mardi 24 février 2015
posté par alexswim à 23:08

Traction/Poussée en crawl

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Petite question technique pour les spécialistes : marquez vous un temps d'arrêt, même minime, entre la phase de traction et de poussée en crawl ? On dit souvent qu'il faut accélérer son mouvement tout au long du trajet aquatique, mais j'ai l'impression que les champions font une sorte de pause entre les deux.
De manière générale, faut il considérer la distinction entre traction et poussée comme une distinction réelle ou purement abstraite ? Est ce que ça correspond vraiment à un ressenti dans l'eau ?

30 commentaires

  

Bonjour Alex
... en tant que nouveau nageur et surtout en tant qu'ancien rameur (entraineur fédéral + STAPS), je peux te confirmer que
on sépare en 2 phases essentiellement pour des raisons analytiques + exercices
la décomposition du mouvement permet de travailler chaque détail "indépendamment"
Pour l'accélération ... c'est là ou ça ressemble vraiment à l'aviron ... on accélère progressivement dans l'eau jusqu'à la sortie de la main (l'autre est tendu mais relâché vers l'avant) et c'est à ce moment là que tu glisse dans l'eau alors que la main retourne ce placé vers l'avant et que ton bras tendu va plonger / propulser ... et voila ... en tout cas c'est comme ça que j'essaie de ramer ... de nager pardon ....
à tous .... venez partager les théories ...
  

avatar de pairapair
pairapair
> 9 ans
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salut,
je vois pas trop ou est la poussée et ou est la traction ? en crawl ... ?

pour moi, on tire sur les bras, ce n'est donc pas de la propulsion, mais effectivement de la traction alors. je suppose que tu parle du trajet des mains et avant bras, sous l'eau ?

mais a quel moment tu passe de la traction a de la propulsion ? a part en stoppant les bras et en laissant les jambes seules responsables de la progression, ou effectivement on est alors en propulsion et non plus en traction ...

mais sinon, le trajet des mains sous l'eau, ce n'est pas vraiment la dessus qu'il faut te concentrer. En tout cas pas avant d'avoir réglé tes autres problèmes en crawl ...

alignement, position, respiration ...

concernant les bras, on ne marque aucun temps d’arrêt de façon volontaire, dans le cycle des mouvements de bras.

en tout cas, on essaye ...

a+
  

la traction c'est sans doute la phase ou le bras rentre dans l'eau jusqu'à ce qu'il arrive à la verticale. Ensuite commence la phase de poussée.
  

avatar de perepetuel
perepetuel
> 9 ans
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ha oui ... vu comme çà, c'est vrai.
c'etait un peu trop subtil pour moi ...
  

La poussée ccest la phase que la plupart des nageurs font mal , pour la ressentir tu peux toucher ta cuisse avec le pouce lors des mouvements de crawl
  

  

Je fais mal surtout la poussée sous l'eau...

Et ne disons pas si on se concentre à essayer de corriger de l'asymetrie...le bras droit peut être qui ne fait pas trop mal mais le gauche c'est la cata !

j'aimerais revenir en arrière quand j'apprenais de petite pour reprogrammer ma nage (reboot de ma machine)...
  

Voici quelques conseils sur la poussée et la traction :
http://leplaisirdenager.blogspot.fr/2...

Il ne doit surtout pas y avoir de temps d'arrêt entre la traction et la poussée (méfiez-vous du visionnage au ralenti de vidéos de nageurs...elles donnent souvent de fausses impressions).
  

ahhh ce temps mort....

Je le connais bien...car un de mes défauts parmi d'autres !
C'est dur d'enlever cela.

J'imagine que cela est comme tout, lié á tous les autres parametres. Si on à le timing de respiration bien coordiné avec le cycle du bras, et donc les pieds et cela fait que le temps mort n'existe pas.

Toute une technique !
  

Merci de vos réponses,
S'il n'y a aucun temps d'arrêt entre la traction et la poussée et qu'il faut accélérer tout au long du trajet aquatique de la main, je ne vois pas trop effectivement comment distinguer ces deux phases. Ce qui est certain c'est que dans mon cas - et c'est particulièrement sensible quand j'essaie de nager en amplitude - la fin du mouvement est la plus difficile. C'est là que je perds en efficacité au bout de quelques longueurs...
  

