Comment choisir une montre connectée dédiée à la natation ?

S’il est un objet qui était totalement absent des piscines il y a encore quelques années à peine, et omni-présent aujourd’hui, c’est bien la montre sportive. Et bien au delà des piscines, ces montres connectées qui font partie de la famille des wearables, ces appareils électroniques capables de capturer et stocker des données, intégrés aux vêtements et accessoires de la personne qui le porte.

Sur quels critères bien choisir une montre de natation ?

1 / La capacité à bien mesurer la distance nagée

Le rôle principal d’une montre de natation est de compter les longueurs à la piscine. Pour cela, les montres permettent de renseigner la longueur du bassin. Elles sont équipées d’un accéléromètre ainsi qu’un logiciel embarqué qui sait identifier un changement d’orientation suivi d’une poussée au mur. D’autres mesures sont également réalisées comme le décompte du nombre de mouvements de bras, ou encore la détection du style de nage.

Chaque nageur ayant son style de nage unique, et des conditions de nage en piscine différente, la fiabilité des mesures ne va pas être la même sur tous les modèles. Il convient donc de bien comparer les modèles de montre natation avant de faire son choix.

Il peut être judicieux d’orienter son choix vers un modèle sur lequel la marque va proposer régulièrement des mises à jour du logiciel intégré, et pour lequel la natation est un des principaux sports mis en avant et non simplement un des sports parmi une longue liste. Aussi sophistiqués soient-elles, un arrêt ou un changement de nage au milieu d’une longueur a de grande chance d’être interprété comme deux longueurs, et des longueurs en battements sans bouger les bras seront détectées comme des pauses.

2 / La présence d’autres mesures utiles pour le nageur

Le calcul du SWOLF, est parfois proposé, c’est un indicateur de l’efficacité de la nage qui correspond au temps nécessaire pour faire une longueur auquel on additionne le nombre de coups de bras.

La mesure du rythme cardiaque directement par la montre fait partie des innovations ce ces dernières années.

Nous avions testé montre Polar Vantage pendant un mois à la piscine.

Selon le perfectionnement des modèles, ceux-ci peuvent disposer d’une fonction GPS permettant de mesurer les distances nagées en eau-libre, ou encore d’un capteur de température.

Certains modèles comme Suunto Ambit3 proposent même des entraînements de natation selon un objectif indiqué.

3 / L’interface pour consulter son activité

Une fois les données de la montre synchronisées, c’est permettre de consulter sur le site de la marque ou via une application mobile tous les détails des activités, comme la distance nagée, les calories dépensées, mais aussi les zones cardio, le nombre de coups de bras par longueur, les chronos par série, la distance par type de nage, etc.

Selon les interfaces, on pourra également avoir des recommandations concernant la récupération avant la prochaine séance, ou sur la charge d’entraînement, tenant compte du tracking d’activité dans son ensemble.

4 / L’autonomie de la montre

Toutes ne se valent pas sur ce point. La polyvalence de certaines montres fait qu’elles peuvent être portées en permanence, pour mesurer toute l’activité physique, le rythme cardiaque en continu, le sommeil, etc. Ainsi avoir plusieurs jours d’autonomie est un minimum à exiger.

5 / D’autres capacités pour la vie de tous les jours

Citons le paiement sans contact proposé par exemple sur certains modèles de Garmin ou Suunto, la mesure de paramètres santé, la possibilité d’écouter de la musique avec un casque bluetooth avec les montres Amazfit ou Garmin.

6 / Le design et la qualité des matériaux

Outre le poids de la montre, les marques font de gros efforts sur le design de ces montres, et proposent parfois plusieurs déclinaisons du même modèle avec des cadrans de taille différents, des bracelets interchangeables, etc.

Porter ce type de montre renvoie également une image sportive dans l’ère du temps.

Comment calculer sa distance de nage dans une piscine de 33m ?

