Le tour de l’île Saint-Maurice à Creil

Dimanche 19 juin à Creil, a eu lieu la neuvième étape de la coupe de France d’eau libre de la saison. C’est l’Amicale Creiloise de Natation qui s’est occupé de l’organisation. A noter au passage que le club ne dispose plus de la piscine municipale en travaux depuis la rentrée 2010, pendant deux ans, donc un grand merci d’avoir maintenu quand même cet événement d’eau libre !

Les engagements peuvent être fait sur place. Les premiers à s’élancer sont les participants au 1km. Ils sont 14 (8 femmes, 6 hommes). Le premier arrivé, Julien du Neptune termine en 13:18.’04.

Le départ du 2,5KM et du 5KM se font en même temps, les participants portent un bonnet de couleur différente pour être différenciés. C’est une centaine de nageurs qui partent en même temps, la moitié feront une fois le tour de l’île Saint-Maurice, l’autre moitié les deux tours pour terminer la distance.

La température de l’eau est de 18.5°C. C’est un peu dur de rentrer dedans, le ciel est nuageux. Au bout de 300m, je n’ai plus eu froid. J’ai réussi à accrocher un ou deux nageurs de la course 2,5KM lors du premier tour, ensuite tout seul sur le second tour. L’Oise était assez agitée, des vagues de 20 cm à cause du courant et du vent m’ont fait boire la tasse à plusieurs reprises. Visibilité dans l’eau : 50 cm maximum ! Formation de buée dans les lunettes à partir de 3 km, ciel nuageux pendant toute la course.

Alors que les premiers terminent le 5KM en 59 minutes, je touche la plaque à 1:32:20 ! La marge de progression est encore grande, mais c’est néanmoins une très grande satisfaction car l’an dernier j’avais mis 8 minutes de plus sur cette épreuve. Pour voir tous les résultats, suivez ce lien.

La prochaine étape c’est la mythique course du Défi de Monte Cristo à Marseille samedi et dimanche prochain, avec au départ plus de 500 nageurs, et un beau soleil d’après la météo !

Récit de course : la traversée de Bordeaux à la nage !

Le we dernier a eu lieu à Bordeaux la traversée de la Garonne à la nage. Philippe (alias Kuss sur nageurs.com), tu as participé à cette course, quelles sont tes impressions sur l’organisation ?

Bonjour Christophe, j’ai effectivement participé à la traversée de Bordeaux et je dois reconnaitre que pour une première (me concernant) ma satisfaction et mon plaisir sont au delà de ce que j’avais imaginé.

Une organisation réglée « au cordeau », pas un accroc, rapidité pour retrait des dossards, vestiaire gardé, retour sur la rive gauche lieu du départ en bateau, village expo, animations musicales par une Banda du Sud Ouest qui t’accompagne sur un bateau tout au long de ta course.

Pour avoir fait plein de marathons et de courses à pied, la remise des prix c’est souvent l’horreur… mais ici, c’est aussi un point positif, car ça roule comme sur un billard !

Super ! Peux tu nous raconter comment se déroule l’épreuve, comment est garantie la sécurité des participants, et est-ce qu’il y avait du courant ?

Les départs se sont fait en quatre vagues de 130 nageurs environ, différenciés par des bonnets de couleur. La combinaison est obligatoire, il vaut mieux.

Question sécurité ils ne prennent aucun risque. Un sauveteur minimum pour cinq nageurs qui te suivent sur des planches et te guident. En plus présence de jet ski, et bateau SNSM (il ne manque que le sous marin…).

Parlons un peu de ce maudit courant… Il a fallu attendre que la « renverse » arrive pour partir, car sinon on aurait nagé à contre courant, et là ça aurait été mission impossible. Ceci a occasionné 1/2 h de retard mais ce n’est pas grave !

La renverse c’est le terme pour désigner la Marée montante qui fait remonter l’eau de Mer (le Mascaret en langage girondin).

Et une fois dans l’eau, comment se passe la course à proprement parler ?

Une fois dans le bouillon, il faut d’entrée piquer vers le large du fleuve sinon tu est ramené sur les quais et c’est pas le but recherché.

Ensuite tu suis les guides ou les « poissons pilotes » jusqu’à « l’autre côté de l’eau » comme on dit aussi à Bordeaux pour désigner l’autre rive. Attention à bien garder ton cap, et ça c’est primordial, car si tu vas trop loin, tu peux pas remonter et c’est dommage de risquer l’abandon comme ça. Faut aussi nager avec sa tête. Les yeux ne servent pas à grand chose, vu que tu ne vois strictement rien de rien.

