Une qualification de Julien Sauvage pour les JO de Londres, et une médaille d’argent pour le 5KM par Aurélie Muller (1:00:40.1).
Le classement FINA place la France en 6e place avec 54pts.
Place maintenant à la natation course !
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Une qualification de Julien Sauvage pour les JO de Londres, et une médaille d’argent pour le 5KM par Aurélie Muller (1:00:40.1).
Le classement FINA place la France en 6e place avec 54pts.
Place maintenant à la natation course !
A côté du calendrier FFN, il y a des clubs de natation qui organisent des compétitions d’eau libre hors-circuit officiel, pour le plaisir, et dans les mêmes conditions de sécurité.
C’est le cas du CSM Natation à Montereau, qui a organisé le dimanche 10 juillet dernier pour la deuxième fois cet événement qui n’avait pas eu lieu depuis 34 ans !
Ouvertes à la fois aux licenciés à un club de natation et au grand public sous réserve de présenter un brevet de natation sur 1000m, il est possible de nager 800 mètres ou 2 KM.
Les inscriptions, le vestiaire, les douches, et le ravitaillement se fait au même endroit, les participants sont emmenés en tenue par bus jusqu’au ponton de mise à l’eau, 800 ou 2000m plus loin en fonction de la course.
Photo © Christian Fournier, www.prisedevue.com.
Montereau se trouve à l’emplacement où l’Yonne se jette dans la Seine. La course débute dans le premier fleuve pour se terminer dans le second.
Ce jour là, l’eau était à 22°C. Cette année, cette compétition tombe le même jour que les étapes de la coupe de France en région parisienne !
Ce type d’événement est difficile à trouver, les clubs communiquent hélas peu autour de cela, ce qui en fait des courses assez confidentielles avec un niveau loin de la coupe de France, mais ça peut permettre de monter plus facilement sur un podium.
Pas de français sur le podium. Chez les femmes, Ophélie Aspord arrive en 16è plaace, avec seulement 30 secondes d’écart sur la première place la britanique Payne (2:01:58.1). Celle-ci est suivie de l’italienne Grimaldi, et de la grecque Lymperta.
Côté messieurs, pas de podium non plus, en revanche Julien Sauvage qui arrive 8e pourra participer aux jeux de Londres ! Ce sera le seul représentant homme d’après les règles de sélection et d’engagement. Celui-ci est arrivé 12 secondes après le grec Gianniotis (1:54:24.7) qui décroche l’or, suivi de l’allemand Lurz et du russe Bolshakov.
La suite des épreuves dès demain avec le 5 km en équipe.
Aux JO d’été 2012 à Londres il n’y aura que deux épreuves de nage en eau libre – également appelé marathon de natation : le 10 km hommes et le 10 km femmes.
La France peut engager jusqu’à deux concurrents par épreuve, par l’un des moyens suivants :
Les 10 premiers nageurs et les 10 premières nageuses de l’épreuve – toute nation confondu – sont qualifiés pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012, à raison de deux athlètes maximum par pays.
Seuls les pays qui n’ont pas encore de nageurs qualifiés pour l’une ou l’autre des épreuves peuvent participer à cette compétition.
De plus, chaque pays ne pourra qualifier qu’un nageur par épreuve. Les 9 premiers nageurs et les 9 premiers nageuses sont qualifiés pour les Jeux Olympiques, à raison d’un athlète maximum par pays.
Représentation continentale FINA (lié à l’épreuve de qualification FINA pour les Jeux Olympiques)
Seuls les pays qui n’ont pas de nageurs et/ou de nageuses encore qualifiés peuvent qualifier un seul athlète par ce biais. Les meilleurs représentants de chaque continent lors de l’épreuve de qualification FINA pour les Jeux Olympiques qui ne se sont pas qualifiés en prenant l’une des 9 premières places seront ainsi les derniers qualifiés pour Londres 2012.
Cela signifie que si la France veut engager deux nageurs et deux nageuses aux Jeux Olympiques, elle devra les placer tous les deux dans les 10 premiers du championnat du monde. Sinon, elle devra se conter d’un nageur et d’une nageuse par épreuve au maximum dans le meilleur des cas.
Pour rappel, 3 nageuses et 5 nageurs français participent aux championnats du monde de Shanghai.
L’épreuve du 10KM dames a lieu mardi 19 juillet 2011 à 9h00 heure locale, celle des messieurs le lendemain à la même heure. Avec le décalage horaire, cela correspond à 3h00 du matin heure de Paris. On pourra connaitre les gagnantes et les gagnants deux heures plus tard – le temps que mettent les athlètes pour parcourir cette distance !
(Source : Wikipédia)
C’est demain, mardi 19 juillet que débute les championnats du monde d’eau libre à Shanghai ! Ceux-ci auront lieu plus précisément à une trentaine de kilomètres du centre ville, vers le sud, dans la ville de Jinshan.
La température de l’air devrait être comprise entre 27 et 33°C, quand à l’eau elle devrait avoisiner les 28°C, donc attention à la surchauffe ! L’air est en outre très humide dans cette région.
Le programme est le suivant :
Mardi 19 juillet :
Mercredi 20 juillet :
Jeudi 21 juillet :
Vendredi 22 juillet :
Samedi 23 juillet :
La sélection française comporte 5 nageurs (le plus âgé est de 1980, le plus jeune de 1988) et 3 jeunes nageuses (de 1990 et 1991), ceux-ci étant qualifiés suite aux épreuves de championnats de France à Pierrelatte en juin dernier. Il fallait en effet arriver parmi les deux premiers aux épreuves pour avoir un ticket pour Shanghai.
