Détail de la séance de papillonista du lundi 17 septembre 2012 , à la piscine Joséphine-Baker.
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La prédiction du tourniquet des Cimaises , hier, m'obsédait " Si tu en trouves une"...,(il parlait de piscines ) avait-il susurré en ricanant doucement, j'espérais donc un miracle, en ce lundi jour de l'astre nocturne, mais les multiples chuchotements portés par les claviers du vent de fin d'été n'annonçaient rien de bon...En effet, était-ce la proximité de l'équinoxe, toutes sortes de choses chûtaient,à l'instar de la pierre qui avait mortellement ATTEINT LA BELLE...Par exemple, des murs entiers de crânes tombaient dans les catacombes,d'après la gazette de la Cité... Alors, profitant de ce que la Fée Electricity (une grande pantoufle nerveuse vêtue jaune pétant / bleu métallique ) me sommait de faire une course pour elle jusqu'àu palais du Le Roy Merlin , un lieu enchanteur rempli d'instruments à équarir, satiner, rustiquer,emboutir, savater et polir, usinés par 30.000 petites mains de petits nains dans les sous-sols , je m'avançai jusqu'au abords du Royaume, pour essayer d'apercevoir la Belle endormie...
Dépassant la Compagnie Piquet des Fiers Tourniquets de la Reine qui montait la garde, interdisant tout accès à la forêt du béton , je continuai ma route, le coeur plein d'espérance.
Alors que la SAINTE PISTACHE A MOUSTACHE carillonnait un angélus, sans doute pour annoncer ma Vénus, pardon, ma venue, et que les 10.000 milliers de mendiants à sacoches, quémandeurs d'escarcelles, s'assemblaient pour la multiplication de la soupe maggie à pois de senteur... , Au loin, 5 fières grues apprivoisées, gardiennes du Royaume, tendaient leur immense cou pour surveiller les nuages saupoudrés d'or... Je me faufilai alors par la Porte du Jour dans le Palais de Gargamel...
Las, las...Moi qui espérait contempler la BELLE ENDORMIE, dès l'EN HAUT, las , las...Le sieur Gargamel, non content de l'avoir estourbie pour un bon moment, d'un coup fatal, avait voilé son berceau, là où nait la jungle exotique dans laquelle la charmante Princesse Suzon aime à se lover...las...Tentures par ci, étoffes précieuses par là, on ne voyait plus rien...
Je hêlai donc le cheval métallique dont mon propre cheval est si jaloux car il est inoxydable et ne ressent pas la fatigue et lui demandai de me porter plus bas que terre :
Et là, ô spectacle désolant mais empreint d'une sorte de fatalité...Dans la pénombre la douce Suzie reposait...On lui avait injecté du botox...Pas une ride...Pas un murmure...Un être cher avait allumé une petite veilleuse dans un coin pour qu'elle ne se sente pas abandonnée...Et qu'elle dorme en paix...Pour une éternité...
M'avançant vers les portes du chateau dormant voisin, où passe une personne par heure, bien gardé par 2 sbires harassés de ne jamais rien faire, je m'enquis du devenir et s'ils savaient quelque chose...Avec un accent chantant des iles de par delà les mers, l'un d'eux renseigna ma curiosité : Il avait oui dire, par la bande, et cela n'avait rien d'officiel, il le tenait de la cousine de l'oncle du cuisinier du Sieur Gargamel, que la Belle avait été estourbie de force, pour la tenir allongée et coite, la faire passer pour morte au moins jusque fin septembre, car des TRAVAUX allaient aussi commencer dans le jardin exotique...
Desespérée, je décidai de rendre visite à ma chère princesse Josie, et repartis vers l'est jusqu'aux confins du royaume, où je me jetai à l'eau pour tout oublier...
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