Course d’eau libre dans le bassin de la Villette

Vous ne rêvez pas, et cette course se déroulera le we prochain, dimanche 6 septembre. On pensais que plus jamais nous n’entenderions parler de course d’eau libre à Paris, après une tentative en 2012. C’était sans compter sur la ténacité de Laurent Neuville, ancien nageur de haut niveau finaliste des JO de 1984 et 1988.

Pour cette resurrection, deux parcours de 1 et 2 km qui consisteront en respectivement 1 et 2 boucles dans le bassin de la Villette. Les départs  se feront en deux vagues, les nageurs auront des couleurs de bonnet différents selon la distance, un chronométrage permettra de déterminer un classement ainsi qu’un podium.

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De part et d’autre du canal, les spectateurs pourront assister au spectacle, et même pourquoi pas, suivre les nageurs à vélo.

Pour les nageurs ne disposant pas de licence de club de natation (FFN, FFSS, FFTri, FFH, ..) il sera possible le jour de la course d’apporter un certificat médical et d’obtenir une licence valable pour la journée du 6 septembre (coût de la licence : 10€). A noter qu’il faut avoir 18 ans minimum au jour de l’épreuve.

Il y a un temps limite de 1h pour terminer la course (30 minutes pour l’épreuve de 1km), au cours duquel la circulation sera interdite sur le canal. Des kayaks assureront la sécurité des nageurs. Le rassemblement aura lieu à partir de 8h30, le briefing à 10h15, le départ à 10h30 et enfin la remise des récompenses à 12h00.

Les analyses de l’eau sont tout à fait conforme à la baignade, des douches seront mise à disposition pour se rincer après la course. Il sera possible de nager en maillot de bain, en combinaison tissus, et même en combinaison néoprène (type triathlon).

Les inscriptions sont ouvertes, et limitées à 250 participants. Rendez-vous sur le site Sport-Up pour vous inscrire.

Sylvain Estadieu traverse la Manche en papillon ! Récit de son exploit.

Il y a quelques jours, Zul, alias Sylvain Estadieu, est devenu le premier homme à traverser la Manche en papillon ! Nous sommes fiers et admiratifs devant une telle performance ! Il a en effet nagé pendant 16h42 dans une eau à 16°C. Nous avons pu interviewer Sylvain après sa traversée, voici ses impressions. Bonne lecture !

Sylvain, raconte nous ta traversée, comment ça s’est passé ?

Dur dur. Je ne me rappelais pas que c’était dur comme ça. Trois semaines après, le sentiment de difficulté s’atténue, mais je sais que pendant la moitié de la traversée je n’en revenais pas de combien je galérais. Le corps pouvait continuer à nager en automatique, mais mon cerveau me sommait d’arrêter … et j’ai été très proche de céder à plusieurs reprises. Je suis super content d’avoir réussi à rejoindre la France, pas trop déçu ne pas avoir pû descendre le record (juste 2h30 de plus, des broutilles !). Vu le nombre de pensées négatives passées dans ma tête pendant que je nageait, je ne peux être que satisfait.

A propos des conditions météo, étaient-elles optimales ou au contraire défavorables pour ton défi ?

Nous avons dû attendre une douzaine de jours que les conditions s’améliorent. Trop de vent pendant la première semaine et demie. Nous sommes donc passés sur des marées à forts coefficients (vives-eaux). Cela peut avoir une influence négative sur la durée de la traversée mais peut aussi avoir comme effet d’aplatir la mer. Au final les conditions ont été plutôt bonnes pendant presque toute la traversée. Je me rappelle de moments où je me fracassais tout de même la tête contre des vagues un peu raides, ce qui a posé quelques problèmes avec mes lunettes, mais la plupart du temps c’était tout bon.

As tu rencontrés des difficultés pendant la traversée ?