"Comment distinguer ces deux phases" ?

On distingue la traction de la poussée par rapport à la position de la main sous-marine vis a vis de l'épaule : la traction correspond au trajet de la main sous-marine de l'avant vers l'arrière jusqu'au passage sous la ligne d'épaule (le main tire sur l'eau) et la poussée correspond au trajet de la main vers l'arrière une fois la ligne d'épaule passée (la main pousse l'eau).
  

avatar de repere
repere
> 9 ans
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re,
traction/poussée ...je voyais pas trop au départ et puis oui, je dois bien admettre qu'on tracte (surtout) puis on pousse (un peu). (merci 3ric pour l'explication)

enfin, on peut le dire comme ça mais mon sentiment c'est que si la traction se transforme en 'poussée' , c'est surtout histoire de couper les cheveux en quatre ...

Lorsque tu arrive a ce niveau la, juste avant de répéter le cycle en sortant le bras de l'eau tu n'est plus trop en capacité d'impulser quoi que ce soit : l’énergie se transmet essentiellement au départ du trajet sous marin du bras (donc oui, en phase de traction) et pas vraiment sur la fin (lors de la phase de poussée)

Mais aborder ta nage sous un angle aussi technique, c'est faire de l’ingénierie sportive complètement inutile pour 99% des nageurs et plutôt que d'identifier l'instant précis ou tu passe de la traction a la poussée, il me parait bien plus pertinent (au moins au préalable) que tu identifie un bon positionnement à horizontal, associé avec un "savoir flotter" efficace.

c'est surtout cela qui pourrait te faire gagner du temps ou bien améliorer ton style et surement pas la cartographie intégrale et détaillée du mouvement de la main sous l'eau, concept qui échappait surement a un spitz ou un weissmuller ...

bon dimanche.
++
  

Merci Klapo : je connais bien ton site (il est dans mes favoris). Une question : faut-il chercher à accélérer son mouvement de bras sur la poussée ou est ce que ça doit se faire naturellement ?

Repere : en fait sans prétention j'ai le coffre maintenant pour aligner les longueurs sans trop de difficulté en maintenant une bonne fréquence, alors je me dis que pour progresser il faut que j'augmente mon amplitude. Pour cela, oui l'horizontalité est essentielle, tu as raison, ou plutôt l'horizontalité au moindre coût, mais si je pouvais gagner aussi en efficacité sur les mouvements de bras, je ne dirais pas non. Et puis comme tu sais, la technique c'est un tout, quand tu changes le moindre truc à ton mouvement de bras, tu perturbes les équilibres de ta nage.

L'autre jour, je me suis fait une pyramide d'amplitude (100-200-300-400-400-300-200-100) avec un repos de 10 à 40s, en cherchant à rester sous les 40 coups de bras par longueur. Au milieu du premier 400 j'ai commencé à piocher et j'ai fini la série sur une moyenne de 42, puis 44 coups de bras, et encore en trichant un peu (coulées exagérées). Voilà, je me dis que pour progresser il faudrait que j'aligne facilement les longueurs sous les 40 coups de bras. Pour y parvenir tous les moyens sont bons et vraiment j'ai l'impression que là où ça commence à se dégrader c'est lorsque je ne suis plus capable de pousser sur la fin du mouvement. D'où ma question sur la "poussée". Là où tu as peut être raison c'est que tout se joue peut être sur la puissance en début de traction, je ne sais pas. En tous cas tous les conseils sont les bienvenus.
  