Ton coach ou toi même a préparé un programme d’entraînement, tu te mets à l’eau, et arrivé à la première longueur tu te dis : tiens je pensais que c’était un 50m c’est bizarre je suis déjà au mur ?! Ou alors que pour un bassin de 25m il te faut beaucoup de coups de bras en plus pour arriver de l’autre côté !? Alors en fait tu es peut-être dans un bassin de 33 mètres !

Quelques repères

Il faudra ainsi nager 3 bassins pour 100 mètres, 6 bassins pour 200m, 12 bassins pour 400m, etc.

A chaque 100m le nageur arrive donc d’un côté différent, cela peut soit aider à compter soit au contraire porter à confusion. Et toutes les 30 longueurs c’est 1km de nagé.

Les choses se compliquent sur le 4 nages !!

Autant pour le 4 nages en bassin de 25m ou sur 50m les choses sont simples, mais en bassin de 33m les distances ne tombent pas juste… alors à quel moment précis faut il changer de nage ?

Pour résumer cela un schéma, le nageur commence côté grand bain :

On suppose que la piscine fait 33,33m, à l’épaisseur de carrelage près.

C’est donc compliqué pour le 100m car les changements de nage interviennent à des endroits différents tous les 25 mètres…

C’est en revanche faisable pour le 200m avec des changements de nage exactement au milieu de bassin, à chaque longueur et demi.

Ici à la piscine de Montparnasse il y a un marquage spécifique dans le bassin de 33m avec un repère pour le 25m et un repère pour le 50m.

On peut aussi « tricher » et faire plus court sur certaines nages que d’autres pour simplifier ! Par exemple 200m 4 nages avec une longueur de pap, deux longueurs en dos, une en brasse, et deux en crawl.

Adapter son programme aux dimensions du bassin

L’idéal est de construire l’entraînement spécifiquement pour cette longueur atypique de bassin, en remplaçant les 100m 4n par des 133m 4 nage (une longueur par nage), et les 200m 4 n par des 266m 4 nage (un aller-retour dans chaque nage).

Garder à l’esprit qu’une des difficulté technique du 4 nages sont les virages, donc changer de nage en milieu de bassin ne permet pas de s’entraîner sur cet aspect !

Avec les autres nages, on peut jouer sur les allures par exemple 400m avec plusieurs allures dans chacun des 100m, ou encore prévoir du fractionné en adaptant les temps de départ.

Quid des piscines d’hôtel de 12 mètres, 15 mètres, 17 mètres, etc ?

De la même manière raisonner en nombre de longueur plutôt qu’en distance, et éventuellement calculer ensuite les distances correspondantes. Même si les distances ne sont pas des multiples de 100m les effets bénéfiques de la natation seront là malgré tout.

Enfin on peut aussi avoir recours à une montre sportive qui calculera la distance parcourue, après avoir renseigné la longueur du bassin.

Les bienfaits du massage pour les nageurs

Pour que la pratique de la natation reste bénéfique, il est important entre les différents entraînements et les compétitions d’avoir une bonne récupération.

En complément du repos et d’une bonne réhydration qui sont essentiels, d’autres techniques peuvent améliorer et accélérer la récupération du nageur, comme par exemple des étirements musculaires à la fin de l’entraînement, des séances de cryothérapie, d’électrostimulation, ou des massages.

Massage après une bonne séance de natation. Crédit photo : Nageurs.com

La récupération doit permettre de drainer les déchets produits lors de l’effort comme l’acide lactique ou encore l’acidose musculaire à l’origine des courbatures.

Les techniques de massage permettent de favoriser la récupération, en évacuant les toxines produites pendant l’effort, d’améliorer le flux sanguin, mais aussi d’assouplir et de réduire les tensions des muscles, par exemple en éliminant les noeuds musculaires.

Qu’est ce que les noeuds musculaires ?

