samedi 2 décembre 2017
posté par orque45 à 09:28

Les 1000 km au compteur

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Bonjour à tous. .Les fondus. ..
Qui arrivera au 1000 à la fin de l'année ?
Avez vous un objectif annuel...Je vois des nageurs de fond qui engrangent énormément de longueurs. ..faites nous partager vos records. ..Je suis certain que pour les plus assidus des bassins la distance effectuée sur une année est vertigineuse. ...🏊

31 commentaires

  

En ce qui me concerne, fondu, fondu... à peine au tiers. Mon objectif, rester autour de 300 km par an. Ma performance de forme. Et je trouve ça déjà pas si mal 🏊🏊🏊🏊🏿🏊🏽🏊🏻🏊🏊🏾🏊🏼
  

malheureusement une fin de saison un peu plus relachée que prévu et je serai bloqué au compteur des 900km, l'an prochain je vise 1100km
  

Encore faut-il préciser que le kilométrage brut n'a aucun sens. Les stats de Doni montrent qu'il nage à un rythme soutenu.
  

Je dois faire à peu près la moitié, soit 10 km par semaine en moyenne sur l’année.

L’intensité et la qualité comptent plus que le kilométrage, en tous cas pour les nageurs moyens comme moi qui ont encore des paliers techniques à franchir. Quand j’ai commencé à nager, j’ai très rapidement réussi à faire des séances de 4 km ou un peu plus, mais à un rythme modeste et avec une nage qui se dégradait rapidement. Quand on varie les nages, qu’on fait des battements, des éducs et des pauses, on peut aisément arriver à un gros kilométrage, même quand on est médiocre.

Perso le seul objectif que je me fixe (arbitraire d’ailleurs) c’est de nager le kilomètre en moins de 15 minutes sur une piscine de 50, et de le faire en conservant, autant que faire se peut, une nage fluide et agréable. Chaque année j’essaie de nager un peu plus vite en nageant un peu mieux.

Pour un nageur d’eau libre, à la technique assurée, je suppose que le lien entre distance parcourue et difficulté de la séance est beaucoup plus directe.
  

Hello,

J'en suis à 1150,2 en 2017, objectif initial 1200, ça va le faire.

J'étais parti pour faire beaucoup plus mais j'ai eu des problèmes de santé entre septembre et novembre (bronchite...).

Au niveau rythme, je n'ai aucune idée de ce que ça vaut, je nage en général entre 2.7 et 2.8 km/h, la brasse uniquement et sur des distances rarement inférieures à 4 km.

Cordialement,

Dimitri
  

3 km de brasse tous les jours ! Aucun problème aux genoux ou aux lombaires ? Vous n’avez jamais eu envie de profiter de tout ce temps passé dans l’eau pour essayer d’apprendre une autre nage ?
  

N’y voyez aucune critique, je suis simplement surpris qu’on puisse passer autant de temps dans l’eau sans avoir envie d’essayer le crawl qui procure des sensations differentes, notamment parce que c’est une nage moins heurtée et plus « immersive » si vous me passez l’expression.
  

Bravo à tous....Pour vos diverses approches. ...Toutes intéressantes ...Pour ma modeste part. ....J'ai pris plaisir lorsque j'ai atteint la sensation de la dopamine. ..lol...
  

@alexswim : Je suppose que votre réponse s'adresse à moi. Apprendre le crawl c'est un de mes objectifs - j'en avais parlé sur le site en début d'année - car oui ça me fait envie quand je vois filer les crawlers et ça me permettrait de varier les plaisirs... mais j'ai presque 47 ans et il faut que je trouve la motivation pour commencer, tout simplement. Je suppose que ce sera pour 2018... soit via des leçons soit comme d'autres (un intervenant du site avait expliqué sur un sujet du forum avoir appris sur base de vidéos, de même un nageur que je cotoye à Jambes) par moi-même. Mais ça implique de nager moins pour se consacrer à l'apprentissage, c'est là que ça coince, le temps n'est hélas pas extensible...

