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glycine, 54 ans, homme, Paris

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avril 2024


mars 2024


Ces 6 derniers mois, glycine a nagé dans les piscines suivantes : Piscine Georges Hermant (Paris) (182.4 km), Piscine Hébert (Paris) (48 km), Piscine Georges Vallerey (Paris) (11.1 km), Piscine Alfred Nakache (Paris) (10.5 km), Piscine de Pontoise (Paris) (7.4 km), Piscine des Amiraux (Paris) (7 km), Piscine Les Bains des Docks (Le Havre) (6.9 km), Aquastade Val d'Essonne (Mennecy) (3.8 km), Centre Aqualudique Orléans l'O (3.8 km), Piscine Yvonne Godard (Paris) (3.7 km), Piscine Mathis (Paris) (3.6 km), Piscine Paul Valeyre (Paris) (3.6 km), Piscine Roger Le Gall (Paris) (3.6 km), Centre Nautique de Bourg-Saint-Maurice (3.5 km), Le Lagon (Tignes) (3.1 km).


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Séances

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Aout 2012 : (59500 m)
  • 3200 mètres le jeudi 30 aout (de 19h15 à 20h45) à Piscine Mathis (Paris) - Comme évoqué par certains en cette période de vidange de nombreux bassins de 50 m, 25 m c’est pas pareil. 25 m c’est moins que 50 m, eh oui ! Il faut faire plus de longueurs pour nager autant, si si. Dans la catégorie piscine couverte de 25 m Mathis est agréable, mais a signifié pour moi ce soir la fin de presque trois mois de nage en eau libre ou bassin de 50 m en plein air et j’y avais pris goût.
    Pour une fermeture annoncée à 21 h 00, à Hermant le bassin est évacué à 20 h 45 alors qu’à Mathis il est évacué à 20 h 30. Par chance cela ne m’a pas gêné, j’en étais aux longueurs de rab quand le sifflet a retenti.
    J’ai vu passer un topic qui annonce une consultation des usagers des piscine de Paris. J’y militerai pour l’affichage de l’évacuation du bassin plutôt que celle de la fermeture de l’établissement.
  • 1500 mètres le dimanche 26 aout (de 08h45 à 09h15) à Bassins du Château de Chantilly - Triathlon de Chantilly, pas dans les douves, mais presque, dans le canal du domaine de Chantilly, cadre sympathique s’il en est pour une épreuve sportive, tout comme il aurait pu en être d’une épreuve parisienne le week-end prochain.
    Format « Olympic », en anglais, car l’organisation est d’outre-Manche, soit normalement 1500 m-40 km-10 km. Mon vélo indique 41,5 km, le GPS d’un triathlète indique 9,84 km pour la course à pied, et pour le bain, mystère... Mon temps en natation peut me donner une indication : 21 min 52 s. Houlà ! je suis en pleine bourre moi. Sauf que pour dire les choses, sous 27 min, il n’y a pas les 1500 m, ce n’est malheureusement pas possible. Le canal du château de Chantilly n’est pas la Seine dont le courant nous aurait propulsé jusqu’au parc André Citroën, en plus le parcours était en aller-retour.
    Donc on est bien loin des 1500 m alors qu’il y avait largement la place, dommage, car avec ma préparation pour la Traversée de Paris, j’aurais voulu plus de natation.
    Mine de rien en eau libre, on profite du paysage. Même moi qui suis un peu myope, c’est fugace mais j’ai apprécié. J’aurais bien aimé apprécier aussi les monuments parisiens qui jalonnent la Seine. Par comparaison en course à pied, sur un chemin le regard est braqué vers le sol, sur un revêtement stable on peut promener la vue, mais l’attitude naturelle c’est droit devant légèrement orienté vers le bitume. Tandis que quand tu nages le crawl t’es obligé de jeter des œillades. J’ai même profité d’un spectaculaire survol d’oies du Canada, d’abord entendues puis bien vues.
  • 3300 mètres le mercredi 22 aout (de 19h15 à 21h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Séance sans carotte. Je ne parle pas des habituels bikinis, y’en avait un peu, mais de la Traversée de Paris. Ça c’était une sacrée source de motivation. Je me suis senti pousser des écailles cet été. Georges Hermant avec son bassin de 50 m et ses horaires étendus le soir a été une aubaine pour ma préparation et finalement je me sentais prêt.