Lors des entraînements, les muscles sont soumis à rude épreuve, les fibres musculaires qui se sont davantage contractées peuvent devenir plus compactes et dures. Les muscles tendus vont également entraver la bonne circulation du sang.

Ces contractures musculaires se manifestent par des tensions dans les muscles. La meilleure manière d’éliminer ces noeuds musculaires est de masser la zone de tension afin de détendre les fibres. Pour cela il s’agit d’exercer une pression légère du bout des doigts sur la zone, puis de procéder à des mouvements circulaires.

Faire appel à un masseur permettra de traiter des noeuds musculaires sur l’ensemble du corps, y compris les zones complexes à atteindre comme le dos.

Un masseur professionel pourra utiliser une table pliante de massage qu’il pourra transporter ou entreposer pour réaliser des massages.

Une bonne table de massage est en effet indispensable pour prodiguer un massage efficace, en permettant au patient d’être installé confortablement dans une bonne posture et de lui permettre de respirer correctement.

Les professionels itinérants utilisent pour cela une table de massage pliante qu’ils peuvent transporter et ranger facilement. Celles-ci existent pour un usage allongé ou assis, dans une large gamme de matériaux et de prix.

La pratique de la natation pour lutter contre l’arthrose

L’arthrose est une maladie articulaire qui touche 10 millions de Français, celle-ci concerne 65% de la population de plus de 65 ans.

Elle se caractérise par une destruction du cartilage, généralement au genou ou à la hanche. S’il n’existe pas de traitement efficace pour soigner cette maladie, la pratique sportive notamment la natation est recommandée pour soulager les douleurs.

La pratique d’une activité physique régulière est importante afin de garder de la souplesse au niveau des articulations. La natation en tant que sport doux favorise la réparation du cartilage. Toutes les nages sont bénéfiques, néanmoins en cas de douleur trop forte il faut adapter sa technique de nage en conséquence, par exemple en utilisant un pullbuoy pour ne faire travailler que le haut du corps ou alors une planche tenue à bout de bras pour ne faire travailler que les jambes.

Piscine de la cour des lions, crédit photo Snoop77 / Nageurs.com

De nombreux exercices de nage et d’éducatifs peuvent s’adapter pour constituer une séance de nage personnalisée, des conseils sur les pratiques sportives adaptées aux patients souffrant d’arthrose sont proposés sur ce site.

Il faudra néanmoins rester dans une intensité d’effort modérée afin que l’activité reste bénéfique. Il a en effet été démontré que la pratique de sports qui sollicitent de manière intensive les articulations peut augmenter le risque d’arthrose.

L’activité physique douce permet de préserver et renforcer les muscles, et d’entretenir les tendons des articulations. Elle sera particulièrement bénéfique aux personnes en surpoids, la perte de poids permettant de réduire la pression sur les cartilages et donc de réduire les douleurs de l’arthrose.

Ce sport doux et complet permettra de muscler l’ensemble du corps. Ces séances dans l’eau procureront également détente et bien-être et sont donc bénéfiques également sur cet aspect.

Un kinésithérapeute sera par ailleurs de bon conseil pour expliquer les gestes à adapter au quotidien, ainsi que pour apprendre les techniques de massage simple pour soulager les douleurs.

Bien s’hydrater

Pour être au meilleur de sa forme, il est important de suffisamment s’hydrater avant et pendant sa séance de natation. De préférence par de petites gorgées toutes les 20 minutes pendant votre séance.

De même après le sport, pour faciliter la récupération, et aussi éviter les crampes il est important de boire de l’eau abondamment.

Certains nageurs diluent du jus de fruit dans leur gourde avant leur séance. Le choix de la boisson est propre à chaque sportif, en fonction de ses préférences gustatives, de l’apport énergétique souhaité, et bien sûr des sensations propres à chacun ressenties après l’absorption.

Natation et addiction

Les médecins conseillent de pratiquer une activité sportive régulière. La natation est un sport complet, bon pour la santé.