Outre les périodes où j’avais du mal à trouver la motivation de continuer, j’ai rencontré quelques petits pépins techniques. Mes lunettes ont commencé à se remplir d’eau après une petite demi-heure. Je devais les réajuster bien trop souvent. Je ne comprenais pas le problème, vu que cela ne m’était pas arrivé pendant l’entrainement. Il s’avère que mes lunettes commençaient certainement à se faire vieilles et que j’avais descendu mon bonnet tellement proche de mes yeux que celui-ci soulevait légèrement les lunettes et entrainait une entrée d’eau. J’ai finis par changer de lunettes après 3 ou 4 heures (ou serait-ce 5 ou 6, je ne me rappelle plus). J’ai aussi eu quelques problèmes de digestion. Mes ravitaillements sont plus concentrés que la moyenne, même parmis les nageurs de longues distances. Cela s’était passé sans problème la première fois, mais ce coup-ci (couça) j’ai commencé à me sentir mal après 5 ou 6 heures (ou serait-ce 7 ou 8, je ne me rappelle plus). Après un ravitaillement en particulier, je repars pour dix mouvements de bras, m’arrête puis commence à incontrolablement nourrir les poissons. Mon équipage arrange un ravitaillement de secours quelques minutes plus tard, à savoir, pour la première fois, un ravitaillement solide : un sandwich au fromage, sans la croute. A partir de ce moment-là, la moitié de mes ravitaillements sont solides avec notamment d’autres sandwiches au fromage, jambon, brioches et … petits pains au chocolat ! Oh la la !

La trajectoire de ton parcours forme une sinusoidale, quelle distance réelle as-tu nagé ?

Oui, une jolie sinusoïde, hein ? A peu près la même amplitude qu’il y a quatre ans vu que les coefficients de marées étaient à peu près équivalents. C’est une question qui revient souvent : pourquoi ce n’est pas une ligne droite ? Le pilote vise un point d’arrivée plus ou moins précis, dès le départ, mais doit prendre en compte les changements de marées. Toutes les six heures environ les courants de marée vont s’inverser. Six heures vers le sud-ouest, six heures vers le nord-est. Comme si une grosse rivière changeait de sens trois fois par jour. Ceci est la raison pour la forme de la trajectoire. Après on peut s’amuser à mesurer la distance « parcourue ». Dans mon cas, 64 km en 2009 et 67 km cette année. ATTENTION : cela ne correspond pas à la distance NAGÉE ! Il me serait impossible de nager 67 km en 16h42 en papillon (vitesse moyenne de 4,01 km/h …. hahahahahahahaaaa !). La véritable distance nagée est bien plus proche de la distance à vol d’oiseau (environ 35 km, même en n’atterrissant pas sur le Cap Gris Nez). Il est quasi-impossible d’avoir une idée précise de vraie distance nagée à moins de connaitre vraiment à tout moment la force des courants au point où on se situe. Il me semble que le pilote ne récolte pas tant d’information. Donc, pour répondre à la question : je pense avoir nagé entre 35 et 40 km. Certainement pas plus de quarante.

Pour tenir une telle distance en papillon tu as une fréquence particulière, comment l’as tu déterminé, et comment peut-on la comparer avec la fréquence en natation course ?

Ma fréquence en pap’ est le produit de deux années d’expérimentations que ce soit en piscine ou en eau libre. Durant de longues séances, je tentais de ne pas diminuer ma fréquence d’un bout à l’autre de la séance. Au début de la saison ma fréquence devait être aux alentours de 20-22 coups de bras par minute et j’ai pû augmenter petit à petit en essayant toujours d’être le plus régulier possible sur chaque séance.

Tu as attendus une semaine et cette traversée a failli être annulée à cause des caprices de la météo, à quel niveau cela a joué sur cette traversée aussi bien au niveau morale que physique et dans quel état d’esprit t’es tu retrouvé lorsque le temps s’est éclaircie et que une date de départ a finalement été retenue ?

La première semaine a été dure. Nous nous attendions à pouvoir avoir une possibilité de démarrer la traversée dans les premiers jours, aux vues de la météo … mais ce n’est pas pour rien que nous ne sommes pas considérés comme des experts et que louer les services d’un pilote expérimenté coûte un des bras de Michael Phelps. Le moral faisait des vagues si l’on peut dire … Par contre, une fois le feux vert donné, je faisais des bonds dans tous les sens jusqu’à deux minutes avant le départ, moment où je commençai enfin à ressentir le stress auxquel je m’attendais. Physiquement, cela faisait déjà plusieurs semaines que mon entrainement avait diminué … j’ai juste continué à faire des séances quotidiennes de 30 minutes à 2 heures.

