Enfin presque …

LUNDI 26 SEPTEMBRE 2011
Enfin presque…
Il faut que j’avoue avoir accroché un dossard hier.

Mais c’était pour la bonne cause.

En effet depuis 3 ans je ne manque aucune édition de la Course du Souffle (http://www.sport-up.fr/lacoursedusouffle/2011/index.htm) qui permet de récolter des fonds pour la recherche contre la Mucoviscidose.

Pour une cause comme celle-là je ferai une entorse à la règle que je me suis fixée pas plus tard qu’hier sur ce même blog.

Alors oui j’étais prêt à prendre le départ accompagné de la femme de ma vie qui , elle , n’a pas hésité à se lancer après 18 mois d’arrêt.

C’est réconfortant de courir utile et de constater que le nombre de coureurs augmente d’année en année.

L’édition 2011 a nous a réservé quelques surprises puisque le parcours s’est révélé plus long que prévu : près de 11,5 km au lieu des 10 Km prévus.

Quant à ma femme sa course de 5 km s’est transformé en une belle ballade de presque 8 Km.

Résultats : nous tombons dans les bras l’un de l’autre , fourbus mais tellement heureux !

Je ne cacherai pas les douleurs aux genoux pendant la course ainsi que les courbatures du lendemain.

Mais cette course s’est révélé être une petite étincelle dans ce long tunnel que je traverse avec seulement quelques petites séances de course à pied de temps en temps , moi qui ai couru si régulièrement pendant mes deux premières années de pratique …trop peut être ?

Cela expliquerait cette traversée du désert.

Cette fois je vais entretenir la flamme et me mettre sur les rails pour les tous prochains objectifs :

le 02 Octobre : 10 Km de Neuilly sur Seine
le 09 Octobre : Les 20 Km de Paris ( en souvenir de mon tout premier dossard en 2007 !)

Mais pour une fois je vais être raisonnable et ai pris la décision d’aller voir un médecin du sport :
ce sera le 04 Novembre prochain.

http://lebleutriathlete.blogspot.com/
http://lebleutriathlete.over-blog.com/

Cette fois c’est bien fini !

Ce samedi s’achève et avec lui notre première semaine de vacances de septembre en Normandie.

J’en profite pour enrichir mon blog d’un nouvel article qui , pour une fois, est en phase avec le précédent.

Souvenez vous dans l’article précédent , je faisais l’apanage de l’entraînement au détriment de la débauche d’énergie que réclamaient tous ces dossards que j’épinglais
ces derniers mois sans avoir eu la délicatesse de gratifier mon corps d’un minimum d’entraînement.

Tout cela est bien terminé !

Dorénavant toute inscription à une course se fera dans le cadre d’un entraînement régulier et qui ne mette pas mon organisme à mal.

Je veux pouvoir m’entraîner jusqu’à la fin de ma vie !

Cette deuxième période de vacances en septembre a bien commencé.
J’avais sollicité le club de triathlon local pour partager leurs entraînements.

C’est comme cela que j’ai pu effectuer ma première vraie sortie à vélo le lendemain de notre arrivée.
2 heures et 13 minutes à travers la campagne verdoyante,variée et vallonnée de ce bord de mer normand.

Intéressant de se retrouver si près de la mer et pourtant soumis à des exercices inattendus de côtes et de descentes.

Mon compagnon de route est plus jeune , plus affûté et bien mieux entraîné que moi et doit fréquemment m’attendre.

Cet aspect là de la sortie me fait comprendre qu’il est essentiel de sortir avec des sportifs de niveau équivalents et pas trop hétérogènes.

Mais je ne vois que le bon côté des choses.

Cette sortie m’aura permis de sortir de ma coquille.

Celle dans laquelle je m’étais volontairement enfermé dès mes premières sorties vélo.

Cette appréhension majeure du souci mécanique m’empêchait de goûter pleinement à l’effort et au parcours.

52 KM parcourus en tout , c’est la distance la plus importante jamais parcourue en une seule fois depuis mes débuts de triathlète.

Une seule chute pour cette sortie a été provoquée par mon inexpérience technique de la gestion des plateaux et des vitesses.
Je passe sur le petit plateau , la chaîne est brutalisée et la tolère difficilement.

Le résultat ne se fait pas attendre : la chaîne finit par sauter et m’entraîne vers une chute instantanée.
Je me relève sans problèmes mais mon pied va se rappeler à mon bon souvenir dans quelques heures.

En effet moins de 5 heures après mon retour , mon pied me replonge 3 semaines en arrière (chute au bord de la piscine et ensuite passage aux urgences) avec
l’impossibilité de poser le pied par terre.

Je crains que mon pied ne soit réellement fragilisé.
(cette douleur au pied me donne l’idée d’un prochain article sur mon autre blog : http://lebleutriathlete.over-blog.com/#)

A la différence de la chute précédente je parviens à prendre le volant pour essayer de trouver une pharmacie.

Le médicament fait son effet et à la fin de l’après-midi , je suis soulagé et mon pied aussi.

Le lendemain nous profitons de la piscine olympique de Deauville.

Mon pied se refait une santé même si je me limite à la brasse, la seule nage qui ne soit pas douloureuse.

Cette piscine est un véritable paradis et sera pour les 15 jours qui suivront notre havre de paix à tous les trois.
En effet nous partagerons très souvent nos séances natation , chacun avec ses propres objectifs.
La première séance étant très profitable nous renouvelons l’expérience à un rythme régulier , un jour sur deux en moyenne.

Le bilan de ces deux semaines est plus que satisfaisant et quelques jours après , j’en ressens encore tous les bienfaits :

Semaine 37 : 8500 m

2200 mètres le 16/09/2011 Piscine olympique de Deauville

2200 mètres le 15/09/2011 Piscine olympique de Deauville

2100 mètres le 14/09/2011 Piscine olympique de Deauville

2000 mètres le 13/09/2011 Piscine olympique de Deauville

Semaine 36 : 6000 m

2000 mètres le 11/09/2011 Piscine olympique de Deauville

1000 mètres le 08/09/2011 Piscine olympique de Deauville

1500 mètres le 07/09/2011 Piscine olympique de Deauville

1500 mètres le 05/09/2011 Piscine olympique de Deauville

Cette période d’entraînement m’a donné le goût et l’envie de l’effort mais aussi la possibilité d’aligner plusieurs longueurs d’affilée en crawl alors qu’il y a deux mois je
parvenais difficilement à parcourir 25 mètres.

Un comble pour un triathlète !