samedi 11 novembre 2017
posté par epilepsie à 18:37

Dégradation des conditions de nage Georges Hermant

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Salut à tous.

Ça fait un petit moment que j’ai arrêté et de noter mes séances et de passer sur le forum, mais ces dernières semaines m’ont donné envie de venir pousser une gueulante ici et de prendre la température sur nageurs.com – parce que je serais surpris d’être le seul.

Cela fait maintenant quelques temps (plusieurs semaines) que les conditions de nage à la piscine Georges Hermant se sont fortement dégradées. Je n’ai pas tout compris sur les environs (Vallerey en travaux ?), mais on a affaire à un phénomène de surpopulation (et pas forcément par des nageurs respectueux) et surtout, l’arrivée de plusieurs clubs qui ont besoin de lignes. Ce phénomène est d’autant plus grave que les clubs prennent trois voire parfois quatre lignes quand la piscine est en configuration 50M. Le gros du problème réside là : en soirée, elle n’est en 50M uniquement que le Vendredi soir. Je nage aussi le Mardi et Mercredi soir, et à chaque fois que je suis venu, elle était en 25M (elle était en 50M avant ce changement). Les clubs occupent toute la partie « plots » du bassin, et le public a l’autre moitié du bassin, sachant que plusieurs lignes sont réservées aux gens qui viennent patauger.

De manière générale, les MNS ne font pas leur boulot et laissent les gens faire de la brasse dans les lignes pourtant proscrites de brasse. On nage à 8 / 10 voire parfois plus dans les lignes de 25M, rendant la nage compliquée.

Je voulais savoir si d’autres personnes étaient dans la même état d’esprit que moi, c’est à dire avoir l’impression qu’on se fout de sa gueule. Quand je nageais en club, on nageait toujours après le public, jamais pendant. Là j’ai juste l’impression que je paie pour un service que je n’ai pas. C’est rageant. Je compte arrêter de venir à Georges Hermant et je vais probablement me rabattre sur une autre piscine qui respecte un peu son public, quelqu’il soit – pataugeurs ou sportif.

33 commentaires

  

Les bassins de 50 m sont plus compliqués à organiser pour les MNS de mon point de vue que les 25 m ou 33 m. Le premier job des MNS, c'est la surveillance, le reste vient ensuite.

Selon moi le principal pb c'est la ligne dédiée au matériel, souvent superflue, occupée par 2/3 de pataugeurs/ses.

- Il y a quelques créneaux horaires assez calmes en nocturne à la piscine des Halles (S. Berlioux), permettant à de bons nageurs de s'entraîner de 30' à 3/4 d'heure.
  

Pas allé à GH depuis quelques mois. Dans mon souvenir le vendredi en fin de journée c’etait très praticable. Mais même à ce créneau il y a (il y avait ?) pas mal de clubs.

Aux Halles, la piscine est très fréquentée, mais reste relativement agréable parce que 1) les lignes sont clairement fléchées ; 2) les MNS font respecter les consignes. Bien sûr au-delà d’un certain seuil de fréquentation, il devient difficile de nager. Pas de miracle. Mais grâce à cette meilleure organisation, je pense que le seuil est plus élevé qu’ailleurs. C’est la preuve en tous cas que les MNS interventionnistes améliorent la vie des bassins.

A noter qu’aux Halles, la ligne des palmeurs est ouverte aux crawlers « rapides » et est relativement agréable.
  

Pour ma part je ne crois pas que le fléchage des lignes contribue à une meilleure organisation ; quand il est mis en place, dans des bassins qui s'en passaient jusque là, il est vite abandonné (G. Drigny), car ce fléchage peut même s'avérer contre-productif.
- E. Pailleron a mis en place un fléchage minuté récemment : je n'ai pas constaté d'amélioration, et je parie que ce fléchage précis sera abandonné dans les mois qui viennent.

Ces fléchages sont inefficaces pour une raison simple : la clientèle occasionnelle ne lit pas les panneaux, ou préfère (à juste titre) demander conseil au MNS. Or c'est la clientèle occasionnelle qui perturbe le plus l'organisation.