Une autre question me vient : sur les vidéos du site "swimsmooth" (qui ne s'adresse pas qu'aux champions), on conseille de veiller à tirer et pousser l'eau vers le mur opposé de la piscine et non vers le fond tout au long du trajet. Cela implique un mouvement de bras assez spécifique sur la fin de trajet pour garder l'avant bras et la main perpendiculaires à l'axe d'avancement. Je ne sais pas si vous le recommanderiez.
  

avatar de perenoricard
perenoricard
> 9 ans
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coucou,

justement, ce matin j'ai observé ce que je faisais, car d'habitude, je le fais sans y penser


et bien je crois que toute la puissance doit être concentrée en début de mouvement, donc en phase de traction. Mais je n'aime pas trop ce terme car je crois qu'en crawl, on fourni forcement 95% des efforts 'en mode traction' et qu'il n'est pas utile de trouver un point de bascule traction/poussée dans ce mouvement. surtout qu'en phase de 'poussée', tu n'a déjà quasi plus de puissance a fournir si ton effort se concentre sur la 1ere partie du mouvement.

je te conseillerais de lancer tes bras le plus loin possible devant toi, tout en allongeant ton corps le plus possible aussi. surveille tes fesses en permanence et fait en sorte qu'elles soient toujours le plus a la surface possible (sans pb évidement) ! sinon tu peux pas car c'est le pb qui le fait pour toi, et il le fait bien trop.)

effectivement, j’accélère légèrement le trajet de ma main, entre le tout début et la fin de l'effort. si ta position est optimale et ton allongement maximal, c'est alors une question de force dans les bras.

je suis assez d'accord avec l'idée de pousser surtout vers l'arrière plutôt que vers le fond, même si cela me parait assez évident. Mais tu peux aussi te huiler le corps pour améliorer la glisse.(perso, j'utilise lesieur aux oligo-elements.)


sinon, je trouve que 40 a 45mvt sur 50m, c'est déjà plutôt pas mal ...
ils sont rares a tomber vraiment en dessous.

++
  

je dois être à 16 sur 25 m , travaille tes coullées en poussant bien contre le mur et en glissant un max ( tu doit sortir au niveau des drapeaux ) et détend toi en faisant les mvts .
  

@ alexswim:

Sauf à ce que vous mesuriez plus d'1m95, 40 coups de bras sur 50m (voire même 42 ou 44) dénote déjà un niveau technique très acceptable (surtout si le nageur ne force pas sur la coulée, et n'a pas de temps morts dans son cycle de bras).

En 2012, on a mesuré le nombre de coups de bras moyen des 8 meilleurs nageurs de qualifications US pour les jeux olympiques sur le 1500m; la moyenne était de 19 cycles (soit 38 coups de bras) au 50m.

Pour un nageur de taille normale, passer sous les 40 coups de bras, demande une très bonne technique, ou à défait soit un très bon battement de jambes, soit une très longue coulées, soit des temps morts. Je ne sais pas quel est votre objectif mais si c'est gagner en vitesse, à partir de 40 à 42 coups de bras au 50, vous auriez tout intérêt à travailler votre vélocité. Avec une cadence de 1 coups de bras par seconde (cadence plutôt tranquille), vous devriez aligner les 50m en 1'23..

Laure Manaudou battait les records du monde du 800m avec 50 coups de bras au 50m ; c'est dire.

Le challenge me semble est plus pour vous d'arriver à rester autour de 40 à 42 coups de bras avec une haute fréquence de bras, plutôt que vouloir nager en 38 coups de bras. (Cela dit, on peut aussi vouloir nager les longueurs avec le moins de coups de bras possible (juste avec cela pour objectif). En se gainant beaucoup, avec un fort battement, et beaucoup de recherche d'allonge et des temps morts, vous devriez passer de 40 à 38 voir moins). Personnellement, si l'objectif est de nager plus vite, je ne pense pas que ce travail sur l'amplitude soit à faire en priorité quand on est à 40 coups de bras au 50m. Mieux relever le défi de nager en fréquence mais sans réduire son amplitude (ou presque).