    Donc ce soir j’ai nagé pour nager, ça le fait aussi. Mon beau-frère lui n’a pas fait de vieilles arrêtes, contrarié à son retour de vacances par le foisonnement dans les lignes d'eau. Ici c’est Paris !
  • 4200 mètres le dimanche 19 aout (de 09h00 à 11h15) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Cohabitation délicate ce matin. J’ai attrapé une cheville suite à un choc pour réclamer des excuses qui ne venaient pas et je me suis fait attraper la cheville suite à une queue de poisson.
    Bon le gars qui m’est rentré dedans n’a aucune circonstance atténuante, son comportement est inqualifiable, j’veux pas le savoir. Et moi alors ? mon dépassement limite ligne blanche, aurais-je une explication ? pourrais-je en dire oh ! dieu !... bien des choses en somme ?
    J’aurais bien aimé, mais objectivement, non.
    Cinquième séance en cinq jours à plus de 3,5 km, j’encaisse sans aucun problème, je n’ai même plus de raideurs musculaires, ça paye.
  • 4500 mètres le samedi 18 aout (de 08h30 à 10h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - 8 h 29 à la caisse, une minute avant l’heure d’ouverture. À travers la vitre la surface de l’eau est lisse et reflète le bleu du ciel, mais le vestiaire semble déjà bien garni. À ma sortie de la douche le bain bouillonne déjà, comme d’habitude quoi. Moi qui naïvement pensais que je traverserai d'un plongeon agile un miroir lisse.
    J’ai commencé et terminé par la ligne d'eau lente pour ma mise en action et mon retour au calme et parce qu’il y avait de la place. J’y ai doublé deux ou trois fois une dossiste, une bonne nageuse qui alterne les nages et les lignes. Elle s’est arrêtée et garée au bord du bassin à chaque fois que je l’approchais, alors que j’avais la place de passer sans la toucher. J’espère ne pas l’avoir bousculée à un autre moment et qu’elle se range à la vue de quelque aileron que ce soit. Mais si les ailerons l’effrayent, ça ne doit pas lui être de tout repos de surveiller les requins dingos qui pullulent encore plus ici qu’à la Réunion.
  • 3500 mètres le vendredi 17 aout (de 18h45 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Un gars m’a doublé pendant ma phase de nage continue, ça arrive, ça m’arrive, c’est comme ça. Ce qui m’arrive moins souvent c’est de prendre le sillage de ce poisson pilote et d’y rester. Car il faut que le bonhomme ne s’arrête pas en bout de ligne après son exploit pour reprendre son souffle… et que je puisse le suivre.
    Donc c’est arrivé et ce fut bien. Il a imprimé un tempo idéal, juste un poil supérieur à ma vitesse de croisière qui m’amuse. Confortablement installé dans ses pieds, j’en ai prolongé mon cycle de nage continue jusqu’à 2 km au lieu du 1,5 km prévu.
  • 3600 mètres le jeudi 16 aout (de 18h45 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - À mon arrivée un amas de corps échoués sur la plage au bout du bassin bouchait le passage. Il m’a fallu en enjamber certains pour aller poser ma serviette. Je n’ai pas compris tout de suite, mais manifestement ils s’étaient agglutinés là pour capter les rayons du soleil qui n’atteignaient plus les tribunes. Ils m’ont fait de la peine.
    J’ai rejoint l’amas des nageurs qui comptent et recomptent le nombre de carreaux du fond de la piscine à la queue leu-leu, parfois pendant des heures . On doit faire de la peine à certains.
  • 6200 mètres le mercredi 15 aout (de 09h15 à 12h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Six kilomètres d’affilé en 1 h 58 min, pour un objectif de 2 h 00 min, impeccable.
    Fait à vitesse constante en plus. Sauf le dernier kilo à cause de l’afflux de nageurs. Probablement des catholiques à l’heure de la sortie de la messe du 15 août, je ne vois que ça. J’en avais encore sous la nageoire, car avec ce monde dans ce dernier kilo j’arrivais tout de même à accélérer pour slalomer.
