Détail de séance

Détail de la séance de papillonista du samedi 07 juillet 2012, à la piscine Georges Hermant.

3 couloirs délimités, le reste en portnawak, 15 personnes qui babotaient et jouaient, des familles, massées dans le coin gauche du petit bain, avec 5 couloirs à disposition et environ le triple de nageurs . Même si l'affluence était bien moindre que la dernière fois, à cause du temps , (on recevait des ondées toutes les 10 minutes et les MNS étaient massés à l'abri avec des coupe-vent), je trouvais qu'il y avait quand
même trop de monde pour nager commodément. Pour moi, nager commodément
signifie ne pas me préoccuper trop de qui vient en face à partir du moment où je
suis à doite. On peut nager tout-à-fait à l'aise avec des gens, même nombreux, qui
savent ce qu'ils font, se tiennent à droite et maitrisent leur geste, ce qui donne
confiance . Nous n'étions que 4 ou 5 dans le couloir, néammoins il fallait
surveiller en permanence, car 1°) les couloirs étaient délimités par des flotteurs et
non des brise-vagues, et ceux-ci étaient lâches, se déformant suivant les passages , j'ai reçu des coups du couloir d'à coté,
2°) Certains ne savaient pas trés bien nager, ne se tenaient pas à droite, ou n'avançaient pas, un mr faisait un crawl du genre que son bras finit par te frapper sans faire exprès, parce qu'il ne regardait pas où il allait, et un 3ème faisait du
double bras en dos au milieu...Donc, obligée de surveiller, je me mis à penser que
ce serait bien si les nageurs présents pouvaient s'étaler dans 1 ou 2 couloirs de plus,
puisqu'il n'y avait quasiment personne dans le grand portnawak...

Je demandai donc à la MNS de tirer une ligne supplémentaire, qui me répondit que pas possible,( ce qui m'étonne quand même beaucoup)...D'après elle, ils avaient des
ordres d'en haut, de strictes consignes, et ne pouvaient y échapper : les règles pour
l'été étaient définies une fois pour toutes, qu'il fasse beau ou mauvais ... C'est 3
couloirs pour les nageurs, pas un de plus, et le reste portnawak...Peu importait qu'il
y eût 3 fois plus de nageurs que de glandeurs...Ca me donne envie de me
renseigner plus avant...Auprès du Directeur, par exemple, mais si c'est même
combat que la directrice de Berlioux (genre je prends une décision une fois pour
toutes sans consulter personne et je m'y tiens)...On est mal barrés...Ou alors les
MNS avaient la flemme de tirer une ligne..Possible aussi...le bien-être du nageur public n'est sans doute pas leur priorité...Cette piscine pourrait être un Paradis,
surtout quand il pleut, si seulement ils mettaient des brise-vagues et suffisamment de couloirs...C'est pas top de nager avec une ligne de flotteurs mal tirés...
C'est plus sympa d'être bien à l'aise dans son couloir..

Combien de choses pourraient être améliorées, si seulement il y avait un peu d'intérêt de la part des gens qui s'en occupent...

A un moment j'ai dit, au T, sur le ton de la conversation, à 2 personnes qui se trouvaient là..."J'ai demandé aux MNS de tirer une autre ligne", et voila que je me fais sans avertissement ni salutations préalables, prendre à partie par un Mr qui me
jette "Mais il n'y a personne !" (ton indigné...)
"Mais...", je commence à lui dire...Il me coupe la parole et débute une diatribe sur
un ton suffisant et désagréable pour me démontrer je ne sais quoi (que je n'étais
qu'une..c. sans doute)...Evidemment il ne pouvait pas se douter que rien qu'une seule personne nageant comme lui, c'est déjà un boulet dans un couloir...Il ne se rend probablement pas compte, le pauvre chou, habitué qu'il est à cheminer péniblement avec d'autres tout aussi poussifs...Bref je suis partie avec mon meilleur crawl, bien évidemment il ne m'a pas rattrapée et a fini par lacher l'affaire...la
dame avec qui il était avait l'air plus sympathique..;

Réussi à nager pas trop mal quand même, mais vraiment, quand on est habitués aux brise-vagues, il est trés difficile de s'en passer...C'est important notamment en dos...Et je nage beaucoup en dos, j'aimerais le faire sans soucis, juste concentrée sur le mouvement...Pas plus possible à Hermant qu'ailleurs, en fait...