Le club des Mouettes de Paris ouvre une section d’entraînement à l’eau libre

Le club de l’est parisien, déjà centenaire, propose des nouveaux créneaux d’entraînement à l’eau-libre, pour les nageurs confirmés, intéressés par l’eau-libre, ou qui souhaitent s’entraîner pour la natation pour triathlon.

La participation à des compétitions n’est pas obligatoire pour ce groupe, dont les entraînements auront lieu à la piscine de Pailleron, les lundis, mardis et jeudis de 7h à 8h45.

Le premier entraînement est prévu le 16 septembre, les inscriptions auront lieu à la piscine Mathis à partir du 3 septembre (au créneau 17h-20h), ou en contactant directement le club des Mouettes (demander Hassen Djouhri le directeur technique sportif du club).

Le tarif pour l’année sportive est de 350 euros (possibilité de régler en 3/4 fois).

Informations sur le club et sur les autres activités du club : mouettesdeparis.com

Combinaison de nage Nabaiji

Conçue pour nager dans des eaux tempérées, j’ai eu l’occasion de tester cette combinaison il y a une dizaine de jours lors d’un stage d’eau libre à Palavas. C’est donc dans une mer à 15°C que se sont déroulés nos entraînements.

La combinaison a l’avantage d’être compacte, et de ne prendre très peu de place une fois pliée. L’enfilage est surtout une question d’habitude, en effet les ouvertures pour les mains et les pieds sont étroites il faut donc y aller à plusieurs reprise pour étirer complètement les manches. Une fois en place, un zip à l’arrière avec un cordon permet de fermer soi-même la combinaison. Enfin une petite bande à scratch permet de l’ajuster au niveau du cou.

Très important pour les frottements, j’avais mis de la graisse sur le cou, aisselles, aine,  pour éviter irritations et brûlures. Ceci a été très efficace car aucune rougeur même après les longues sorties en mer !

D’un point de vue confort, une fois dans l’eau la combinaison est bien adaptée  à de la nage, certaines parties sont en néoprène, d’autres dans un tissus composite plus fin, notamment autour des bras. Ceci permet donc une grande liberté de mouvement d’épaule, sans difficulté. De plus, la flottabilité du néoprène combinée à la salinité de la mer permet de garder la position horizontale sans avoir à effectuer de battement de jambes.

Je n’ai pas eu froid avec la combinaison, bien qu’ayant nagé dans une eau à 15°C. L’immersion se faisant malgré tout de manière timide car les pieds ne sont pas recouverts, et donc la première zone à entrer dans l’eau ! La combinaison ralenti la déperdition de chaleur en évitant une circulation d’eau sur la peau, ainsi il est effectivement possible de nager beaucoup plus longtemps dans une eau fraîche.

Pour le séchage, cela dépend beaucoup de la température et de l’humidité ambiante, il ne faisait pas spécialement chaud ni sec lors du stage, ainsi la nuit ne suffisait pas à sécher complètement la combinaison (ni même le maillot de bain !). Cependant une fois passé l’étape de l’enfilage, à l’air libre celle-ci tient chaud, c’est pourquoi la fermeture au niveau du dos se faisait du dernier moment.

Pour résumer, c’est une bonne combinaison pour un entraînement d’eau libre ou une promenade à la nage, confortable pour de longues sorties, dans des eaux à partir de 17°C, avec un prix public de 79.95 euros.

Un stage de natation en eau libre unique en France

Un stage unique de natation en eau libre qui s’adresse aux triathlètes, nageurs, passionnés, de tout niveau aura lieu du 18 au 20 mai 2012 à Palavas, à proximité de Montpellier.

Pour celles et ceux qui seraient intéressés par ce stage, il reste encore quelques places !

Au programme, des conseils théoriques et une mise en pratique pour découvrir ou se perfectionner dans cette discipline, des sessions de nage en mer, et même une sortie nocturne pour découvrir de nouvelles sensations 🙂 Il y aura des débats sur et questions/réponses en salle et une initiation au sauvetage.

Pour participer, un certificat médial de non contre indication à la natation en eau libre en compétition est demandé, ou une licence FFN/FFTRI/FFSS ou FFESSM.

Ce stage est proposé par Jacques Tuset, qui a participé à plus de 250 traversées notamment le détroit de Gibraltar en 2004 (premier français à le faire), et aussi la manche en 2002.

Pour connaître le programme détaillé, les modalités, tarifs, rendez-vous sur le blog de Jacques Tuset : waterplouf.midiblogs.com.

Est-ce qu’il y en a parmi vous qui participent à ce stage ?

Conseils pour structurer ses entraînements longue-distance

Sur le site Le Plaisir de Nager, un article donne des conseils sur la façon dont les entraînements doivent être structurés pour une préparation aux épreuves de longue distance, à partir de 1500m.

Pour bien faire les choses, il faudrait consacrer 50% de son kilométrage hebdomadaire à des séries longues, sans forcer, avec des temps de repos très courts entre chaque série, pour un total de 3 à 4km sur la séance.