- En revanche il est vrai que les MNS de S. Berlioux sont assez "interventionnistes", par rapport à d'autres piscines. Mais je ne dirais pas que c'est un gage de meilleure organisation si net, vu que je trouve S. Berlioux passablement bordélique (je la fréquente surtout parce qu'elle est très facile d'accès pour moi).
  

Sur ce point je trouve que tu nies les évidences Figolu. Tous les nageurs réguliers, ou presque, réclament le fléchage des lignes. Bien sûr cela ne règle pas tous les problèmes, mais ça contribue au moins à éloigner la majorité des brasseurs.

La ligne 3 des Halles (réservée aux crawleurs) est sans doute une des lignes les plus fréquentées de toutes les piscines parisiennes. La nage y est rarement agréable, mais à peu près toujours possible. Sans ce fléchage la piscine serait tout bonnement impraticable.

La question n’est pas de savoir si les clients occasionnels lisent ou non les panneaux, mais de permettre aux nageurs habitués d’éloigner courtoisement les brasseurs récalcitrants.
  

@alexswim- L'évidence, à mes yeux, c'est que de grands bassins comme S. Berlioux (ou Keller) sont mal organisés, en dépit du fléchage, dont il est peu tenu compte. Un couloir qui circule bien, pour un établissement de la taille de S. Berlioux, c'est pas terrible.

- Je ne suis pas sûr que les MNS partagent tous ton opinion sur le fléchage ; encore une fois, j'ai fréquenté plusieurs piscines avec fléchage, puis sans (ou l'inverse), et je n'ai pas remarqué de différence notable.

- La solution que tu suggères : éloigner les brasseurs récalcitrants avec courtoisie me paraît peu efficace. Il me semble préférable de laisser au MNS le soin de rediriger tel ou tel nageur s'il le juge utile, comme un arbitre.

- Les brasseurs en général ne me semblent pas le coeur du problème ; certains "dossistes" ou crawlers sont aussi gênants, sans compter ceux qui ont l'oeil fixé sur le chronomètre, partant et s'arrêtant sans tenir compte du "flux" autour d'eux.

- Notre différence d'appréciation vient peut-être de ce que je prône l'endurance, c'est-à-dire des longueurs de 400m minimum ? Dans des bassins un peu encombrés, ça me semble contribuer à une meilleure organisation.
  

Quiconque a tenté de nager sportivement dans une ligne rapide sait combien il est pénible et dangereux de devoir doubler un brasseur, notamment après le virage. Les dossistes et les crawleurs qui sont aussi gênants que les brasseurs ont un crawl ou un dos qui ressemblent...à une brasse justement !

La piscine des Halles est sans doute la plus fréquentée de Paris et ce n’est pas un hasard si les MNS y font scrupuleusement respecter les règles : précisément parce qu’elles permettent une cohabitation à peu près correcte aux heures de pointe. De manière générale très rares sont les piscines sportives qui renoncent aux panneaux indicateurs de nage. Encore plus rares sont les nageurs sportifs qui ne les réclament pas !

Les panneaux permettent aux habitués d’indiquer aux brasseurs qu’ils se sont trompés de ligne sans déranger les MNS qui ont autre chose à faire. Quant aux MNS, s’ils ont à intervenir, les panneaux permettent justement d’appuyer leurs consignes. Ce que tu sembles proposer, en revanche, à savoir ne pas mettre de panneau mais faire intervenir les MNS, me paraît tout à fait absurde. On ne voit pas au nom de quoi les MNS interviendraient. Parce qu’une poignée de nageurs auraient décidé tel ou tel soir que telle ou telle ligne serait une ligne rapide ? Ce genre d’argument ne risque pas de convaincre les nageurs lents non coopératifs, et surtout pas ceux qui auraient refusé de respecter les consignes inscrits sur un panneau !

En endurance les dépassements sont plus lents et les brasseurs, par conséquent, encore plus gênants.
  