    Nouveauté pour moi, l’entrée se faisait par le vestiaire de gauche. Semblable à l’autre dans sa structure (cabines traversantes, casiers au choix à code ou à pièce, douches chaudes surpuissantes…), avec une différence notable et appréciable tout de même : pas de mauvaises odeurs.
    Nicolasl : vu. Et comment ! Avec son gros logo, le nouveau bonnet est bien plus visible que l’ancien.
  • 3500 mètres le lundi 13 aout (de 19h00 à 20h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Théorème de Glycine : soit un déjeuner au lance-pierre le midi, alors le corps plongé dans un fluide le soir nage comme une pierre.
    C’est dans de telles circonstances qu’on réalise qu’il n’est pas anodin d’aligner les longueurs. Il a fallu que je m’emploie pour faire un kilométrage significatif en prévision de l’éventuelle trempette du 2 septembre.
  • 1500 mètres le dimanche 12 aout (de 14h30 à 15h00) à Base de loisirs de Bois-le-Roi - Beaucoup de monde au bord et dans l’eau. Mais zone de baignade bien fichue avec à l’extrémité de celle-ci une ligne d’eau réservée à la nage. Une seule ligne, bien large et de toute façon peu de nageurs. Je dirais trois ou quatre pour des centaines de baigneurs et encore plus de bronzeurs.
    Digestion, heure de la sieste – que je ne fais jamais –, vent, ou autre cause, je ne sais pas, mais je me suis senti mou et peu volontaire, j’en ai vite eu marre. Je me suis tout de même motivé pour faire dix longueurs que j’ai estimé à 200 m lors d’un demi-tour. Trente et une minutes au bout du compte pour ces dix longueurs, temps canon, ou légère surestimation ? hum…
  • 4000 mètres le samedi 11 aout (de 10h00 à 11h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Tout avec pull-buoy, à affleurer la surface. Pas encore prêt à marcher sur l’eau, mais à quoi bon ? l’eau est bonne, transparente, je m’y jette et y glisse.
  • 3000 mètres le jeudi 9 aout (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Trois fois un kilomètre avec une petite pause entre chaque kilo, le dernier avec pull-buoy.
    Faible fréquentation, parfois doubleur, parfois doublé dans la sérénité sans se retrouver à x de fronts. À mon rythme, 3 km/h, c’est marrant : je double des épaves, je suis doublé par des hors-bords.
    Quand un bon nageur me double, s’il est raisonnablement plus rapide que moi, j’ai le temps de l’observer et c’est gracieux. Bien installé dans ma nage j’ai la sensation de glisser, à cette sensation s’ajoute la vision du corps tout proche qui me dépasse. Sous l’eau, le mouvement des bras est ample et paraît tranquille, il n’y a pas les éclaboussures de surface. La tête semble projetée vers l’avant, décidée à montrer la voie. Le bassin oscille doucement, et les jambes suivent entraînées par le haut du corps. Cette inertie apparente des membres inférieurs renforce l’impression de facilité.
    Je ne dis pas ça parce qu’il me faut trouver un motif de réconfort quand je suis mis minable, j’apprécie vraiment.
  • 3000 mètres le mercredi 8 aout (de 19h00 à 20h30) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Bon alors apparemment y’a de l’eau dans le gaz pour la Traversée de Paris. C’est embêtant ça. C’est sympa la piscine, j’aime bien, mais en ce moment je multiplie les séances en vue du 2 septembre. Sans cet objectif, aujourd’hui clairement aurait été un jour sans. Donc pour me préparer j’ai couru à midi et nagé ce soir. J’ai souffert pendant mon jogging, pour me rassurer je vais dire à cause de la chaleur, moins à la nage, excepté musculairement. C’est une fois de plus mes mollets qui ont flanché. Quand je regarde les autres nageurs je n’ai pas l’impression que leurs mollets soient beaucoup sollicités, au contraire même. J’ai essayé de regarder les miens en nageant… comme ça j’ai aussi eu la nuque en vrac.
