L’entracte ne doit jamais durer trop longtemps …ou l’éloge de l’entraînement !

 

J’avais intitulé mon dernier article :  » entracte  » sans me douter que celle-ci allait durer plus longtemps que prévu.

En effet c’est à l’occasion d’un entraînement natation tout à fait studieux que j’ai réussi à glisser et à tomber simplement en essayant de me tenir debout.

Tout s’est passé très vite et je n’ai eu le temps que de réaliser que mon pied venait de heurter une marche et que deux de mes orteils étaient très douloureux.

Pendant toute la soirée j’ai vérifié si le pied en question ne doublait pas de volume mais non rien à signaler.

Enfin presque rien car au moment d’aller dormir, la douleur s’est exprimé et ne m’a pas laissé de répit.

Je ne savais pas dans quelle position rester pour éloigner cette douleur et me déplacer me faisait grimacer de douleurs.

J’ai pu assister au passage d’un certain nombre d’heures jusqu’à ne plus en pouvoir et décider d’aller aux urgences les plus proches à …04 H 00 du matin.

Et là malgré la douleur qui n’annonçait rien de bon le diagnostic a été celui que j’attendais : rien de fracturé, la radio mettait un terme à un certain nombre d’appréhensions et de questions.

Comme par exemple : comment me débrouiller au quotidien dans les prochaines semaines si je dois me faire opérer et gérer une convalescence, somme toute très inattendue.

Et c’est là que j’ai pris le temps de réfléchir à cette incertitude qui plane sur nous et qui nous laisse entrevoir, à des occasions comme celle que je venais de vivre, que tout est très éphémère et qu’il faut être raisonnable.

Cette chute qui n’avait l’air de rien du tout sur le moment aurait pu m’handicaper momentanément dans ma vie personnelle et professionnelle. Elle m’a également fait toucher du doigt le bonheur que l’on peut ressentir à pouvoir faire ce que l’on a envie sans dépendre des autres.

Bien évidemment le médecin, avant de me renvoyer à la maison, n’oublie pas de me rappeler que je ne devrai pas pratiquer de sports pendant 15 jours.

Juste avant de quitter l’hôpital je parviens à négocier de reprendre la natation après une semaine en faisant attention de ne pas glisser !

Même si j’ai eu régulièrement, ces derniers mois, des difficultés à planifier un entraînement, je suis impatient de pouvoir m’y remettre sérieusement.

Pourquoi sérieusement ?

Parce que ces derniers mois (deux dernières années) j’ai eu une fâcheuse tendance à confondre entraînement et compétition.

En me disant que cette dernière pouvait très facilement me servir d’entraînement.

Et à partir de là cela ne m’a pas dérangé de mettre une course à mon programme alors que la dernière sortie (déjà une autre course et un autre dossard) remontait à deux voire même trois semaines.

Cela signifie que j’ai participé (je ne m’en vante et je l’ai déjà confessé sur l’un de mes blogs) au Triathlon de Paris le 10 Juillet dernier avec aucun entraînement particulier pour cette nouvelle épreuve :

– pas de vélo depuis le CD de Beauvais le 12 Juin

– 2500 m de natation

– 10 km de Suresnes le 19 Juin

– 10 km du 10 ième le 26 Juin

– 5 et 10 km des Foulées des Iles le 03 Juillet

Je me suis laissé bercer pendant tout ce temps parce que j’ai suffisamment d’endurance pour tenir la distance.

Mais depuis le 19 Août dernier (date de mon anniversaire et de mes 45 ans) un changement de cap s’opère avec de vrais entraînements réguliers :

– natation les 18 et 19 août

– vélo le 24 Août

Cette fois la ‘’ machine’’ est relancée !

Ce signifie que je vais oublier définitivement les dossards qui me tendaient les bras ce week-end :

– Triathlon Courte Distance de Chantilly

– Foulées Trielloises : 10 Km

Retour à l’essentiel pour moi qui avait fini par perdre de vue que l’entraînement c’est la base de tout ce qui va pouvoir nous permettre d’accrocher un dossard en toute sérénité.

Je vais donc me concocter un programme sur les tous prochains mois qui posera les bases d’une montée en puissance et sera couronné par un objectif majeur en 2012 que j’aurai l’occasion d’évoquer prochainement.

2 réflexions sur « L’entracte ne doit jamais durer trop longtemps …ou l’éloge de l’entraînement ! »

  1. Bonjour,

    je ne sais pas où apparaitra mon commentaire, mais je voulais relever une phrase très importante pour moi, et que je me répète à chaque ‘petit’ moment de bonheur que m’offre ma vie au quotidien :

    ‘… le bonheur que l’on peut ressentir à pouvoir faire ce que l’on a envie sans dépendre des autres’. C’est vrai pour tous les gestes de la vie quotidienne et encore plus lorsque je suis dans une piscine ou dans un lac et que j’ai pu m’y rendre en vélo !

    Bon entrainement !

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