Détail de la séance de papillonista du mercredi 14 septembre 2011 , à la piscine Suzanne Berlioux.
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Débarquement à la nuit tombée dans une pistoche remplie à ras bord de têtes caoutchoutées qui s'agitent(jusqu'à 38 par couloir, la Ville de Paris se congratule de satisfaction tellement c'est rentable), le sentiment de solitude n'est pas de mise, il est toutefois impossible de nager, je m'affale donc sur un tapis et fait mine de m'étirer entre 2 gars qui font des pompes, et je m'endors presque tellement c'est délicieux d'être allongée dans les vapeurs de chlore.
MIRACLE: Les palmeuses enfin rembarquent(Elles ont un coté"Mouton"je trouve, elles aiment bien être sous la houlette), un calme factice qui ne dure qu'une minute se pose sur la ouane et la twou, REMIRACLE DE L'AQUABAQUE, toute l'espèce féminine se déporte de l'autre coté, et moi, bien sur, femme maligne, j'en profite, et comme dit l'ami Nietzche(Ca fait chic dans un topic):"Nous voulons être les poêtes de notre propre vie, et d'abord dans les plus petites choses"...J'entame donc par un envol délibéré et gracieux j'espère, d'un geste de bras, une session de natation réussie malgré toute une famille de brasseurs encombrants(Dont le grand père vertical), le cap est maintenu, sans matos pour les 3 premiers kms, alternance de crawl, brasse, dos, pap(Peu)et planche.Enfin, abandonnant noblement la ouane à la famille Boulet, je termine dans la twou avec un chouia de paddles et un zeste de palmes. Puis, avec des amis qui dinent tard, nous buvons un "Cote de Duras, cuvée Marguerite Duras"(Oui, ça existe).
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