Concernant la direction des appuis, il faut en effet comme le conseille Swimssmooth (et pleins d'autres entraîneurs ou sites) et moi-même dans mon livre Le Guide du Crawl Moderne, chercher au maximum les appuis perpendiculaires à l'avancement du nageur; je détaille cela dans le livre. Concernant la toute fin de la poussée, il faut bien réaliser que la surface d'appui devient absolument minimimale (cad seule une partie de la paume de la main). Ceux qui se forcent à pousser loin derrière et gagnent en amplitude, gagnent en fait plus du fait de l'avancement de la main et du bras vers l'avant (mais parfois ils ne se rendent pas compte). En effet, le fait de prolonger son mouvement vers l'arrière permet de mieux placer devant soi l'épaule opposée; sinon le nageur a plus intérêt à chercher un appui très tôt avec l'avant bras qu'une poussée extrême avec la paume en arrière. C'est d'ailleurs ce qu'on constate chez les meilleurs nageurs actuellement avec la technique du "early catch".

A chacun de se tester et de se roder. Pour certains, pousser la main jusqu'à la cuisse marche, pour d'autres moins. A vous de voir.
  

petit erratum: il ne faut pas lire "vous devriez aligner les 50m en 1'23.." mais plutôt "vous devriez aligner les 100m en 1'23''".
  

Salut et merci encore de tous ces conseils.
Quelques points :
1- c'est bien de la paume de main dont je parlais en fin de poussée (vidéo swimmsmooth). Je ne faisais pas ce mouvement de cassé du poignet. J'ai essayé, ces dernières séances, et c'est vrai que ça aide, notamment pour accélérer le retour aérien, surtout si on sort un peu latéralement, mais ça pompe pas mal d'énergie.
2- je suis grand (1m92) ce qui d'ailleurs n'est pas un avantage immédiat : je n'ai pas forcément la puissance de ma taille et les équilibres sont difficiles à trouver, le gainage aussi etc.
3-en fait je tiens à 40 coups de bras ou même un peu moins quand je fais des séries d'amplitude (disons à 1,1 s par coup) avec des pauses tous les 200 mètres disons. En rythme de croisière, mettons sur 1 500 m, avec mon tempo naturel (je pense un tout petit peu en dessous d'1 s.) je suis plutôt à 44, voire 46-48 en fin de parcours quand j'accélère mon tempo pour pallier le manque de puissance sur les appuis. Je ne sais pas si c'est naturel, mais plus la fatigue arrive, plus j'accélère mon tempo à mesure que je perds en puissance.
4- je vous trouve un peu optimiste sur les virages. mon expérience c'est qu'il faut plutôt compter 4 secondes par virage tout compris ce qui est déjà pas mal. donc 40 coups de bras à un tempo d'1 seconde, ça fait plutôt 1'28 et 40 coups de bras à ce tempo, je pense que je ne le tiens pas plus de 100 ou 150 mètres. je chipote un peu, mais ces quelques secondes comptent puisque mon objectif c'est de nager 1 km en moins de 15 minutes (je suis à 16 aujourd'hui sur une piscine de 50).


mistercz : oui la coulée est essentielle, mais à condition qu'on ne reste pas trop longtemps sous l'eau. les champions sur 1500 restent en fait très peu de temps si tu regardes bien et font quasiment aucune ondulation même s'ils vont loin. Quand j'ai commencé à nager j'ai fait cette erreur : je nageais sur 25 mètres et je poussais très fort sur le mur en me prenant pour Michael Phelps avec un gros temps d'apnée et en réalité je passais toute la longueur qui suivait à digérer cet effort si bien que j'ai longtemps stagné dans ma nage... Et puis plus on insiste sur la coulée, plus difficile est la reprise de nage : dans mon cas ça se traduit par une longue inspiration et un temps mort...bref tout ce qu'il ne faut pas faire.
  

perenoricard, je vais essayer de mettre en pratique ton conseil sur les fesses : ça suppose de se cambrer un peu, je suppose ?
  

.... rentrer le menton vers la cou, regarder vers les pieds aller chercher la respi vers l'arrière ...
  

A 44 voire 46 coups de bras par 50m, je doute que cela soit une question de puissance. C'est certainement beaucoup plus une question de technique (manque de rectitude dans les appuis, manque d'horizontalité, manque de placement de l'épaule...etc...).

J'observe régulièrement les bons nageurs doubler avec facilité les nageurs avec des (grosses) plaquettes mais ayant une moins bonne technique.
  