Y-a-t’il eu des imprevus malgré la longue préparation ?

A part l’histore des ravitaillements trop concentrés et des lunettes farceuses, pas vraiment.

Quels seraient tes conseils pour celles et ceux qui veulent tenter eux aussi de traverser la manche ?

Prendre le temps d’une bonne discussion en personne avec une personne qui a déjà fait la traversée, il y a tellement de choses à apprendre avant d’entreprendre une traversée que j’aurais vraiment du mal à en nommer juste une poignée. Il y a beaucoup de gens avec beaucoup d’expérience, et ils/elles sont généralement très contents d’assister les aspirants Channel Swimmers.

On raconte qu’il faut prévoir de prendre 10kg avant d’envisager une traversée, est-ce que cela a été ton cas, et surtout est-il facile de perdre ces kilos après la traversée ?

J’étais à chaque fois assez maigrelet un an avant mes traversées. 70-72 kg pour 1m80. Je suis monté à plus de 85 kg la première fois et environ 80kg pour la traversée en papillon. Il y a eu du muscle et du gras, je ne saurais pas donner le ratio. Il peut être difficile de prendre du poids tout en s’entrainant pendant dix, vingt voire trente heures (!) dans la semaine mais les kilos en plus peuvent faire la différence. Ce qui est également très important est de s’exposer au froid autant que possible, à savoir porter le moins de vêtements possible, surtout en hiver, baisser le chauffage et se forcer à faire des séances dans des eaux plus froides que la Manche. L’exposition régulière au froid est à mon sens plus importante que la prise de poids volontaire par gavage, tant sur le plan du mental que sur le plan physiologique.

Tu nous parlais d’un projet top secret de nage que tu comptais faire après ta traversée, on est curieux peux tu nous le dévoiler ?

Ah oui, celui-là … désolé de vous décevoir, mais il ne prendra pas place … ou plutôt il n’a pas pris place. Ca va vous paraître un peu arrogant, mais mon projet, à la base, n’était pas de juste faire la traversée de la Manche en papillon … mais une fois arrivé en France, de faire demi-tour et rejoindre l’Angleterre en crawl. Comme vous avez pu le voir, ça ne s’est pas passé ainsi. Après quelques heures de nage seulement, je me suis déjà mis en tête que je n’avais aucune chance de faire le retour. Je l’ai annoncé à mon équipage à la moitié de la traversée et ils m’ont simplement ignoré. J’ai eu tellement de moments où je ne pensais pas être capable de terminer la traversée en papillon que le fait de toucher les falaises du Cap Blanc Nez (à deux mains) m’a fait relâcher toute ma tension et que je ne me voyais capable de continuer uniquement en étant menacé à l’aide d’un fusil. Brefouille, j’ai trop cogité depuis le début de la traversée, et j’aurais dû bloquer toute ces pensées négatives de manière plus efficace si j’avais voulu arriver au bout du bout de mon projet. Le fait que je commençais à trembler en nageant et n’arrivais plus à faire pipi ont été des raisons de plus pour m’arrêter malgré les encouragements de tout mon équipage, bless them.

Beaucoup de nageurs sont surpris de ton exploit car ils ont du mal à aligner plus de 100m en papillon en grand bassin. Quel est donc ton secret si il y en a un ?

En trois mots : ralentir la nage. Et si ça ne marche pas, quatre mots de plus : VRAIMENT ralentir la nage !! Il y a un gouffre entre nager à 25 coups de bras par minute et 35 cdb/min … et ensuite un triple Grand Canyon entre ces chiffres et les fréquences de bras pour des 50 ou 100m papillon. Penser à aller assez profond et bien marquer l’ondulation (elle aussi ralentie) sont d’autres pointeurs utiles. Personne ne me croit quand je dis que le papillon de longue distance, en eau froide, dans les vaguelettes, etc. est accessible à tous, mais c’est vraiment le cas. Ca ne marchera pas forcément la première ni la douzième fois, mais tout est affaire de persévérance. S’il ne devait y avoir qu’un message derrière ma traversée, ce serait celui-ci : fixez-vous un but et persevérez. Ensuite, bien sûr, je vous propose d’avoir des objectifs un peu plus intéressants et/ou utiles que le mien !