  • 3000 mètres le lundi 6 aout (de 18h45 à 20h15) à Piscine Georges Hermant (Paris) - J’ai voulu capitaliser en nageant le lendemain.de ma plus grosse séance en km. J’ai par contre varié les allures et réduit le kilométrage. Varier les allures c’est parfois nager pépère, mais aussi parfois à fond les ballons, soit 17 min 54 s le kilomètre, ma deuxième fois sous les dix-huit minutes et mon record en grand bassin, record méritoire vu les creux de 10 m dans ces eaux déchaînées.
    J’ai vu un bonnet rouge nageur.com qui doit être Hornstrandir vu qu’il a posté un compte-rendu aux même horaires que moi.
  • 5000 mètres le dimanche 5 aout (de 10h00 à 12h15) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Ouais ! cent longueurs, dans un bassin de 50 m, en 1 h 40 min, j’allonge le crawlé.
    Je reviens de vacances pendant lesquelles je me suis baigné en mer tous les jours. Parfois juste pour un plouf, mais plusieurs fois aussi pour m’entraîner à la nage en eau libre sans toutefois nager autant que ce matin. Content d’avoir fait l’effort de ne pas m’arrêter à soixante ou quatre-vingt longueurs en me disant que c'était déjà pas mal.
    Mes chronos kilométriques vont croissants avec les kilomètres. La prochaine fois il me faudra essayer de refaire le même temps avec un départ plus lent et en étant plus régulier.
  • 3000 mètres le vendredi 3 aout (de 11h30 à 12h30) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - J’ai relié deux plages séparées par une côte rocheuse sauvage, l’aventure quoi. À l’approche de la plage j’étais satisfait et j’avais l’impression d’avoir beaucoup mouliné pour finalement constater que j’avais bouclé l’odyssée en une heure, moins que ma séance en bord de plage d’hier. Donc parcours qui a nécessité moins de tours de bras, mais qui m'a procuré bien plus de frissons.
  • 3500 mètres le jeudi 2 aout (de 10h45 à 12h00) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Le long de la plage, pendant soixante-dix minutes.
    Vent de trois quart, mes temps sont sensiblement plus élevés dans un sens que dans l’autre et conformes aux sensations. Ciel perturbé qui à un moment a viré au gris si sombre que je me suis arrêté pour voir s’il pleuvait. Non, je suis reparti et puis ploc, ploc, plocploc, plocplocploc... à verse, sublime.

 

Juillet 2012 : (33100 m)
  • 3000 mètres le lundi 30 juillet (de 14h30 à 15h30) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Secoué par les vagues trois jours plus tôt et peu confiant en mon état de forme, je n’ai pas pris le large et j’ai nagé le long de la plage. J’ai eu froid au bout d’une demi-heure malgré la combinaison. Combinaison que j’ai abîmée. Avec l’habitude de l’enfiler, je n’ai pas mis le soin nécessaire à cette opération délicate et crac ! décousue sur une dizaine de centimètres au niveau de la taille. Chaque séance en mer demande de la volonté. Je me fais violence pour y aller.
  • 3000 mètres le vendredi 27 juillet (de 11h30 à 12h30) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Toujours un aller-retour vers la pointe de la Tour. Une heure comme la dernière fois.
    Mer agitée aujourd’hui. Pour un nageur, parce que pour le fainéant posé sur la plage rien d’impressionnant à l’horizon. Sensation de m’être bien battu et de ne pas m’être désuni dans cet environnement légèrement hostile.
  • 3000 mètres le mercredi 25 juillet (de 11h30 à 12h30) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Même parcours qu’avant-hier vers la pointe de la Tour, en une heure. Ce n’est pas le grand large, mais m’éloigner seul de la plage en longeant les rochers reste tout de même inquiétant. J’ai poussé légèrement plus avant pour passer la pointe de la pointe, ouh là là ! ça sentait le large.
  • 2800 mètres le lundi 23 juillet (de 11h15 à 12h15) à Anse de Bréhec, Plouha, Côtes d'Armor - Aller-retour Vieux-Bréhec–pointe de la Tour en cinquante-six minutes.