Actuellement la brasse me procure la dépense d'énergie et la relaxation dont j'ai besoin sans me causer d'inconvénients au niveau articulaire ou autre. Paradoxalement, c'est même un problème articulaire qui m'a amené à nager.
  

Oui...Peu importe la nage. .pourvu qu'on ait l'ivresse !
  

@orque : je connaissais les endorphines, va falloir que je google celle-là
  

Je nage environ 450 km/an. Je me fixe comme objectif assez vague de descendre sous les 25' au 1500m.

Mais mon but véritable n'est pas la performance ou le plaisir, c'est de pouvoir rester concentré plus longtemps et d'être plus efficace dans mes activités extra-sportives.
  

Dimitri_71, je m’adressais à vous en effet. Je pense qu’avec votre niveau d’aisance dans l’eau, vous pourriez facilement basculer sur le crawl. Quand j’ai commencé à nager sérieusement (à 30 ans, j’en ai désormais 38), j’etais déjà capable de brasser sur de longues distances et j’ai intégré peu à peu des longueurs de crawl en profitant de la brasse pour récupérer. Finalement la transition s’est faite assez rapidement. Mais l’essentiel évidemment c’est que vous trouviez votre compte dans votre pratique.

Figolu, nous sommes finalement très proches dans notre pratique (vitesse et kilométrage annuel). Mais, contrairement à toi, je ne suis pas seulement sensible aux bienfaits psychologiques ou physiques de la natation, mais au plaisir que procure cette sensation de glisse que l’on conquiert progressivement sur l’élément liquide.
  

alexswim : nous sommes proches en effet sur le plan de la quantité. Cela dit je croise beaucoup de nageurs qui ont ce rythme et cette fréquence d'entraînement "moyens".

Ce qui nous oppose, c'est que je prétends pour ma part que l'entraînement "académique" pratiqué dans les clubs est "antisportif" et que le sport moderne, d'une manière générale, est un poison.

Ton argument du plaisir est "typiquement" américain - il n'a rien à voir avec la conception antique du sport. Parce que le "plaisir" n'est pas une notion rationnelle : on peut éprouver du plaisir à pratiquer n'importe quel type d'activité, y compris tuer et torturer (je suis sûr que certains entraîneurs sportifs éprouvent un plaisir sadique à torturer leurs subordonnés, mais aussi que certains cobayes éprouvent du plaisir à se faire torturer).

Parler de "plaisir à pratiquer un sport", c'est comme nourrir un gosse avec du soda et des bonbons. Le plaisir s'émousse vite, pour faire place à l'habitude, qui se transforme en manque de savoir-vivre.
  

Aujourd'hui je suis à 965,400 km donc je devrais allègrement (si tout va bien) dépasser les 1000 km.
Je croise les doigts.
  

Figolu,

La notion clef dans le sport antique c’est l’agon , la compétition. Le « mens sana in corpore sano » latin dont j’ignore d’ailleurs si son équivalent existait en grec, est un peu au sport ce que la version occidentale du yoga est à la philosophie... Cette formule latine est du reste devenue un slogan commercial pour vendre des chaussures de sport (la marque « asics » vient de là d’ailleurs, anima remplaçant mens dans l’acronyme).

Ce qui est très américain aussi, puisqu’il faut prendre cette figure-repoussoir, c’est l’idée qu’il faut faire du sport pour allonger son espérance de vie et être meilleur au travail.

Si l’on a aucun souci de l’esthétique (qui est la notion que j’articule avec celle de plaisir et que j’indexe à une quête de la forme au sens grec justement) propre à la natation et des sensations particulières qu’elle procure, je ne vois pas pourquoi on devrait rejeter la nage avec palmes ou l’aquagym. Je suis certain que ces pratiques vident la tête et permettent tout aussi bien d’être performants au boulot...
  

certains ici devraient commencer par enregistrer leurs séances ,,, avant de donner leur avis d'expert
  

Personnellement, je n’en vois ni l’intérêt ni la nécessité.
  

j'ai des stats depuis pas mal de temps sur nageurs , c'est bien sympa de se mesurer à ses perf passées et motivant parfois , et ça permet au site de vivre car si plus personne n'enregistre ses séances , chacun retournera dans son coin , à mon humble avis ;
ai jamais dépassé 425km/an !
  