En juin dernier a eu lieu au lac de Pignedorée à Pierrelatte les championnats de France d’eau libre, avec pour enjeu notamment les qualifications pour les mondiaux de Shanghai ce mois-ci, ainsi que les championnats d’Europe à Eilat en Israël début septembre.
Ce jeudi, Fête Nationale, c’est l’étape n°21 qui s’y est disputée, avec une épreuve découverte de 500m, et les épreuves de 2KM et 5KM.
L’eau du lac frise les 23°C. Soixante-dix nageurs sont au départ pour le 2KM le matin.
Le mistral a rendu les conditions légèrement plus difficile. L’après midi commence avec l’épreuve de 500m, puis à 15h l’épreuve du 5000. Les 61 hommes partent 10 minutes avant les 34 femmes. Le premier arrivera 55 minutes plus tard, contre 1h04 pour la première femme.
Le parcours consiste à contourner 3 bouées pour le parcours 500m (la ligne verte), le parcours en orange correspond au 2KM (2 tours) et le rouge au 5KM (3 tours).
Le second we de juillet est très chargé en épreuves d’eau libre à proximité de Paris. Vendredi 8 il y a tout d’abord l’étape de Compiègne qui a malheureusement du être annulée, le samedi Granville en Normandie (5km), Attichy dans l’Oise (5km) et Torcy en Seine et Marne (3km). Le lendemain, Jablines-Annet en Seine et Marne (5km), et le lac de la Forêt d’Orient à Troyes (5km).
Plus rien ensuite à proximité de Paris, dommage donc de regrouper toutes ces épreuves sur un seul we, surtout que ce sont les dernières à proximité de Paris pour la saison.
Ci-dessous le lac de la base de loisir de Jablines.
Le Tour du Roc est une des étapes (n°16) de la coupe de France d’eau libre, la 48ème édition a eu lieu le we dernier à Granville en Normandie.
Le samedi avait lieu la course principale qui est également la seconde étape de la coupe de l’ouest. Au niveau de la météo, le ciel était assez gris, dans une eau avoisinant les 18°C (mais la température chute à 15°C au large), avec pas mal de houle et de courant, et des méduses !
Au niveau du parcours, il faut contourner le port et longer la côte : le point d’arrivée n’est pas le même que celui du départ.
Le lendemain, a eu lieu une épreuve de 1 KM.
Fabien Docet, 48 ans, surnommé « l’homme-saumon », a nagé 915 kilomètres au départ de la commune de Langeac (Haute-Loire) sur l’Allier le 30 avril 2011, jusqu’à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) dans l’estuaire de la Loire où il est arrivé le 16 juin, soit 45 jours plus tard. Le nageur de fond a réussi son défi en 35 étapes. Ce raid écolo-sportif a également eu pour but de sensibiliser le public, en particulier scolaire, sur l’importance de préserver l’eau, en parcourant à rebours la route des saumons qui, depuis l’Atlantique, remontent le courant jusqu’en Haute-Loire, au coeur de la France.
Il a utilisé comme équipement une combinaison en néoprène (la température de l’eau étant d’une dizaine de degrés), une paire de palmes, et un hydrospeed (luge d’eau) pour se protéger d’éventuels chocs sur le début du parcours. Il a traîné derrière lui ses affaires, notamment de la nourriture, de l’eau potable, une balise, et des vêtements, dans un bidon étanche de 50 litres.
Cette année le défi des Courreaux s’est déroulé plus tard dans la saison, le 25 juin 2011. Organisé comme chaque année par le Rotary Lorient Porte des Indres, il s’agit de traverser à la nage (sans palme) entre Groix et le continent, soit une distance de 6,5 km.
Le Défi des Courreaux est de plus en plus populaire. L’an dernier, ils étaient 120 nageurs à participer. Le défi n’étant pas simplement à but sportif, en effet la course ne s’inscrit pas dans le calendrier de la FFN, chaque participant doit avoir pour sponsor une société qui versera une somme minimum fixée à 154 euros (mais bien sûr, cela peut être plus). Les fonds sont destinés à aider les associations et les foyers qui aident et accueillent les jeunes autistes de la région. Cette année c’est 25’000 euros qui ont ainsi pu être offerts à l’AIPSH.
Tout nageur doit être accompagné de son kayakiste.
Pour respecter les conditions de sécurité et les conditions de convivialité, le nombre des nageurs est limité à 130 personnes qui doivent avoir fait la preuve de leur capacité à nager en mer sur une distance à peu près équivalente.
Anne, de nageurs.com a participé à la course, et nous a donné ses impressions.
La température de l’eau est annoncée pour 15°, ce qui impose le port d’une combinaison et éventuellement de chaussons et d’une cagoule.
C’est avant tout un rassemblement très chaleureux de gens qui donnent d’eux-mêmes pour soutenir une cause. Ainsi, il est toujours possible de joindre les organisateurs, très disponibles, soit par mail, soit par téléphone.
Cela n’a rien à voir avec la grande machine à l’esprit très compétitif qu’est le Défi de Monte-Cristo.
L’organisation parfaite n’exclut personne et contribue à cet excellent climat.
Ici, pas de grand navire de transport, les particuliers font la navette avec leur bateau personnel pour amener les nageurs dans l’île pendant que les kayakistes tous groupés arrivent par la mer, tout le monde se parle et s’entraide, un petit déjeuner est ensuite offert par les iliens, pas d’empoignade au départ, les nageurs partent toutes les 30 secondes et il n’y a pas de calcul de temps à l’arrivée, pas de podium, les médailles sont pour tous avec le sourire.
Cette année, le temps s’était mis de la partie, la température de l’eau aussi et les méduses ont brillé par leur absence.
Bref, tout a contribué à faire du 10ème Défi des Courreaux un évènement rare qui décuple le plaisir de nager en permettant d’apporter une petite contribution à la cause des autistes.