Mais à pratique intensive, chez certains individus, la natation – et plus généralement n’importe quel sport – peut devenir une véritable addiction.

L’addiction au sport s’appelle la bigorexie, les symptômes sont le mal-être, dépression, isolement, irritabilité, nervosité, vulnérabilité, impatience, troubles du sommeil, violences, instabilités sentimentale, etc. Un sportif victime de cette addiction continuera de pratiquer son activité même s’il est blessé, ou à bout de force, pouvant mettre sa santé en péril.

La prise de conscience de cette addiction est la première étape avant d’en parler à un médecin spécialisé.

Ce n’est heureusement pas systématique, de nombreux athlètes de haut niveau nagent plus de 15km par jour sans être accroc. Posez vous la question, pourriez-vous facilement vous passer de pratiquer la natation pendant une semaine ?

Natation et mal de dos

La natation est un sport non traumatisant puisque pratiqué en quasi-apesanteur, c’est pourquoi elle est recommandée pour les patients souffrant de mal de dos. Attention cependant, toutes les nages n’auront pas les mêmes effets bénéfiques.

En effet, si vous avez mal au dos, évitez de nager la brasse qui augmente la cambrure du dos, et le papillon. Préférez plutôt le dos crawlé et le crawl. Si vous ne maîtrisez pas ces nages, c’est l’occasion de prendre des cours de natation avec un maître nageur.

Le conseil du jour : je marque mes équipements

Premier septembre, c’est la rentrée, les piscines commencent à passer en configuration hiver, les bonnes résolutions reviennent, la ruée vers l’achat d’équipement, les bassins sont pris d’assaut.

Le conseil du jour, c’est de marquer votre équipement avec vos initiales. Votre pull buoy, planche, plaquettes, élastiques, et même palmes. En grosses lettres bien visibles, de sorte d’éviter d’avoir les mêmes plaquettes que le voisin, et d’échanger malencontreusement de matériel, et mieux encore d’éviter que votre voisin ne vous les pique tout simplement.

Cela ne garantira pas que personne ne vous piquera vos palmes, mais l’effet sera dissuasif, c’est déjà beaucoup.

Il suffit d’un simple marqueur, on en trouve au rayon fourniture des grandes surfaces ou des papeteries spécialisées en centre ville, cela permet de marquer sur des surfaces plastiques et même le caoutchouc, tout en étant résistant à l’eau.

Le conseil du jour : Je coupe mes ongles !

En piscine rappelons le, il n’est pas rare qu’en se croisant on se frôle. Parfois on reçois des « coups » de bras ou de jambe à cause de la proximité des autres nageurs.

Mais le pire ce sont les ongles ! Quoi de plus désagréable en effet qu’en guide de chatouillages aux pieds une bonne griffure sur la voûte plantaire !

Cela ne concerne pas que les ongles des mains ! Les ongles de pied sont encore pire, surtout lorsqu’ils appartiennent aux pieds d’un brasseur. Imaginez un mouvement de ciseaux puissant et large avec une paire d’ongles affutés au bout près à vous déchiqueter la cuisse, vous qui nagez à côté et n’avez rien demandé… Surtout qu’à la piscine nous sommes « sans protection » donc aucune des zones sensibles du corps n’est protégée ! Et les griffures laissent des marques sur la peau.

C’est d’autant plus énervant quand c’est un homme qui a les ongles longs.

Certains nageurs pour plaisanter vont dire qu’ils laissent pousser leurs ongles pour avoir le maximum de surface sur l’eau et ainsi mieux flotter et aller plus vite, mais c’est bidon !

Donc vous l’aurez compris, se couper les ongles avant d’aller à la piscine découle du bon sens, alors à vos coupe-ongles, ou si vous n’en avez pas, rongez les !

Ceci est le premier article de conseils du jour, si vous avez des conseils à diffuser, contacter moi !