Les risques de l’eau libre : la dermatite des baigneurs

Dans la série des risque de l’eau libre, la dermatite des baigneurs fait également partie de la galerie des horreurs qui peut ôter l’envie de se baigner.

Il s’agit de larves nageuses qui infectent les canards et autres oiseaux aquatiques, et qui s’accroche à la peau des nageurs. Ces puces provoquent des picotements sur la peau dès la fin de la baignade, ensuite de petites plaques rouges apparaissent sur la peau pendant cinq à quinze jours et peuvent provoquer des démangeaisons importantes, et des allergies.

Aucune mesure de protection n’a réellement été validée, pour réduire les risques, il est recommandé de prendre une douche après chaque baignade, et de se sécher vigoureusement, car les larves ne pénètrent pas immédiatement sous la peau.

L’utilisation de glace, ou de pommades anti-inflammatoire peut soulager les patients.

Encore envie d’aller embêter les canards ? 🙂

Les risques de l’eau libre : la leptospirose

Pour ne pas décourager le peu de personnes qui s’intéresse à la discipline, je vais commence à publier les risques de la pratique de la natation en eau libre seulement maintenant que la saison est terminée.

Le premier épisode de la série, c’est la leptospirose !

La leptospirose, appelée également la « maladie du rat » est une maladie d’origine bactérienne, transmissible à l’homme lors des baignades en eau douce. Elle est transmise de façon indirecte via les urines et cadavres des petits mammifères (souris, rats, etc).  Les leptospires pénètrent dans la l’organisme par l’intermédiaire des plaies, des lésions cutanées, et des muqueuses. La contamination par voie digestive est rare.

Il s’agit d’une maladie grave, parfois mortelle, présentant plusieurs centaines de cas par an en France.

Les signes de la maladie peuvent apparaître de 2 jours de 3 semaines en moyenne après la contamination, il s’agit de fièvre élevée (> 39°C) d’apparition brutale, de douleurs musculaires, abdominales, et de forts maux de tête, et les yeux rouges.

En cas d’apparition de ces symptômes, foncez chez un médecin et n’oubliez pas de précisez la date de votre baignade.

Il existe un vaccin qui protège sur certaines formes de la maladie, le spirolept, pour les personnes au contact quotidien avec de l’eau, et donc plus exposés à ce risque.

Lors de certaines compétitions de natation en eau libre, de triathlon, ou de nage avec palmes, il est demandé pour participer, de signer un document de décharge de responsabilité, attestant d’avoir bien compris le risque d’attraper cette maladie, et d’en assumer pleinement la responsabilité.

Un petit plongeon ?

Cho Oh-Ryun, une légende en Corée du Sud

L’athlète coréen Cho Oh-Ryun ( 오련) était un nageur hors du commun, un des athlètes les plus célèbres de l’histoire de la Corée du Sud.

Surnommé le « phoque asiatique », il a remporté ses premières médailles au lycée, l’or au 400 et au 1500m nage libre aux Jeux asiatiques de 1970. A cette époque, la Corée du Sud était une nation mineure dans cette discipline, mais Cho a réussi à lui faire passer un nouveau cap. Quatre ans plus tard, il renouvelle son exploit en remportant ces deux mêmes médailles.

Il a réalisé une cinquantaine de records au niveau national. En eau libre il a réalisé plusieurs exploits, la traversée de la manche en 1982 (9h 35), mais aussi le détroit entre la Corée et les Îles japonaises de Tsushima en 1980 (en 13h 16).

En 2005, il a nagé avec ses deux fils entre l’île de Ulleung et Dokdo, environ 87 km.

Ces dernières années, le nageur s’était entraîné pour réaliser une seconde fois la traversée jusqu’au Japon, soit environ 200 kilomètres à la nage. Il voulait ainsi montrer qu’il n’y a pas d’âge pour relever des challenges et donner ainsi de l’espoir à ses fans. Il est malheureusement décédé une crise cardiaque à l’age de 56 ans en 2009.