Le MNS intervient dans une piscine sans fléchage quand il le juge opportun, c'est-à-dire quand il y a gêne manifeste de la part d'un nageur ou d'une nageuse.
L'intervention d'un nageur lambda peut s'avérer délicate, donner lieu à discussion, même brève, et dans ce cas elle est contre-productive.

- Le fléchage ne donne pas de résultat probant dans les bassins de 25 et 33 m car la fréquentation d'un bassin fluctue énormément au cours de la journée. Dans certains cas, le fléchage peut faciliter la circulation, à d'autres moments il est inutile, voire la gêne.

- Je ne conteste pas l'utilité du fléchage à S. Berlioux ou Keller (grands bassins), même si j'y ai souvent vu le couloir "moyen" devenir plus rapide que le couloir "rapide".
Ce que je conteste, c'est que les MNS font SCRUPULEUSEMENT respecter le règlement à S. Berlioux et, surtout, que cette piscine soit particulièrement bien organisée. Sa taille est un handicap. On voit rarement 4-5 nageurs rapides ou moyens imprimer durablement un rythme dans un couloir, ce qui est un bien meilleur indicateur du niveau de nage qu'un panneau selon moi.
  

- Je ne vois toujours pas au nom de quoi un MNS ferait changer de ligne à un nageur lent si les lignes ne sont pas fléchées. Parce qu’un petit groupe de crawleurs l’auraient décidé ainsi ? Ce genre de méthode risque d’apporter plus de confusion encore. D’ailleurs je n’ai jamais vu un MNS intervenir pour faire changer de ligne à quelqu'un si cette ligne n’etait pas fléchée.

- Oui la fréquentation varie dans la journée et c’est pour ça que les MNS peuvent mettre ou retirer les panneaux en fonction. Un panneau ne remplace pas les MNS, il leur donne un appui pour les aider à réguler les ligne.

- Aux Halles il est quasiment impossible de faire deux longueurs de brasse d’affilée dans les lignes où la brasse est interdite. Les nageurs s’auto-contrôlent (justement parce qu il y a un panneau) et les MNS interviennent le cas échéant.
  

- Cette méthode "empirique" est en vigueur dans plusieurs piscines parisiennes qui n'ont pas adopté le fléchage, et ces piscines ne sont pas moins bien organisées.

- L'argument invoqué par le MNS est, dans ce cas, la sécurité et le confort de nage de tout le monde, ou tout simplement l'autorité. Ce type d'intervention est assez rare, car la sécurité de l'ensemble du bassin est la première tâche du ou des MNS.

- A Drigny il y a quelques années, un nageur très pénible a résisté pendant de longues semaines sur la base du fléchage aux injonctions du MNS de changer de couloir. D'où la décision de mettre fin au fléchage... rétabli un an ou deux plus tard par un jeune MNS plein de zèle... qui y a finalement renoncé car cela devenait une activité à plein temps, aux heures de forte affluence, d'exiger des brasseurs qu'ils changent de couloir.
Ce cas est sans doute extrême, mais loin d'être isolé.

- Il est difficile d'exiger des brasseurs d'un niveau correct (je n'en suis pas), plus rapides que bcp de crawlers, qu'ils se cantonnent à un couloir lent. Pas de raison en revanche d'accorder aux barboteurs/ses avec planche et/ou palmes un couloir, quand la plupart font semblant de faire du sport.
Les piscines concédées ont tendance à raisonner en termes de "clientèle", alors qu'il vaudrait mieux raisonner en termes de "service public".
  

Il me semble que le problème principal des brasseurs est dans l'envergure de leur mouvement, plus que dans leur vitesse.
  

Un bon brasseur/se a peu d'amplitude, et sa vitesse dissuade de le doubler.

- Mais surtout je voulais parler du cas des brasseurs d'un niveau correct (il y en a) : on peut difficilement les cantonner à un couloir lent, alors qu'ils sont plus rapides que la moyenne des types qui nagent le crawl. Certains sont tentés de passer dans un couloir plus rapide qui leur est en principe interdit... et ils sont imités par d'autres brasseurs moins doués.
  

