Les risques de l’eau libre : la leptospirose

Pour ne pas décourager le peu de personnes qui s’intéresse à la discipline, je vais commence à publier les risques de la pratique de la natation en eau libre seulement maintenant que la saison est terminée.

Le premier épisode de la série, c’est la leptospirose !

La leptospirose, appelée également la « maladie du rat » est une maladie d’origine bactérienne, transmissible à l’homme lors des baignades en eau douce. Elle est transmise de façon indirecte via les urines et cadavres des petits mammifères (souris, rats, etc).  Les leptospires pénètrent dans la l’organisme par l’intermédiaire des plaies, des lésions cutanées, et des muqueuses. La contamination par voie digestive est rare.

Il s’agit d’une maladie grave, parfois mortelle, présentant plusieurs centaines de cas par an en France.

Les signes de la maladie peuvent apparaître de 2 jours de 3 semaines en moyenne après la contamination, il s’agit de fièvre élevée (> 39°C) d’apparition brutale, de douleurs musculaires, abdominales, et de forts maux de tête, et les yeux rouges.

En cas d’apparition de ces symptômes, foncez chez un médecin et n’oubliez pas de précisez la date de votre baignade.

Il existe un vaccin qui protège sur certaines formes de la maladie, le spirolept, pour les personnes au contact quotidien avec de l’eau, et donc plus exposés à ce risque.

Lors de certaines compétitions de natation en eau libre, de triathlon, ou de nage avec palmes, il est demandé pour participer, de signer un document de décharge de responsabilité, attestant d’avoir bien compris le risque d’attraper cette maladie, et d’en assumer pleinement la responsabilité.

Un petit plongeon ?