A ton arrivée, est ce que les croissants étaient frais…?

J’ai reçu des pains au chocolat avant la fin, pas frais, mais probablement dans le top cinq des meilleures patisseries que j’ai eu l’occasion de goûter !

Encore bravo pour ton exploit, et fais nous signe si tu passes à Paris nous sommes je pense nombreux à être enthousiastes à l’idée de pouvoir trinquer avec toi !

Cheers ! Et merci encore pour tout votre soutien et particulièrement à ceux qui ont donné à mes deux associations en achetant des bonnets. (Il est toujours possible de donner ses pièces jaunes !) Je suis vraiment très touché et ai très hâte de pouvoir passer à Paris pour vous voir 🙂

Nous avions également interviewé Sylvain juste avant sa traversée de la Manche, lire la présentation de Sylvain Estadieu.

Photos de Donal Buckley – loneswimmer.com.


Dimanche nous avons nagé dans la Seine

La Seine est-elle saine ? C’était le we dernier, nous avons nagé 2km dans la Seine, à Montereau où se déroulait la traditionnelle traversée de Montereau à la nage organisée par le CSM Natation. Hors circuit coupe de France d’eau libre, c’est une course familiale, décontractée, mais avec un classement et un chronométrage tout de même !

Deux épreuves proposées, 800m et 2km. Nous étions 6 nageurs du site à nous retrouver pendant les longues heures d’attente avant le début de la course. Pour cette édition, 89 participants se sont jetés à l’eau, dont 53 pour le plus long parcours.

Alors que la météo annonçait des nuages et de la pluie, c’est sous un beau ciel dégagé que nous avons pu faire cette traversée.

Parmi nous, c’était une première en eau libre pour Klabur et Snoop77 qui ont été très satisfait de cette première compétition en eau libre. Il faut dire que les meilleures conditions étaient réunies, une sécurité avec de très nombreux kayaks, un parcours assez simple, pas de vent, pas de courant défavorable, pas d’objets flottants non identifiés, des nageurs courtois lors du départ.

Le départ de la course pouvait se faire soit dans l’eau (en étant contre le bord) soit en plongeant. Vu le différentiel de température, le départ dans l’eau est toujours plus prudent dans ce cas là.

Sur le début de la course, les nageurs sont en peloton très serré !

Le parcours en rivière permet aux accompagnateurs de prendre des photos depuis le chemin de halage et depuis les ponts qui surplombent le parcours.

L’arrivée se fait hors de l’eau, il faut courir une dizaine de mètres pour se classer.

Quelques impressions des nageurs, par ordre d’arrivée :

Christophe : 28″19, 8e sur 53

Soleil. Mais un parcours non conforme à celui annoncé, en effet on n’a pas contourné les 2 poteaux mais dépassé le pont pour contourner un de ses piliers…

Gemma : 31’20 » : 17ème générale

Mal au dos, j’ai pas forcé. J’ai eu froid à la moitié ! Expérience particulière cette course…

 

Klabur : 34’24 » minutes : 28e : et première course d’eau libre !

Pour ma première j’ai été gâté, plein de têtes connues, une organisation sympathique, d’excellentes conditions …

A la fin je commençais un peu à comprendre la tactique… pas froid du tout, même pas fatigué, du coup j’aurais bien continué un km supplémentaire.

Une bonne journée au final, pour une première mais certainement pas une dernière …

 

Brinouille : 34mn26, 29eme sur 53

Ça bouscule un peu mais plutôt gentiment. Au bout de 1200m, ça commence par des pieds engourdis, puis j’ai froid au bras, puis j’ai froid tout court.

 

Snoop77 : 32’53, 24e sur 53 : première en eau libre, et nage en brasse !

Je n’ai jamais nagé aussi vite de ma vie. Le départ est conforme à ce que l’on raconte, quelques coups mais pas méchants …j’ai rattrapé quelques nageurs, au fur et à mesure.

 

Niconocturne : 36’53 », 39ème sur 53

C’est beaucoup mieux que l’an passé où j’avais fait 57ème sur 62 en 42’59 ». Dommage qu’il n’y ait pas de catégorie Fumeur; j’aurais pu comme les autres faire un podium !

