Détail de séance

Détail de la séance de papillonista du dimanche 02 décembre 2012, à la piscine Joséphine-Baker.

 

 

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Je me suis rendue à la piscine Joséphine à pieds après avoir longuement hésité...Mais il y avait des bouchons partout, alors, autant y aller à pinces..Le grand magasin de plantes à l'angle du quai et sa vitrine de Noël, toujours trés réussie : 4 convives plus grands que des humains, à la table des festivités de fin d'année dans un palais septentrionnal : Une dame à tête de Renne, (avec des boucles d'oreille dorées et un habit noir et blanc), un Mr Elan, et deux Mrs ours, un blanc, un brun, en fracs noirs avec chemises blanches, devant une table de fête richement parée, + un paysage de forêt enneigée avec les écureuils animés, etc...Et un peu plus loin le tableau vivant de 3 sans-abris, sans doute des expatriés de l'est, avec des sacs et même une valise, qui avaient allumé un feu de bois dans un endroit dégagé, pour se réchauffer...Quant à la piscine Baker, elle fume, et je ne sais toujours pas à quoi correspond cette fumée permanente à l'arrière : On se demande s'ILS nous cachent quelque chose (la piscine serait alimentée par une soute à charbons, mettons...) j'aimerais bien savoir*...Du monde en abondance, le tourniquet est tombé en panne hier, me dit la caissière (

), (il suffit que j'arrive dans une piscine...),
le cabinier joue à CACHE-CACHE avec un gamin qui ne veut absolument pas mettre un orteil dans le pédiluve : Au moment où le gamin passe sur le rebord, en équilibre, le cabinier (qui s'était caché), passe le buste et lui fait les gros yeux en lui indiquant le pédiluve...J'y passe, moi aussi, en faisant la grimace, et sur la pointe des pieds pour ne pas mouiller le bas de mon jean qui s'obstine à descendre sur mes chevilles malgré le roulottage...
Ils ont trouvé un nom pour le pédiluve, sur les affiches de l'UCPA, (celles où un superbe canard blanc portant un sac à dos passe par toutes les étapes pour se baigner) qui sent moins son ethymologie latine, une formule plus de vie quotidienne..;(et me rappelle pas, quelque chose comme "trou d'eau pour les pieds"...noon, ça doit pas être ça...).

Déshabillage, fonçage dans l'eau, toujours trop chaude (je ne m'en plains pas). Il ne m'a fallu que quelques minutes pour repérer ma vieille ennemie, la sérial frappeusede DUNOIS, maintenant à demeure à BAKER car elle est tout le temps là. Elle se promenait mollement sur le dos (avec une planche serrée contre le ventre, la tête levée), lorsque je suis arrivée derrière elle et me suis aperçue que c'était bien elle, horreur, malheur, desuétude, elle m'a jeté quasiment un regard de COBRA (un peu injuste pour le vrai cobra qui est un être estimable et digne..:-).Je dois dire qu'il n'y a eu aucun clash, aucun heurt, ni rien du tout, pas d'insultes...Et puis d'ailleurs j'en ai eu vite assez des nageurs-du-dimanche-de-Baker, et suis sortie après relativement peu de temps.
Petite parlote avec une vieille connaissance, la DAME SUD-AMERICAINE, que décidemment je vois dans toutes les piscines en ce moment...je l'adore...Elle est argentine et elle a un visage d'indienne des andes qui me plait beaucoup..;Elle m'a dit qu'elle avait reçu plein de coups, car elle nage beaucoup sur le dos, à Baker, c'est dangereux....

Sortie dans le froid , attirée par le bateau un peu plus loin "La Dame de Canton", d'où s'échappait une musique qui me plaisait et me faisait danser malgré moi, et je ne sais même pas ce que c'est, cette musique...le bateau semblait hermétique, je n'ai pu repérer l'entrée, et, pire encore, cette musique (trés forte), semblait être destinée à une furie de danseurs échevelés, mais impossible d'apercevoir ne serait-ce qu'une ombre mouvante, je ne distinguais que des planches hermétiquement clouées...Etant restée stupidement(avec juste les pieds qui bougeaient la cadence) devant ce bateau durant 10 BONNES MINUTES, pour essayer d'apercevoir le bal diabolique, et, pourquoi pas, y entrer, j'ai fini par m'éloigner, passant devant un autre bateau plus loin, complétement ouvert, celui-là, (et désert), et d'où s'échappait une musique sirupeuse...:-)


Tandis qu'une phrase obscure faisant allusion à quelque chose de lumineux dont je ne me
rappelle pas plus la teneur (ah, c'est du joli !) scintillait au fronton de l'un des rectangles de SA MAJESTE LA TRES GRANDE BIBLIOTHEQUE.

La Dame de Canton, Baker et la TGB, voila le trio gagnant...

 

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