Détail de séance

Détail de la séance de NicoNocturne du dimanche 27 avril 2014 de 13h48 à 15h20, à la piscine Jacqueline Auriol.

 

 

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Contrairement à Fishette, j'ai pu faire les 1200 premiers mètres de mon programme inventé sous la douche sans trop de difficultés dans cette période de pénurie de bassin désormais inévitable les dimanches : 600m d'échauffement (300 Cr, 200 dos, 100 4N) puis 6x100 d'éducatifs (pap dos crawl).
C'est pour la mini pyramide crawl rapide dos normal que ça c'est gâté : parfois pas moyen de doubler pendant le Crawl rapide et en dos tranquille, je devais souvent repasser en crawl pour éviter des nageurs dont j'avais dans le meilleur des cas présenti la présence et parfois que j'avais embouti. Mon ressenti était donc une fréquentation mi-jaune, mi-orange.
Je pense que c'était le créneau le plus favorable de cet après-midi : la ligne du bord a fini par être réquisitionnée par des cours pour bambins et la foule a fini par surgir (une fois la vaisselle terminée ?).
Je suis resté une éternité sous les douches à contempler ce joyeux spectacle qui a fait un heureux : un nageur avec plaquettes qui grâce à la trop grande mobilisation des M&N'S sur d'autres sujets a pu tranquillement enchaîner ses longueurs avec l'accessoire prohibé.

 

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Autres nageurs présents pendant la séance

de 13h20 à 14h20, Fishette a nagé 1750 mètres : Le dimanche n'est pas un bon jour pour nager. C'est une chose de le dire, une autre de l'expérimenter. Aujourd'hui, je me casse le nez à Hébert, fermée pour cause de grève. Direction Beaujon donc, aurai-je la chance de tomber sur un créneau peu fréquenté, comme la dernière fois ? Hélas non...



J'ai mal senti cet entraînement dès mon arrivée et un coup d'oeil à la belle vue plongeante sur le bassin : du monde et surtout cette espèce d'anarchie poussive dans les lignes, symptomatique d'une absence totale de répartition de nage et/ou niveau par ligne. Pourtant, la séance n'avait pas trop mal commencé. Rencontré NicoNocturne en version diurne, naufragé de Bébert comme moi, et réussi à faire l'échauffement sans trop de problème.

Et puis sans crier gare, ce fut la Grande Invasion de méduses, d'un seul coup et sans aucune parade possible, il y en avait trop et trop d'un coup.
Comme il est devenu très rapidement impossible de faire ne serait-ce qu'une longueur entière sans incidents divers, j'en ai profité pour faire quelques observations sur cette espèce très commune des bassins parisiens, plantée au T. J'ai découvert plusieurs choses intéressantes. Spontanément, la méduse n'est pas grégaire, elle semble peu apprécier d'être regroupée avec ses semblables dans un endroit délimité. Lorsqu'on lui en laisse l'occasion, la méduse se laisse dériver au fil du courant et colonise irrésistiblement toutes les lignes, jusqu'à transformer le bassin entier en grand nawak.

La méduse a également une heureuse nature. Elle ne doute ni de son bon droit à occuper l'espace aquatique, ni de ses propres capacités d'objet nageur. Alors qu'un spécimen sans lunettes et palmes aux pieds se glissait dans la ligne où j'évoluais à peu près sans heurts avec d'autres nageurs du même niveau, j'ai essayé le plus suavement possible de lui indiquer la ligne d'à côté, où se trouvaient déjà pas mal de ses semblables. Réponse de la dame : "Oui, mais à côté, c'est les lents, moi je suis rapide"... avant de se lancer dans une brasse mémé, toujours les palmes aux pieds... Après quelques minutes de cohabitation difficile, j'ai commencé à imaginer toutes les façons possibles de transformer une paire de palmes en objet contendant... A ce stade de ma réflexion, j'ai préféré changer de ligne où je suis tombée sur une bis repetita, sans palmes mais aussi dévoreuse d'espace que sa jumelle palmée.

Bref, des conditions d'entraînement imbuvables, comme je n'en avais plus eues depuis bien longtemps, j'ai fini par jeter l'éponge. Seule bonne nouvelle de cette séance calamiteuse, un nombre de coups de bras qui a encore diminué en crawl. Il y a un an, je n'atteignais ce nombre qu'exceptionnellement et au prix d'un effort qui me laissait exsangue au mur. Aujourd'hui, je l'ai répété sans me mettre dans le rouge. Comme quoi un an d'acharnement thérapeutique, heu sportif, ça finit par donner des résultats même à mon âge canonique.
Heureusement aussi qu'il y avait le bain à bulles dont les remous et les reflets irisés ont fini par diluer ma relative mauvaise humeur. Mais ça ne me fera pas changer d'avis : le dimanche à l'heure du déjeuner à Beaujon, c'est non.