Détail de séance

Détail de la séance de elranaverde du dimanche 27 octobre 2013 de 15h20 à 16h25, à la piscine Georges Vallerey.

Massard fermée ce dimanche, je décide d'explorer les contrées lointaines et découvrir une piscine nouvelle, au fin fond du XXème, GEORGES VALLEREY (autrefois joliment appelée "piscine des Tourelles" ; mais qui donc a décidé d'affubler les piscines parisiennes de noms qui n'évoquent absolument rien ? Quel manque de poésie. A part Joséphine Baker, bien sûr). Au détour d'un bâtiment militaire, le 61 s'arrête devant une très laide façade de style "monumental années 80". On prend un grand escalier, on passe d'immenses vestiaires remarquablement propres (un jovial employé juché sur son "char de nettoyage" s'en donne à coeur joie, allant jusqu'à créer quelques frayeurs aux usagers) et on arrive à un bassin de 50 mètres bordé de gradins. Une agréable surprise : un très haut plafond, très lumineux, surmonté d'une verrière amovible, légèrement entrouverte aujourd'hui. On resterait bien quelques minutes à flâner sur une marche des gradins à écouter le brouhaha du bassin et à admirer les rambardes jaune canari qui ne sauraient manquer dans aucun bâtiment public français.
Bassin olympique configuré en 12,50+37,50 mètres. Et oui : 37,50. On s'y fait rapidement, 4 longueurs faisant 150 mètres, mais, décidément, les piscines parisiennes, avec chacune leur arithmétique propre, exigent ue agilité mentale impressionnante ! Lignes assez larges, bons coupe-vagues, cordes à linge en fin de bassin pour nos amis les dossistes, division "matériel" "4 nages" "crawl" : avant même d'entrer dans l'eau, on est déjà d'excellente humeur. Excellent initiative que cette ligne "crawl" qui évite les horribles dossistes amateurs qui viennent habituellement polluer les lignes dites "rapides". Dans la ligne "crawl", c'est fluide : pas de bons nageurs, mais pas de boulet non plus. C'est courtois et sans tensions, malgré le nombre de nageurs assez élevé.
Le poulet du dimanche midi se débat un peu durant les 400 premiers mètres, puis se fait oublier, et le plaisir est complet. Lorsque sonne l'heure de l'évacuation de la piscine (16h30, c'est un peu tôt non ?), la séance a filé dans ma nouvelle piscine parisienne préférée.