    Pas facile de nager entre les icebergs des Côtes du Grand Nord, même sous le soleil. Je tiens dix minutes-un quart d’heure en costume de plage dans ces eaux glacées. Je le dis à dessein, j’ai un thermomètre. Il y a quelques années j’en ai eu assez de toutes ces températures jetées à l’eau : elle est bonne ou fraîche, meilleure que ou plus froide que l’année dernière ou qu’à Palavas… Avec le thermomètre, c’est moins glamour, on perd en faconde, mais on gagne en précision.
    Donc là 19,7 C°, c’est pas si mal, c’est peut-être pour ça qu’ils ont débaptisé le département « Côtes du Nord » pour le renommer « Côtes d’Armor ».
    J’ai donc nagé avec la combinaison qui m’a tenu à peu près chaud, mais qui m’a laissé des irritations autour du cou.
  • 3200 mètres le jeudi 19 juillet (de 19h15 à 21h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Arrivé à plat je pensais manquer de jus, alors j’ai commencé par enchaîner quelques longueurs tranquillement, sans fil directeur. En eau libre, sans les cordes à linge, j’aurais fait des ronds dans l’eau. Somme toute, en additionnant les longueurs, j’arrive à un total convenable, qui plus est sans gêne musculaire.
    Je me suis présenté à la sortie à Nageurfélin, qui est le premier nageur.com que je rencontre. Comme il a été déjà souvent dit ici, faut dire qu’il est facilement identifiable.
    Je l’ai félicité pour sa contribution abondante au site, pleine d’humour et de bonne humeur.
    Lui s’est dit étonné par les quarante-trois ans de ma fiche. Flatté, j’ai pris ça pour un compliment, il m’a alors précisé qu’étonné ça pouvait signifier faire plus
    – attention c’est la première fois que j’utilise une émoticône, à mon âge j’ai appris à faire sans
    .
    C’est les vacances, prochaines séances en mer, dans les Côtes d’Armor, donc avec la combinaison. Comptes-rendus à mon retour.
  • 3500 mètres le mardi 17 juillet (de 19h15 à 20h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Sans forfanterie je réitère mon « vive la grisaille ! ». Parce que là, juste sous prétexte qu’on a une belle journée, bim ! c’est la foule.
    D’ailleurs je comprends ceux qui rôtissent sur les gradins ou qui barbotent dans la zone trempette, c’est pas pareil quand il pleut, mais les nageurs, ceux qui fréquentent les trois lignes d'eau qui leur sont réservées, me désolent : pas d’avoir été là ce soir, d’avoir été absents quand, beurk, il faisait moche.
    Vive la grisaille aussi car ce bassin est mal orienté, sa longueur est dans l’axe est-ouest. À l’heure où le soleil file à l’ouest on en prend plein la poire, visibilité quasi nulle, et comme « c’est merveilleux il fait beau », les lignes sont blindées et bim ! ça fini en carambolage.
    Tiens, bim ! aussi après 3300 m, mes mollets ont crié « stop ! ». Ça beau être moi qui décide quand les mollets disent stop, pas facile d’en rajouter.
  • 3300 mètres le dimanche 15 juillet (de 12h15 à 14h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Éblouissant. Mon style ? mes chronos ? les sirènes ? Malheureusement non, la luminosité. Entre deux ondées et à travers le chapelet de cumulonimbus le soleil a dardé quelques rayons sur les eaux limpides de Georges Hermant, et ça fait mal aux yeux. Vive la grisaille.
    Fréquentation moins sportive le dimanche midi que les soirs de semaine. La nature – humaine – ayant horreur du vide le couloir « nage rapide » était tout de même bien garni, notamment par mon beau-frère qui s’y est enhardi pour la première fois.
    J’ai essayé de faire un kilomètre avec respiration tous les cinq temps. Il m’a parfois fallu tricher et reprendre mon souffle en bout de ligne. Je suis soulagé de ne pas avoir ressenti le moindre début de contraction musculaire, ça faisait longtemps. J’ai pourtant fini par des éducatifs susceptibles de provoquer quelques crispations.