Comme le dit Ael, le problème en brasse c’est l’amplitude des mouvements. Les brasseurs ne sont pas seulement difficiles à doubler, ils gênent aussi les dépassements dans le sens inverse. En crawl on peut passer à trois dans une ligne, pas en brasse. De manière générale il est difficile de concilier crawleurs et brasseurs dans une ligne. Le rythme, les virages etc. sont difficilement compatibles. A noter qu’aux heures de pointe aux Halles le pap aussi est interdit dans les lignes rapides alors que c’est une nage plus rapide.

Certains excellents brasseurs peuvent facilement s’adapter, c’est vrai, à une ligne de crawl, mais, comme tu le notes, il est difficile d’interdire aux brasseurs moins doués de les suivre. D’où la nécessité de faire des lignes sans brasse même si c’est injuste pour quelques uns.

Les nageurs qui ne respectent pas les lignes fléchées et ignorent les injonctions des MNS, seront encore moins enclins à coopérer en l’absence de panneau.
  

Ramènes ta raquette, Dimitri, la table est libre,
  

cet été la piscine Hermant était super ,
je comprends que pendant l'année ça soit plus difficile !

mais les lignes fléchées ou organisées sont quasi une obligation , tout le monde n'a pas le niveau pour se situer et nager en conscience avec d'autres nageurs ,
je veux dire que la plupart des non nageurs ou de ceux qui perturbent la fluidité le font malgré eux ,
ainsi le fléchage ramène quelques égarés dans le droit chemin ,,

il faudrait cesser d'opposer brasseurs à crawlers , un bon nageur fait toutes les nages et surtout un échauffement qui passe par toutes les nages , et ne se précipite pas d'entrée en crawl pullbuoy !
cela dit quand il y a beaucoup de monde on est parfois tenté de transgresser et d'aller directement dans un couloir plus fluide , ne serait ce que par peur d'avoir froid en nageant au ralenti ..

personnellement la brasse étant ma spé , je ne déborde surtout pas en largeur et je nage à la même vitesse que des couloirs voisins en crawl , ainsi de devoir aller dans un couloir brasse peut s'avérer un supplice !

on apprend en club à se laisser doubler ou a doubler , mais pour autant il faut respecter la femme enceinte ou le sexagenaire qui a mal au dos .

l'organisation en ligne fléchées est adaptée aux horaires du public , c'est un non sens de s'en passer .

j'habite toulouse , nous pouvons nager avec un peu plus de sérénité , et portant même ici il y a une répartition des lignes .
  

@phaeton : Dans les trois bassins de 50 m que je fréquente à Paris, le fléchage est en vigueur ; ce serait peut-être pire sans ? Toujours est-il qu'en l'état actuel, ce fléchage est loin de régler les pb d'organisation de ces grands bassins.

- Pour ce qui est des bassins de 25 m ou 33 m, j'en fréquente quatre où le fléchage n'a pas été mis en place, et ils ne sont pas moins bien organisés que les autres ; je dirais même plutôt le contraire. Aux heures où je fréquente ces bassins, ce sont les habitués qui impriment un rythme qui, visuellement, fournit une bien meilleure indication qu'un panneau aux nageurs occasionnels ou qui ont du mal à évaluer leur propre niveau.

- J'en déduis que la mauvaise organisation des grands bassins est due, non pas directement au fléchage, mais à des pbs que le fléchage ne règle pas : taille du bassin trop grande compte tenu du niveau moyen, concession de service public qui incite à l'organisation d'activités ludiques qui prennent trop de place, etc.

- L'esprit sportif permet de régler des problèmes que la réglementation ne résout pas.
  

CE fameux esprit sportif. C'est comme l'esprit Canal ?
Autant dans les piscines dites de quartiers, souvent les 25m, c'est possible de ne pas mettre de flechage. A force les gens se connaissent et se respectent mutuellement.
Sur les 50m le pb est autre, le flechage n'y est pour rien encore que il faut savoir quel flechage on met. PErsonnellement je trouve le flechage par vitesse de nage ridicule car la grande majorité des nageurs se pense rapides. Et même si au départ, ils sont plein de bonne volonté, une ligne encombrée de brasseurs n'encourage pas à s'y mettre. Du coup on se reporte là où l'impression mieux nager apparait.
Pour resoudre des conditions de nage, il suffit de faire comme Puteaux cet été. Augmenter drastiquement les tarifs. MAis ca c'est une autre histoire.
  

