus de 500 nageurs, et un beau soleil d’après la météo !

Récit de course : la traversée de Bordeaux à la nage !

Le we dernier a eu lieu à Bordeaux la traversée de la Garonne à la nage. Philippe (alias Kuss sur nageurs.com), tu as participé à cette course, quelles sont tes impressions sur l’organisation ?

Bonjour Christophe, j’ai effectivement participé à la traversée de Bordeaux et je dois reconnaitre que pour une première (me concernant) ma satisfaction et mon plaisir sont au delà de ce que j’avais imaginé.

Une organisation réglée « au cordeau », pas un accroc, rapidité pour retrait des dossards, vestiaire gardé, retour sur la rive gauche lieu du départ en bateau, village expo, animations musicales par une Banda du Sud Ouest qui t’accompagne sur un bateau tout au long de ta course.

Pour avoir fait plein de marathons et de courses à pied, la remise des prix c’est souvent l’horreur… mais ici, c’est aussi un point positif, car ça roule comme sur un billard !

Super ! Peux tu nous raconter comment se déroule l’épreuve, comment est garantie la sécurité des participants, et est-ce qu’il y avait du courant ?

Les départs se sont fait en quatre vagues de 130 nageurs environ, différenciés par des bonnets de couleur. La combinaison est obligatoire, il vaut mieux.

Question sécurité ils ne prennent aucun risque. Un sauveteur minimum pour cinq nageurs qui te suivent sur des planches et te guident. En plus présence de jet ski, et bateau SNSM (il ne manque que le sous marin…).

Parlons un peu de ce maudit courant… Il a fallu attendre que la « renverse » arrive pour partir, car sinon on aurait nagé à contre courant, et là ça aurait été mission impossible. Ceci a occasionné 1/2 h de retard mais ce n’est pas grave !

La renverse c’est le terme pour désigner la Marée montante qui fait remonter l’eau de Mer (le Mascaret en langage girondin).

Et une fois dans l’eau, comment se passe la course à proprement parler ?

Une fois dans le bouillon, il faut d’entrée piquer vers le large du fleuve sinon tu est ramené sur les quais et c’est pas le but recherché.

Ensuite tu suis les guides ou les « poissons pilotes » jusqu’à « l’autre côté de l’eau » comme on dit aussi à Bordeaux pour désigner l’autre rive. Attention à bien garder ton cap, et ça c’est primordial, car si tu vas trop loin, tu peux pas remonter et c’est dommage de risquer l’abandon comme ça. Faut aussi nager avec sa tête. Les yeux ne servent pas à grand chose, vu que tu ne vois strictement rien de rien.

Ca peut faire drôle quand tu plonges, et le premier contact est « rude » : c’est comme si tu plongeais dans ton bol de café au lait et que tu y mettais en plus du SMECTA ! Un goût bizarre venu d’ailleurs, j’ai testé deux ou trois bolées par pure curiosité…. Mais tu t’habitues vite à la couleur à l’odeur et aux tourbillons. Tu prends quelques coups de coude ou coups de pieds, mais ça fait aussi partie du charme.

Une fois rendu, faut pas être surpris de « Goyer » un peu dans la boue et la glaise drainée par la Garonne. Ensuite tapis en moquette rouge pour l’arrivée. Tu suis le tapis jusqu’au bateau navette qui t’attend avec ravitaillement. On te remet une serviette au nom de l’épreuve puis tu reviens rive gauche au départ aux sons de la banda qui « envoie grave » sur des musiques de férias et l’arrivée au « port » est du délire sous les vivas du public, des amis, de la famille, et de la vague suivante qui attend son tour.

 

Qu’est-ce qui est nécessaire pour s’inscrire, et quel est le profil des participants de cette course ?

Pour s’inscrire ils demandent un brevet de 400m obtenu en piscine qui équivaut en fait à l’effort à fournir pendant la course. Le courant aide.

Une bonne partie des concurrents est de la région, pour ma part j’ai fait 250 bornes, et c’est assez partagé comme niveau. Les deux – trois premières vagues sont plus « populaires », la dernière est quand même plus relevée.

L’inscription est fixée à une quinzaine d’euros ce qui est raisonnable au vu de la dotation et de la sécurité.

 

Tu as l’air plutôt satisfait de cette course ! Quel temps as-tu mis pour parcourir ces 1700 mètres ?

Pour ma part, j’ai mis 15 min 17 sec, ce qui dans ma série m’a placé en 21 ème position et 2 ème vétéran, car il y a aussi un classement « vieux ».

Les trois premiers de chaque catégorie et de chaque vague sont récompensés, en plus du drap de bain, du bonnet et de la bouteille de Bordeaux. ARENA est bien là. J’ai en plus eu droit à un joli drap de bain et à un bidon ARENA.

Comptes tu revenir l’année prochaine ?

Oui ! Je me réserve d’ores et déjà mon week end de Juin pour l’an prochain.

Je garde plein de souvenirs et je vais peut être trouver « fades » mes premières retrouvailles avec le chlore.

 

Merci Philippe d’avoir répondu à ces questions, et à bientôt !!

L’Etape 15 à Compiègne est annulée

Il n’y aura pas de course le vendredi 8 juillet à Compiègne, contrairement à ce qui était prévu dans le calendrier fédéral.

En cause ce serait une demande faite tardivement par le club organisateur JNC60 auprès de la municipalité pour l’organisation de la manifestation. Toutes les garanties, pour la sécurité des participants et la sérénité des organisateurs, n’étaient pas présentes.

Pour rappel il était prévu une course de 2,5 km et une de 7,5 km. Les nageurs d’eau libre de la région pourrons néanmoins participer le lendemain aux courses d’eau libre de Attichy, Granville, Torcy, et pour le surlendemain à Jablines-Annet et Troyes.

Étaler cette demi-douzaine de courses sur plusieurs we, personne n’y a pensé ?

La traversée de Bordeaux à la nage

La 5ème édition de cette traversée a eu lieu samedi 18 juin 2011. Il s’agit de traverser la Garonne, pour rejoindre la rive côté Bastide où est aménagé la fin de la course 1,7 kilomètre plus loin.

Record de participation avec 500 inscrits ! Les départs pour des raisons de sécurité se sont fait en 4 vagues de 120 nageurs environ à chaque fois.

Le port de la combinaison néoprène FFTRI ou surf était obligatoire, en shorty minimum. Cette course ne faisant pas partie du circuit de la coupe de France FFN, mais parmi les participantes il y avait Ophélie ASPORD qui a remporté trois médailles d’or la semaine précédente aux championnats de France d’eau libre à Pierrelatte, et qui une fois de plus arrive sur la plus haute marche !

Particularité de cette course, la marée fait remonter le courant dans le fleuve, ce qui a décalé de quelques minutes le début de la course.

Avez vous participé à cette course ? Quelles sont vos impressions ?