Trois podiums pour 6 participants, c’est un beau score 🙂 Le parcours était celui-ci (merci Snoop pour le tracé sur Google Maps !), le marqueur vert correspond au départ qui se fait à contre courant, puis le courant est favorable jusqu’à l’arrivée au marqueur rouge :

Crédits photos : Nicolas Galinotti.

Diana Nyad, une femme qui a décidé de ne jamais abandonner

Il y a des défis complètement fous auxquels personne ne croit, ce qui n’empêche pas certaines personnes têtues de s’acharner et de donner toute leur énergie pour y arriver.

Diana Nyad, une américaine née en 1949 à New York, son rêve c’est de rejoindre à la nage la Floride, depuis Cuba. Un détroit de 170km.

C’est à 28 ans, en 1978 qu’elle tente sa première traversée, entournée d’une cage anti-requins de 6×12 mètres. Après 42 heures d’effort, le vent trop fort a contraint à l’arrêt de la traversée, après 122km parcourus en zig zag.

En tout, elle réalisa 4 tentatives de traversée. Cette année, à 64 ans, elle décide de tenter pour la toute dernière fois le rêve de sa vie. Sans cage à requin. Et après 53 heures de nage, et 170km à nager dans l’eau de mer, ENFIN son rêve se réalise.

Ainsi elle devient la première personne à réussir cet exploit sans cage à requin !

Nous avions déjà publié des articles en 2011 sur Diana Nyad : http://www.nageurs.com/blog/natation-eau-libre/tag/diana-nyad/

Diana Nyad veut faire véhiculer trois messages au travers sa performance :

  • ne jamais baisser les bras
  • il n’est jamais trop tard pour réaliser le rêve de sa vie
  • la natation a beau ressembler à un sport individuel, sa réussite n’a pu être possible que grace au travail d’une équipe

Diana Nyad a réussi à prouver que finalement malgré les antagonismes entre Cuba et les Etats Unis, les deux pays sont finalement proches.

Gagnez vos places pour la traversée de Paris à la nage !

Nageurs.com, partenaire de la traversée de Paris à la nage le 2 septembre prochain, vous permet de gagner 2 places pour cet événement !!

Jusqu’au 2 mai, des affichages publicitaires de dimension 4×3 mètres sont diffusés dans Paris et la région avec une campagne informative sur la traversée. Saurez vous les trouver ??

C’est un jeu de piste que nous vous proposons, photographiez sous le meilleur angle possible ces affiches, et partagez les sur la page Facebook de l’événement : https://www.facebook.com/parisalanage en précisant « jeu de piste » ou « nageurs.com » dans votre message. Deux clichés seront sélectionnés et leurs auteurs remporteront chacun une place pour participer à la course du 2 km.

Exemple ci-dessous d’une affiche aperçue à Montparnasse :

Les inscriptions pour la traversée de Paris à la nage sont ouvertes !

Les inscriptions pour la traversée de Paris à la nage viennent d’ouvrir !! Deux épreuves grand public se dérouleront le 2 septembre prochain, à Paris. Une épreuve de 2,5km, et une épreuve de 10 km. Chaque épreuve se fait dans le sens du courant, la circulation fluviale sera coupée pendant tout le déroulement de la course.

Les inscriptions se font sur le site de l’événement : http://www.parisalanage.com/

Nageurs.com est partenaire de la traversée de Paris à la nage.

Nager dans la Seine, ça vous branche ?

Certains d’entre vous ont déjà entendu parler de course de natation dans la Seine, à Paris. Il s’agit d’une course dont la première édition a eu lieu en 1905, et qui a eu lieu annuellement jusqu’en 1936. Ensuite la manifestation n’a plus eu lieu jusqu’en 1966 où elle reprend jusqu’en 1992. Depuis, cette course était tombée dans l’oubli, malgré le succès populaire passé.

Cette année, cette course légendaire va enfin ressusciter ! Une grande course populaire va effectivement être organisée dans quelques mois, début septembre. L’association ParisSwim, avec le soutient de la Fédération Française de Natation, va organiser un grand événement avec deux parcours : 2.5km grand public, et 10km élite ! Ces courses se feront dans le courant, favorable aux nageurs.