Atteindre les 300km.
  

Phaeton,

Depuis 8 ans, je nage grosso modo la même chose. Je ne saurai pas dire combien exactement, mais je pense que c’est autour de 500, peut être même 600, puisque je nage rarement moins de 10km par semaine et qu’il y a trois ou quatre semaines par an où je nage pas du tout. En gros je dois faire 12x48 km par an. Mais pour tout te dire ça ne m’interesse pas beaucoup de suivre ce kilométrage annuel. Pour deux raisons : 1) d’abord parce que les variations ne sont pas liées à mon état de forme ou de motivation, mais aux aléas de la vie (s’il n’y avait que moi je nagerais tous les jours) - quand je suis fatigué, je nage pas moins, mais différemment ; 2) ensuite parce que, comme je le disais plus haut, ce qui m’intéresse surtout c’est d’arriver à un certain niveau et d’essayer de progresser d’année en année vers cet objectif. Ce niveau je l’ai fixé (un peu arbitrairement j’en conviens) à 4km/h. En gros j’aimerais nager de manière fluide et détendue, avec une belle glisse, le plus longtemps possible. J’estime qu’avec un bon niveau technique et un engagement physique satisfaisant ça devrait faire à peu près ça. Mais bon encore une fois c’est un petit défi personnel.

Par ailleurs ce qui me plaît sur ce site ce n’est pas de poster mes séances ou de lire celles des autres, mais d’echanger (et d’apprendre) sur la technique (ça fait longtemps qu’on n’a pas eu un bon post d’ailleurs). C’est aussi de pouvoir échanger, avec des gens comme Figolu par exemple, sur l’organisation de nos piscines et la vie des bassins qui à leur manière disent quelque chose de nos sociétés...
  

@alexswim : si la santé a aussi peu d'importance dans le sport de compétition moderne, les blessures étant considérées à peu près comme des "dommages collatéraux", c'est parce que le sport de compétition moderne contribue à une culture masochiste, opposée à la conception du sport antique impliquant LE RESPECT DU CORPS.

- L'argument du "plaisir" est typique d'une culture mercantile ; au contraire la culture antique indique la nécessité de découvrir et connaître ses limites ; le plaisir n'en a aucune.
Rien n'est plus dissuasif de l'incitation à dépasser ses limites que le fait de les connaître.

- La multiplication des pratiques ludiques pas ou peu sportives s'explique par la professionnalisation du sport : celle-ci n'offre pas de modèle commun valable. Il est assez apparent que la plupart des sportifs de compétition sont des robots surentraînés (avec les troubles psychiques qui vont avec), destinés comme les gladiateurs aux jeux du cirque.
Entre parenthèses, c'est bien à la culture romaine et ses spectacles décadents que l'on peut rattacher l'olympisme moderne, non à la culture grecque plus individualiste et incitant au respect du corps.
  

@alexswim : Sur le plan esthétique aussi, tes goûts sont "personnels et assez arbitraires" ?
  

@Figolu,

1) Ce que les Grecs ont inventé c’est le sport-compétion (agon). Crois-tu qu’ils participaient aux épreuves des jeux olympiques pour ne pas les gagner ?

Pourquoi les Grecs ont-ils inventé la compétition sportive (en tant que réglée par des espaces mathématisés) ? Pour les mêmes raisons qu’ils ont inventé les débats dans les assemblées démocratiques : pour définir des hiérarchie entre citoyens pensés comme égaux.

Je rejoins ta critique de la culture impériale romaine et du sport-spectacle. Mais note bien que ceci va dans mon sens : s’il y a décadence c’est à cause de la dimension spectacle justement et de la professionnalisation (cf. les gladiateurs) et non de la compétition. Tu as raison d’assimiler le sport professionnnel moderne aux jeux du cirque. Mais ce que tu attaques c’est le cirque, pas la compétition.