Ca peut faire drôle quand tu plonges, et le premier contact est « rude » : c’est comme si tu plongeais dans ton bol de café au lait et que tu y mettais en plus du SMECTA ! Un goût bizarre venu d’ailleurs, j’ai testé deux ou trois bolées par pure curiosité…. Mais tu t’habitues vite à la couleur à l’odeur et aux tourbillons. Tu prends quelques coups de coude ou coups de pieds, mais ça fait aussi partie du charme.

Une fois rendu, faut pas être surpris de « Goyer » un peu dans la boue et la glaise drainée par la Garonne. Ensuite tapis en moquette rouge pour l’arrivée. Tu suis le tapis jusqu’au bateau navette qui t’attend avec ravitaillement. On te remet une serviette au nom de l’épreuve puis tu reviens rive gauche au départ aux sons de la banda qui « envoie grave » sur des musiques de férias et l’arrivée au « port » est du délire sous les vivas du public, des amis, de la famille, et de la vague suivante qui attend son tour.

 

Qu’est-ce qui est nécessaire pour s’inscrire, et quel est le profil des participants de cette course ?

Pour s’inscrire ils demandent un brevet de 400m obtenu en piscine qui équivaut en fait à l’effort à fournir pendant la course. Le courant aide.

Une bonne partie des concurrents est de la région, pour ma part j’ai fait 250 bornes, et c’est assez partagé comme niveau. Les deux – trois premières vagues sont plus « populaires », la dernière est quand même plus relevée.

L’inscription est fixée à une quinzaine d’euros ce qui est raisonnable au vu de la dotation et de la sécurité.

 

Tu as l’air plutôt satisfait de cette course ! Quel temps as-tu mis pour parcourir ces 1700 mètres ?

Pour ma part, j’ai mis 15 min 17 sec, ce qui dans ma série m’a placé en 21 ème position et 2 ème vétéran, car il y a aussi un classement « vieux ».

Les trois premiers de chaque catégorie et de chaque vague sont récompensés, en plus du drap de bain, du bonnet et de la bouteille de Bordeaux. ARENA est bien là. J’ai en plus eu droit à un joli drap de bain et à un bidon ARENA.

Comptes tu revenir l’année prochaine ?

Oui ! Je me réserve d’ores et déjà mon week end de Juin pour l’an prochain.

Je garde plein de souvenirs et je vais peut être trouver « fades » mes premières retrouvailles avec le chlore.

 

Merci Philippe d’avoir répondu à ces questions, et à bientôt !!

L’Etape 15 à Compiègne est annulée

Il n’y aura pas de course le vendredi 8 juillet à Compiègne, contrairement à ce qui était prévu dans le calendrier fédéral.

En cause ce serait une demande faite tardivement par le club organisateur JNC60 auprès de la municipalité pour l’organisation de la manifestation. Toutes les garanties, pour la sécurité des participants et la sérénité des organisateurs, n’étaient pas présentes.

Pour rappel il était prévu une course de 2,5 km et une de 7,5 km. Les nageurs d’eau libre de la région pourrons néanmoins participer le lendemain aux courses d’eau libre de Attichy, Granville, Torcy, et pour le surlendemain à Jablines-Annet et Troyes.

Étaler cette demi-douzaine de courses sur plusieurs we, personne n’y a pensé ?

La traversée de Bordeaux à la nage

La 5ème édition de cette traversée a eu lieu samedi 18 juin 2011. Il s’agit de traverser la Garonne, pour rejoindre la rive côté Bastide où est aménagé la fin de la course 1,7 kilomètre plus loin.

Record de participation avec 500 inscrits ! Les départs pour des raisons de sécurité se sont fait en 4 vagues de 120 nageurs environ à chaque fois.

Le port de la combinaison néoprène FFTRI ou surf était obligatoire, en shorty minimum. Cette course ne faisant pas partie du circuit de la coupe de France FFN, mais parmi les participantes il y avait Ophélie ASPORD qui a remporté trois médailles d’or la semaine précédente aux championnats de France d’eau libre à Pierrelatte, et qui une fois de plus arrive sur la plus haute marche !

Particularité de cette course, la marée fait remonter le courant dans le fleuve, ce qui a décalé de quelques minutes le début de la course.

Avez vous participé à cette course ? Quelles sont vos impressions ?