  • 3000 mètres le jeudi 12 juillet (de 19h00 à 20h45) à Piscine Georges Hermant (Paris) - J’augmente la fréquence de mes séances pour préparer la traversée de Paris. Mais ce soir sous le crachin j’ai plutôt eu l’impression de préparer mes futures vacances en Bretagne. Nager sous la pluie c’est un début de préparation, car rien ne vaut la vérité du terrain… l’eau est bien plus froide dans les Côtes d’Armor qu’à Georges Hermant.
    Je n’ai de nouveau pas pu soutenir la cadence de mes compagnons de ligne d'eau. Je me fais mal, je tire sur les bras, je finis avec les jambes contractées, tout ça pour aboutir à une allure médiocre.
  • 3000 mètres le mardi 10 juillet (de 19h30 à 21h00) à Piscine Georges Hermant (Paris) - Pas satisfaisante cette séance.
    Mal organisé, je suis arrivé plus tard que je ne pensais ce qui ne me laissait qu’1 h 05 min pour faire mes trois kilomètres soit une poignée de minutes de marge. Pas possible de traîner sous la douche pour valider mon soupçon d’identification du plus éminent posteur de ce site.
    J’avais prévu de tester mon lecteur mp3 submersible. L’essai ne fut pas concluant, mais je n’ai pas vraiment eu le temps d’expérimenter différentes configurations. Je m’en suis débarrassé sans avoir à aller jusqu’à mon casier en le refilant à mon beau-frère qui m’a évité une perte de temps précieuse.
    Habitué aux bassins moins sportifs et bien qu’ayant déjà fréquenté Georges Hermant, j’ai été frappé par le nombre de personnes qui m’ont doublé, et ça fait mal. J’ai beau me dire qu’ils et elles étaient plus jeunes que moi, que je me suis mis à la natation sur le tard, que je n’y vais pas tous les jours, que j’avais le courant de face, et que sais-je ? Je suis dépité.
    Et pourtant ce bassin découvert sur lequel se reflète le soleil couchant, c’est délicieux.
  • 1800 mètres le jeudi 5 juillet (de 09h45 à 10h30) à Stade Nautique de Beaune - Étang de Fouché à Arnay-le-Duc. J’ai nagé trente-six minutes que je converti en 1800 m faute de données métriques. Bel étang au bord d’un camping garni d’une clientèle essentiellement bénéluxienne. Eau tout de même très trouble, ce qui ne m’émeus pas. L’année scolaire n’était pas terminée pour tout le monde, car des jeunes du village étaient en cours d'EPS et enchaînaient les sprints sur l’étroite plage de sable.
  • 2000 mètres le mercredi 4 juillet (de 11h00 à 12h45) à Nautidombes (Villars-les-Dombes) - Piscine qui jouxte le camping Indigo, accessible aux clients du camping. Deux bassins, un toboggan, deux plongeoirs. J’ai voulu montrer mon aptitude au saut périlleux à mes enfants, périlleux en effet. Ma fille s’est lancée et a réussi à faire des saltos depuis les deux plongeoirs (1 m flex et plate-forme à 3 m). Mon fils et mon neveu se sont contentés de plongeons depuis le 1 m et de sauts depuis le 3 m.
    Je dois avouer que j’ai bien ri à la vue d’un cours d’aquagym surréaliste mollement dispensé par un septuagénaire à trois sexagénaires sur un fond musical très hype, un rythme techno-lounge, d’où le décalage.
  • 1500 mètres le dimanche 1 juillet (de 12h00 à 12h30) à Piscine de plein air des Marquisats (Annecy) - Triathlon d’Annecy avec partie natation dans un décor de carte postale. Départ étagé en 4 vagues : une vaguelette avec les femmes, suivie de deux déferlantes d’hommes, puis la vague des relais. Coincé dans les remous j’ai nagé en dedans jusqu’à la première bouée, pour ensuite mettre du rythme en m’écartant du paquet. La fin du parcours se faisait par le canal du Vassé en passant sous le Pont des Amours, un peu folklorique pour nager, mais très sympa au niveau ambiance. Résultat 1500 m en 28 min 18 s et 2 h 55 min pour l’ensemble du triathlon. Tout comme la partie natation, une partie vélo très chouette avec un petit col à gravir, de superbes vues sur le lac et une descente en lacets impressionnante.

 

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