2) S’il n’y a aucun critère esthétique, aucune discrimination possible entre la forme et l’informe (ce qui, au passage, est totalement étranger à la civilisation grecque qui croyait à la juste mesure et à la détermination des limites justement parce qu’elle croyait aussi aux formes naturelles), alors pourquoi es tu si puriste dans ta pratique de la natation ? Une séance d’aquagym devrait te vider la tête et augmenter ton espérance de vie à peu près autant qu’une séance de crawl ! Il y a quelque chose d’attristant, et somme toute de mesquin, à ne pas voir la beauté là où elle se trouve.
  

@alexswim:
- Pour un même mot "démocratie", il y a deux réalités politiques complètement différentes : l'Athènes antique qui comptait environ 200.000 habitants, et nos nations modernes qui en regroupent des dizaines, voire des centaines de millions, baptisées "démocratie" y compris lorsqu'elles présentent toutes les caractéristiques d'une dictature.

- Dès lors que l'on a conscience que les nations modernes sont des "technocraties", ce que le sport professionnel et la compétition sportive reflètent, on ne peut plus croire à la thèse du sport moderne fondé sur des principes gréco-romains humanistes. En effet, si ce n'est la romaine, du moins la culture grecque est la mieux prévenue contre les excès et débordements de la technique, véritable fléau dont on n'a -hélas-, pas fini d'entendre parler.

- Tu ne sembles pas voir ce qui est évident, à savoir que la compétition moderne et la professionnalisation du sport sont liées; la compétition moderne exige la professionnalisation, c'est-à-dire la spécialisation et l'entraînement physique au-delà des limites de ce que le corps peut subir.
La compétition moderne est, à l'instar de l'idéal technologique, SANS LIMITE.
Tu fais la même erreur que ceux qui voient dans le culturisme un "culte du corps", alors qu'il est une (mauvaise) médecine de l'âme.

- J'ai déjà répondu à propos de l'aquagym que je crois son bénéfice très faible, voire nul en termes de santé.
Je n'ai pas besoin de me "vider la tête" (?) et ma pratique du sport n'a rien de "puriste" ; le puriste ou le fondamentaliste, c'est bien plus celui qui impose son exercice chronométré sur 200m à un couloir encombré de nageurs à une heure de pointe, ou qui pique une crise parce qu'un MNS lui rappelle que l'usage des plaquettes est interdit.
Pour ma part je me contente de faire la remarque simple qu'une bonne organisation consiste à empêcher que chacun n'en fasse qu'à sa tête, ce qui est la tendance des sociétés où le droit est confondu avec le plaisir, et le plaisir avec le droit, ce qui revient à faire de l'arbitraire la règle commune.
  

@alexswim : J'ai pensé à toi l'autre soir lorsque le MNS à G. Drigny, répondant à la question d'un client qui l'interrogeait sur le couloir à emprunter, lui a répondu : - C'est libre ce soir, on peut emprunter le couloir que l'on veut.

J'ai sursauté pour deux raisons : d'abord parce que le couloir "crawl/dos" était occupé par 4-5 nageurs d'un niveau correct, imprimant un bon rythme ; deuxio parce que c'est le même MNS qui, il y a quelques mois, s'échinait à faire respecter le nouveau fléchage mis en place.

On se retrouve donc dans la pire situation : celle d'un fléchage que le MNS dissuade de respecter. Et c'était prévisible, car la tâche principale des MNS n'est pas de faire respecter le fléchage.
  

La démocratie athénienne cela reste quand même très relatif : ni les femmes ni les esclaves (plus de 100 000 quand même..) ni les étrangers ne pouvaient avoir d'activité politique. Les citoyens au sens strict pouvant voter et exercer des droits civiques n'étaient pas plus que 40 000 sur une population de peut-être 300 000 personnes. Pas forcément exemplaire tout de même.
  

  

@OlikR: La question est de savoir si les prétendues "valeurs du sport" modernes ne sont pas le prétexte pour fabriquer des robots prêts à se sacrifier. Le sport est-il un remède à la violence dont on s'indigne dans tel ou tel domaine, de la part de tel ou tel groupe ou catégorie sociale ?

