Détail de la séance de papillonista du vendredi 18 novembre 2011 , à la piscine Suzanne Berlioux.
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Séance cool, peu de monde, un peu + sur la fin, nagé pratiquement que dans la ouane, assez vide et agréable, à partager avec la jeune fille handicapée qui flotte d'un bord à l'autre telle une Ophélie nénuphar.On la descend dans l'eau avec précaution, sans utiliser la chaise handicapée qui est pourtant là pour ça, je me demande pourquoi.Il faudra un jour que je regarde de près les harnachements qu'elle porte aux pieds, aux mains, à la taille: Des bouées? Elle doit, elle aussi, attendre avec impatience ces moments de liberté à Berlioux.
J'ai envie, depuis quelques temps, de retrouver les entrainements écrits donnés par un copain entraineur, de les faire quand c'est possible, dans la ouane quand pas trop peuplée, faire des sprints, des départs pendule, etc...Avec une certaine sérénité, et sérieusement.Je regrette les quelques années à nager en masters, c'était pas mal, mais ça ne serait plus possible maintenant, il y a beaucoup trop de monde dans le club où j'étais, finalement ce n'est pas agréable d'être 15 dans un couloir: je me rappelle que nous n'entendions même pas ce qu'on nous disait de faire avec le brouhaha des conversations et la largeur du bassin(Il eût fallu un micro pour l'entraineur), et tout le monde de demander, alors que les premiers commençaient à partir"mais qu'est-ce qu'il a dit, qu'est-ce qu'on fait, t'as entendu, toi?", on finissait par copier ce qu'on voyait: Ecrit sur un tableau c'était mieux, mais il fallait décrypter les annotations, ce langage des entrainements natation qui parfois ne s'imposait pas à moi( bouchée): Surtout quand il y avait des temps à décomposer, ou quand l'entraineur avait une écriture difficile.mais on était tous bien ensemble, une fraternité, j'ai bien aimé.
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