Il y a 10% du kilométrage à consacrer pour des séries à allure rapide, avec sensation importante d’essoufflement, et des périodes de repos courtes, pour un total de 1500 à 2000m.

Il faut également intégrer des exercices à allure de la course, sur des distances plus courtes que la course, avec des temps de récup très court. Pour un total de 7 à 8% de l’entraînement (1500 à 3000m).

Le reste de l’entraînement (un tiers environ) est à utiliser pour les échauffements, la récupération, des éducatifs, sprints, etc.

Un grand merci à Klapo pour son article, découvrez également son livre « Le Plaisir de Nager« .

Bon courage !

Choix de lunettes pour l’eau libre

La pratique de l’eau libre requière un équipement différent de la natation course. L’environnement étant différent, les courses se faisant à l’extérieur, l’eau est également plus froide en générale qu’en piscine.

Mais surtout c’est une discipline qui demande de réaliser un effort important pendant une durée longue (de l’ordre de 1h30 pour 5km pour un nageur moyen). C’est pourquoi le choix du matériel utilisé doit tenir compte d’un certain nombre de critères.

La luminosité en extérieur est très différente ! Ainsi pour le confort des yeux, il est préférable d’avoir des lunettes teintées avec effet miroir pour atténuer la luminosité.

Le confort est très important, des lunettes trop serrées feront mal, des lunettes détendues laisseront passer de l’eau. Choisissez impérativement une paire agréable à porter, par exemple une paire moulée d’un seul bloc en silicone. Ceci pour avoir une bonne étanchéité, et un confort maximal pour se concentrer pleinement sur la course.

La qualité, de l’ensemble, un élastique qui tient bien, un ensemble robuste.

Un modèle que j’aime bien, ce sont les Hydra Vision de la marque de triathlon Blueseventy (la photo de l’article).

Nager en peloton

Les courses de natation en eau-libre ne nécessitent pas seulement une bonne technique de nage, il y a aussi un peu de stratégie ! Une de ces stratégies consiste à dépenser le moins d’énergie possible pendant la course, afin de pouvoir finir en sprint et gagner des places au classement.

Pour cela il y a un moyen très simple, il s’agit d’accrocher la vague d’un nageur devant vous. Afin d’y parvenir, il faut nager le plus près possible d’un nageur, dans son sillage. Vos bras doivent à chaque mouvement arriver à quelques centimètres des pieds du nageur qui vous précède. En nageant ainsi, vous serez en quelque sorte « aspiré » et vous vous fatiguerez beaucoup moins.

Pour sentir cette aspiration, un exercice simple à réaliser avec un nageur du même niveau que vous en piscine. Chacun votre tour vous faites 100m, le nageur en tête doit aller à vive allure, celui qui le suit reste dans son sillage. Vous remarquerez immédiatement que la série faite en suivant est beaucoup plus reposante que celle en étant en tête !

L’important pour sentir la vague, est d’alterner l’exercice avec un nageur du même niveau.

En course, il faut donc essayer de profiter de cette opportunité pour avancer. Si vous faites une compétition à plusieurs nageurs, vous pouvez nager en peloton et alterner le nageur qui sera en tête, les autres étant ensuite alignés à la queue-leu-leu. Si vous nagez seul, l’idéal est de rattraper un autre nageur et de le suivre le plus longtemps possible en se reposant, puis lorsque la ligne d’arrivée est en vue, doubler à fond pour gagner des places.

Il est possible de profiter de la vague en étant soit directement derrière un nageur du même niveau que soi, soit en nageant à côté de lui très proche (dans ce cas là attention aux coups de bras !).

Avec cette technique, il est donc possible de nager tout aussi vite, mais en se fatiguant moins, ce qui permet soit de nager plus longtemps donc de réaliser une plus longue distance, soit de garder son énergie pour le sprint final.

Livre : Triathlon s’initier et progresser

Ecrit par un médecin du sport triathlète diplômé d’université de nutrition et de sport, cet ouvrage est idéal à ceux qui veulent découvrir ou progresser en triathlon. Les nageurs en eau libre débutants ou confirmé trouveront également de précieux conseils dans cet ouvrage.

L’auteur y aborde les méthodes et fréquence d’entraînements, des exercices de renforcement musculaire spécifique pour la natation, des conseils technique pour améliorer sa vitesse et réduire les traumatismes de l’épaule du nageur, et prévient contre le sur-entraînement. Il aborde également l’aspect nutrition avant et après la compétition, en précisant ce qu’il faut manger et ce qu’il ne faut pas manger lors des deux repas précédant la course, et en détaillant les bénéfices de ces aliments sur le corps et sur la performance.

On y apprend l’intérêt de se vêtir d’une combinaison même si les règles d’aujourd’hui en limitent son usage. Y sont également évoqués les échauffements à sec et les étirement à prévoir au début des courses, ainsi qu’à préparer son corps avant de nager dans de l’eau froide à s’y habituer.

Des anecdotes et de nombreux exemples illustrent ce livre qui permet de mieux connaître son corps et de s’entraîner intelligemment.

D’autres livres de natation à découvrir : http://www.nageurs.com/boutique/librairie/