Le site internet de l’opération sera en ligne dans quelques jours, de même que l’ouverture des inscriptions en ligne. Une autre information, votre site préféré, Nageurs.com est partenaire de la traversée !! Toutes les informations pratiques seront communiquées dans les jours à venir.

En 1988, le maire de Paris Jacques Chirac s’engageait à ce que la Seine soit à nouveau baignable dans les 5 années à venir. Aujourd’hui la Seine serait aussi « saine » qu’il y a 150 ans. Si la baignade n’y est pas autorisée, c’est à cause du très dense trafic fluvial, et non de la qualité de l’eau. Les manifestations sportives comme celle à venir le 2 septembre, bénéficieront d’une dérogation préfectorale permettant durant quelques heures, de pouvoir se baigner dans la Seine.

20 000 participants à une course d’eau libre, qui dit mieux ?

C’est en Asie que ça se passe, plus précisément à Taiwan, où chaque année depuis presque 30 ans se déroule à l’automne une course dans un des lacs les plus connus du continent. Il s’agit du Sun Moon Lake International Swimming Carnival, une course de natation de 3,3 kilomètres.

Le lac « Sun Moon » est l’un des deux plus beaux lieux naturels de Taiwan, une légende très connue en Asie raconte qu’il y a 250 ans environ vivaient dans ce lac un couple de dragons. Un jour, alors que le soleil était au zénith, le dragon attrapa le soleil et l’emmena avec lui au fond du lac. L’autre dragon fit de même avec la lune. A partir de ce moment là, le ciel était complètement obscurci, il faisait nuit. Un chef de tribu dénommé Ali, voyant deux points lumineux dans le lac, compris que les dragons avaient attrapés les astres célestes pour jouer. Il élabora un leurre consistant en une sorte de ballotin de tissus, et en envoya deux dans le lac. Immédiatement, les dragons recrachent la lune, et le soleil pour jouer avec les balles. Ali tira alors sur eux avec son arc. La lumière brilla à nouveau dans le ciel. Depuis, en hommage au courage de ce héros, une montagne à proximité du lac a été appelée le Mont Ali, il s’agit avec le lac des deux plus beaux sites naturels de Taiwan.

L’eau est d’après le club organisateur, Puli Four Season Swimming Association, d’excellente qualité, et calme. Le lac est entouré de montagnes ce qui lui donne un certain charme.

Pour participer, il faut renvoyer un dossier avant le 1er août 2012, la course ayant lieu le 16 septembre prochain. Précision importante, il faut former un groupe de 8 personnes minimum pour participer.

Un français va tenter de traverser l’Atlantique à la nage

Il y a certains défis qui semblent irréalisables, qu’on peut qualifier de complètement dingues, mais auxquels on a envie de croire. Celui que s’est lancé le français Christophe Mathieu, 42 ans et pompier de métier n’est pas moins que de traverser l’océan atlantique… à la nage !

Le départ devrait intervenir en décembre 2012, depuis le Cap-Vert. Ensuite, c’est un périple de 3400km qui attend le nageur, à raison d’un programme de 34km par jour, soient 10 à 12 heures de nage par jour pendant environ 100 jours.

S’il réussit, il devrait arriver à La Barbade aux Antilles en mars ou avril 2013.

Derrière ce projet, il y a des causes que ce grand sportif souhaite faire connaître et soutenir : les personnes ayant un handicap moteur, et les orphelins des sapeurs pompiers.

Pour suivre cette aventure et en savoir un peu plus rendez vous sur le site de l’association « Cap-Vert La Barbade« .

Image de Bruno Bouvry (CC:by-nc-sa)

Traversée de Lyon avec palmes le we dernier

Le dimanche 22 janvier 2012 a eu lieu la 32ème édition de la traversée de Lyon en palmes ! Combinaison intégrale de rigueur, le parcours de 8km dans le Rhône. Le premier des 34 compétiteurs de cette compétition mixte terminera la course en 43 minutes, le dernier en 58 minutes.

Un autre classement « hydrospeed » avec légèrement plus de participants et des temps similaires.

Ci-dessous une photo de l’arrivée, prise par le photographe de presse Frédéric Boulant.