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on a affaire à un phénomène de surpopulation (et pas forcément par des nageurs respectueux) et surtout, l’arrivée de plusieurs clubs qui ont besoin de lignes.
...
Je voulais savoir si d’autres personnes étaient dans la même état d’esprit que moi, c’est à dire avoir l’impression qu’on se fout de sa gueule.
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Le "foutage de gueule" vient surtout à mon avis de l'absence d'information sur le nombre de lignes disponibles au public. Que de nouveaux clubs, expulsés de Vallerey, occupent les lignes public, est en soi assez compréhensible même si ce n'est pas agréable pour nous. La Mairie leur affecte des créneaux à GH parce qu'il n'y a pas vraiment d'autre solution. Par contre, c'est à la piscine d'informer le pauvre pékin qui paie sa place 3,5€ qu'il n'aura accès qu'à une ligne ou deux (soit 10% de la piscine). Or ce n'est indiqué nulle part, ni à l'entrée de la piscine, ni sur le site de la mairie.

J'y étais hier mercredi, et j'ai dû constater une fois dans l'eau que seule une ligne de 25m n'était pas occupée par les clubs.
Si l'on considérait les choses d'un point de vue commercial et contractuel, c'est une véritable forfaiture ! Comparable à payer un forfait téléphonique et s'apercevoir ensuite qu'on ne peut téléphoner qu'une heure par jour. On fait des class-actions pour moins que cela. Mais voilà, le nageur parisien est endurci par son expérience et reste soit stoïque, soit fataliste en toutes occasions. Il aime bien sociologiser ses congénères, aussi.
  

Dans les piscines de quartier que je fréquente, le fléchage améliore les conditions de nage. Je ne connais aucun nageur sportif régulier qui demande qu’on les enlève. L’utilité des panneaux dépend toutefois de la réactivité des MNS qui sont censés les faire respecter.

Je ne trouve pas que les piscines de 50m, à fréquentation comparable, soient moins praticables.

Le fléchage par vitesse de nage ne sert pas à grand chose pour la même raison d’ailleurs que l’organisation spontanée par niveau ne marche pas : les gens ne savent pas s’evaluer et les brasseurs lents trouveront toujours un crawleur encore plus lent pour justifier leur présence dans la ligne.
  

@martin : on ne peut pas considérer un service public d'un point de vue commercial et contractuel, ça n'a aucun sens.

@3r1c : l'esprit sportif est diamétralement opposé à l'esprit de compétition moderne, comme je l'ai longuement argumenté ici.
Prenez par exemple l'incitation à "dépasser ses limites" : eh bien l'esprit sportif authentique, en vous permettant au contraire de bien connaître vos limites, est le plus dissuasif de les dépasser.
Le mépris du corps, considéré comme un vulgaire matériau, est aussi caractéristique de l'esprit de compétition moderne.
Bref, l'esprit de compétition moderne est l'école du masochisme.
(Quant à l'esprit Canal et aux "journalistes sportifs" en général, je préfère éviter de vous dire ce que j'en pense.)
  

@Alexswim : A S. Berlioux, les crawlers très lents se trouvent justifiés par le fléchage d'emprunter à peu près n'importe quel couloir, y compris le plus rapide. Or c'est pénible, quand on nage à un rythme d'endurance moyen (3/4 km/h) de devoir doubler deux, trois, voire quatre crawlers sur un 50 m.

- J'apprécie, dans des piscines plus petites, de nager dans un couloir dans lequel 3-4 nageurs d'endurance vont imprimer un rythme pendant 30', 45', ou plus, cela que les couloirs soient fléchés ou non. Ce fut le cas l'année dernière à G. Drigny pendant plusieurs semaines, jusqu'à ce qu'un énergumène avec planche et palmes impose son entraînement à tout le couloir, à savoir : 500m à toute vitesse en doublant tout le monde et provoquant des collisions - tout en étant parfaitement en règle.