D'après moi la réponse est non, le sport de compétition moderne contribue à diverses formes de violence, sous couvert d'humanisme et d'esprit olympique.

- La démocratie athénienne ne prétend pas régler le problème de l'esclavage, contrairement à nos grandes démocraties modernes qui ont aboli l'esclavage... mais restent largement tributaires de l'esclavage en Chine ou en Inde.
  

@Figolu, le but de mon propos est surtout de montrer qu'il est difficile d'idéaliser une période de l'histoire, quels que soient les mérites de l'époque en question.
On pourrait discuter longtemps du statut de l'esclavage dans la Grèce antique, mais aussi du statut de la femme ou des étrangers. L'utilisation de la main d'oeuvre à bas coût pourrait être effectivement qualifié d'esclavage moderne, mais il y a des différences assez fondamentales, la première étant que l'inégalité entre les humains est un des fondements des sociétés antiques (homme vs femme, étranger vs habitant de la cité, homme libre vs esclave..). Certaines catégories d'humains étaient considérés comme des objets ou du mobilier.
A noter quand même que la Chine est de moins en moins un fournisseur de ce type de main d'oeuvre (que les Chinois eux-mêmes vont chercher dans d'autres pays, par exemple au Cambodge ou en Afrique, mais ce n'est pas le propos)

Pour ce qui est du statut du sport, je comprends ta position, mais je ne la partage pas complètement. On peut légitimement s'indigner sur le sport spectacle et effectivement sur l'hypocrisie des valeurs avancées pour justifier le sport et l'olympisme. En revanche, je reste persuadé que le sport de compétition a une vraie valeur cathartique. En d'autres termes, je préfère que les nationalismes ou querelles de clocher ou conflits divers s'expriment sur des terrains de sport (parfois autour aussi malheureusement) que sur des champs de bataille. Que notre agressivité naturelle s'exprime sous les formes- que l'on peut trouver puériles - de la compétition sportive, c'est un moindre mal peut-être ?
  

@OlikR : Je n'idéalise rien, et certainement pas la démocratie contemporaine.

Ce que je fais, c'est que je réfute l'idée selon laquelle l'esprit olympique actuel est "olympique" ou "humaniste" : il reflète des valeurs technocratiques modernes étrangères à la culture antique.

J'ai déjà entendu l'argument : mieux vaut des matchs de foot qui permettent aux supporters imbibés de déverser leur trop-plein de haine, ou des JO "Coca-cola" devant lesquels des personnes passives rêvent d'exploits qu'elles n'accompliront pas... mieux vaut ça que la guerre totale sans limite.

Mais cet argument de journaliste sportif ne trompe personne : d'abord parce que la guerre n'a jamais vraiment cessé à l'échelle mondiale où la politique se joue désormais ; ensuite parce que le comportement des soldats et des civils pendant les guerres reflètent leurs comportements en temps de "paix" (c'est-à-dire de trêve localisée).

Si ce domaine propice à l'entraînement à la maîtrise de soi qu'est le sport devient un terrain où développer un esprit de compétition sans limite, ceux qui laissent faire ça sans rien dire ne peuvent s'indigner de tel ou tel aspect de la violence sociale sans qu'on les prenne pour des hypocrites. Au premier rang des hypocrites, je place les journalistes sportifs, qui savent ce qui se passent dans les coulissent du sport et qui contribuent à l'omerta.

- Je termine par un propos très récent tenu par le champion professionnel de ski de fond Martin Fourcade, 29 ans, constatant les premières atteintes d'un entraînement excessif sur son corps : "Le sport, c'est bon pour la santé ; le sport professionnel, un peu moins."
Les parents qui ont des gamins qui veulent faire du sport et présentent des dispositions physiques doivent être très attentifs à ce genre de déclaration, car si à 29 ans (!) un sportif (qui a tout gagné) fait un bilan contrasté d'une pratique qui l'a amené à dilapider sa santé, que dire des autres, des 99,9 % qui n'ont pas eu de médaille ?
 

 

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