Personnellement je ressens nettement l'enchaînement des muscles mobilisés tout au long du mouvement, et en l'occurrence pour le bras, il y en a tout un éventail avec :
- d'abord essentiellement les muscles de l'intérieur du bras juste après l'extension avant et pendant la phase de traction,
- puis les muscles de l'extérieur/arrière du bras au moment de la poussée.

Quand je suis en forme, je pousse jusqu'au bout des doigts avec une accélération de la main en fin de mouvement juste avant de la sortir de l'eau, et ne laisse pas simplement revenir la main à la cuisse avant la sortie du bras de l'eau. Pas plus de coups de bras (peut-être même un de moins sur une longueur de 50m, mais je ne compte jamais), clairement une plus grande vitesse, et un rythme cardiaque accéléré... forcément.

Pour répondre à la question initiale, je vois bien le moment de pause possible entre traction et poussée, il me vient quand je nage en faisant la sieste, c'est-à-dire quand je laisse l'eau avoir un effet sur mon mouvement. Il me semble que techniquement, c'est l'inverse qu'il faut rechercher, et lorsque je nage en cherchant à mieux glisser, plus vite, je veille à ce que le passage traction/poussée se fasse de la façon la plus fluide qui soit, sans arrêt, ni à-coup. Un peu comme un enchaînement de mouvements de yoga, estéhtique (vs le bûcheronnage de la muscu-machine).
  

Bonjour a tous,
Je suis nouvelle sur le forum et cette discussion m'intéresse particulièrement.
J'ai ré-appris le crawl tardivement avec un professeur. Cela doit faire 6 ou 7 ans (j'ai 32 bientôt). J'ai bossé la respiration, le placement des bras durant la phase aérienne, l'horizontalité. Aujourd'hui j'ai une nage fluide, je prends beaucoup de plaisir a nager et me fixe régulièrement des objectifs. Par contre je n'ai jamais bossé le travail du bras en phase sous marine: j'ai re-appris le crawl en gardant le bras toujours tendu sous l'eau.
En lisant le livre du Crawl moderne j'ai eu une révélation... Je pousse l'eau vers le fond depuis 6 ans! Sans chercher a maîtriser la traction/poussée, j'aimerai déjà bien saisir le mouvement. J'ai beau lire et relire, regarder des vidéos... Une fois dans l'eau je n'arrive pas a sentir le mouvement, mes habitudes me rattrapent très vites en plus. Avez-vous des éducatifs pour m'aider?

Merci a tous
  

Salut
le crawl petit ou grand chien (c'est selon)
le crawl water polo
le crawl poings fermés.

Et at last : les plaquettes.
  

Merci!
Je vais essayer
  

Je veux accélérer mon crawl de 1'16'' à 1'06" au 100m dans une durée de moins de 2 mois comment faire merci
  

S'entrainer...
  

J ai un peu de mal, moi aussi, à sentir exactement ce que mon bras doit faire sous l eau. D ailleurs j ai lu pas mal de conseils contradictoires sur les sites spécialisés. Ma conclusion c est qu on ne peut pas dissocier la technique et les moyens physiques de cette technique. C est un leurre de chercher le geste parfait sans s entraîner sérieusement. Nos limites techniques sont aussi des limites physiques. Limites musculaires, cardiaques et respiratoires bien sûr, mais aussi limites en souplesse, notamment des épaules. Un exemple simple: tout le monde dit qu il faut pousser jusqu au bout, i.e. jusqu au niveau des cuisses tout en accélérant tout au long du trajet ; mais c est physiquement quasi impossible à faire avant plusieurs annees d entraînement. Je me retrouve dans le témoignage de truite saumonée : une longueur parfaitement nagée, même à une fréquence lente, c est extrêmement éprouvant. Plus on progresse, mieux on sent dans l eau ce qu on doit faire, mais plus c est difficile de le faire justement.
  

Pour ma part je fais des fréquenced de 3 et change de côté pour respirer et accélère...en fait je fait 123 puis pause respiration...puis 133 puis respiration et changement de côté...etc. et de plus en plus vite et ça marche du tonnerre....
 

 

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