- Les bassins de 50m sont assez inadaptés à une pratique sportive en amateur ; je n'aurais rien contre l'attribution de S. Berlioux aux clubs, où ils auraient tout le loisir de suivre les flèches... à condition que les clubs en retour ne s'entraînent pas dans les bassins municipaux. Le mélange de pratiques très différentes (un nageur en club vise la performance, ce qui n'est pas du tout le cas d'un nageur amateur régulier) est une cause de désorganisation.
  

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@martin : on ne peut pas considérer un service public d'un point de vue commercial et contractuel, ça n'a aucun sens.
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Mais Monsieur Figolu, je vous rappelle que le gestionnaire est l'UCPA qui a des pratiques tout ce qu'il y a de plus commerciales. Quand un nageur paye son entrée ça va dans la poche de l'UCPA. S'il est abusé par une information incomplète, c'est la responsabilité de l'UCPA. S'il veut porter plainte pour réparer le préjudice qu'il a subi, c'est contre l'UCPA qu'il devra le faire auprès de la DGCCRF (je peux expliquer la procédure).

D'ailleurs, pour se convaincre que l'UCPA a bien des pratiques commerciales et n'a rien d'un service public, il suffit de regarder autour de soi. Comme toute bonne entreprise, ils font de la pub sur les home pages et réussissent même à refourguer des publi-reportages pour vanter leurs services tarifés.
  

L'UCPA s'infiltre partout. L'UCPA c'est Evil Corp en short.
  

@martin : Ce type de concession fausse la perception du service public, car en réalité l'opérateur privé ne vend qu'une partie du service que le client achète ou croit acheter. La majeure partie des frais de construction et d'amortissement de l'équipement sont à la charge du contribuable.

- Autrement dit, une piscine publique ne peut pas être rentable. Il n'est même pas certain que les piscines de luxe réservées à une clientèle fortunée, qui paye un abonnement apparemment très élevé, du type Molitor (Paris), soient rentables.

- Ce type de montage juridique a l'inconvénient de favoriser le réflexe un peu "bas de plafond" : "Je paie, donc je fais ce qui me plaît".
  

@Figolu, j’ai nagé très fréquemment l’année dernière à Drigny et je ne trouve pas du tout que l’organisation y était meilleure qu’aux Halles.

Avant sa fermeture j’ai pas mal nagé à Champerret cette année, piscine qui n’en pratiquait pas le fléchage, et je ne compte plus les fois où j’ai pesté contre les brasseurs venus saccager une ligne de crawl. Et j’étais loin d’être le seul à réclamer la mise en place d’un fléchage.

Pour beaucoup de gens, SB est à peu près la seule piscine où nager régulièrement. Sa centralité et des plages horaires la rendent incontournable.

Quand on fait des longues distances en endurance, comme c’est ton cas, n’est ce pas plus agréable de nager en 50 ? La répétition des virages sur bassin de 25 finit par couper le souffle non ?
  

C'est bien sûr difficile de généraliser étant donné que l'affluence est très variable en fonction du jour de la semaine et de l'heure.

Mais ce qui me frappe à S. Berlioux, que j'apprécie peu en général (mais bien située), c'est que même quand l'affluence est faible, les couloirs peuvent s'avérer impraticables. En revanche il arrivait qu'à Drigny on puisse nager correctement à une heure d'affluence parce qu'un petit groupe de nageurs imprimait un rythme correct, indiquant mieux qu'un panneau : "Dans ce couloir on nage, prière d'aller bavarder/mater/faire des étirements un peu plus loin."

Le fléchage, présenté comme une solution, tend à inculper les brasseurs, qui ne sont pas le point noir selon moi.

- Je préfère 25 et 33m en endurance car les crawlers difficiles à doubler (qui chassent avec leurs jambes ou nagent au milieu du couloir), sur 50m, il faut s'armer de patience.
  

- J’ai le sentiment qu’à Berlioux on peut nager à peu près correctement même en cas de forte affluence, contrairement aux bassins non fléchés. Mais c’est expérience contre expérience et après tout la tienne vaut bien la mienne. Ce que je me dis c’est que les MNS de Berlioux ont l’habitude de gérer un bassin surfréquenté et ce n’est sans doute pas un hasard s’ils ont fait le choix d’une organisation assez drastique des lignes, organisation qui varie selon les horaires d’ailleurs (le pap est interdit aux heures pleines). Je regrette cependant que la ligne des palmeurs prenne la place d’une ligne rapide.

- La brasse n’est pas le seul problème c’est vrai et il y a quelque chose d’injuste à pénaliser les bons brasseurs. Mais c’est un moindre mal : je ne crois pas du tout qu’on puisse sanctuariser durablement une ligne sportive sans en exclure expressément la brasse. Je précise que je ne prêche pas complètement pour ma paroisse car j’aime bien pratiquer les 4N, mais je dois bien reconnaître qu’un ou deux nageurs de 4N peuvent avoir un effet catastrophique sur l’organisation d’une ligne.

- Plus facile de doubler un crawleur lent sur 25 ? A voir. Sur 25 les virages sont beaucoup plus fréquents et il y a finalement moins d’occasion de doubler.

- Un dernier point pour te convaincre des dangers de la brasse. As-tu remarqué qu’en cas de très forte affluence, lorsque les dépassements deviennent ponctuellement impossibles, certains crawleurs plus rapides patientent en brasse derrière les crawleurs plus lents et que ces mouvements de brasse peuvent être particulièrement dangereux pour les crawleurs qui arrivent derrière ? Perso j’essaie de faire des battements dans ce cas pour garder une position constante.
  

- J'ai rangé S. Berlioux et Keller dans la catégorie "grands bassins bordéliques". On peut faire des comparaisons fléchage/pas de fléchage, mais il est difficile de comparer sur le même critère des bassins de 50 et 25 m. Selon moi 33m est la taille idéale pour une pratique amateur sportive.

- Je viens de voir aujourd'hui pour la deuxième fois seulement (en quelques années) une nageuse prier un brasseur de changer de couloir en invoquant le fléchage. Cette fois-ci c'était justifié, pas la précédente.

- Cette nageuse s'entraînait de la manière la mieux adaptée à une piscine parisienne à une heure d'affluence : crawl régulier, un peu au-delà de 3km/h, arrêt tous les 800m (ou 1000m ?), ni planche ni palmes = très peu de stationnement en bout de couloir + adaptation plus facile des autres nageurs à son rythme + encombrement minimum.

- J'ai suivi un peu (du regard) le brasseur repoussé dans un couloir adjacent : pas de bol pour lui, il était trop rapide pour le couloir voisin, essayait de doubler mais n'y arrivait manifestement pas sans distribuer quelques coups au passage, vu les protestations de ses colocataires.
  

Hier ce n'était pas le bordel a Keller. Mais Berlioux ne sera jamais détrônée de ce funeste classement.
  

Je dois avouer que je fréquente peu Keller (surtout pour son bassin découvert l'été). Mais à chaque fois ce bassin m'a fait la même impression que S. Berlioux, d'offrir des conditions de circulation pas terribles ; avec en plus à Keller des projos allumés dans l'eau pendant les nocturnes, aveuglant.

Ce qui fait qu'un bassin plus petit (25/33 m) reste praticable même aux heures d'affluence, à savoir un groupe de 4 ou 5 nageurs qui impriment un rythme régulier et soutenu, on ne le retrouve pas ou rarement dans les plus grands bassins, pas même dans le couloir dit "rapide". Je ne crois pas me tromper en disant que 1/ces bassins sont sous-utilisés; 2/conçus surtout pour l'entraînement des clubs.
  

Berlioux sous-utilisé ?! C’est une provocation ?
  

2 couloirs pour barboter/pédaler dans l'eau + 1 couloir "matériel" superflu + 1 ou 2 couloirs quasi-impraticables (très lents) = sous-utilisation d'un bassin de 50 m.
  

Ca dépend du point de vue. MAis a Berlioux on optimise le stockage
  

 

 

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